Historique de la région d’Antananarivo
Il y a longtemps, cachée sous une véritable petite forêt, la ville d’Antananarivo s’appelait encore « Analamanga ». Les souverains primitifs « Vazimba » la tenaient dès le XVIè siècle. En 1610, le roi ANDRIANJAKA qui régnait sur les collines environnantes marcha sur Analamanga et la conquit. Le roi conquérant y installa une garnison de mille hommes, d’où le nom « Antananarivo » (« ville des mille guerriers»), et en fit sa capitale. Après la conquête de Madagascar en 1895, l’administration coloniale, heureuse de trouver une capitale royale déjà fastueuse, adopta une transcription vague conforme à la consonance française : « Tananarive ». Il fallut attendre la constitution de la deuxième république en 1975 pour restaurer l’orthographe malgache : Antananarivo.
Cadre géographique
Situé entre : 17°45’ et 20°20’ de latitude Sud et 45°20’ et 48°05’ de latitude Nord, Antananarivo est l’un des six provinces de Madagascar et elle est bâtie au cœur des hautes terres et au centre géographique de Madagascar. S’étendant sur 58697 km², Antananarivo occupe le 10% de la superficie de l’ensemble du pays.
Population
Population de 1997 à 2001
Selon les données du Service des Etudes et Enquêtes de la Commune Urbaine d’Antananarivo, nous allons voir dans les tableaux suivants la démographie de la commune d’Antananarivo. Nous avons ici le comptage de la population d’Antananarivo par arrondissement, par sexe et par âge. Il est à noter que ce comptage a été fait à partir de 1997 jusqu’en l’an 2001.
Les équipements sociaux
Réseau routier
Le réseau routier d’Antananarivo compte 3 973 km dont :
1 104 km de route revêtue (27.8%)
2 869 km de route en terre (72.2%)
Communication et information
Les réseaux téléphoniques sont abondants au sein de la capitale. Il existe actuellement 3 opérateurs GSM à savoir MADACOM et ORANGE et le réseau du téléphone fixe est géré par TELMA. On est en présence d’une prolifération du réseau Internet, ce qui nous offre une large diffusion d’information et de communication. En ce qui concerne les médias, il existe, dans la capitale, une bonne douzaine de presses écrites et de chaînes de télévision.
Economie
Le secteur primaire
Ce secteur concerne la production agricole et l’élevage. D’une manière générale, la production malgache n’arrive pas à couvrir les besoins, notamment en riz. La région d’Antananarivo, plus particulièrement l’Imerina central connaît un important déficit ; ceci pourrait s’expliquer par la forte densité de la population donc la réduction des superficies des rizières par famille et aussi par l’exode rural.
Le secteur secondaire
Le secteur secondaire concerne les activités industrielles. Madagascar évolue rapidement dans ce secteur. La politique de détaxation a eu pour but de favoriser en premier lieu le secteur secondaire et tertiaire.
On distingue 4 zones industrielles :
– Zone Ouest : route digue vers Ivato
– Zone Sud : sur la RN7, la zone Forello
– Zone Nord : route des hydrocarbures
– Zone Nord-Ouest : vers Ambohimanarina .
En périphérique, aux environs de la ville d’Antananarivo, de nouvelles zones industrielles se mettent en place. Les principales activités en expansion sont le domaine du textile, de l’agroalimentaire, du bois…
Le secteur tertiaire
Le commerce est sans doute l’activité la plus prépondérante du secteur tertiaire. Il touche presque toutes les catégories de personnes. Le secteur du transport connaît actuellement une certaine difficulté en raison de la hausse du prix des carburants. La majeure partie des marchandises à Madagascar sont assurées par le transport routier. On assiste cependant au développement du transport ferroviaire. Aussi, Antananarivo est reliée à d’autres grandes capitales par le biais du transport aérien. La plupart des vols aériens internationaux passent par Antananarivo. D’un point de vue touristique, Antananarivo n’est pas toujours l’endroit de destination de tous les touristes, cependant, la plupart des entreprises d’animation touristique comme les agences de voyage, les tours opérateurs, les services de location s’y trouvent.
Situation des salles de sports et de loisirs à Antananarivo
A Antananarivo, nous avons plusieurs salles de sports et de loisirs ; on peut citer :
• Le stade municipal de Mahamasina (terrain pour l’athlétisme, terrain de Foot-Ball et dans des rares occasions terrain pour festivité) ;
• Le stade couvert de Mahamasina (terrain pour l’athlétisme, terrain de Foot-Ball et dans des rares occasions terrain pour festivité) ;
• Le Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina ( à la fois terrain de Basketball, Hand-ball, Volley-ball, et surtout salle de festivité, …) ;
• Le stade municipal d’Ankorondrano (à la fois terrain de Basket-ball, Hand-ball, Volleyball, et parfois salle de festivité, …) ;
• Le « sehatra maintso » d’Antsahamanitra (utilisé pour des spectacles et autres manifestations du même genre) ;
• Le lieu de spectacle d’Antsonjombe (lieu de spectacle et peut recevoir des matches de Foot-Ball non officiels avec un terrain qui ne suit pas les normes internationales) ;
• Le terrain et le stade couvert d’Ankatso (salle de sport comme le Basket-ball, le Hand-ball, le Volley-ball ; le Foot à 7 et 11 et d’autres) ;
• Le stade d’Alarobia (terrain pour l’athlétisme, terrain de Foot-Ball et dans des rares occasions terrain pour festivité) ;
• Le complexe d’Ampefiloha (terrain de sport seulement) ;
• Le « tranom-pokonolona d’Analakely » (lieu de spectacle et autres manifestations culturelles) ;
• Le « tranom-pokonolona d’Isotry » (lieu de spectacle et autres manifestations culturelles) ;
• L’ancien salle de cinéma « ROXY » (lieu de spectacle et autres manifestations culturelles) ;
• Le Centre Culturel Albert Camus
• L’Alliance Française d’Antananarivo (lieu de spectacle et autres manifestations culturelles).
• CCESCA (kanto) .
Choix du lieu et état actuel du lieu
Le choix de ce projet est basé sur l’utilité de ce dernier, sur un meilleur avenir du sport à Antananarivo, sur l’aménagement de lieu du site. Avant de présenter le projet en question, nous allons voir l’état actuel du lieu choisi. D’après la Direction Générale des Loisirs et des Sports d’Antananarivo, le lieu de spectacle d’Antsonjombe peut contenir jusqu’à 30000 personnes. Mais en se référant sur le dernier spectacle des groupes « AMBONDRONA et LOLA » qui s’est déroulé le 25 mai 2004, Antsonjombe a reçu près de 38000 spectateurs. Les lois d’urbanisme et de l’environnement ne sont pas respectées lors d’une festivité de ce genre. En effet, nous allons voir quelques points où l’on remarque ces anomalies.
– Du point de vue sécurité ; nous pouvons constater que du côté Nord-est du site, il n’y a pas de mur ; ceci pourrait alors entraîner un risque de débordement. Le lieu est à ciel ouvert donc la sécurité des matériels utilisés n’est pas assurée ; de même pour les installations électriques qui peuvent causer des incidents graves pour toute personne présente.
– Du point de vue confort, les normes sont loin d’être respectées. Le terrain est en terre battue et une partie est engazonnée. Donc les participants à la manifestation ne sont pas protégés des poussières, de la pluie et du vent, c’est-àdire des intempéries. Il n’y a pas de toilette pour les besoins naturels des gens.
– Du point de vue social, nous pouvons affirmer que le voisinage est dérangé par l’absence d’isolation phonique. La propreté du lieu laisse à désirer après une festivité, ce qui conduit à la pollution de l’environnement des quartiers aux alentours.
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Table des matières
Introduction
Partie 1 : Etudes socio-économiques
Chapitre 1 : Cadre général du projet
Chapitre 2 : Cadre socio-économique
Chapitre 3 : Justifications du projet
Partie 2 : Etudes préliminaires
Chapitre 1 : Etude topographique
Chapitre 2 : Etude du sol
Chapitre 3 : Etude architecturale
Partie 3 : Etudes techniques
Chapitre 1 : Effets du vent
Chapitre 2 : Etude de la toiture
Chapitre 3 : Prédimensionnement
Chapitre 4 : Descente de charges
Chapitre 5 : Etude des éléments de la superstructure
Chapitre 6 : Etude de la fondation
Chapitre 7 : Ouvrages de soutènement
Chapitre 8 : Etude des éléments du second oeuvre
Partie 4 : Etudes financières
Chapitre 1 : Devis descriptif
Chapitre 2 : Devis estimatif
Conclusion
Annexes
Bibliographie