CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES SOUS ACCESS 2000

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Relief et pédologie

Le relief est très varié et souvent accidenté bien qu’aucun sommet ne dépasse 3000m. L’axe principal de l’île s’étend dans la direction Nord-Nord Est — Sud-Sud Ouest et le relief suit cette direction malgré le fait qu’il y ait une forte asymétrie dans la région du Centre.
La falaise orientale succède au rivage oriental pour atteindre le plateau central d’une altitude comprise entre 800m et 1500m, parfois surplombé de nombreux massifs (cas des massifs de Sur les versants ouest, la pente est plus douce. La région est dominée par des plaines et des plateaux où s’étendent des vastes zones deltaïques (cas de la Betsiboka…).
La pédologie notamment sur les hautes terres, est dominée par des sols ferralitiques pauvres en éléments nutritifs et en matières organiques. Ces sols sont très fragiles et très sensibles à l’érosion surtout dans le cas de disparition de couverts végétaux notamment ceux du sud-ouest zone cristalline, sédimentaire, sablonneuse se transformant en dunes vives sur le littoral.

Superficie et statistique démographique

Pour une superficie de 587 041 km², l’Ile compte environ 19 908 000 d’habitants (2004), représente une densité de population de l’ordre de 4,9 hab./km² avec une croissance démographique annuel moyen de 2,8%. La population est relativement jeune avec 45% de moins de 15 ans. 71,3% de la population sont classées dans la catégorie des personnes pauvres, avec des revenus insuffisants ne permettant pas d’assurer une ration alimentaire égale ou supérieure à 2 133 calories par jour. Le taux de la population habitant en milieu rural représente 77,8%. 76,7% d’eux vivent en dessous du seuil de la pauvreté et 61%sont analphabètes.
Elle est, à l’échelle nationale, inégalement répartie avec une concentration élevée de population sur les Hautes Terres, laissant de grandes étendues vides d’hommes dans la partie occidentale notamment l’Ouest et le Sud. On peut noter l’existence de zones assez peuplées dans le Nord (Sambava, Vohémar, Andapa zone de plantation de vanille et l’île de Nosy be), le Nord Ouest (plaine rizicole de Marovoay), dans le sud (Toliara, Ambovombe et Tsihombe) et dans les chefs-lieux des 6 provinces. Les zones dites semi-rurales les plus développées sont situées sur la côte-Est avec une forte densité retrouvée autour de Fenoarivo Atsinanana et dans la région Manakara et Farafangana.
Les indicateurs socio-économiques de Madagascar sont donc ceux d’un pays à forte croissance démographique, essentiellement rural et à la population éloignée des centres de soins.

Saison et climat

La grande île est caractérisée par des climats tropicaux à deux saisons climatiques principalement séparées par deux courtes intersaisons d’un mois chacune :la saison chaude et humide de novembre à avril et la saison fraîche et sèche de mai à octobre. Sa température varie de 4°C à 38°C et la pluviométrie se situe entre 400 mm (Sud) et 2300 mm (Est).
On peut trouver cinq principales régions climatiques qui sont :
 La région Est qui a un climat tropical humide. Il pleut presque toute l’année dans cette zone.
 Le centre(ou les Hautes Terres)qui a un climat tropical d’altitude doux. L’hiver est la saison froide et sèche, l’été est pluvieux.
 Le Nord-Ouest a un climat de mousson.
 Le Sud est divisé en deux sous régions climatiques :
-L’extrême Sud a un climat aride
-Le Sud a un climat semi-aride
Ses principales caractéristiques géographiques et climatiques sont constituées par une plaine côtière étroite bénéficiant d’un climat tropical chaud, des montagnes et des hauts plateaux tempérés dans le centre, qui occupent 2/3 de sa superficie, et par une partie méridionale aride, typique des régions situées sur le tropique du Capricorne.

Organisation territoriale

L’organisation territoriale actuelle comprend 5 divisions administratives: le premier est le niveau national. Le second est celui du provincial, on compte 6 provinces: Antananarivo, située en plein cœur de l’île ; Toamasina, dans la partie orientale ; Antsiranana dans la partie septentrionale de Madagascar ; Mahajanga dans la partie occidentale du pays ; Fianarantsoa, dans la partie sud des Hautes Terres et Toliara situé dans la partie Sud du pays, le long du Canal de Mozambique. Le niveau régional est la troisième, la Grande Ile est formée de 22 régions. Le quatrième niveau est le district qui compte 144. Enfin, Madagascar est composé de 1513 communes.

Contexte économique

Le secteur primaire occupe une place essentielle dans l’économie malgache. Bien qu’il mobilise la quasi-majorité de la population active de Madagascar (75,4 % de la population active travaille dans le secteur agricole) et contribue pour 80% aux exportations, il ne contribue que pour environ un tiers au PIB. Les principales activités du secteur primaire sont :
l’agriculture, avec principalement les cultures vivrières tel que le riz (plaine rizicole de Marovoay, d’Alaotra) ; maïs, patate douce, manioc (Toliara, Ambovombe et Tsihombe) ; les cultures d’exportation notamment le café qui constitue la principale source de devises du pays (sur la côte-Est, autour de Fenoarivo Atsinanana et dans la région Manakara et Farafangana). De plus, Madagascar est le premier producteur mondial de vanille et le deuxième exportateur mondial de girofle. En moyenne, environ 1000 tonnes de vanille sont exportées chaque année, ce qui constitue une source importante de revenus pour la région septentrionale de SAVA. (Sambava, Vohémar, Andapa).
La pêche, qui génère des devises pour Madagascar principalement la pêche maritime grâce à l’exportation de crevettes, représente la deuxième source de devises.
Les produits halieutiques proviennent essentiellement de la partie Ouest du pays. On peut dire que dix fivondronana sont considérés comme les principales régions de production :
Mahajanga, Toliara, Morondava, Toamasina, Morombe, Nosy-Be, Belo-sur-Tsiribihina, Antsiranana, Antsohihy et Tolagnaro.
Le secteur secondaire n’occupe que 3% de la main d’œuvre et 15% du PIB. Les industries agroalimentaires, les industries textiles, du cuir et de l’énergie constituent l’essentiel de ce secteur. Il est caractérisé par une forte concentration géographique, la province d’Antananarivo regroupant plus des deux tiers des entreprises industrielles du pays.
La part du secteur tertiaire (52,3% du PIB) comprenant le secteur informel est prépondérante à Madagascar. C’est le secteur qui contribue le plus au PIB, à travers ses différentes branches d’activité (tourisme, transport, télécommunications). Le secteur tourisme est le troisième secteur national pourvoyeur de devises après le café et la pêche.

Généralités sur une base de données

Définition d’une base de données

Une base de données est un ensemble structuré de données enregistrées sur des supports accessibles par l’ordinateur pour satisfaire simultanément ou non plusieurs utilisateurs. C’est une collection d’informations organisée pour être facilement accessible par l’intermédiaire d’un ordinateur.
Généralement, une base de données est contrôlée par un système de gestion permettant d’effectuer la recherche, le tri ou la fusion de données, ainsi que toute autre requête relative à ces données.
Les bases de données comptent à l’heure actuelle de nombreux domaines de mise en pratique : gestion de stocks, suivi commercial, gestion électronique de documents, gestion de clientèle.

Définition d’un système de gestion de base de données

C’est l’outil qui permet de stocker, d’insérer, de modifier et de rechercher efficacement des données spécifiques dans un grand nombre d’informations. C’est aussi une interface entre les utilisateurs et la mémoire dans le but de faciliter le travail des utilisateurs

Système de gestion de base de données relationnelle

Parmi les systèmes de gestion de bases de données (SGBD), les plus courants sont ceux associés aux bases de données relationnelles (SGBDR), où l’information est rangée dans des fichiers, sous forme de tables composées de lignes et de colonnes. Les lignes représentent les enregistrements (ensembles d’informations relatives à des rubriques séparées), tandis que les colonnes correspondent aux champs (attributs spécifiques à un enregistrement)
Lorsque l’on effectue une recherche dans une base de données relationnelle, on peut associer l’information d’un champ d’une première table à celle d’un champ d’une deuxième table, afin d’en produire une troisième rassemblant certaines données des deux tables d’origine à l’aide d’une relation d’où le nom relationnel.

Logiciels de gestion de base de données

En règle générale, les bases de données conçues pour les micro-ordinateurs sont relationnelles. Actuellement, il existe de nombreux logiciels de gestion de bases de données relationnelles : Access de Microsoft, Paradox de Novell, Oracle de Oracle Systems…

Les étapes à suivre pour la conception d’une base de données

Pour créer une base de données de données sur Microsoft Access il est bien de suivre dans l’ordre les étapes suivantes :
– déterminer votre objectif
– déterminer les champs et les tables dont on a besoin
– déterminer la table à laquelle chaque champ appartient
– identifier le ou les champs à laquelle la valeur est unique à chaque enregistrement
– déterminer les relations entre les tables
– affiner la structure de la base de données
– saisir des données et créer d’autres objets de la base de données.

Objectifs et avantages

Les objectifs et avantages de la conception d’une base de données sont :
– l’indépendance physique et logique
– la manipulation possible par des non informaticiens
– l’accès efficace aux données
– l’administration centralisée des données
– la cohérence des données
– la sécurité des données.

Les invasions acridiennes

Savez-vous qu’il existe plus d’une centaine d’espèces de criquets dans la Grande Ile ? Seulement deux d’entre elles sont dangereuses et deviennent l’ennemi des paysans, surtout des régions du Sud. Il s’agit du criquet migrateur connu sous le terme scientifique « Locusta Migratorio Capito » et du criquet nomade « Nomadacris Septem Fasciata ». Les destructions causées par les invasions de criquets peuvent être désastreuses. Ces criquets consomment environ 2grammes de feuilles par an alors qu’un groupe est formé de millions et de millions d’individus. Un criquet peut pondre entre 500 et 1000 œufs et durant l’année, 3 à 4 générations peuvent se succéder surtout pour le cas du Locusta. Selon les dires des spécialistes, c’est un phénomène cyclique et impossible à éradiquer. En effet, les œufs pondus dans le sol ne peuvent être éliminés que par les traitements anti-acridiens. Les passages des cyclones provoquant une plage optimale pluviométrique, a été une condition favorable à leur éclosion massive. Ces facteurs écologiques favorables concernent l’optimum thermique qui est de 25°C, l’optimum pluviométrique allant de 50-100 jusqu’à 125mm, l’humidité relative qui se situe entre 50 et 70% et que les zones sont recouvertes de 50 à 70% par des graminées sauvages(savanes, prairies) ou par des graminées cultivées ou par d’autres plantes vivrières(mais, riz, canne à sucre,…).

Carte des zones vulnérables aux invasions acridiennes

Ces feux, le plus souvent intentionnels, sont allumés au cours de la dernière partie de la saison sèche (Août – Octobre). Généralement, on attribue aux éleveurs l’origine des feux car ces derniers tirent un certain avantage en faisant pâturer leurs zébus sur les repousses après feux qui sont des herbes vertes disponibles en pleine saison sèche. Il faut cependant noter que cet avantage est de courte durée car la repousse est de faible quantité et se flétrie rapidement du fait de la sécheresse générale de l’environnement. Les feux intentionnels constituent aussi des stratégies utilisées par les vols de bœufs pour détourner l’attention des éleveurs et pour masquer les traces au sol des animaux volés. La négligence des fabricants de charbon peuvent être aussi à l’origine des feux de brousses ; après avoir retirés les charbons, les feux non éteints évoluent en feux de brousses.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

PARTIE I : GENERALITES
CHAPITRE I : CLARIFICATIONS SEMANTIQUES
CHAPITRE II : PRESENTATION DU PAYS
II.1. Situation géographique
II.2.Relief et pédologie
II.3. Superficie et statistique démographique
II.4. Saison et climat
II.5. Organisation territoriale
II.6. Contexte économique
PARTIE II : CONCEPTION ET ELABORATION DE LA BASE DE DONNEES SOUS ACCESS 2000
CHAPITRE III : ANALYSE ET CONCEPTION D’UN SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES
III.1. Généralités sur une base de données
III.1.1. Définition d’une base de données
III.1.2. Définition d’un système de gestion de base de données
III.1.3. Système de gestion de base de données relationnelle
III.1.4. Logiciels de gestion de base de données
III.1.5. Les étapes à suivre pour la conception d’une base de données
III.1.6. Objectifs et avantages
III.2. Analyse et conception d’un système de gestion de base de données
III.2.1. Objectif principal
III.2.2. Règles de gestion
III.2.3 Modèle conceptuel de données (MCD)
III.2.4. Modèle Logique des Données (M.L.D)
III.2.5. Passage du MCD au MLD
CHAPITRE IV : CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES SOUS ACCESS 2000
IV.1. Présentation de Microsoft Access
IV.1.1. Les tables
IV.1.2. Les requêtes
IV.1.3. Les formulaires
IV.1.4. Les états
IV.1.5. Les macros et les modules
IV.2. Principe d’élaboration d’une BD sous Access
IV.3. Présentation de la base de données
IV.3.1. Recherche d’informations sur la base de données
CHAPITRE V : ELABORATION DES CARTES AVEC LE LOGICIEL ARCVIEW
V.1.Généralités
V.1.1. Définition et description simple du SIG
V.1.2. Présentation de ArcView
V.2.Elaboration des cartes
V.2.1. Exportation des données
V.2.2. Création d’une vue
a) Création d’une nouvelle vue
b) Ouvrir un thème
c) Symboliser les données
V.2.3. Habillage
V.2.4. Mise en page
V.2.5. Résume de démarche pour l’élaboration des cartes
PARTIE III : LES CATASTROPHES A MADAGASCAR
CHAPITRE VI : LES CATASTROPHES NATURELLES
VI.1. Cyclones et tempêtes tropicaux
VI.1.1. Les cyclones de 1985 à 2005
VI.1.2. Base de données sur les cyclones
VI.1.3.Carte des zones vulnérables aux cyclones
VI.2. Inondations
VI.2.1. Les inondations ayant affectés Madagascar de 1985 à 2005
VI.2.2. Base de données sur les inondations
VI.2.3. Carte des zones vulnérables aux inondations
VI.3. Sécheresses
VI.3.1. Les épisodes de sécheresse de 1968 à 1999
VI.3.2. Base de données sur les sécheresses
VI.3.3. Carte des zones vulnérables aux sécheresses
VI.4. Invasions acridiennes
VI.4.1. Carte des zones vulnérables aux invasions acridiennes
CHAPITRE VII : LES CATASTROPHES ANTHROPIQUES
VII.1. Feux de brousse et déforestations
VII.1.1. Feux de brousses de1993 à 2005
VII.1.2. Base de données sur les feux de brousse
VII.1.3. Carte des zones vulnérables aux feux de brousse
VII.2. Incendies
VII.2.1. Base de données sur les incendies
VII.2.2. Carte des zones vulnérables aux incendies
VII.3. Choléra
VII.3.1. Base de données sur le choléra
VII.3.2.Carte des zones vulnérables au choléra
VII.4. Pestes
VII.4.1. Base de données sur la peste
VII.4.2. Carte des zones vulnérables à la peste
VII.5. Intoxications marines
VII.5.1. Origine des intoxications marines
VII.5.2. Intoxications de1993 à 1998
VII.5.3. Base de données sur la peste
VII.5.4. Carte des zones vulnérables aux intoxications marines
CHAPITRE VIII : ANALYSE DES DONNEES
VIII.1. Les catastrophes caractéristiques des six provinces de Madagascar
VIII.1.1. Toliary
VIII.1.2. Mahajanga
VIII.1.3. Toamasina
VIII.1.4. Antananarivo
VIII.1.5. Fianarantsoa
VIII.1.6. Antsiranana
VIII.2. Les catastrophes : « Frein de développement »
CHAPITRE IX : GESTION DES RISQUES ET PROGRAMMES DE DÉVELOPPEMENT
IX.1. Importance de la gestion des risques
IX.2. Stratégie de gestion des risques et mesures de développement à longue échéance
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *