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PRODUCTION ET COMMERCE DU TABAC
Production du tabac
Production dans le monde
La production de tabac est dominée par la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, le Brésil, certains pays de l’ex-Urss, Turquie, le Zimbabwe et le Malawi qui totalisent plus de 80% de la production mondiale. Chaque année 6,2 millions de tonnes de tabac sont produites dans 120 pays. Les champs de tabac entiers représentent à l’échelle planétaire 36000km2dont 90% sont situés dans les pays en voie de développement [17].
La production mondiale de tabac a été estimée à plus de 7,5 millions de tonnes en 2011 ; et en 2012 l’estimation était de 8 millions.
Production au Sénégal
La société Manufacture de Tabac Ouest Africaine (MTOA) cultive du tabac depuis 1994 dans les régions de Ziguinchor et de Kolda. La culture du tabac semble avoir trouvé une terre de prédilection dans les départements de Bignona et de Sédhiou.
Cette espèce végétale semble avoir bien adoptée par une partie des paysans vivants dans ces deux zones [38].
Les départements d’Oussouye et de Ziguinchor seraient parmi les principales zones productrices de tabac si l’insécurité n’avait pas poussé la MTOA à se replier vers le nord de la Casamance.
Au plan économique, l’impact de cette culture ne serait plus à démontrer si l’on considère qu’avec 2500 m2 un producteur peut gagner jusqu’à 400. 000 FCFA par mensualité. Le tabac serait ainsi « une culture rentable ».
Les deux entreprises productrices de tabac au Sénégal (la MTOA et Philip Morris) ont réalisé une progression de leur chiffre d’affaire au cours des dernières années de 35% à un taux annuel moyen de 10,5%.
En termes de production, l’industrie a fabriqué pour 64,3 milliards FCFA de tabac en 2010 contre 26,5 milliards de FCFA en 2006 [34].
Commerce du tabac
Commerce international du tabac
Les Etats-Unis sont les premiers exportateurs mondial de tabac brut avec environ 235000 tonnes par an ; soit 16% des exportations mondiales entre 1961 et 2004. Il est suivi par le Brésil avec 183000 tonnes exportées en moyenne entre cette même période ; soit environ 13% des exportations totales.
Le Zimbabwe et la Turquie représentent chacun environ 7% des exportations mondiales sur la période 1961-2004 ; soit 100000 tonnes annuelles [57].
En ce qui concerne l’importation, le commerce mondial des feuilles de tabac est principalement orienté vers deux grandes zones géographiques : l’Union Européenne d’une part et les Etats-Unis d’autre part.
Commerce du tabac au Sénégal
Le Sénégal importe essentiellement du tabac destiné à l’industrie de transformation locale. La MTOA constitue une composante importante de l’économie au Sénégal et représente en termes de recettes pour l’Etat plus de 15 milliards de FCFA par an [56].
Contrebande du tabac
Aujourd’hui, on estime qu’une cigarette sur dix fumées dans le monde provient d’un marché illicite, de la contrebande le plus souvent.
Selon les associations, il existe deux niveaux de contrebande pour la fabrication du tabac. Premièrement, menée à petite échelle, la contrebande repose sur l’achat par des « individus ou de petits groupes » de cigarette dans des pays à faible taxation pour les revendre dans des pays où les vraies cigarettes sont chères à cause des taxes élevées. Ensuite la contrebande organisée à grande échelle de produits du tabac implique le transport, la distribution et la vente illicite en très grande quantité de ces produits par des réseaux criminels organisés, sans payer les droits douaniers.
Selon les experts, 10 à 12% des 600 milliards de cigarettes vendues chaque année dans le monde, proviendraient du commerce illicite.
Au Sénégal un important trafic de tabac est en train de se faire dans le nord du pays à Rosso, au sud en Casamance, mais aussi à Mbour où on a identifié un réseau de trafiquants. Le commerce illicite du tabac fait perdre à l’Etat du Sénégal plus de 32 milliards de FCFA par an. Fort de ce constat le Sénégal a signé le protocole d’élimination du commerce illicite du tabac lancé depuis novembre 2012 par OMS [63].
MODE DE CONSOMMATION DU TABAC
Le tabac est utilisé sous forme manufacturé, les formes non industrielles de consommation du tabac sont rencontrées dans les pays en voie de développement et qui constituent des modes de consommation de la population locale. Elles sont difficiles à évaluer, car généralement exclues des statistiques [56].
L’usage du tabac est dominé par l’utilisation de la cigarette industrielle. Le tabac peut être consommé avec ou sans fumée.
Les principaux types de consommation du tabac sont : tabac à fumer et tabac sans fumée [88].
Tabac à fumer
Fumer du tabac consiste à bruler les feuilles de la plante de tabac séchées et à inhaler la fumée. On distingue ainsi : la cigarette, le cigare, la pipe, et le narguilé [52].
Cigarette
Une cigarette est un petit cylindre de papier rempli de feuilles de tabac hachées et traitées, avec ou sans filtre à une de ces extrémités.
Elle peut être soit roulée à la main (cigarette à rouler), elle est appelée « poon » au Sénégal. Elle est 4 fois plus toxique que la cigarette industrielle car les rendements de goudrons et de nicotine sont nettement supérieurs. Soit fabriquée en série de manière industrielle (cigarette manufacturée)qui est la forme de tabac la plus consommée dans le monde [29].
Le cigare
Le cigare est un cylindre formé de feuilles de tabac : une feuille à rouler est enroulée de spirale sur l’autres feuilles pliées, roulées (ensemble que l’on nomme « ligua » par les cubains) ; ou hachées en petits morceaux (pour les cigares de moindre qualité).
Le bout appelé « pied » est porté à l’incandescence, l’autre extrémité que l’on coupe est appelée « tête». Le mode de consommation vise soit à inhaler la fumée produite, soit à la garder dans la bouche [82].
La pipe
La pipe c’est un objet servant principalement à fumer le tabac mais aussi d’autres substances comme le cannabis, l’opium ou autres.
Elle est en générale composée de deux parties principales : le fourneau (qui contient le tabac) et le tuyau (qui sert à aspirer). Les pipes peuvent être réalisées dans différents matériaux ; la plupart des pipes de nos jours sont faites en bruyère. Les grands centres de production des pipes en terre étaient la Hollande, le Belgique, la France et Irlande [3].
Narghilé
Le narguilé encore ou shisha ou bien chicha est composé de plusieurs parties : la cheminée, le bol, le corps(ou réservoir), la pipe immergée et le tuyau. Le narguilé peut également posséder un plateau situé entre la cheminée et le bol supérieur. Le bol contient le mélange de tabac, de mélasse d’essence de fruits et le charbon, qui est posé par-dessus.
Le bol se pose au sommet de la cheminée. Le corps du narguilé est rempli d’eau à moitié de sa hauteur, et de l’eau de rose ou d’autres additifs destinés à donner du gout peuvent être ajoutée. La pipe immergée est ensuite placée dans le réservoir, et reliée à la cheminée et au tuyau. La fumée passe par l’eau et est filtrée dans celle-ci avant d’atteindre la bouche du fumeur qui aspire dans le tuyau prévu à cet effet. L’eau est changée régulièrement pour en retirer les résidus.
On retrouve de plus en plus le narguilé au Sénégal. Les traces les plus anciennes de narguilé ont été trouvées au sud ou à l’est de l’Afrique [20].
Tabac sans fumée
On distingue dans ce groupe : le tabac à chiquer ou à mâcher, le tabac à priser et la cigarette électronique.
Le tabac à chiquer ou à mâcher
Il se présente sous la forme de rouleaux ou carottes de tabac aromatisés par suçage. Lorsqu’il est mâché, il provoque une hyper-sécrétion de salive qui l’imprègne. Le chiquer acquiert son plaisir en goutant à la saveur de salive ; ce qui donne une sensation de fraicheur [76].
Le tabac à priser
IL s’agit d’un tabac broyé en fine poudre, spécialement préparée pour être aspirée dans les muqueuses nasales. La prise consiste en une inhalation par le nez suivie d’un rejet accompagné d’un éternuement qui manifeste la satisfaction du priseur [71].
Des études menées en 2010 ont mis en évidence la toxicité cardiovasculaire du tabac à priser ainsi que l’élévation sensible du risque de mort fœtale.
La cigarette électronique
Le concept d’une cigarette électronique est élaboré par Herbert A. Gilbert en 1963.La cigarette électronique (ou e-cigarette) est un dispositif électromécanique ou électronique générant un aérosol destiné à être inhalé. Elle produit une « vapeur » ou « fumée artificielle »ressemblant visuellement à la fumée produite par la combustion du tabac. A la différence de la fumée produite par une cigarette traditionnelle, cette vapeur n’a pas l’odeur de tabac brulé et, selon les premières études scientifiques, contient des quantités de particules et substances cancérigènes ou toxiques beaucoup plus faibles que cette dernière. Elle est parfois présentée comme une alternative moins nocive au tabac ou comme un substitut pour l’arrêt du tabagisme [10].
LA FUMEE DE TABAC
Différents courants de fumée
La fumée du tabac nuit à la santé même après très peu de temps de consommation et en quantité minime. Lorsque le tabac est fumé, trois courants de fumée se distinguent :
Courant principal : courant de fumée inhalée par le fumeur, puis exhalée.
Courant secondaire : courant de fumée rejetée par la combustion de la cigarette.
Il est constitué de la fumée qui se répand directement dans l’air à partir de l’extrémité d’une cigarette ou d’un cigare, ou du contenu d’une pipe, qui se consume [26].
Courant tertiaire : fumée rejetée par le fumeur.
Il Comprend les substances toxiques contenues dans la fumée qui subsistent après que la personne qui fume a éteint sa cigarette, son cigare ou sa pipe.
La fumée tertiaire reste piégée dans les cheveux, la peau, les murs, les tapis, les meubles et les jouets.
La composition de ces trois courants n’est pas identique, les courants secondaire et tertiaire sont plus concentrés en nicotine et les substances irritantes [13].
Composition de la fumée de cigarette
La fumée de cigarette est un aérosol, un mélange de gaz et de particules qui contient 4000 substances dont plus de 50 sont cancérigènes. Une fois allumée, la cigarette devient une véritable usine chimique. Sa combustion provoque la formation de très nombreuses substances toxiques, dont les gaz toxiques, les goudrons, les irritantes, les métaux et les alcaloïdes [65].
Phage gazeuse
On y retrouve 95,5% du courant principal et contient approximativement 60% d’azote (N), 15% de dioxyde de carbone (Co2), 15% d’oxygène (O2) et 6% de monoxyde de carbone (CO).Le monoxyde de carbone est un gaz nocif pour l’organisme [69].
Le CO, une fois dans l’organisme se combine à l’hémoglobine pour former un complexe stable : la carboxyhémoglobine chez le fumeur. Elle est proportionnelle au nombre de cigarettes fumées par jour. L’affinité de l’hémoglobine par le CO est 300 fois supérieure à celle de l’oxygène (O2).Le CO diminue à la longue la capacité d’oxygénation du sang. Par exemple 20 cigarettes transforment presque 20% de l’hémoglobine en carboxyhémoglobine (HbCO).En outre le CO augmente la teneur en graisse du corps humain et ainsi le risque d’artériosclérose [22].Une cigarette libère 15 à 20 ml de CO.
Phase particulaire
Elle représente 4,5% du courant principal.
Substances responsables des cancers
Les goudrons sont les principaux responsables des cancers liés au tabac. Ils se forment uniquement lors de la combustion de la cigarette et contiennent de nombreuses substances toxiques telles que les hydrocarbures ou le benzène.
Parmi les goudrons on distingue : les hydrocarbures aromatiques polycycliques tels que, les N-nitrosamines, les amines aromatiques, les aldéhydes et divers composés organiques tel que le benzène [8].
Les substances irritantes
Elles sont très diverses, se révèlent lors de la combustion de la cigarette. Il s’agit entre autres, de l’acétone, des phénols et de l’acide cyanhydrique. Ces substances attaquent les muqueuses respiratoires, modifient le tapis muco-ciliaire des bronches et petits bronchioles, et altèrent la protection des parois alvéolaires. Elles affectent donc la capacité de respiration. Combinées aux goudrons, elles favorisent l’inflammation des bronches et la toux. Ce sont des substances qui sont à l’origine d’une maladie dont la fréquence augmente régulièrement : la bronchite chronique.
Elles favorisent également la survenue de cancers du poumon [43].
Les alcaloïdes
Le principal alcaloïde est la nicotine, elle pénètre dans l’organisme très rapidement : 7 secondes après l’inhalation, elle atteint les récepteurs nicotiniques et sa demi-vie est très brève (2heures). On retrouve aussi la nicotamine, la nornicotine etc.
La nicotine absorbée dans les alvéoles passe dans le sang et se fixe sur les récepteurs nicotiniques, récepteurs à l’acétylcholine présents dans les jonctions neuromusculaires, ganglions parasympathiques, la médullosurrénale et surtout certaines zones du cerveau, principalement les voies dopaminergiques. La dose létale de la nicotine chez l’homme est voisine de 0,06 gramme [78].
Les métaux
On peut citer : le cadmium, le plomb, le polonium, le mercure etc. Le cadmium est un métal dit « lourd » une fois dans le corps il met en moyenne 70 ans pour en être évacué. Les fumeurs ont parfois dans le sang des taux de cadmium. Plus on arrête de fumer tôt, moins on accumule de cadmium dans l’organisme [71].
Le plomb pénètre dans l’organisme par voies pulmonaire, digestive et cutanée .Le transport du plomb absorbé s’effectue presque exclusivement par fixation sur le globule rouge.
Le plomb se localise dans les zones de formation osseuse active riche en calcium. Cette fixation serait le reflet d’une exposition cumulative à longue terme [31].
Le mercure et les autres métaux lourds sont également présents, en très faibles quantités, dans la fumée du tabac.
Les additifs de la cigarette
Pour la plupart, les personnes savent que fumer des cigarettes est dangereux pour la santé, mais ce que les gens ignorent peut-être c’est que les fabricants de tabac ajoutent à leurs cigarettes des ingrédients autres que le tabac, qui affectent la composition chimique de la fumée. L’usage de ces ingrédients appelés additifs du tabac, sert notamment à donner un arome particulier à la cigarette. Les fabricants se servent des additifs pour rendre les cigarettes plus attrayantes en masquant certains des effets indésirables liés à l’inhalation de tabac brulé. Des études ont également montrés que la combustion des additifs du tabac peut former des composés nocifs pour la santé [9].
TABAGISME PASSIF
Définition
On appelle le tabagisme passif le fait d’inhaler involontairement de la fumée de cigarette produite par un ou plusieurs fumeurs situés dans l’entourage d’un non-fumeur.
L’exposition à la fumée de cigarette durant de longues périodes dans des lieux où l’on passe plus de 80% de son temps à plus d’effet néfastes que la pollution atmosphérique[23].
Le tabagisme passif est responsable de 3000 à 6000 morts par an.
Il implique des répercussions sur la santé dépendant de l’intensité et de la durée d’exposition à la fumée. Le tabagisme passif augmente les risques d’apparitions d’un asthme ou d’une bronchite chronique [42].
Effets chez l’enfant
Pour les enfants ; 60000 à 100000 cas d’infections infantiles seraient imputables chaque année à la fumée de tabac [19]. Ainsi, l’inhalation passive de la fumée de cigarettes altère le développement des poumons et favorise la plupart des symptômes et affections respiratoires :
– irritation des yeux, du nez et de la gorge ;
– fréquence accrue des rhinopharyngites et des otites ;
– risque accru de crises d’asthme et d’infection respiratoires comme la bronchite ;
– risque accru de mort subite du nourrisson.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I. DEFINITION ET HISTORIQUE DU TABAGISME
1. Définition du tabagisme
2. Historique du tabac
II. EPIDEMIOLOGIE DU TABAGISME
1. Prévalence du tabagisme dans le monde
2. Prévalence du tabagisme en Afrique
3. Prévalence du tabagisme au Sénégal
III. RAPPELS SUR LE TABAC
1. Définition du tabac
2. Etude botanique
Nicotiana tabacum
Nicotiana rustica
3. Propriétés
4. Etude chimique
4.1. Tabac séché à l’air chaud : virginie
4.2. Le tabac séché à l’air : Burley
4.3. Le tabac séché au feu : Tabac brun
4.4. Le tabac séché au soleil : tabac d’orient
IV. PRODUCTION ET COMMERCE DU TABAC
1. Production du tabac
Production dans le monde
Production au Sénégal
2. Commerce du tabac
2.1. Commerce international du tabac
2.2. Commerce du tabac au Sénégal
V. MODE DE CONSOMMATION DU TABAC
1. Tabac à fumer
1.1. Cigarette
1.2. Le cigare
1.3. La pipe
1.4. Narghilé
2. Tabac sans fumée
2.1. Le tabac à chiquer ou à mâcher
2.2. Le tabac à priser
2.3. La cigarette électronique
VI. LA FUMEE DE TABAC
1. Différents courants de fumée
2. Composition de la fumée de cigarette
2.1. Phage gazeuse
2.2. Phase particulaire
VII. TABAGISME PASSIF
1. Définition
2. Effets chez l’enfant
3. Effets chez l’adulte
VIII. CONCEQUENCES PATHOLOGIQUES DU TABAGISME SURL’ORGANISME
1. Tabac et appareil respiratoire
1.1. Tabac et broncho-pneumopathie chronique obstructive
1.2. Tabac et maladie asthmatique
1.3. Tabac et infections pulmonaires
2. Tabac et appareil digestif
3. Effet du tabac sur le rein
4. Tabac et maladies bucco-dentaires
6. Tabac et sante de la reproduction
7. Tabac et système immunitaire
8. Effet du tabac sur la peau
9. Impact environnemental de la culture du tabac
IX. DEPENDANCE TABAGIQUE
1. Définition
2. Dépendance physique
3. Dépendance psychologique
4. Dépendance comportementale ou environnementale
X. SEVRAGE TABAGIQUE ET LUTTE ANTI-TABAC
1. Sevrage tabagique
1.1. Définition
1.2. Les symptômes du sevrage
1.3. Traitements au sevrage
2. Lutte anti-tabac
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I. OBJECTIFS
1. Objectif général
2. Objectifs spécifiques
II. MATERIELS
III. METHODES
1. Cadre général de l’étude
2. Type et période de l’étude
3. Population d’étude
4. Déroulement de l’enquête
IV. ANALYSE STATISTIQUE
V. RESULTATS
1. Description de la population étudiée
2.1. Sexe
2.2. Age
2.3. Nationalité
3. Analyse générale de prévalence
3.1. Détermination de la prévalence
3.2. Répartition globale des fumeurs
3.3. Prévalence spécifique selon le statut tabagique (étudiants ayant déjà fumés).
3.4. Prévalence selon le sexe
3.5. Répartition des fumeuses selon le statut tabagique
3.6. Répartition des fumeurs selon leur statut tabagique.
3.7. Prévalence selon le niveau d’étude des étudiants
4. Analyse spécifique de la population tabagique
4.1. Statut sociodémographique
4.2. Consommation du tabac
4.3. Type de tabac utilisé
4.4. Autres addictions
4.5. Mode d’achat des cigarettes.
4.6. Dépense mensuelle des fumeurs.
4.7. Mode de pratique des fumeurs.
4.8. Facteurs d’initiation à la cigarette.
4.9. Lieux d’initiations au tabagisme
5. Test de FAGERSTROM
6. Tentative d’arrêt
7. Taux de réussite.
8. La durée d’arrêt des ex-fumeurs.
9. Raison pour laquelle ils ont arrêté de fumer
10. Connaissance des étudiants vis-à-vis de la cigarette. au sein de l’université
12. Connaissance sur les effets physiques induits par le tabac
13. Le tabac a-t- il un effet positif sur le rendement intellectuel ?
14. Connaissance des étudiants des conséquences du tabagisme passif. 74
15. Publicité et tabac
16. Interdiction de fumer dans les lieux publics
17. Répartition des fumeurs selon leur souhait d’interdiction de fumer dans les lieux publics au Sénégal
18. Répartition des étudiants selon leurs connaissances sur l’interdiction du tabac dans leur pays d’origine
VI. DISCUSSION
1. Prévalence du tabagisme en milieu universitaire
2. Une initiation précoce au tabagisme
3. Tabagisme et nationalité des étudiants.
4. Dépendance au tabac : test de FAGERSTROM
CONCLUSION
REFERENCES
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