Concept du developpement et du financement

Peu de temps après son indépendance, Madagascar s’était enfoncé davantage dans la pauvreté. C’est surtout les 75% de la population malgache qui se trouvaient dans le milieu rural qui sont les plus pauvre. Vers le milieu des années 70 et tout le long des années 80 jusqu’à présent, les Gouvernements malgaches qui se sont succédés avaient donnés des priorités au développement rural dans leurs programmes solidement orientés vers le monde rural. Face à cette pauvreté qui persiste, la population rurale et les dirigeants étaient conscients qu’ils n’arriveraient pas à affronter cela tous seuls. Alors, ils ont commencé à demander de l’aide de financement venant des entreprises, des institutions nationales et privées et de l’extérieur pour financer leurs programmes. C’était surtout vers les années 90 que les aides et les financements venant de l’étranger (Bailleurs de Fonds, ONG, Financements parallèles, …) s’étaient accru et avaient connu des grands succès. Ces aides et ces financements peuvent se présenter sous plusieurs formes comme les donations non remboursables et des emprunts remboursables avec intérêt et qui sont gérés par des institutions de microfinance, des groupements paysans, des départements autonomes travaillant étroitement avec le gouvernement comme le PSDR, et parfois aussi par le ministère chargé du monde rural.

Définition et Approche théorique 

Le développement et la croissance 

La notion du développement est étroitement liée à la notion de la croissance. Même si ces deux notions sont liées, il ne faut pas les confondre.

Le Développement 

Par définition, le développement correspond à l’ensemble des transformations techniques, sociales et culturelles qui permettent l’apparition et la prolongation de la croissance économique ainsi que l’élévation des niveaux de vie . Cette définition donne deux significations au terme développement :

Primo : le terme développement est utilisé pour désigner une croissance économique à laquelle s’ajoute l’amélioration de la répartition du bien être à l’intérieur d’un pays à bas revenu.
Secundo : le terme développement est utilisé, de façon plus technique, pour désigner tous les effets complexes de la croissance.

Donc, le développement est un phénomène qualitatif, irréversible et qui ne peut s’observer que sur une très longue période .

La croissance

La croissance est définie comme étant une condition nécessaire pour le bon déroulement du processus du développement. Les mercantilistes soutiennent que la croissance est le maximum de déséquilibre entre l’importation et l’exportation. Pour les physiocrates la croissance est déterminée par la variation des produits nets. Et les néoclassiques, en contredisant les mercantilistes, démontrent que la croissance est un résultat d’une série d’équilibre.

Selon ces trois pensées économiques, dans le fond, la croissance est donc un phénomène économique quantitatif, c’est-à-dire mesurable caractérisant l’augmentation des richesses produites par un pays dans une période donnée .

Grâce à cette liaison entre le développement et la croissance, certains économistes considèrent le développement comme un processus linéaire et que toutes les sociétés devant passer par les mêmes étapes de ce développement . Ainsi, W.W. Rostow, décrit les passages des sociétés par cinq étapes ou phases :

– la société traditionnelle : c’est une société agricole, rurale et stationnaire où la terre est la seule source de richesse et détermine la structure sociale. La théorie physiocratique avait prédit cela en soulignant que seule la terre est la seule source de la richesse et que les autres activités sont neutre.
– la phase des conditions préalables : c’est l’existence d’une mutation de structure traditionnelle grâce au changement qui touche l’agriculture (amélioration des techniques agricoles, exode rural qui bénéficie au développement).
– le take off ou décollage : c’est l’étape où les anciens blocages et les résistances de développement sont dépassés et une croissance économique régulière apparaît. C’est aussi la phase où les découvertes techniques se généralisent et s’appliquent dans tous les domaines de produit.
– la maturité technologique : c’est l’étape où les techniques modernes se généralisent à toutes les activités économiques et/ou la production est beaucoup plus diversifiée. En moyen, cette phase est atteinte soixante ans après le décollage.
– l’ère de la consommation de masse : c’est l’étape où la consommation se généralise à toutes les couches sociales qui disposent d’un niveau de vie élevé.

En bref, la croissance, même si elle est liée au développement, ne peut pas engendrer le développement, mais elle peut l’entraîner éventuellement.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CONCEPT DU DEVELOPPEMENT ET DU FINANCEMENT
CHAPITRE I : Définition et approche théorique
Section I : Le développement et la croissance
Section II : Le développement rural
Section III : Les domaines jugés primordiaux dans le développement rural à Madagascar
Section IV : Les principaux objectifs à viser pour le développement rural
CHAPITRE II : Définition et approche théorique du système de financement
Section I : Le financement
Section II : Historique du système de financement à Madagascar
PARTIE II : ÉTAT DES LIEUX DU SYSTÈME DE FINANCEMENT
CHAPITRE I : Evolution des activités des institutions de microfinance
Section I : Evolution des activités des IMF mutualistes de 1997 à 2004
Section II : Evolution des activités des IMF non mutualistes de 1997 à 2004
CHAPITRE II : Les problèmes de financement du développement rural
Section I : L’insuffisance de la mobilisation de l’épargne
Section II : Absence d’une véritable politique de financement dans ce secteur
Section III : Inadéquation entre l’offre et la demande
Section IV : Inadaptation du système du financement
Section V : Faible accès des paysans au crédit bancaire
CHAPITRE III- Les impacts de ces problèmes dans le milieu rural
Section I : Endettement de la population rurale
Section III : Accentuation de la pauvreté rurale
Section III : Baisse de la productivité
Section IV : Le manque de confiance entre les deux acteurs
PARTIE III : PROPOSITION D’AMELIORATION DU SYSTEME DE FINANCEMENT
CHAPITRE I : Propositions d’amélioration du système de financement
Section I : Amélioration au niveau des bailleurs de fonds
Section II : Amélioration au niveau de l’Etat
Section III : Amélioration au niveau des institutions
Section IV : La mise en place d’une organisation de proximité
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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