Conceptions unitaires du TDAH
Conceptions hybrides du TDAH
Ce chapitre discute des conceptions « hybrides » du TDAH . Dans le contexte de la présente recension, le terme « hybride » regroupe des modèles qui regroupent l’ aspect motivationnel et cognitif au sein d’ un même cadre conceptuel. La première partie présente un premier cadre théorique , le modèle d’ aversion de délai (Solanto et al. , 2001 ; Sonuga-Barke, 2002, 2003 , 2005) qui postule de l’ existence de deux déficits , un de type exécutif et l’ autre de type motivationnel, contribuant à la survenue des symptômes du TDAH . La seconde partie présente un second cadre théorique , le modèle du traitement itératif de l’ information (Cunningham et al. , 2007). Celui-ci ne constitue pas formellement un modèle du TDAH, mais est parfois cité dans des études abordant l’ interaction de facteurs affectifs et cognitifs chez cette population. Ces deux façons de concevoir le TDAH font ici l’ objet d’ une anal yse critique.
Modèle bipartite (Dual Pathway Mode/) de Sonuga-Barke
Le modèle bipartite du TDAH (Sonuga-Barke, 2002, 2005) intègre deux modèles unitaires existants: le modèle de l’ inhibition comportementale de Barkley (1997) ainsi que le modèle de l’ aversion de délai (Sonuga-Barke et al. , 1992). Ce modèle conçoit le TDAH comme une entité clinique dont l’ étiologie est multidéterminée , c’est-à-dire causée par de multiples facteurs. Par conséquent, il n’ existerait pas de parcours développemental unique conduisant à la survenue du TDAH chez l’ enfant.
Sonuga-Barke (2002, 2005) affirme plutôt que le dysfonctionnement exécutif, amsl qu ‘ un déficit de régulation motivationnel, contribueraient tous deux à la symptomatologie du trouble.
Composante exécutive
Dans la description de la composante « exécutive » de son modèle , Sonuga-Barke reprend essentiellement les propositions du modèle du déficit d’ inhibition comportementale de Barkley (1997) . Selon cette conception, il est admis que certaines manifestations associées aux symptômes TDAH puissent découler d’ un déficit de l’ inhibition comportementale. Ce déficit cognitif serait sous-tendu par un réseau cérébral dysfonctionnel, composé de plusieurs structures corticales et sous-corticales, où figurent le cortex préfrontal latéralldorsolatéral , le thalamus, le cervelet et la partie dorsale du striatum (Sonuga-Barke, 2002; Sonuga-Barke & Sergeant, 2005). L’ activité dopaminergique y jouerait un important rôle , par l’ entremise de l’ activité neuronale de la voie méso-corticale (Floresco & Magyar, 2006) . Plus encore, l’ activité dopaminergique atypique au sein de ces structures cérébrales a maintes fois été identifiée comme facteur contributif au TDAH dans la littérature cognitive et neuroscientifique sur le sujet (Krain & Castellanos, 2006; Sagvolden, Aase, Johansen, & Russell, 2005 ; Sonuga-Barke, 2005 ; Tripp & Wickens, 2008).
Composante motivationnelle
La seconde composante du modèle bipartite du TDAH est qualifiée de « motivationnelle ». Sonuga-Barke y maintient ses conceptions antérieures en ce qui concerne l’ aspect motivationnel (Sonuga-Barke et al. , 1992), qu ‘ il réaménage dans un modèle qui reconnait désormais le rôle d’ un dysfonctionnement exécutif. Ainsi, le TDAH est toujours associé à un style motivationnel marqué par une aversion pour les situations impliquant un délai (Sonuga-Barke, 2005). Au plan neurobiologique, le déficit de régulation motivationnelle découlerait du fonctionnement atypique d’ un réseau comprenant le cortex inférieur, ventromédian , orbitofrontal , l’ amygdale, le thalamus, le striatum ventral; ces régions seraient associées à la régulation émotionnelle et motivationnelle et associées à l’ aversion de délai (Sonuga-Barke, 2003 , 2005 ; Sonuga-Barke & Sergeant, 2005). L’ étude des structures cérébrales associées à la motivation a par ailleurs fait l’ objet de nombreuses recherches effectuées sur des rongeurs . Par exemple, l’ étude des lésions cérébrales , des interventions pharmacologiques et manipulations génétiques ont permis de mIeux comprendre le lien entre le dysfonctionnement des réseaux neuronaux de la récompense et les symptômes « hyperactifs » chez le rat (Sagvolden, 2000). Selon des recherches menées sur les animaux, le dysfonctionnement du système de la récompense serait associé à une hypoactivation des neurones dopaminergiques impliquées dans le traitement du signal de récompense non-immédiate (Schultz, 1998). Selon Tripp et Wicken (2008), un tel déficit d’ activation dopaminergique signalant l’ arrivée d ‘ une récompense ultérieure potentialiserait le caractère aversif de l’ expérience subjective chez les sujets TDAH .
Selon cette approche, l’ aversion de délai constitue une caractéristique pouvant discriminer les sujets TDAH des sujets non-atteints (Sonuga-Barke, 2005 ; Sonuga-Barke et al. , 1992). En effet, l’ aversion de délai conduirait les enfants TDAH à : 1) préférer, davantage que leurs pairs, les récompenses immédiates au détriment des récompenses ultérieures plus importantes; et 2) à contrer la sensation avers ive inhérente au délai en focalisant leur attention ou en adoptant des comportements visant à y « échapper », c’est- à-dire de contrer la perception subjective d ‘ attente.
Aspects développementaux et interactions avec l’environnement
Dans sa déclinaison plus récente , le modèle bipartite du TDAH de Sonuga-Barke (2005) intègre l’ influence réciproque du sujet et de son environnement dans une perspective développementale . L’ auteur propose deux parcours développementaux hypothétiques liant les facteurs liés aux caractéristiques individuelles aux facteurs environnementaux rencontrés par l’ individu. Dans cette logique de causalité circulaire, les stratégies employées par l’ enfant, les choix d’activités , de même que les réactions de l’ entourage influenceraient le développement de ses habiletés cognitives, plus particulièrement ses aptitudes à l’ autorégulation comportementale et la planification via le degré d ‘ exposition à des situations d ‘ apprentissage ce qui , à son tour, aurait une incidence sur le développement cognitif et affectif de l’ enfant, et ainsi de suite.
Un premIer parcours développemental est dénommé « exécutif ». Celui-ci peut s’ illustrer par l’ exemple d’ un enfant TDAH présentant des difficultés de fonctionnement exécutif. Les difficultés exécutives présentes chez un tel enfant favorisent le développement d’ une aversion pour les devoirs et leçons (ou tout exercice demandant un effort intellectuel). Il pourrait en effet se percevoir comme un élève incompétent, une image de lui susceptible d’ être corroborée par les reproches des enseignants, parents et autres adultes de son entourage. Ces contingences punitives pourraient décourager l’ enfant, qui se prive désormais d’ exercer ses FEs en réduisant le temps consacré aux travaux scolaires. À plus long terme, cet ensemble de facteurs pourrait miner le développement de ses aptitudes cognitives de par la diminution des occasions de s’ exposer à des situations d’apprentissage et par conséquent, d’ amélioration. En quelque sorte, cela se produirait à la manière d’ un cercle vicieux qui maintient ou exacerbe les difficultés déjà présentes .
Un second parcours développemental du modèle de Sonuga-Barke (2005) est « motivationnel » . Ce parcours se retrouverait chez l’ enfant présentant une dysfonction localisée au circuit cérébral associé au traitement de la récompense différée . Un tel enfant peut alors faire montre d’un niveau supérieur d’aversion dans les situations de délai (en comparaison avec ses pairs) . Conséquemment, cette aversion de délai favoriserait la survenue de manifestations hyperactives et inattentives. Ce type d’ enfant éviterait plus que les autres les situations propices aux délais. Outre leur aspect intrinsèquement désagréable , les situations de délai sont propices aux punitions en provenance du milieu (des figures d’ autorité , par exemple) lorsqu ‘ il ne répond à leurs exigences. L’ enfant chercherait donc à éviter autant que se peut les situations comportant un délai. Paradoxalement, cela pourrait le pnver d’ opportunités ultérieures pouvant développer chez lui sa capacité à tolérer les délais avant gratification, une aptitude nécessaire à l’exécution de stratégies de régulation comportementales plus adaptées aux exigences de son milieu. Similairement au parcours de dysfonctionnement exécutif, les difficultés motivationnelles de l’ enfant, si elles ne sont pas résolues , pourraient se maintenir ou s’ exacerber via l’ interaction avec son environnement.
Critiques du modèle
En dépit de nombreux appuis empiriques comportementaux et neurobiologiques, le modèle de l’ aversion du délai présente néanmoins des lacunes qu’il est nécessaire d’ identifier. Un argument en faveur de la validité du modèle bipartite est qu ‘ il parvient à identifier davantage de sujets TDAH que les modèles de l’ inhibition comportementale et d’ aversion de délai séparément (Castellanos et al. , 2006). En effet, les données empiriques sur le sujet montrent que les déficits exécutifs et motivationnels permettent d’ identifier correctement 90 % de sujets identifiés avec le TDAH (Sonuga-Barke, Dalen, & Remington, 2003). Cependant, cette façon de procéder parait simpliste en ceci qu ‘ elle occulte la question de la spécificité du déficit motivationnel au TDAH. Tout d’abord, cette façon d’ utiliser la combinaison de déficit motivationnel ou exécutif est susceptible d’augmenter la probabilité de « faux positifs », c’est-à-dire mène à l’ identification erronée de sujets TDAH. Par ailleurs, l’ argument avancé par ces auteurs néglige le fait qu’ un déficit similaire de régulation motivationnelle s’ observe aussi (et à plus forte raison) chez des sujets de plusieurs groupes d’ âge présentant diverses problématiques de régulation du comportement, par exemple le trouble oppositionnel, l’ abus de substances, le jeu pathologique, la délinquance juvénile ou la présence de traits antisociaux (Banaschewski et al. , 2005 ; Rubia, 2011; Rubia et al., 2009) . Cependant, le modèle bipartite de Sonuga-Barke adopte une position qui soutient que les difficultés du TDAH proviendraient de dysfonctionnements de circuits neuronaux distincts. Cette conception est appuyée par des études neuropsychologiques identifiant un lien indépendant des difficultés cognitives et motivationnelles dans la prédiction du TDAH (Solanto et al. , 2001; Sonuga-Barke et al., 2003). Au plan neurobiologique, cette thèse de déficits indépendants s’ appuie sur l’ identification de réseaux neuronaux distincts impliqués dans les processus motivationnels et exécutifs (Kelly, Scheres, Sonuga-Barke, & Castellanos, 2007; Sagvolden, Aase et al. , 2005; Volkow et al. , 2010) Toutefois, ces appuis en faveur de circuits neurocognitifs indépendants pourraient occulter une question d’ importance, celle de l’ interaction entre les processus motivationnels et cognitifs dans l’ élaboration et l’ exécution d’ actions dirigées vers un but. Cet aspect est abordé dans la section qui suit.
Approche parallèle vs. interactionniste du fonctionnement cognitif. La question de l’ intégration de circuits neuronaux dans l’ élaboration et l’ exécution d’ actions dirigées vers l’ atteinte d’ un but a été abordée par Suzanne Haber (Haber, 2003), qui définit deux types d’ approches de traitement d’ information par les structures cérébrales: l’ approche paralléliste et l’ approche interactionniste. L’ approche paralléliste adopte la position d’ une relative indépendance entre divers réseaux neuronaux impliqués dans l’ activité mentale du sujet. Par exemple, les régions sous-corticales auraient pour fonction de coordonner une séquence motrice élaborée par les régions corticales motrices et prémotrices (Mink, 1996). Autrement dit, dans cette approche, les ganglions de la base ne seraient pas impliqués dans l’apprentissage de séquences motrices, mais seulement dans leur implémentation. À l’opposé , une approche interactionniste postule de l’ implication de régions corticales et sous-corticales (anatomiquement distinctes) dans plusieurs types d’apprentissage. Selon Haber, toute forme d’ apprentissage implique obligatoirement l’ interaction de régions corticales et sous-corticales. Cette interaction corticale-sous- corticale serait essentielle afin d’évaluer les conséquences et le résultat des comportements au moment où ils se produisent et de les modifier en conséquence (Hikosaka, Sesack, Lecourtier, & Shepard, 2008 ; log, Kubota, Connolly, Hillegaart, & Graybiel, 1999). Sous le volet anatomico-fonctionnel, le modèle bipartite de Sonuga- Barke se situe, dans la typologie d’Haber, à l’ intérieur d’ une approche paralléliste du fonctionnement cérébral. En effet, Sonuga-Barke considère que chacun des deux types de déficit, exécutif et motivationnel, découlent de dysfonctionnements de réseaux cérébraux dits exécutifs et motivationnels, anatomiquement et fonctionnellement distincts (Sonuga-Barke, 2002, 2003, 2005 ; Sonuga-Barke & Sergeant, 2005).
Volet neurobiologique. En regard des structures cérébrales impliquées dans les dysfonctionnements exécutifs et motivationnels, Sonuga-Barke (2003) maintient une position paralléliste. Cet auteur postule qu ‘ un déficit exécutif découlerait d’ un dysfonctionnement dans un réseau cérébral exécutif alors que son pendant motivationnel serait attribuable à un dysfonctionnement localisé dans un réseau cérébral dit de la récompense . Il appuie cette position sur la base d’ études neuropsychologiques et neurobiologiques associant ces différents déficits à des atteintes cérébrales localisées dans ces circuits ainsi que sur des recherches associant les difficultés de planification avec des lésions frontales (cf. Infra). Le réseau cérébral associé aux FEs comprend plusieurs structures dont le cortex préfrontal dorsal, préfrontal latéral , le cortex pariétal , le cortex cingulé antérieur et le cervelet. Quant au réseau motivationnel , il est constitué d’ autres structures, celles-ci associées au système limbique, dont celles du « circuit de la récompense »; la partie ventrale du striatum, l’ hypothalamus, l’ hippocampe, le noyau accurnbens, l’ amygdale et les structures en connexion avec les parties ventrale médiane et orbitale du cortex préfrontal.
Ce point de vue paralléliste de la neurophysiologie du TDAH pourrait toutefois comporter plusieurs limites qu’il convient d’identifier. Selon Haber (2003), l’ élaboration de schémas comportementaux visant l’ atteinte optimale et flexible d ‘ objectifs fait appel à un ensemble de circuits distincts, mais œuvrant conjointement et en continuelle interaction. Ainsi, l’apprentissage de contingences punitives ou renforçatrices sollicite l’ action coordonnée de structures corticales et sous-corticales plutôt que de reposer sur url seul circuit. Dans sa recension, Haber (2003) présente plusieurs appuis en provenance de domaines de recherche divers (neurophysiologie, imagerie cérébrale , neurosciences comportementales, etc .) soutenant de l’existence de connexions réciproques , des structures anatomiques assurant une communication bidirectionnelle entre les structures corticales préfrontales et sous-corticales des ganglions de la base. Cette forte densité de connexions réciproques entre divers réseaux rendrait possible l’ interaction continue de signaux de rétroaction entre ces différentes structures et appuie une position interactionniste du point de vue fonctionnel. En somme, le modèle anatomico-fonctionnel de l’ interaction de structures corticales et sous-corticales proposé par Haber est pertinente et significative en ceci qu ‘ elle appuie indirectement la position interactionniste préconisée dans le modèle du traitement itératif de l’ information de Cunningham et Zelazo (Cunningham et al., 2007), présenté plus loin.
Volet cognitif. Conformément à ce qui a été présenté plus avant dans ce chapitre, le modèle bipartite de Sonuga-Barke postule de la contribution indépendante de déficits motivationnels et exécutifs dans l’ étiologie du TDAH, une position appuyée par des données identifiant une dissociation dans les performances des sujets atteints à des tâches du fonctionnement exécutif et des épreuves motivationnelles (Solanto et al. , 2001; Sonuga-Barke, 2002; Sonuga-Barke & Sergeant, 2005). En outre, les appuis les plus robustes en faveur d’ une dissociation entre facteurs motivationnels et cognitifs en cause dans l’ étiologie du TDAH proviennent de méta-analyses ou de recensions critiques (Castellanos & Tannock, 2002; Castellanos et al., 2006; Willcutt et al. , 2005).
Bien que bénéficiant d’appuis tant en provenance des sciences cognitives que des neurosciences, le modèle bipartite de Sonuga-Barke comporte une limite majeure: les devis utilisés dans les recherches de validation ne permettent pas d’ aborder la question touchant les interactions possibles entre plusieurs processus mentaux impliqués lors des tâches pouvant être quai ifiées d’ « exécutives pures » ou de « motivationnelles pures ».
Plus spécifiquement, cette apparente dichotomie, telle que présentée dans ce modèle bipartite, pourrait occulter la présence de facteurs motivationnels dans les tâches dites exécutives et l’ apport de facteurs motivationnels et vice versa, et ce, malgré l’ indépendance de ces mesures dans leur association avec le TDAH . Une approche alternative du fonctionnement exécutif, le modèle du traitement itératif de l’ information, propose un cadre théorique qui rend compte de l’ interaction de facteurs affectifs et cognitifs dans les opérations cognitives de résolution de problèmes . Ce modèle , présenté à la prochaine section, aborde le rapport entre les FEs et les aspects motivationnels dans une perspective interactionniste qui pourrait répondre aux lacunes identifiées dans le modèle bipartite de Sonuga-Barke touchant cette question.
Modèle du traitement itératif de l’information
Dans son sens traditionnel, le concept des FEs regroupe un ensemble d’ opérations cognitives (par ex. , mémoire de travail , inhibition, alternance entre plusieurs tâches) permettant l’ élaboration et l’ application de stratégies de résolution de problème s (Baddeley, 1996; Pennington & Ozonoff, 1996; Shallice, 1982). Depuis quelques années , une approche alternative des FEs, le modèle du traitement itératif de l’ information (iterative reprocessing model), aborde cette question d’ un angle inédit. En réponse à une approche traditionnelle, « rationaliste », des FEs, ce modèle propose une approche « holistique » qui appréhende le fonctionnement exécutif en rapport avec des facteurs affectifs et contextuels. Ce modèle aborde la question de l’ influence de facteurs affectifs sur les activités cognitives abstraites et réputées « rationnelles », comme la formation d’ une attitude envers un stimulus ou la résolution de problèmes (Cunningham & Zelazo, 2007; Cunningham et al., 2007) .
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Table des matières
Introduction
Trouble déficitaire d’attention/hyperactivité (TDAH)
Modèles neurocognitifs du TDAH
Problématiques
Objectifs
Structure
Chapitre I. Conceptions unitaires du TDAH
Modèle de l’inhibition comportementale
Inhibition comportementale
Critiques
Modèle motivationnel unitaire: aversion de délai
Critique du modèle d’aversion de délai
Chapitre II. Conceptions hybrides du TDAH
Modèle bipartite (Dual Pathway Model) de Sonuga-Barke
Composante exécutive
Composante motivationnelle
Aspects développementaux et interactions avec l’environnement
Critiques du modèle
Approche parallèle vs. interactionniste du fonctionnement cognitif
Volet neurobiologique
Volet cognitif
Modèle du traitement itératif de l’information
Aspects cognitifs et affectifs du traitement de l’information
Cycles de traitement itératif
Opérationnalisation possible des FEs hot : Tâche de gambling de l’Iowa
Validité conceptuelle de la TGI
Synthèse
Chapitre III. Problématiques conceptuelles et méthodologiques associées à l’identification des caractéristiques du TDAH
Première partie: saillance émotionnelle
Saillance émotionnelle et étude du développement cognitif de l’enfant
Distanciation psychologique
Saillance émotionnelle et étude des troubles anxieux
Théorie du contrôle attentionnel
Biais attentionnels et l’anxiété
Synthèse
Deuxième partie : propositions théoriques
Proposition 1
Proposition 2
Rêveries diurnes
Proposition 3
Proposition 4
Troisième partie : profils neuropsychologiques hypothétiques
Profil du pôle exécutif
Profil du pôle motivationnel
Aspects développementaux
Aspects conceptuels
Comorbidités et troubles associés
Avenues de recherche
Profil de biais attentionnel envers les stimuli appétitifs
Appuis empiriques indirects
Avenues de recherche
Stroop émotionnel.
Paradigme d’attention divisée .
Rêveries diurnes .
Approche écologique de l’évaluation neuropsychologique
Conclusion
Limites
Avenues de recherche et d’intervention
Références
Appendice A. Critères diagnostiques du TDAH selon le DSM-IV-TR
Liste des figures
Figure
1. Modèle de l’ inhibition comportementale (lC) de Russel Barkley (1997)
2. Modèle motivationnel simple initialement proposé par Sonuga-Barke et al. (1992)
3. Modèle du traitement itératif de l’ information (adapté et traduit de Cunningham et al., 2007)
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