CONCEPTIONS GENERAL DE L’ASSAINISSEMENT
EVALUATION DES DEBITS ET DIMENSIONNEMENT DE RESEAU D’ASSAINISSEMENT
Origine des eaux usées:
L’origine des eaux résiduaires urbaines (ERU) est principalement domestique (eaux vannes, eaux « grises »); la part d’origine industrielle est généralement croissante avec la taille de l’agglomération [21].
Eaux résiduaires urbaines :
Les eaux résiduaires urbaines domestiques [21]:
Sont constitués de : A. Les eaux ménagères : constituées principalement des rejets de la cuisine (évier et lave-vaisselle) et de la salle de bains (lavabo, douche, baignoire, lave-linge, etc.). Elles contiennent des matières organiques et des produits de lavage. B Les eaux vannes : constituées principalement des rejets des WC et toilettes. Ces eaux contiennent beaucoup de matières organiques.
Les eaux résiduaires urbaines industrielles [21]:
Les établissements industriels qui rejettent une pollution proportionnellement très importante ou exigeant un traitement spécifique sont généralement dotés d’un système d’épuration autonome. Suivant le niveau de ce traitement, l’effluent industriel rejoint ensuite le milieu récepteur ou le système de collecte et de traitement des ERU. Conventionnellement, les volumes et pollutions journaliers des effluents industriels sont fréquemment estimés en équivalents habitants correspondant aux valeurs prises par habitant pour les eaux usées domestiques. Quatre catégories de rejet doivent être distinguées dans l’industrie : A. Effluents généraux de fabrication: La plupart des procédés conduisent à des rejets polluants qui proviennent du contact de l’eau avec des gaz, liquides ou solides. Les rejets sont soit continus, soit dis continus. Ils peuvent même n’être produits que durant quelques mois par an (campagne dans l’industrie agro-alimentaire, deux mois en sucrerie de betteraves par exemple).
Généralement les flux de pollution sont connus si les fabrications sont régulières, mais si les industries travaillent par campagnes spécifiques (chimie de synthèse, pharmacie, parachimie) l’analyse des rejets est plus difficile, ceux-ci évoluant constamment [21]. B. Effluents particuliers: Certains effluents sont susceptibles d’être séparés soit pour un traitement spécifique avec éventuellement récupération, soit dans un bassin de stockage pour être réinjectés à débit pondéré dans le circuit de traitement tel est le cas des: – bains de décapage et galvanoplastie; soudes usées; eaux ammoniacales de cokerie, – condensats de papeterie, eaux mères de l’industrie agro-alimentaire, – rejets toxiques et rejets concentrés [21]. C. Effluents des services généraux [21]: Eaux vannes (cantines, etc.). Eaux de chaufferie (purges chaudière, éluât de régénération). Boues du traitement des eaux d’appoint Purges d’eaux de réfrigération D. Rejets occasionnels [21]: Ceux-ci ne doivent pas être oubliés, ils peuvent correspondre : – à des fuites accidentelles de produits lors de leur manutention ou de leur stockage, – à des eaux de lavage de sols, – à des eaux polluées, dont celles d’orage qui peuvent causer aussi une surcharge hydraulique.
Les eaux agricoles :
L’agriculture est une source de pollution des eaux négligeable car elle apporte les engrais et les pesticides. Elle est la cause essentielle des pollutions diffuses. Les eaux agricoles issues de terres cultivées chargés d’engrais nitratés et phosphatés, sous une forme ionique ou en quantité telle, qu’ils ne seraient pas finalement retenus par le sol est assimilés par les plantes, conduisent par ruissellement à un enrichissement en matières azotées ou phosphatées des nappes les plus superficielles est des eaux des cours d’eau ou des retenues [22].
Les eaux pluviales:
L’urbanisation a augmenté le ruissellement des eaux de pluie. Ces eaux en ruisselant sur les voies, la chaussée et les trottoirs, se chargent de débris, de matières solides, d’huile, etc. qui peuvent être nuisibles pour milieu naturel, la santé publique et même cause des inondations. Ces eaux peuvent être la cause de pollutions importantes des cours d’eau, notamment pendant les périodes orageuses [22].
Tracé du réseau et choix de variante :
Avant d’entamer tout calcul de dimensionnement d’un réseau d’assainissement, le tracé de ce dernier doit être défini préalablement, bien ce dernier peut être modifié par les exigences techniques. L’analyse du POS, de carte topographique et du PDAU de la zone UC8, nous ont aidé à l’adoption d’un découpage de la zone étudiée en quatre zone (A, B, C et D) en respectant la ligne de partage des eaux de ruissellement selon les pentes du terrain, ainsi donc quatre réseaux d’assainissement (I, II, III et IV) sont proposés.. le même tracé pour le calcul des débits et le dimensionnement des quatre réseaux sera utilisé que se soit pour les eaux usées ou pluviales.
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Table des matières
Introduction Générale
Chapitre I : CONCEPTIONS GENERAL DE L’ASSAINISSEMENT
I.1. Généralités
I.2. Définition de l’assainissement
I.3. Types d’assainissement
I.3.1. L’assainissement collectif
I.3.2. L’assainissement autonome
I.3.3. Système d’assainissement semi collectif
I.4. Divers systèmes d’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales
I.4.1. Systèmes fondamentaux
I.4.1.1. Système séparatif
I.4.1.2. Système unitaire
I.4.1.3. Système mixte
I.4.1.4. Système pseudo-séparatif
I.4.1.5. Système composite
I.4.1.6. Systèmes spéciaux
I.5. Différent schéma d’évacuation
I.5.1. Schéma perpendiculaire
I.5.2. Schéma par déplacement latéral
I.5.3. Schéma de collecteur par zones étagées
I.5.4. Schéma radial
I.5.5. Schéma à collecte transversale oblique
I.5.6. Choix du schéma du réseau d’évacuation
I.6. Les éléments constitutifs du réseau d’égout
I.6.1. Les ouvrages principaux
I.6.1.1. canalisations
a. Type de canalisations
b. Choix du type de canalisation
I.6.1.2. Joints
a. Les joints des conduites en béton armé
I.6.2. Les ouvrages annexes
I.6.2.1. Les ouvrages normaux
a. Les branchements
b. Les fossés
c. Les caniveaux
d. Les bouches d’égout
e. Regards
I.6.2.2. Les ouvrages spéciaux
a. Les déversoirs d’orage
b. Les bassins de retenue d’eau pluviale
c. Dégrilleurs
d. Bassins de dessablement
I.7. la dégradation d’un réseau d’assainissement
I.7.1. Types de dégradation
I.7.1.1. Dégradation hydraulique
I.7.1.2. Dégradation structurale
I.7.1.3. Dégradation environnementale
CHAPITRE II:PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
II.1. Situation de la zone d’étude
II.2. Climatologie, orientation et exposition
II.2.1. Régime pluviométrique
II.2.2. Les températures
II.2.3. Les vents
II.3. Contexte physique (lithologie)
II.3.1. Un milieu physique modéré
II.3.2. Sismicité
I.3.3. Géologie
II.3.4. Occupation actuelle du site
II.4. Habitats et équipements
II.4.1. Habitat
II.4.2. Equipements
II.4.3. Déchets solides
II.5. Nature juridique
II.6. Structure de la population par sexe et par groupe d’âge
II.7. Problématique d’Aménagement
II.8. Situation hydraulique
II.8.1. Réseau d’AEP
II.8.1.1. Raccordement au réseau d’AEP
II.8.2. Réseau d’Assainissement
II.8.2.1. Raccordement au réseau d’assainissement
CHAPITRE III: EVALUATION DES DEBITS et DIMENSIONNEMENT DE RESEAU D’ASSAINISSEMENT
III.1. Origine des eaux usées
III.1.1. Eaux résiduaires urbaines
III.1.1.1. Les eaux résiduaires urbaines domestiques
III.1.1.2. Les eaux résiduaires urbaines industrielles
III.1.2. Les eaux agricoles
III.2. Tracé du réseau et choix de variante
III.3. Evaluation des débits d’eau usée et d’eau pluviale
III.3.1. Estimation des débits d’eaux usées
III.3.2. Estimation des rejets d’eau usée pour l’horizon 2025
III.3.2.1. Evaluation des débits d’eaux usées des équipements
III.3.2.2. Evaluation des débits d’eaux usées domestiques
a. Estimation de la population des quatre zones
b. Estimation des dédits moyens journaliers des rejets d’eaux usées
c. Calcul les débits de pointe des tronçons de chaque zone
III.3.2. Evaluation des débits d’eaux pluviales
III.3.2.1. Méthode de Caquot
a. Limites de la méthode superficielle
III.3.2.2. La méthode rationnelle
a. La période de retour
b. Le coefficient de ruissellement
c. L’intensité
d. Le temps de concentration
e. Pente moyenne
f. Limites de la méthode rationnelle
III.3.2.3. Assemblage des bassins versants
III.4. Dimensionnement du réseau d’assainissement
III.4.1. Conditions d’implantation des réseaux
III.4.2. Conditions d’écoulement et de dimensionnement
III.4.3. Tracé du réseau d’assainissement
III.4.4. Dimensionnement du nos réseaux d’assainissement
III.4.4.1. Mode de calcul
III.4.5. Les profils en long du réseau
III.5. Techniques de réalisation d’un réseau d’assainissement
III.5.1. Les terrassements
III.5.2. Profondeur de la fouille
III.5.3. Remblai de la tranchée
III.5.4. Pose des canalisations
III.5.4.1. Les informations sur les réseaux publics existants
III.5.4.2. Exécution des travaux
III.6. Devis quantitatif et estimatif
III.6.1. Calcul du volume des travaux
III.6.1.1. Volume de déblais
III.6.1.2. volume de lit de sable
III.6.1.3. Volume occupe par les conduites
III.6.1.4. Volume remblai
III.6.1.5. Volume excédentaire
III.6.2. Détermination du devis estimatif et quantitatif
Conclusion générale
Références bibliographique
Annexe
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