Conception de l’âge, du temps et de l’avenir pour les anciens malgaches

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Un aperçu de l’état des lieux

Le contour du périmètre urbain est plutôt flou. La ville n’a cessé d’avancer dans la campagne environnante, les communes suburbaine s incluses dans le grand Tana (Avaradrano, Antsimondrano, Ambohidratrimo) sont mi- urbaines mi- rurales. Une grande part de la population de ces communes a des activités urbaines dans la capitale. Ce mouvement crée une migration pendulaire quotidienne. Entre autre les migrations pendulaires, les habitants de la campagne ainsi que les natifs des autre s localités sont aussi attirés par la capitale, grâce notamment aux opportunités en matière d’emploi et d’éducation. En effet, Antananarivo est la ville la plus pourvue en infrastructure économique, sanitaire, éducative, culturelle et sportive dans tout Madagascar. Ces migrations peuvent toucher toutes les catégories de la population. Concernant les universitaires qui restent à Antananarivo après leurs études, certains peuvent parler d’une fuite de cerveau interne. Comme au temps de la colonisation, Antananarivo continue d’être un centre commercial, un centre des affaires et un centre culturel. Des infrastructures de communication relient la capitale aux autres localités et au monde. La capitale malgache est dotée d’infrastructures de télécommunication qui constituent des fenêtres ouvertes au monde. De ce fait, Antananarivo est une ville interculturelle et multiculturelle en raison des migrants venant d’autres localités et grâce aux Technologies de l’Information et de la Communication. Il y a presque une dizaine de chaînes locales à Antananarivo, plus d’une trentaine de chaînes radiophoniques. La plupart de ces chaînes émettent des programmes de divertissement destinés à la jeunesse dont la plupart sont étrangers ou en langue étrangère.

Université d’Antananarivo

Du début de la colonisation jusqu’à la seconde guerre mondiale, l’enseignement en Afrique se limitait à la formation de cadres intermédiaires qui transmettaient les ordres au service du système colonial. Après la guerre de 1939-1945, un enseignement supérieur commença à émerger suite à des évolutions économique (délocalisations des firmes multinationales) et politique (processus de décolonisation). Ainsi, un Institut des Hautes Études vit le jour à Antananarivo en 1955 et 1959 a été l’année d’ouverture de l’École Supérieure des Lettres. En 1961, les établissements d’enseignement supérieur ont fusionné pour former l’Université de Madagascar coiffée par la Fondation de l’Enseignement Supérieur Charles de Gaulle. Les six Centres Universitaires Régionaux furent établis en 1977 et en 1988 les Universités ont eu leur indépendance. C’est ainsi que l’Université de Madagascar est devenu l’Université d’Antananarivo. C’est l’Université la plus importante à Madagascar avec ses 64 filières en 2008-2009. Des filières académiques et professionnalisantes réparties dans sept établissements dont quatre facultés et trois écoles :
– Faculté de Droit, d’Économie, de Gestion et de Sociologie ;
– Faculté des Lettres et Sciences Humaines ;
– Facultés des Sciences ;
– Faculté de Médecine ;
– École Supérieure de Sciences Agronomiques ;
– École Normale Supérieure ;
– École Supérieur Polytechnique.
L’Université se répertorie sur trois sites à Antananarivo dont Ankatso, Vontovorona et Ampefiloha. Le campus d’Ankatso où se situe la faculté de Droit, d’Économie, de Gestion et de Sociologie est bâti sur un ancien site de manœuvre militaire à l’écart du centre ville. Il est pourvu en infrastructures diverses : bâtiments administratifs et pédagogiques comme des cathédrales ou des amphithéâtres, cités universitaires pour les étudiants et les professeurs, terrains de sport, gymnase et bibliothèque. Cependant, ces infrastructures ne suffisent plus à accueillir tous les étudiants. En effet, il a été conçu initialement pour accueillir 10 000 étudiants. Actuellement, près de 30 000 étudiants sont inscrits au sein de l’Université dont la plupart utilise le campus d’Ankatso.

Département de gestion

La filière gestion est l’une des filières qui attirent le plus d’étudiants, actuellement plus de 4 000 étudiants sont inscrits au sein du Département de gestion de l’Université d’Antananarivo. Tous bacheliers sans distinction de série au baccalauréat peuvent concourir pour être admis dans le Département qui forme de futurs cadres moyens et supérieurs, destinés à travailler dans des entreprises, des Organisations Non Gouvernementales ou dans l’administration. En effet, le Département dispense un ensemble de connaissances scientifiques et techniques en gestion sur le plan théorique et pratique sanctionné par la délivrance des diplômes universitaires du premier cycle en deux ans, d’une Licence en trois ans et d’une Maîtrise en quatre ans. Un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées en audit et contrôle vient d’être mis en place récemment.

Quatrième année gestion

Avant d’arriver en quatrième année (deuxième année sortante du deuxième cycle), un étudiant doit passer par les niveaux précédents où il aura à passer des examens à chaque fin d’année universitaire.
Pendant les deux premières années, la formation se limite à des cours magistraux et des travaux dirigés ainsi qu’à quelques exposés en groupe et des conférences. Les cours sont axés sur des connaissances générales dans le domaine économique, juridique, social et communicatif. En première année, ces cours sont dispensés afin d’initier les étudiants à la gestion. En deuxième année, ils sont beaucoup plus développés et approfondis.
En troisième année, les matières sont regroupées au sein de deux modules :
– Module de gestion qui concerne l’intérieur de l’entreprise ;
– Module environnement qui concerne l’environnement où évolue l’entreprise.
Les étudiants sont aussi initiés au monde professionnel par l’organisation de visites d’entreprises.
En quatrième année, les étudiants choisissent entre quatre options :
– Marketing ;
– Management des organisations ;
– Finance et Comptabilité ;
– Audit et Contrôle de gestion.
Les bases de ces spécialisations ont déjà été posées dans les années précédentes.
Les matières de ces options s’ajoutent à celles du tronc commun.
Après quatre années d’études plutôt théorique s réussies, les étudiants doivent faire un stage pratique de trois mois en entreprise. Ce stage lui permet de s’initier un peu plus à l’insertion professionnelle. Une fois le stage effectué, les étudiants doivent soutenir un mémoire qu’il aura rédigé et conçu.

Contexte

Les jeunes enquêtés sont comme dans une phase transitoire, ils ne sont plus des enfants mais ils ne sont pas encore considérés comme des adultes. Une des étapes qu’ils auront à franchir, dans la suite logique de la fin des études, est l’insertion professionnelle. Cette insertion doit se faire dans un monde professionnel qui s’est fait avant eux et sans eux, cependant ce monde a besoin d’eux. Ces jeunes et le monde professionnel auquel ils vont adhérer appartiennent à un ensemble plus vaste : la société qui a sa propre conception de la jeunesse.

Jeunes et insertion professionnelle

En entrant dans le monde professionnel, un individu a le choix entre être salarié ou être indépendant, c’est-à-dire monter sa propre affaire. Les salariés ne constituent même pas 10% de la population active à Madagascar, mais ils sont composés majoritairement par des diplômés et des individus ayant fait des études secondaires. Les offres d’emploi sont généralement inférieures aux offres de travail. Les salariés se répartissent en deux groupes, ceux du secteur public et ceux du privé.

S’insérer dans le public

La plupart des offres d’emploi dans le public sont des postes administratifs. Elles sont limitées par le budget octroyé par l’État. Le recrutement se fait par voie de concours, sans distinction de sexe, d’origine ou de statut, etc. Tout individu ayant un diplôme de B.E.P.C. au moins et âgé de 18 à 45 ans peuvent prendre part aux différent concours. Les exigences en diplômes diffèrent en fonction du poste à pourvoir. Selon les avis de concours, tout individu devrait être sélectionné en fonction de ses résultats aux concours, ce qui devrait garantir une certaine égalité. Toutefois, celui-ci peut être entaché de diverses corruptions. A part cela, les recrutements des contractuels ne sont pas vraiment définis.
Les salaires du secteur public ne satisfont pas les demandeurs d’emploi, malgré les diverses avantages offertes, mais ils espèrent tous une bonne retraite. La stabilité de l’emploi constitue un autre aspect du travail dans le secteur public qui peut attirer les jeunes. En effet, une fois qu’un individu est fonctionnaire, il est plutôt difficile de le renvoyer. Les conditions de travail ne sont pas exigeantes et il n’est pas demandé rigoureusement aux fonctionnaires d’avoir des résultats probants, faute d’inspection, de suivi systématique, de sanction, etc.

S’insérer dans le privé

L’exigence est de mise dans le secteur privé. Non seulement, le candidat doit être diplômé mais il doit aussi avoir de l’expérience et diverses compétences, capacités et qualités personnelles. La jeunesse d’un individu est perçue comme source de dynamisme et de créativité pour des postes qui en ont besoin mais les jeunes sont aussi perçus comme immatures pour certains postes à responsabilité. Même si l’âge n’est pas explicité comme un critère de recrutement, le nombre d’années d’expérience exigé ou souhaité écarte souvent les jeunes et les stages qu’ils ont pu mener ne sont pas vraiment considérés comme des expériences même s’ils peuvent favoriser l’obtention d’un entretien ou d’un essai.
A part cela, un jeune doit passer par plusieurs filtres avant d’être embauché pour un ou plusieurs essais qui peuvent aboutir ou pas par un contrat de travail. Ce travail peut être exigeant et fatiguant, demandant parfois une grande disponibilité et une grande flexibilité. Le salarié devrait être capable de travailler sous pression et avec des résultats car son salaire et son avenir au sein de l’entreprise peuvent en dépendre dans certains cas. Les entreprises du secteur privé existent pour faire du profit, elles recrutent donc des salariés qui vont les aider à atteindre leurs objectifs.

Monter son affaire

Madagascar compte un grand nombre de travailleurs indépendants, il y a ceux du secteur informel et ceux du secteur formel. La plupart des activités de ces indépendants sont dans le secteur tertiaire, ce sont des activités à faible valeur ajoutée (commerce de détail) ; il n’y a donc pas vraiment de création d’emploi ou de création tout court. En effet, généralement les créations d’entreprise ne font que copier des commerces qui ont déjà marché. Or les jeunes devraient avoir plus de créativité.
Créer sa propre entreprise est une option plutôt risquée car sans garantie de stabilité et de réussite. Les institutions financières en sont conscientes. Ce qui fait que, les jeunes doivent généralement s’appuyer sur leurs fonds propres pour monter leurs propres affaires. Créer son entreprise, la faire marcher et prospérer nécessitent des qualités personnelles pas forcément transmises par l’éducation tel le goût du risque, la persévérance, la patience, le sens des relations ou la rigueur et la discipline.

Une jeunesse reconnue qui a du mal à s’affermir

Même si la jeunesse semble difficile à définir, elle est reconnue au sein de la société.

Sur le plan politique et juridique

Madagascar a un ministère qui s’occupe des jeunes et une Politique Nationale de la Jeunesse votée en 2004. Cette politique définit les jeunes comme « toute personne se trouvant dans la tranche d’âge de 14 à 35 ans ». Dans cette politique, les jeunes sont reconnus comme constituant « une force de changement » à cause de « son poids démographique » et du fait qu’elle est « nantie de pensée et d’attitudes novatrices ». Les objectifs généraux de cette politique peuvent se résumer par le fait d’aider les jeunes à être responsables et à s’approprier des valeurs morales et culturelles malgaches.
Devant la loi, l’âge de 18 ans constitue une sorte de repère entre deux états de l’individu, l’enfant irresponsable et l’adulte responsable. A cet âge, l’individu acquiert la plupart de ses droits et de ses devoirs. Exemple, il peut jouir de ces droits de citoyen et contracter un contrat de mariage. Devant la loi, il devient responsable de ses actes. Cela suppose l’acquisition d’une certaine maturité, mais un individu de 18 ans n’est pas encore considéré comme vraiment adulte devant la loi en fonction des situations. Tous les jeunes ne peuvent pas briguer des postes de responsabilités d’envergure. En effet, il y a des âges requis aux personnes qui veulent se présenter aux différentes élections. Auparavant, les candidats à la présidence devaient avoir au moins 41 ans ; d’après la dernière constitution votée lors du dernier référendum du 17 Novembre 2010, l’âge requis est de 35 ans.

Sur le plan social

Les institutions religieuses et associations diverses destinées à la jeunesse sont un prolongement de la famille et des institutions scolaires. Ces institutions reconnaissent que les jeunes ont besoin d’être encadrés étant donné qu’ils ne sont pas encore des adultes. Elles tiennent aussi compte de leur potentialité et les poussent à prendre des responsabilités dans le domaine culturel et sportif. Dans le domaine professionnel, les jeunes sont reconnus à la fois pour leur fraicheur, leur dynamisme ou leur créativité, et pour leur manque ou insuffisance d’expérience. Pour ces différentes raisons, les jeunes peuvent être recherchés par les entreprises, ou au contraire, être écartés au profit des plus expérimentés donc des plus âgés. Certains emplois s’adressent essentiellement aux jeunes mais ce sont des emplois occasionnels comme les animations ou le mannequinat.
Le domaine du divertissement est celui qui reconnait le plus l’existence et la vitalité de la jeunesse. D’ailleurs, le divertissement et la jeunesse semblent se tenir mutuellement. En effet, la jeunesse est considérée comme un moment de la vie qui ne fait que passer et qui nécessite de ce fait d’être profité au maximum. Cela peut conduire à des futilités et à des frivolités. Les médias font partie de ce domaine car même si l’on compte généralement des chaînes généralistes dans le pays, bon nombre de leurs programmes sont tournés vers le divertissement dont la plupart sont copiés sur des modèles étrangers. En guise d’exemples, il y a les émissions de téléréalités diffusées pendant les grandes vacances dont la plus célèbre Pazzapa avait pour modèle la Star Academy française ; nous pouvons aussi tomber sur des émissions « produites » localement mais avec des éléments pris dans des émissions étrangères comme dans des émissions sur la musique Pop culture ou le cinéma Cinézik ; signalons enfin la série humoristique Izy m’tsam qui est la reproduction presque à l’identique de Un gars et une fille. Ceux-ci n’ont d’autres fonctions principales que de divertir. Il est à noter que le Ministère qui s’occupe des jeunes s’occupe aussi des loisirs, jeunes et loisirs/divertissements vont donc de pair.

Sur le plan culturel

Selon Guy Rocher, « Éléments structurels et éléments culturels sont intimement liés et en constante interaction ; la culture reflète les éléments structurels, elle s’en inspire pour créer des modèles, des symboles, des sanctions, pour préciser le contenu normatif des rôles ; de leur côté, les éléments structurels obéissent dans une certaine mesure aux représentations, aux valeurs, aux idéologies, aux symboles de la culture, en même temps qu’ils peuvent les conditionner et souvent aussi leur résister et les contredire 9 ». Ainsi, il est important de considérer le point de vue culturel et social de la tradition malgache sur la jeunesse.
Dans la conception malgache, il y a les ray aman-dreny (pères et mères) d’un côté et les zanaka (enfants) de l’autre. Les ainés sont aussi considérés comme ray aman-dreny par les cadets. Les ray aman-dreny détiennent l’autorité et tant qu’il y a un ray aman-dreny, les enfants et les cadets restent toujours des zanaka. Les zanaka doivent du respect aux ray aman-dreny qui sont toujours censés exercer leur rôle comme il faut, ils sont supérieurs en âge, en expérience donc en sagesse et par conséquent en parole et en décision. Ce qui pourrait limiter les jeunes qui peuvent avoir une peur du tsiny s’ils ne respectent pas assez les ray aman-dreny car ces derniers ont aussi le pouvoir de leur donner des tso-drano (bénédictions).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Notion de représentations sociales
Représentations : sources de contraintes
Représentations : sources de sens
Représentations à la fois sociales et individuelles
Motifs de choix du sujet et du lieu
Problématique
Hypothèses
Objectif général
Objectifs spécifiques
Repères méthodologiques
La pré-enquête
L’enquête
Les traitements des données
Plan
PREMIERE PARTIE : APPROCHE CONTEXTUELLE ET CONCEPTUELLE
Chapitre I : Cadre historique et géographique de la recherche
I – Antananarivo
1 Ŕ Un aperçu de l’histoire d’Antananarivo
2 Ŕ Un aperçu de l’état des lieux
II – Université d’Antananarivo
1 Ŕ Département gestion
2 Ŕ Quatrième année gestion
III – Contexte
1 Ŕ Jeunes et insertion professionnelle
1.1 Ŕ S’insérer dans le public
1.2 Ŕ S’insérer dans le privé
1.3 Ŕ Monter son affaire
2 Ŕ Une jeunesse reconnue qui a du mal à s’affermir
2.1 Ŕ Sur le plan politique et juridique
2.2 Ŕ Sur le plan social
2.3 Ŕ Sur le plan culturel
Chapitre II : Une jeunesse conditionnée par les représentations
I – Jeunesse, aspiration et représentation
1 Ŕ La jeunesse en sociologie
2 Ŕ Une jeunesse à l’entrée de la vie
3 Ŕ Des représentations sociales de l’avenir
3.1 Ŕ Des représentations socialement partagées mais individuellement appropriées
3.2 Ŕ Fonction d’orientation des comportements
II – Formations des aspirations des jeunes
1 Ŕ L’éducation
1.1 Ŕ Famille
1.2 Ŕ Institutions scolaires
1.3 Ŕ Autres organisations
Institutions religieuses
Fokontany
Autres associations
1.4 Ŕ Jeunesse et modernité
1.5 Ŕ Exigences professionnelles
2 Ŕ Importance de la langue et du langage
3 Ŕ Conception de l’âge, du temps et de l’avenir pour les anciens malgaches
III – Jeunes face à l’avenir
1 Ŕ Un avenir élaboré socialement
2 Ŕ Un avenir conçu individuellement
Chapitre III : Facteurs favorisant et détails méthodologiques
I – Facteurs favorisant le conformisme et la passivité devant l’avenir
1 Ŕ La transmission verticale
2 Ŕ La non valorisation de l’individu
II – Facteurs favorisant l’ambition
1 Ŕ Autonomisation
2 Ŕ Modernité et développement
III – Hypothèses et détails méthodologiques
1 Ŕ Représentations de l’avenir : reflet des contraintes structurelles ou d’une volonté d’émancipation
2 Ŕ Des documentations aux collectes des données
3 Ŕ Avenirs types et attitudes
3.1 Ŕ L’avenir non envisagé
3.2 Ŕ L’avenir conformiste
3.3 Ŕ L’avenir ambitieux
4 Ŕ Traitement des données
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE : UNE REPRESENTATION FLOUE DE L’AVENIR
Chapitre IV : Les éventuelles sources de contraintes
I – L’obligation d’étudier
1 Ŕ L’insuffisance d’orientation
1.1 Ŕ Choix de la série au baccalauréat orienté par les notes
1.2 Ŕ Des choix non éclairés
2 Ŕ Etudier dans une faculté, une liberté à gérer
2.1 Ŕ Une surveillance relâchée
2.2 Ŕ Des cours intensifs
2.3 Ŕ Des encouragements à l’autonomie
3 Ŕ Une éducation à la passivité
3.1 Ŕ Des cours magistraux à sens unique
3.2 Ŕ L’octroi des bourses d’étude, un droit sans devoir
II – L’importance de la famille
1 Ŕ Parents et enfants dans leurs rôles
2 Ŕ Une unité parfois pesante
3 Ŕ Domination de l’être social
III – L’occupation du temps libre
1 Ŕ Des organisations insuffisantes
1.1 Ŕ Initiatives privées
1.2 Ŕ Initiatives publiques
2 Ŕ Petits boulots, une autre alternative
Chapitre V : Un futur difficile à imaginer
I – Des images conformistes, ambitieuses et inexistantes
1 Ŕ Résultats de l’analyse quantitative les images
1.1 Ŕ Caractères des images
1.2 Ŕ Classification des images
2 Ŕ Résultats de l’analyse qualitative des images
2.1 Ŕ Des images standards
2.2 Ŕ Des images restreintes
2.3 Ŕ Des images non évolutives
2.4 Ŕ Des images évasives
3 Ŕ Un futur encore flou
II – Des obstacles en fonction des perceptions
1 Ŕ Un environnement contraignant
2 Ŕ Un sentiment d’impuissance
2.1 Ŕ Des conditions existantes
2.2 Ŕ L’intériorisation des structures
2.3 Ŕ La peur des conjonctures exceptionnels et des imprévus
3 Ŕ L’individu comme acteur de sa vie future
III – Des souhaits reflétant les contraintes
1 – Des souhaits réalistes
2 Ŕ Le souhait d’être adulte
Chapitre VI : Des comportements uniformes
I – Les études, une activité de routine
1 Ŕ Un parcours sans sens
1.1 Ŕ Un sens comme une direction
2.2 Ŕ Un sens comme une raison
2 Ŕ Etudier pour un diplôme
2.1 Ŕ L’importance des diplômes
2.2 Ŕ La préparation des examens
3 Ŕ Les études et la conception malgache du temps
II – Des liens qui infantilisent
1 Ŕ Des parents Ray aman-dreny
1.1 Ŕ Une dépendance financière
1.2 Ŕ Une relation verticale
2 Ŕ Des enfants « irresponsables »
2.1 Ŕ A la maison
2.2 Ŕ Au sein d’autres organisations
3 Ŕ Un maintien de la dépendance et de la passivité
III – Une prégnance du social
1 Ŕ Une préférence pour le groupe
2 Ŕ Des adultes à l’essai
2.1 Ŕ Etre en couple
2.2 Ŕ A l’essai d’activités professionnelles
Des expériences de travail
Des expériences de stages
3 Ŕ Des situations et initiatives individuelles rares
Conclusion partielle
TROISIEME PARTIE : UNE REPRESENTATION ENTRE DEUX REPRESENTATION
Chapitre VII : La gestion
I – Gestion et gestionnaire
1 Ŕ Objectifs de la formation
2 Ŕ Etre un gestionnaire
2.1 Ŕ Tâches d’un gestionnaire
Planifier
Organiser
Activer
Contrôler
2.2 Ŕ Attributs d’un gestionnaire
II – Concepts sociologiques et gestion
1 Ŕ Le temps linéaire
2 Ŕ La rationalité
3 Ŕ L’individualisation
3.1 Ŕ L’individu comme particule d’un ensemble
3.2 Ŕ L’individu comme acteur
III – Possibilités d’application de la gestion au quotidien
1 Ŕ Perception de soi
2 Ŕ Perception des études
3 Ŕ Pratique au quotidien
3.1 Ŕ Planifier son avenir
3.2 Ŕ Organiser sa vie
3.3 Ŕ S’activer au quotidien
3.4 Ŕ Se contrôler et s’autocontrôler
Chapitre VIII : Une gestion malgachisée
I – Conceptions malgaches et gestion
1 Ŕ Le temps malgache
2 Ŕ Des actions irrationnelles
2.1 Ŕ Des actions par les valeurs
Le fihavanana
Le respect de la hiérarchie
2.2 Ŕ Des actions par la tradition
II – Un aperçu d’une gestion malgachisée
1 Ŕ La gestion de leur avenir par les étudiants
1.1 Ŕ Une planification globale
1.2 Ŕ Une organisation sans coordination
1.3 Ŕ Une activation (des)activée
1.4 Ŕ Un contrôle externe et limité
2 Ŕ Un amalgame de deux conceptions de la gestion
Chapitre IX : Vérifications des hypothèses et discussions
I – Vérification des hypothèses
1 Ŕ Les représentations comme reflet des contraintes
2 Ŕ Les représentations comme le reflet d’une volonté d’émancipation
3 Ŕ Avenir et types de jeune 88
II – Jeunesse et développement
1 Ŕ Autonomisation
2 Ŕ Autonomie et métier
2.1 – Les problèmes des indépendants
2.2 – Les problèmes du marché du travail
Les problèmes structurels
Les problèmes d’éthique et de déontologie
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
Limites
L’avenir du pays
Bibliographie
Annexe

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