Soutenance mémoire
Les matériels informatiques
Le matériel informatique forme tous les éléments physiques qui ont rapport avec le système informatique « hardware » nécessaire pour le traitement et l’enregistrement des données par opposition aux logiciels. Ce sont :
L’ordinateur qui était un matériel fondamental durant notre étude. Car il facilite l’enregistrement de tous les documents que nous avons consulté, la rédaction et le sauvegarde des questionnaires que nous avons établi pour nos enquêtes, la rédaction et l’enregistrement de notre de livre mémoire, et enfin grâce à lui, nous avons pu accéder à la connexion internet.
Un modem USB pour nous connecter à l’internet. Nous avons pu faire toutes nos documentations par ce modem. Il est très pratique du fait qu’il est très léger et facile à transporter et nous a permis de surfer n’importe où, à chaque fois qu’il était nécessaire. Grâce à sa rapidité, nous avons gagné du temps.
Un onduleur : actuellement que le délestage commence à revenir, l’onduleur a été vivement sollicité pour nous aider au moment des coupures de courants.
Une imprimante servant à éditer sur papier tous les documents nécessaires enregistrés sur ordinateur tel que les questionnaires, les webographiques, le présent rapport.
Outre ces matériels informatiques, des fournitures de bureaux ont été également utilisés. C’est ce dont nous allons voir dans la sous-section suivante.
Documents axés vers l’outil de gestion
Ces documents nous a permis d’apprendre ce qu’est l’outil de gestion ; et ainsi, de savoir comment il est approprié de dire qu’un moyen utilisé dans l’organisation est un outil de gestion. Et comme l’objectif principal de notre recherche constituait à démontrer que la comptabilité est un outil nécessaire à la gestion d’une entreprise, ces documents nous étaient alors capitaux.
Revue de la littérature sur la comptabilité
Selon Wilson Makaya (2009), la comptabilité est une technique quantitative de collecte, de traitement et d’interprétations de l’information. Le système comptable permet donc d’une part de saisir, de classer et de mémoriser les échanges de l’entreprise et d’autre part de fournir régulièrement des informations sur la situation financière de l’entreprise. Elle peut aussi valoir de preuve sur la situation de l’entreprise. La fonction comptable acquiert donc deux rôles : un rôle légal conformément aux dispositions mises en œuvre aujourd’hui et un rôle économique c’est-à-dire un support de gestion interne et d’information externe. Elle a donc deux objectifs principaux qui ont entraîné l’apparition de deux branches de comptabilité : comptabilité financière ou général qui a un objectif légal et la comptabilité de gestion ou analytique qui a un objectif de pilotage. La comptabilité financière a un caractère obligatoire et est régie par des règles et des normes tandis que la comptabilité de gestion est facultative et ne respecte pas des normes, sa mise en place dépend selon la taille de l’entreprise, de ses attentes et l’objectif visé. Selon les articles 11 et 13 de l’Organisation pour Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) en 2001, il existe trois modèles d’état financiers adoptés aux entreprises membres selon leur taille, leur chiffre d’affaire et leur secteur d’activité :
Le système normal : appliqué aux entreprises dont le chiffre d’affaire (CA) dépasse FCFA 100 millions. L’entreprise appartenant à ce système doit en fin d’exercice établir le bilan, le compte de résultat, le Tableau Financier des Ressources et Emplois (TAFIRE), un état annexé composé de treize tableaux sur les détails de calcul comme l’actif immobilisé, les amortissements, les plus-values et les moins-values sur cession, les provisions inscrites au bilan, les biens pris en crédit-bail et contrats assimilés, les échéances des créances à la clôture de l’exercice, les échéances des dettes à la clôture de l’exercice, les consommations intermédiaires de l’exercice, la répartition du résultat et autres éléments caractéristiques des cinq derniers exercices, le projet d’affectation du résultat de l’exercice si l’entreprise est une société à responsabilité limitée ou une société anonyme, l’effectif, la masse salariale et le personnel extérieur si l’importance est significative, la production de l’exercice en quantité et en valeur, les achats destinés à la production en quantité et en valeur.
Le système allégé applicable aux petites et moyennes entreprises dont les entreprises commerciales et de négoce dont le CA annuel se situe entre FCFA 30 millions et FCFA 100 millions, les entreprises artisanales dont le CA annuel se situe entre FCFA 20 millions et FCFA 100 millions, et les entreprises de services dont le CA annuel est au moins égal à FCFA 10 millions sans dépasser FCFA 100 millions.
Ces entreprises sont obligées d’établir en fin d’exercices le bilan, le compte de résultat et l’état annexé. Ce système est présenté d’une façon plus simple que le système normal. Le système minimal de trésorerie (SMT) admis aux très petites entreprises. Ce sont les entreprises commerciales et de négoce dont le CA est inférieur à FCFA 30 millions, les entreprises artisanales dont le CA est inférieur à FCFA 20 millions et les entreprises de services dont le CA annuel ne dépasse pas à FCFA 10 millions. Le système minimal de trésorerie repose sur l’établissement d’un encaissement (entrée en trésorerie) et d’un décaissement (sortie en trésorerie) d’où son appellation comptabilité de trésorerie. La trésorerie s’entend donc par un avoir en caisse, en banque et en centre chèque postaux. Le calcul du résultat de l’exercice s’obtient par simple différence entre les recettes et les dépenses de l’entreprise. Mais lorsque les variations des stocks, variations des créances et dettes commerciales, variations des équipements et des emprunts, variation du capital apporté sont significatives, le SMT peut en prendre compte pour le calcul de son résultat. Toutefois, il existe des dépenses et des recettes non liées au résultat. Dans ce cas le SMT fait des écritures dîtes bouclage qui récapitulent les mouvements enregistrés dans le cadre d’une analyse en partie double et permet de corriger les mouvements qui ne sont pas liés au compte de résultat. A la fin de l’exercice, l’entité doit présenter un tableau des charges et produits, situation de fin d’exercice, et la variation de l’avoir net au cours de l’exercice (Ndjanyou Laurent, 2012). Par conséquent, que ce soit le SMT, le système allégé ou le système normal, les informations qu’ils diffusent sont produites dans et par une organisation comptable appelé « Système d’information comptable (SIC) ». Le SIC est un ensemble organisé de structure, moyens et acteurs permettant de produire des données comptables utilisées par les dirigeants pour gérer leur entreprise. Le SIC est composé de trois dimensions distinct à savoir la dimension organisationnelle qui est l’organisation comptable, la dimension relative à la production de données comptables et la dimension relative à l’utilisation des données comptables par les dirigeants.
La qualité des informations diffusées par celui-ci dépend en faîtes de quelques caractéristiques. Ainsi, il existe trois classifications ascendantes du SIC :
SIC faiblement complexe : s’agissant des PME, le dirigeant assume lui-même la tenue de la comptabilité. Ce SIC est souvent non informatisé et il n’est élaboré que les données comptables obligatoires. Le dirigeant utilise très peu ces informations pour gérer son entreprise ;
SIC moyennement complexe : le service comptable est moyen en terme de taille, de spécialisation, d’informatisation et de compétence. Le degré de production des données est moyen et le dirigeant les utilise dans un nombre assez réduit de situation ;
SIC fortement complexe : ce SIC est plus élaboré et plus sophistiqué ; en effet il est plus complexe en terme d’organisation, de production et d’utilisation (Philippe CHAPELLIER, 2010).
En bref, le système comptable est flexible et peut s’adapter à chaque type d’entreprise. Il est aussi déterminé que la fonction comptabilité détient un rôle important dans l’entreprise car elle est non seulement légale mais surtout utile. Mais comme le montre les ouvrages et les cours, il existe plusieurs type de comptabilité : comptabilité générale ou financière, comptabilité analytique ou de gestion, comptabilité publique, comptabilité budgétaire, comptabilité nationale, comptabilité de la balance des paiements…, toutes ces comptabilités se reposent sur d’identiques principes méthodologiques et leur propos est le même: c’est de donner des informations sur le patrimoine de l’organisation, nation ou entreprise. En tant que système de représentation de toute organisation, la comptabilité est non seulement une discipline transversale (à partir d’une unique conception, elle s’adapte à l’organisation à représenter) mais aussi une discipline consubstantielle au phénomène organisationnel : la conduite rationnelle de toute organisation nécessite le recours à sa représentation comptable. Ainsi en est-il de la comptabilité, passons à présent à la gestion.
L’importance de la comptabilité dans une entreprise
Le résultat précédent, nous a évoqué que la comptabilité tient une grande place dans une entreprise. Nous allons voir dans cette section si la raison de cette importance est due à la fonction légale qu’elle a ou si elle est due à sa capacité à aider les dirigeants dans la gestion de son entité. La question n°16, nous a permis de répondre à cela. L’atteinte des objectifs visés par l’entreprise est une des préoccupations majeures des dirigeants. La contribution de la comptabilité à l’atteinte de cet objectif, détermine aussi son importance . La totalité des enquêtés c’est-à-dire un pourcentage total de 100% admet que la comptabilité est un élément indispensable dans la gestion d’une entreprise ; 96,7% des interrogés affirment qu’elle aide les dirigeants à atteindre l’objectif de l’entreprise. Une part de 60% des enquêtés soutient que la comptabilité les aide à atteindre l’objectif de leur service, une seule personne a affirmé le contraire et onze personnes issues du service comptabilité n’ont pas donné de réponse. Si tel est l’avis de l’échantillon sur la place de la comptabilité dans une entreprise, voyons à présent la ou les fonctions qui peuvent lui être attribué.
Discussions sur les résultats des études empiriques
Sur la base de nos études empiriques, presque la majorité des entreprises disposent d’un SIC dans son organisation parce qu’elles estiment que ceci est plus efficace. Les principales préoccupations des dirigeants dans une entreprise est l’accroissement de sa richesse, c’est ce qui assure d’ailleurs sa performance. Une entreprise qui n’a plus de ressources financières n’a plus les moyens de continuer son activité et doit fermer ses portes. Ainsi, les ressources financières sont le pilier vital d’une entité pour continuer son exploitation et à assurer sa performance. Si l’entité attend une certaine efficacité de la part de son service comptable c’est parce que celui-ci contribue d’une certaine façon à sa performance. D’où, l’outil comptable aide les dirigeants à contrôler ses ressources financières. Ceci a été confirmé par un Directeur Général, qui affirme que : « l’argent est le nerf de la guerre pour les entreprises » et que l’outil comptable est un moyen pour les dirigeants de voir la situation financière de l’entreprise à un moment donné (E5). Il est donc indispensable dans la gestion d’une entreprise car il fournit des indicateurs de performance permettant aux dirigeants de se situer par rapport aux objectifs. Toutes les décisions dépendent des indications qu’il transmet. Il est un outil décisionnel indispensable pour gérer l’entreprise : 90% de l’échantillon a approuvé qu’il soit un outil décisionnel, et la totalité a accepté qu’il soit un élément indispensable dans la gestion de l’organisation. Un Responsable de trésorerie a estimé que s’il n’y a pas de comptabilité fiable et valable, l’entreprise ne peut pas progresser car elle ne dispose pas d’information en temps réel (E13). En diffusant des indications aux dirigeants, elle véhicule des informations qui montrent une image fidèle de l’état des ressources financières de l’entité. Elle est donc, un outil informatif pour les dirigeants. Et grâce aux informations qu’elle diffuse, les dirigeants peuvent suivre au jour le jour l’évolution de leurs organisations et donc avoir une maîtrise de la situation de leurs entités. Cela fait suite à un certain pouvoir et autorité du dirigeant non seulement sur les informations véhiculés mais également sur les personnes source de ces informations. Un comptable nous a affirmé que la comptabilité peut être un instrument de pouvoir du dirigeant. Par exemple, il peut contrôler le travail de ses magasiniers en visant chaque semaine les fiches de stocks (E14). Une bonne maîtrise de l’entité marque sa bonne gestion, et d’ailleurs le résultat de notre étude empirique a confirmé que la comptabilité est un bon outil de gestion (selon 80% des enquêtés). La comptabilité est aussi un outil de contrôle pour les dirigeants car elle fournit les informations nécessaires pour bien maîtriser la situation de l’entreprise. D’abord, grâce à différentes indications qu’elle véhicule, la comptabilité est un outil informatif (accepté par 86,7 % des enquêtés). Ensuite, les informations qu’elle diffuse permettent aux dirigeants de maîtriser la situation de son organisation. Elle est aussi un outil de contrôle (approuvé par 83,3% des enquêtés).
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : Matériels et Méthodes
Chapitre I : Matériels utilisés
1-1 Zone d’étude et ses caractéristiques
1-2 Les matériels utilisés
1-2-2 Les matériels informatiques
1-2-3 Les fournitures de bureau
1-3 Les documents utilisés
1-3-1 Documents orientés vers la comptabilité
1-3-2 Documents axés vers l’outil de gestion
1-3-3 Documents sur la gestion
1-4 Revue de la littérature
1-4-1 Revue de la littérature sur la comptabilité
1-4-2 Revue de la littérature sur la gestion
1-4-3 Revue de la littérature sur l’outil de gestion
Chapitre II : Méthode de recherche
2-1 Méthode de collecte des données
2-1-1 Méthode de collecte des données primaires
2-1-2 Méthode de collecte des données secondaires
2-2 Méthode de traitement et d’analyse des données
2-2-1 Méthode quantitative
2-2-2 Méthode qualitative
2-2-3 Analyse des données comptables
2-3 Limite de l’étude
DEUXIEME PARTIE : Résultats
Chapitre I : Résultats selon la méthode quantitative
1-1 L’existence du service comptable dans les entreprises
1-2 L’importance de la comptabilité dans une entreprise
1-3 Rôle de la comptabilité
Chapitre II : Résultats selon la méthode comparative
Chapitre III : Résultats par l’analyse des états financiers
3-1 Le bilan
3-1-1 Classement selon la récurrence et la liquidité des opérations
3-1-2 Classement selon la fonction de chaque poste
3-2 Le compte de résultat
TROISIEME PARTIE : Discussions et Recommandations
Chapitre I ; Discussions
1-2 Discussions sur les résultats des études empiriques
1-2 Discussions sur les résultats de l’analyse des états financiers
Chapitre II : Recommandations
2-1 Améliorer les informations diffusées au Service Comptabilité
2-2 Améliorer les matériels utilisés par le SIC
2-3 Améliorer la fréquence de production des états financiers
2-4 Améliorer les informations produites
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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