Composants d’un SIG

Composants d’un SIG

On distingue quatre composants du SIG : le matériel, le logiciel, les données et les personnels.

Le matériel
Les SIG fonctionnent aujourd’hui sur une très large gamme d’ordinateurs des serveurs de données aux ordinateurs de bureaux connectés en réseau ou utilisés de façon autonome. Des systèmes client-serveur en intranet, extranet voire via Internet facilitent ensuite et de plus en plus la diffusion des résultats.

Le logiciel
Les logiciels SIG offrent des outils et fonctions pour stocker, analyser, visualiser et afficher toutes les informations. C’est un outil géographique de requête.

Les données
Ce sont les composantes importantes du SIG, on distingue trois types de données : géographiques, topologiques et descriptives.

Les données descriptives ou alphanumériques

La donnée alphanumérique ou attributaire ou sémantique, est une information textuelle, qualitative ou quantitative. Elle décrit l’objet géométrique. Elle est souvent de nature : démographique (recensement de la population, …), administrative (numéro officiel de la commune, …), économique (nombre de salariés, types d’entreprises, …), sociale (nombre de places en crèche, …), ou commerciale (adresse des commerces, …). Elle permet de mettre en évidence la répartition spatiale d’un objet en répondant aux questions : Où ?, Où est cet objet, Où ce phénomène se trouve-t-il ?, Où se trouvent tous les objets d’un même type ? Ainsi que les phénomènes présents sur un territoire donné : Quoi ?, Que trouve-t-on à cet endroit ? Elle permet aussi l’analyse spatiale : Comment ?, Quelles relations existent ou non entre les objets et les phénomènes ? Et l’analyse temporelle : Quand ?, A quel moment des changements sont intervenus?, Quels sont l’âge et l’évolution de tel objet ou phénomène ?

Les données topologiques
La topologie permet de garantir un niveau de qualité lors de la création des données. La structuration topologique implique en général qu’on trouve un nœud à l’intersection des lignes qui se croisent, une ligne ne s’intersecte pas elle-même, et les polygones sont correctement fermés.

Les personnels

Un SIG étant avant tout un outil, c’est son utilisation qui permet d’en exploiter la quintessence. Les SIG s’adressent à une très grande communauté d’utilisateurs depuis ceux qui créent et maintiennent les systèmes, jusqu’aux personnes utilisant dans leur travail quotidien la dimension géographique. Avec l’avènement des SIG sur Internet, la communauté des utilisateurs de SIG s’agrandit de façon importante chaque jour et il est raisonnable de penser qu’à brève échéance, nous serons tous à des niveaux différents des utilisateurs de SIG. [10]

Les fonctionnalités techniques d’un SIG

Les fonctionnalités techniques du SIG sont communément synthétisées selon le modèle des 5A : l’abstraction, l’acquisition, l’archivage, l’analyse et l’affichage.

Abstraction
L’abstraction consiste à la modélisation de la base de données en définissant les objets, leurs attributs et leurs relations. Les informations modélisées sont représentées en couches superposables et indépendantes.

Acquisition
Il concerne l’alimentation du SIG en données : il faut d’une part définir la forme des objets géographiques et d’autre part leurs attributs et leurs relations. Les données peuvent être
– des couches raster : images satellitaires, photographies aériennes, etc.
– des couches vecteurs : réseaux de communication, hydrographies, etc.
– des statistiques : fréquence d’occurrence, population démographique, etc.

Archivage
L’archivage consiste à stocker les informations de l’espace de travail vers l’espace de stockage. Elle permet aussi de rassembler et d’ordonner les informations par thème sur des couches afin de faciliter leur recherche.

Analyse
Il répond aux questions posées. Les couches de données sont combinées et manipulées pour créer de nouvelles couches et pour extraire des informations interprétables.

Affichage
Il consiste à la production des cartes de façon automatique, au constat des relations spatiales entre les objets et la visualisation des données sur l’écran de l’ordinateur.

L’échelle
L’échelle est le rapport existant entre une longueur réelle et sa représentation sur la carte [5] La donnée numérique et les outils de zoom des logiciels permettent une grande liberté dans les échelles de visualisation de la donnée. En SIG, on parle plutôt d’échelle d’utilisation, c’est à dire le ratio entre l’échelle à laquelle la donnée a été numérisée et les limites de son exploitation .

L’échelle d’utilisation dépend de l’usage de la base de données, de la précision géométrique ainsi que de l’exhaustivité des informations géographiques voulues.

Système géodésique

C’est un repère qui permet d’identifier chaque point du globe d’une manière unique. Un point est repéré par sa longitude et sa latitude sur la Terre qui a une forme approximative d’ellipsoïde. Le positionnement des ponts dans l’espace et le temps au voisinage de la Terre nécessite la définition d’un système géodésique de référence. Il s’agit d’un repère affine (O,i,j,k) tel que : le centre est proche du centre de la Terre, l’axe OZ est proche de l’axe de rotation de la Terre et l’axe OXZ est proche du plan méridien d’origine .

Géoïde, Ellipsoïde et Datum

Un géoïde est une représentation de la surface terrestre plus précise que l’approximation sphérique ou ellipsoïdale. Il sert de zéro de référence pour les mesures précises d’altitude. Mais cette surface irrégulière est difficile à utiliser dans les calculs, et on préfère alors utiliser un ellipsoïde.

Un ellipsoïde est une surface régulière qui lorsqu’elle est bien choisie (centre, dimensions, orientation…) s’écarte au maximum de quelques dizaines de mètres du géoïde. L’ellipse est un ovale doté d’un grand axe (l’axe plus long) et d’un petit axe (l’axe plus court). Pour l’ellipsoïde terrestre, le demi-grand axe est le rayon entre le centre de la Terre et l’équateur, alors que le demi-petit axe est le rayon entre le centre de la Terre et le pôle.

Un datum (ellipsoïde local) est créé sur l’ellipsoïde sélectionné et peut incorporer des variations locales d’altitude. Le datum et l’ellipsoïde sous-jacents par rapport auquel les coordonnées d’un jeu de données sont référencées pouvant changer les valeurs des coordonnées. Par rapport à l’ellipsoïde, le géoïde présente des écarts maximum de 100 m.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE
Chapitre 1: LE SIG
1.1. Définition
1.1.1. Niveau géométrique
1.1.2. Niveau topologique
1.1.3. Niveau sémantique
1.2. Composants d’un SIG
1.2.1. Le matériel
1.2.2. Le logiciel
1.2.3. Les données
1.2.4. Les personnels
1.3. Les fonctionnalités techniques d’un SIG
1.3.1. Abstraction
1.3.2. Acquisition
1.3.3. Archivage
1.3.4. Analyse
1.3.5. Affichage
1.4. L’échelle
1.5. Système de Coordonnée
1.5.1. Le système de projection
1.5.2. Système géodésique
1.5.3. Géoïde, Ellipsoïde et Datum
1.6. Les Avantages du SIG
Chapitre 2 : LA BASE DE DONNEES
2.1. Définition
2.2. Composants
2.1.1. Matériel
2.1.2. Données
2.1.3. Logiciel
2.3. Principes de fonctionnement
2.4. Les avantages de la Base de données
Chapitre 3 : APPLICATION WEB
3.1. Définition
3.2. Principe
3.3. Les protocoles
3.3.1. Qu’est-ce qu’un protocole ?
3.3.2. Les protocoles d’Internet
3.4. Le serveur
3.4.1. Le serveur, un serveur de fichiers
3.4.2. Le répertoire racine
3.4.3. Affichage des dossiers
3.4.4. Les erreurs
3.5. Le client
3.5.1. Le langage HTML
3.5.2. CSS et feuilles de style
3.5.3. JavaScript
3.5.4. PHP
3.6. Les avantages de l’architecture client-serveur
Chapitre 4 : WEBMAPPING
4.1. Définition
4.2. Principe du Webmapping
4.3. Architecture d’une application Webmapping
4.4. Fonctionnalités
PARTIE II : PRESENTATION DU PROJET
Chapitre 5 : LES LOGICIELS UTILISES
5.1. PostgreSQL 9.4
5.2. Postgis 2.0
5.3. Qgis 2.6.1
5.4. Data Import For PostgreSQL
5.5. XAMPP version 3.2.1
5.6. Leaflet
Chapitre 6 : CREATION DE LA BASE DE DONNEES
6.1. Méthode utilisée pour la conception des bases de données
6.2. Présentation de la méthode MERISE
6.3. Mise en œuvre de la méthode choisie
6.3.1. Création du dictionnaire de données
6.3.2. Conception du MLD
1.1.1. L’élaboration du Modèle Conceptuel de Données (MCD)
1.1.2. Modèle Physique des Données
1.2. Implémentation de la base de données
1.2.1. Présentation de PgAdminIII
1.2.2. Utilisation de PgAdminIII
1.2.3. Importation de la table dans une base de données
CHAPITRE 7 : PROCEDURE DE MISE EN ŒUVRE DU WEBMAPPING
2.1. Connexion QGIS – PostgreSQL
2.2. Exportation fichier Geojson
2.3. Import de Leaflet
2.4. Import des fichiers GeoJSON
2.5. Import et description du fichier JavaScript
PARTIE III : PRESENTATION DU FONCTIONNEMENT DU SITE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE 8 : PRESENTATION DU SITE
3.1. Page d’accueil
3.2. Page de connexion
3.3. Page Carte
3.3.1. Les données administratives
3.3.2. Les données Environnementales
3.3.3. Les données Socio-Economiques
3.4. Utilisation
3.5. Page des données
8.6. Pages Administrateurs
8.6.1. Gestion membre
8.6.2. Gestion des données
CHAPITRE 9 : COUT DE PROJET
9.6. Personnels
9.7. Outils et Matériels
9.8. Autres
9.9. Coût total du projet
CONCLUSION

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