Madagascar se tient au quatrième rang des îles les plus grandes du monde. Elle est très riche en matière de biodiversité, de ressources minières, de ressources forestières et de ressources humaines. La totalité de la population malgache sont jeunes qui sont aptes à travailler. Elle se diffère également aux autres pays même groupe qu’elle par ses cultures multiples. En effet, Madagascar a des avantages de diversification culturelle comme les manières de sculpter, par exemple, les vêtements fabriqués à partir de « landy hazo » ou « landy be ». Mais Madagascar est poursuivit par ces réalités sociopolitiques et économiques c’est-à-dire elle est classée parmi les pays les plus pauvres du monde, récemment on a diagnostiqué que 98% de la population sont le seuil de la pauvrette. La situation du pays est critique à cause des crises politiques cycliques qui se répètent presque tout les dix ans, cinq ans. Madagascar se positionne toujours sur une balance de paiement déficitaire due au manque d’IDE. En matière de recette publique, l’Etat collette peu de recettes en comparaison avec ses dépenses annuelles. En 2003, la recette totale du pays est en valeur de 699 milliards d’Ariary contre 480.6 milliards pour l’année 2002. Concernant les dépenses publiques, elles se chiffrent de 942 milliards en 2002 et de 1288 milliards en 2003. D ’où un déficit budgétaire causé par une mauvaise circulation d’information budgétaire (dysfonctionnement au niveau de l’Administration).
Théorie sur l’organisation
Une organisation est une entité, deux ou plusieurs personnes travaillent ensemble pour achever un objectif commun dans un cadre d’organisation. Elle est aussi une manière de mise en place pour que les résultats attendus puissent être concrétisés. Pour Céline Mansencal et Didier Michel : « une organisation est définie comme étant un système social organisé pour atteindre un certain type d’objectif. Elle suppose un but formel, une division des tâches et une attribution des rôles, un système de communication, un mécanisme de prise de décisions, un ensemble de règles d’évaluation de l’activité. » .
L’école classique (1900-1930)
Après une révolution industrielle qui débute en 18ème siècle avec l’apparition des grandes entreprises, cette école se développe à partir des différentes réflexions. Elles sont caractérisées par l’inspiration managériale de TAYLOR et FAYOL et des théories sur la bureaucratie de Max WEBER.
Pour Frederick Windsor TAYLOR (1856-1930)
L ’organisation consiste à étudier les conceptions mécanistes de l’organisation du travail c’est-à-dire une organisation scientifique au travail, puisque pour Taylor, il existe un scientisme où la science peut résoudre tous les problèmes avec certitude.
La conception mécaniste se développe par plusieurs méthodes :
Organisation scientifique du travail ou O.S.T
Elle se matérialise par : « L ’ouvrier Professionnel (métier, fierté, irresponsabilité) devient Ouvrier Spécialisé (aucun métier ^ aucune fierté, salarié interchangeable). Cela consiste à étudier, enregistrer, classer les connaissances traditionnelles des ouvriers qualifiés. Il s’agît de systématiser, modifier et enrichir le stock de connaissance théorique des ingénieurs du bureau des méthodes ». Cette méthode d’organisation est à la fois une division verticale du travail où les exécutants sont distingués comme concepteurs et une division horizontale du travail qui consiste à spécialiser les tâches et à parcelliser le travail pour aboutir à un « one best way » aux processus du travail .
Système de sélection et de motivation
Ce système est une garantie pour l’employeur, il découle une productivité rentable et en débit parce qu’il est bénéfique pour une entreprise qui maximise sa productivité et pour les salariés qui maximisent leur gain comme un salaire au rendement. Ce salaire est alors une sorte de motivation pour les travailleurs.
Encadrement et structure fonctionnelle.
L ’encadrement se divise en deux selon Taylor :
➤ Existence de 8 contremaîtres par individu qui ont une fonction spécifique, instruction, entretien, cadence, contrôle, …
➤ Et existence d’un département centralisé, qui peut charger de l’ordonnance, de l’instruction, de la discipline, de la paie et de la pensée. La structure fonctionnelle de Taylor repose également sur la spécialisation, l’autorité qui se justifie par la compétence et l’autorité fonctionnelle qui se répartisse sur les tâches.
D ’où un travail bien contrôlé.
Les méthodes d’organisation de Taylor trouvent des difficultés sur :
– la coordination, car chaque partie c’est-à-dire l’employeur et l’employé envisagent le fonctionnement de la firme du seul point de vue de sa fonction ;
– la dilution de l’autorité et de la responsabilité au sein de l’entreprise ;
– les lacunes causées par des risques de non-exécution de certaines fonctions ;
– les risques de conflit d’autorité ;
-la faiblesse de mobilité de la personne.
En opposition à ces difficultés, ces méthodes sont efficaces sur le plan de préparation et d’adaptation de l’ouvrier à une tâche déterminée, sur la rapidité de la communication, sur la spécialisation de l’information et sur le recours à des spécialistes.
Autres théories de l’organisation
Ecole des relations humaines et les théories des besoins de l’homme au travail
Elton MAYO (1880-1949)
E. Mayo est un professeur de psychologie industrielle. Il a réalisé des différentes recherches sur les comportements des travailleurs au sein d’une organisation. Il a essaié dans une expérience de modifier les conditions de travail de six ouvriers dans un atelier comme le temps de repos, l’horaire de travail, l’aménagement du poste de travail,.. .pour en constater les effets. Dans une démarche qu’il a fait avec une compagne d’entretient menée au près de 1600 salariés d’une usine, il a trouvé que non seulement l’organisation était constituée d’un niveau formel mais il y a aussi un système informel qui conditionne les comportements au travail. Par exemple, les sentiments entre individus. Cette révélation est appelée « l’effet Hawthorne » qui est la corrélation positive entre les productivités et les facteurs psychologiques liés aux conditions de travail. L ’effet démontre que le seul fait de montrer de l’intérêt aux conditions de travail influençait positivement la productivité. Son apport essentiel concerne la formalisation des ruptures de Taylor sur la dimension des relations interpersonnelles. Il conclue que :
• Le simple fait que l’individu se sache observer modifie son comportement.
• L ’augmentation de la productivité se réalise quand les ouvriers ressentent l’intérêt qu’on leur porte. Cela n’a donc rien à voir avec les conditions matérielles.
• Mise en évidence des relations impersonnelles à l’intérieur du groupe. La relation intra groupe, la cohésion et la relation avec le responsable du groupe favorisent la hausse de la productivité.
• La cohésion et les bonnes relations s’obtiennent en passant du système classique de supervision à un système plus souple. Ce qui importe est l’aspect émotionnel et non l’autorité (s’oppose à Taylor).
• Peu importe la méthode de travail.
• La motivation réelle est l’affectivité.
Les Critiques :
– sur la méthodologie et le processus expérimental dont l’expérience n’est pas assez préparée, la manière de faire un choix de l’échantillon et le rôle des observateurs.
– sur l’idéologique : Mayo a accepté les présupposés de l’idéologie patronale.
– sur le champ d’application qui est restreint c’est à dire comme Taylor, Fayol, les tenants des relations humaines pensent qu’il existe une et une seule bonne façon de faire, ce sont des théories déterministes.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : CONCEPTS SUR L’ADMINISTRATION PUBLIQUE ET LE MANAGEMANT PUBLIC
Chapitre I : APPROCHES THEORIQUES SUR L ’ORGANISATION ET L ’ADMINISTRATION PUBLIQUE
Section 1 : Théorie sur l’organisation
Section 2 : Théorie sur l’Administration Publique
Chapitre II : LE MANAGEMENT PUBLIC ET NOUVELLE TENDANCE
Section 1 : Management Public
Section 2 : La Nouvelle tendance du Management Public : la Nouvelle Gestion Publique
PARTIE II : ANALYSES DES REFORMES ADMINISTRATIVES AU SEIN DU MINISTERE DE FINANCES ET DU BUDGET
Chapitre III : LES DIFFERENTES MESURES DE REFORMES
Section 1 : Reforme législative (LOLF)
Section 2 : Reforme fiscale
Chapitre VI : CONSEQUENCES DE CES MESURES
Section 1 : Sur la bonne gouvernance
Section 2 : Conséquences macroéconomiques
CONCLUSION