Toutes les instances successives existantes depuis l’avènement de l’instruction et de l’éducation à Madagascar ont toujours eu le souci d’améliorer le système d’enseignement et son contenu. Nous savons tous que l’histoire a toujours permis à Madagascar comme dans le monde de former les citoyens et leurs leaders .Elle aide la population à connaître ses devoirs ses droits et les dirigeants comme il faut les affaires de l’Etat (1). Elle permet aussi au peuple de se situer et de s’identifier par rapport aux différentes nations.
ETUDE DU PROFIL TYPE DES ELEVES
L’ELEVE EN CLASSE DE SECONDE ET LE PROGRAMME D’HISTOIRE
Si on réfère au programme de 1996,à la sortie de la classe de 3ème , l’élève actuellement en classe de 2nde a déjà un niveau de culture précis comme la connaissance de son milieu, son cadre communautaire et son environnement social. Ceci est le résultat de la culture scolaire qu’on lui a transmise à histoire. Cependant, pour apprécier ce niveau culturel, il est indispensable d’analyser et d’évaluer les antécédents scolaires de l’élève à travers ce programme d’histoire et géographie du premier cycle du secondaire, ceux-ci nous permettez avoir une vue a assez nette sur les éléments déterminant le profil intellectuel de l’apprenant, son aptitude cognitive et techniques et ses lacunes concernant l’apprentissage de l’histoire.
Les acquis fondamentales pour l’apprentissage de l’histoire
Les connaissances de l’histoire nationale
En général, le programme d’histoire du premier cycle de l’enseignement secondaire touche l’histoire de Madagascar. Son contenu est ainsi très proche de la vie culturelle de l’élève ou plus précisément les thèmes étudiés sont liés à la vie quotidienne et actuelle de ce dernier « un grand débat concerne la place réservée à l’histoire nationale, au collège, elle ne fait plus objets d’une étude chronologique systématique, elle est cependant présente et tout particulièrement pour l’époque contemporaine. Cet histoire nationale a d’ailleurs changé. Elle est caractérisé trop souvent comme une succession vaine de règne, alors qu’elle s’attache de plus a plus ver la vie de nationaux » ( 1 ). Cette citation de. BORNE est valable pour l’enseignement de l’histoire à Madagascar si on se réfère aux programmes du premier cycle de l’enseignement secondaire .
Les titres de chaque thème d’étude sont déjà explicites des prerequis des élèves, «Les débuts de l’histoire de Madagascar » en classe de cinquième, a l’aide. d’un tableau synoptiques on invoque un résumé de grandes étapes de l’histoire de Madagascar.
L’étude de ce premier volet permet d’identifier les différentes étapes de l’histoire de la grande Ile en traçant un axe chronologique et situant les repères de différents étapes ( 1 ) Et puis par l’étude « des origines du peuple malgache », l’élève est capable d’expliquer les différents hypothèses sur les origines des malgaches, d’identifier les différentes vagues de peuplement et d’expliquer l’évolution de l’occupation de l’espace. Enfin par la maîtrise du thème la « la civilisations des en cetres » l’élèves peut mettre en évidence et l’unité de la langue et de la civilisation malgache dans la diversité ( 2 ) En classe de quatrième par l’analyse de « la période des royaumes malagasy du XVIIéme siècle au XIXéme » l’élève doit être capable de localiser géographiquement les différents royaumes, d’élaborer une fiche pour chaque royaume, d’identifier les relations entre les royaumes et leur évolution, de décrire l’évolutions des relations de Madagascar avec les étrangers, d’expliquer les tentatives d’unification de Madagascar aux X1X éme siècle et d’expliquer les causes de la perte de l’indépendance .
« Madagascar colonie française » et « Madagascar indépendants » sont entamés en classe de troisième. A partir de ces thèmes les apprenants sont aptes à identifier les causes de la colonisation, d’expliquer l’organisation de l’administration coloniale, de décrire le système économique à Madagascar durant la période coloniale, de comparer les buts et les résultats des différentes mouvements contre l’ordre colonial et d’identifier les étapes de la marche de Madagascar vers l’indépendance .
L’analyse du programme concernent la place réservée à l’histoire nationale pour l’enseignant de l’histoire nous oriente vers une nouvelle option, « au collège elle ne fait plus objets d’une étude chronologique systématique, elle est cependant présente et toutparticulièrement pour l’époque contemporaine. Elle est caractérisée souvent comme une succession voire de règne, alors qu’elle d’entame de plus en plus ver la vie des nationaux » .
Les capacités psycho-pédagogiques et techniques mobilisables
A travers les programmes d’histoires du premier cycle de l’enseignement secondaire, l’appréhension de la notion de technique en histoire est appréciable chez les élèves ayant terminés la classe de troisième, de cet acquisition des techniques fondamentales pour l’apprentissage de l’histoire commence en classe de sixième et ensuite, pendant toutes les trois autres années d’études et se présente en trois entités ; la définition et la fonction de l’histoire, la chronologies et les documents historiques La définition et la fonction de l’histoire permettent aux élèves de définir l’histoire, de connaître le passé en expliquant le présent, orientée vers les futur. Par la chronologie l’apprenant est capable de définir les temps, les événements, les unités de mesure de temps comme les jours, mois, années, siècles et millénaires et les ères ; chrétienne et musulmane et leurs points des départs, de préciser la façon d’écrire l’unité de temps, et de lire et réaliser une frise chronologique.
A partir des programmes à la sortie du collège l’élève peut localiser les grands foyers des civilisations dans le temp et dans l’espace, que ce soit pendant la préhistoire , l’Antiquité, le Moyen age, La renaissance, la période moderne ou la période contemporain En classe de 6è et 5è les élèves apprennent la « Préhistoire Africaine », « l’Antiquité Egyptienne » et « Greco- romaine », et le « Moyen Age en Europe ». En classe de 4e et 3e élève doit assimiler « le Monde du XV ème XVIIIème siècle » ainsi que le « Monde Contemporain ».
De part leur âge et leurs capacité d’assimilation intellectuelle, on peut dire que l’élève entrant en classe de seconde a déjà atteint un niveau d’apprentissage assez élevé pour pouvoir assimilée tel programme d’histoire brassant des millénaires d’histoire reparti dans le monde entier. Ces différents aptitudes techniques et pédagogique permettent à l’élève d’entamer un apprentissage plus approfondie c’est-à-dire plus abstraite , comme le capacité d’observation Selon le définition de DEBESSE M : « l’observation n’est pas un simplement enregistrement des données sensibles… C’est l’acte de l’esprit qui observe, se souvient, juge, classe, compare et amorce des raisonnements ».
De cette définition, par l’observation l’élève doit être capable de percevoir des ensembles structurés et aboutir à une reproduction des faits et événements historiques à partir des relations discursives. A titre d’exemple, prenons le programme de 4 ème relatif aux « grandes découvertes géographiques » . Par le concept « découverte » l’élève peut par sa propre observation repérer cette réalité géographique. Il peut distinguer les différentes vagues de découvertes ainsi que les continents successivement conquis par l’homme. De l’observation l’élève peut discerner les moyens techniques construits par l’homme pour réaliser ces découvertes. Par exemple la technique de la boussole pour l’élève peut signifier la maîtrise de la navigation haute mer et par la même il peu dégager le problème de la traite des esclaves découlant de ces grandes découvertes. Par « l’observation l’élève peut, si celle-ci est bien développée découvrir et maîtriser les notions de causes et d’effets d’un fait ou d’un événement et comprendre leurs évolutions ». En effet, l’esprit d’observation doit emmener l’élève à saisir un problème et résoudre celui-ci dans une démarche cohérente. Mais la logique acquise par la capacité de l’observation pour les cas de nos élèves cibles n’apporte pas encore, faute de bagages cultures une solution efficiente à l’étude du « Monde aux XVIII è et XIV è siècles ». Cela pose le problème du niveau d’interprétation historique et les moyens requis des élèves.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I – Etude du profil type des élèves
A – L’élève en classe de seconde et les programmes d’histoire
A – I – Les acquis fondamentaux pour l’apprentissage de l’histoire
A – I – I – Les connaissances de l’histoire nationale
A – I – 2 – Les capacités psycho-pédagogiques et techniques mobilisables
A – 2 – Le niveau d’interprétation historique
A – 2 – 1 – La manière de compter le temps
A- 2 – 2 – La maîtrise des faits et évènements en histoire
B – La capacité d’analyse, de déduction et de synthèse
B – 1 – Les difficultés intellectuelles remettant en question les pré requis des élèves
B – 2 – Des résolutions appropriées
Chapitre II – Etude critique du programme d’histoire de la classe de seconde
A – Le programme actuel et son élaboration
A – 1 – Elaboration du programme une affaire de l’Etat
A – 2 – Le contenu du programme
B – Les forces et les faiblesses du programme
B – 1 – Les atouts du programme
B – 1 – 1 – Contenu riche et développé de l’histoire de l’Occident
B – 1 – 2 – Des apports concrets du programme sur les systèmes socio-politiques et économiques actuels dans le monde
B – 1 – 3 – L’appréhension de l’aspect dynamique en histoire
B – 2 – Les faiblesses du programme
B – 2 – 1 – Le Monde aux XVIIIè et XIXè siècles : Une délimitation spatiale confuse dans le programme
B – 2 – 2 – Une délimitation temporelle mal définie
B – 2 – 3 – Des situation contradictoires
C – Le programme d’histoire et son apprentissage
C – 1 – Les différents programmes successifs
C – 1 – 1 – La continuité pédagogique compromise
C – 1 – 2 – Problème de temporalité
C – 2 – Le programme de 1996 et l’entrée dans les classes supérieures
Chapitre III – Critère de choix des documents
A – Une option dictée par le contexte pédagogique
A – 1 – Palier le manque de moyens didactiques
A – 2 – Redynamiser les capacités en veilleuse
B – Un choix relatif à l’enseignement de l’histoire elle-même
B – 1 – Les facteurs techniques
B – 2 – La commodité des documents
CONCLUSION GENERALE