Le comportement de mobilité du consommateur,proposition d’un nouveau cadre conceptuel
Dans cette section, nous commençons par mettre en perspective l’évolution des comportements de consommation, notamment spatiaux, et le rôle des Technologies de l’Information et de la Communication — TIC dans ces transformations. Ce constat nous amène à nous interroger sur le bien-fondé de l’approche dichotomique du marketing traitant des comportements de consommation physiques d’une part, et en ligne, d’autre part. Dans un second temps, nous nous focalisons sur les travaux en marketing spatial. Bien que ce domaine soit l’un des premiers étudié par le marketing, les travaux sur le sujet sont aujourd’hui relativement rares (Cliquet et Dion, 2002). Ainsi, si plusieurs auteurs soulignent le rôle des TIC dans la complexification du comportement spatial du consommateur, ce facteur n’est pas traité par des analyses empiriques. Afin de répondre à ces limites, nous mobilisons les travaux issus de l’économie et de la géographie spatiale qui se sont largement intéressés à l’effet des TIC sur la mobilité des consommateurs. Ces travaux arrivent à la conclusion que la complexité des relations entre TIC et mobilité ne permettent pas d’établir de relations directes, mais qu’il existe une succession d’interactions qui interviennent entre TIC et mobilité du consommateur. Enfin, nous montrons que le concept de mobilité est rarement défini par les chercheurs et plutôt utilisé comme un synonyme de déplacement. Cependant, pour certains chercheurs la mobilité est un concept beaucoup plus riche et multidimensionnel. C’est de ce constat qu’a émergé au début des années 2000, le « Nouveau Paradigme des Mobilités », un courant pluridisciplinaire qui aborde la mobilité comme nouveau prisme d’analyse des comportements qui étudie conjointement mobilité physique et virtuelle. En nous appuyant sur cette revue de littérature multidisciplinaire, nous proposons un nouveau cadre conceptuel, le comportement de mobilité du consommateur.
Le comportement spatial, un indicateur des évolutions des comportements de consommation
L’étude de la littérature permet d’identifier plusieurs transformations dans la complexification des déplacements. Le trajet domicile-travail, longtemps principal motif de déplacement, ne représente aujourd’hui plus qu’une faible part des déplacements (Hivert, Orfeuil 1989 ; Benoit, Benoit 1995 ; Hubert 2009). Les itinéraires se sont complexifiés, combinent différents moyens de transport à des horaires moins réguliers (Ascher, 2005 ; Kaufmann, 2004). En effet, la souplesse accrue des emplois du temps permet d’aménager ses parcours quotidiens plus facilement (Viard, 2006, p. 124). Viard (2006) et Monnet (2010), identifient quatre grands facteurs responsables des transformations des comportements spatiaux. Premièrement, l’entrée dans une période « postfordiste » où la flexibilité et la précarité des emplois ont provoqué une atténuation de la routine « métro boulot-dodo ». Cette souplesse des emplois du temps accrue permet ainsi d’aménager ses parcours quotidiens plus facilement. Deuxièmement, la féminisation de l’emploi et une répartition des tâches domestiques moins inégale ont favorisé les déplacements des femmes. Troisièmement, l’étalement urbain lié à l’éloignement des familles du centre-ville a étendu les limites du centre-ville qui n’ est plus clairement délimité. Pour Viard (2006, p. 123). « Il ne s’agit pas d’un retour résidentiel et culturel vers le rural d’hier, mais du triomphe d’une urbanité sans lieu ni borne. » Quatrièmement, l’explosion de la population étudiante qui est amenée au cours de son cursus, à se déplacer dans plusieurs villes.On constate également une utilisation différente des moyens de transport selon le lieu d’habitation. Les personnes vivant en périphérie ont plus souvent recours à la voiture. Elle reste le moyen de transport privilégié, car souvent plus rapide et plus confortable, mais aussi parce quela voiture permet de fragmenter plus facilement les itinéraires (Remy, 2004). Ce questionnement du rôle de la voiture fait d’ailleurs l’objet d’un courant de recherche autour du concept « d’automobilité » (Bourdin, 2005). À l’inverse, les habitants des centres-ville privilégient l’utilisation des transports en commun, de la marche à pied et du vélo dans une moindre mesure (Bourdin, 2005). La mutation des comportements spatiaux est aussi liée aux transformations des comportements de consommation (Cliquet et Dion, 2002 ; Desse, 2001 ; Dion et Michaud-Trevinal, 2004). Les consommateurs tendent à transformer les déplacements domicile-travail en des boucles d’activités beaucoup plus complexes dans les grandes métropoles (Desse, 2001) comme dans des villes de taille plus modestes (Chaze, 2010). On parle alors non plus de parcours, mais de « pérégrinations » (Dion et Michaud-Trevinal, 2004). Ce terme traduit la capacité du consommateur à adapter son parcours selon ses besoins, ses envies et les opportunités rencontrées. D’ailleurs, les activités de consommation représentent aujourd’hui une part importante des motifs de déplacements (Cliquet et Dion, 2002 ; Desse, 2001 ; Dion et Michaud-Trevinal, 2004 ; Laousse, 2004). Ces évolutions des comportements spatiaux aboutissent à de nouvelles pratiques de consommation. L’allongement des distances domicile-travail a conduit à la « snackisation » du paysage urbain (Monnet, 2010). Cette « snackisation » se traduit par une multiplication d’enseignes et d’offres qui proposent des produits destinés à l’alimentation rapide qui vont du fast-food à des offres qui promettent de manger vite, bien et pour un coût limité. Ce type d’offre se multiplie notamment dans les plateformes multimodales où le consommateur est aussi un voyageur qui profite d’un moment de transit pour se restaurer (Monnet, 2010). Ces lieux de transit sont désormais une cible privilégiée pour de nombreux commerçants. Ces lieux présentent le double avantage d’offrir un accès simplifié au point de vente et d’offrir un moyen de distraction pour le voyageur qui attend son transport comme dans le cas des aéroports (Boquet, 2010). Certaines entreprises ont développé des stratégies de tourisme commercial en proposant aux voyageurs la visite d’un centre commercial de type Outlet . Ces centres commerciaux constituent à eux seuls un motif de déplacement, notamment de la part de la clientèle étrangère (Badot et Lemoine, 2014 ; Lamy, 2010). Ces évolutions des déplacements et despratiques de consommation sont aussi liées à l’essor des TIC et notamment d’Internet. Comme nous le rappellent Badot et Lemoine (2013), les consommateurs n’hésitent plus à combiner canaux physiques et virtuels en développant des stratégies qui permettent à la fois de gérer leur budget et de mieux coordonner leurs activités quotidiennes
Comportement physique et virtuel du consommateur, vers la fin d’une approche dichotomique ?
L’évolution des comportements de consommation nous a amenés à nous interroger sur la possibilité d’étudier ces comportements en considérant la dimension physique et virtuelle. Badot et Lemoine (2013) constatent que la fragmentation des pratiques de consommation et l’utilisation combinée de différents canaux physiques et virtuels constituent un vrai défi pour les entreprises compte tenu du fait que la séparation entre commerce et e-commerce est encore bien ancrée chez les professionnels comme dans la recherche académique. En réponse à ces limites, ces auteurs proposent de passer du « paradigme dichotomique » au « paradigme ubiquitaire ». Autrement dit, de considérer les comportements physiques et virtuels comme un ensemble complémentaire. En considérant la perspective spatiale, il est intéressant de remarquer que dix ans auparavant, Cliquet (2003) s’interrogeait sur la faible place de l’espace dans la recherche en marketing malgré les modifications des comportements spatiaux et à l’arrivée des TIC. L’auteur soulignait que la majorité des recherches étaient a-spatiales alors que l’espace constitue une variable modératrice dans un grand nombre de comportements de consommation. En outre, les recherches concernant la mobilité des consommateurs en dehors des points de vente physique n’ont été que très peu étudiées à l’exception de quelque travaux tels que celui de Sirieix et Dubois (1995). Une décennie plus tard, le nombre de publications n’a que trop peu évolué, mais le développement d’un « paradigme ubiquitaire » ouvre la voie à une évolution de la recherche spatiale. En ce sens, il conviendrait peut être mieux de parler de « paradigme mobiquitaire » pour reprendre ce concept issu des recherches en systèmes d’informations. La « mobiquité » illustre la capacité à se connecter partout et tout le temps tout en pouvant se déplacer (Miranda, 2011a ; Miranda,2011b). Ce nouveau paradigme prend en compte à la fois les composantes physique et virtuelle de l’espace. Dans le champ de l’économie spatiale, Rallet, Aguiléra et Guillot (2009) parlent de ce phénomène d’hybridation de l’espace. D’ailleurs pour Aguiléra, Guillot et Rallet (2012) il n’existe qu’un seul espace : l’espace géographique qui se compose d’interfaces physiques (lieux d’interactions physiques) et d’interfaces virtuelles (lieux d’interactions virtuelles) que ces auteurs nomment « hybridation de l’espace ». Dans notre travail doctoral, nous nous intéressons aux relations entre comportement spatial du consommateur et usages de services mobiles, autrement dit aux relations entre les comportements virtuels et physiques. En ce sens, le « paradigme ubiquitaire » et « l’hybridation de l’espace » répondent aux limites du marketing fondé sur une dichotomie spatiale / virtuelle. Une des principales difficultés est alors de définir les interactions qui existent entre mobilité et TIC.
Mobilité et TIC : limites du marketing spatial et pistes de recherches
En marketing, l’étude du comportement spatial du consommateur est un des plus anciens thèmes de recherche bien qu’il soit aujourd’hui peu traité par les chercheurs (Cliquet, 2003). D’après Reilly (1953), les premiers travaux s’intéressent à l’analyse des distances entre le domicile et le point de vente en appliquant la loi de gravitation de Newton au commerce de détail. Ces recherches reposent sur le postulat que les consommateurs sont attirés par les commerces qui se trouvent dans un certain rayon autour du trajet domicile-travail. À partir des années soixante, le temps devient une variable majeure dans l’analyse des déplacements (Cliquet et Dion, 2002). La distance est alors considérée comme moins représentative que le temps de trajet. Des recherches en géographie sur les isochrones (Chabot, 1938) vont permettre de tracer des cartes de la distance en temps entre le domicile et le point de vente (Cliquet, Fady et Basset, 2006). Cependant, l’utilisation du temps comme variable majeure du comportement spatial est remise en cause. En effet, la perception du temps est propre à chaque individu. Un trajet effectué par deux personnes différentes à un moment différent ne pourra en aucun cas être considéré comme équivalent (Bergadaà, 1988, 1989). Malgré une amélioration des modélisations, ces visions simplifiées des comportements spatiaux n’offrent des résultats valables que dans quelques secteurs d’activités aux configurations spécifiques (Cliquet et Dion, 2002). Pour Michaud-Trevinal (2004), le principal défaut théorique de ces modèles est de considérer la clientèle comme un stock de clients à capter dans une zone de chalandise délimitée . Cette approche ne rend pas compte de la complexité actuelle du comportement spatial du consommateur. Il s’agit alors de passer à une vision dynamique, la gestion des flux de clients qu’il ne faut plus traiter en terme de lieux, mais de mouvements (Cliquet, 2003 ; Cliquet et Dion, 2002 ; Dion et Michaud-Trevinal, 2004 ; Michaud-Trevinal, 2004). Cette approche ouvre des perspectives des recherches prometteuses. Néanmoins, le rôle des TIC dans les évolutions des comportements spatiaux est seulement évoqué sans être véritablement traité. Afin de palier à cette absence de travaux dans la littérature en marketing, nous mobilisons les recherches issues d’autres disciplines tels que l’économie et la géographie spatiale.
L’approche classique : la recherche des effets directs de la diffusion des TIC sur la mobilité
Dans le champ de l’économie et de la géographie spatiale , les interrogations qui portent sur les relations entre TIC et mobilité physique des individus ne sont pas récentes (Aguiléra, Guillot et Rallet, 2012 ; Massot, 1995 ; Mokhtarian, 1990, 2009 ; Salomon, 1986). Les recherches deSalomon (1985, 1986) vont permettre d’identifier quatre interactions potentielles entre diffusion des TIC et mobilité : la substitution, la modification, l’induction et la neutralité. Ces travaux vont être à l’origine du courant classique qui cherche à identifier un effet direct de la diffusion des TIC sur les déplacements des individus. Au sein de ce courant subsiste deux thèses opposées. La première thèse soutient que l’utilisation des TIC aboutit une substitution de la mobilité physique qui par conséquent diminue le nombre de déplacements. Pour Rallet, Aguiléra et Guillot, 2009, cette thèse est le résultat d’un fantasme qui entoure l’essor des TIC où les interactions virtuelles peuvent remplacer les interactions réelles. Les technologies permettent alors de faire chez soi ce qui avant nécessitait une proximité physique. La télé-médecine, l’e-learning et l’e-commerce ont ainsi fait l’objet de recherches s’appuyant sur cette thèse. Plusieurs travaux ont critiqué cette approche en montrant que la mobilité des individus ne s’était pas réduite suite au développement des TIC, mais bien au contraire, accrue et surtout complexifiée (Rallet, 2001).La deuxième hypothèse est celle de la complémentarité et de l’induction. L’utilisation des TIC vient compléter les déplacements physiques de l’individu et peut même être l’origine de nouveaux déplacements. Ainsi un consommateur peut préférer utiliser Internet pour effectuer certains achats et se rendre dans un point de vente physique pour en effectuer d’autres (Rallet,2001). Il peut également se renseigner sur Internet avant d’effectuer un achat dans un magasin. Ces nouveaux comportements qui combinent TIC et mobilité physique ont été étudiés par Farag et al. (2007). Ils montrent que les personnes qui effectuent des achats en ligne sont également celles qui effectuent le plus de déplacements pour effectuer des achats en magasin. Ces deux approches s’appuient sur la même hypothèse de départ, celle d’une relation directe entre diffusion des TIC et déplacements physiques. Cependant, pour Aguiléra, Guillot et Rallet (2012) cette hypothèse de départ se heurte à au moins quatre limites. Premièrement, il est très difficile de considérer les effets croisés liés à l’usage des TIC et à la mobilité. En effet, l’utilisation des TIC peut provoquer certains déplacements et en remplacer d’autres. Ainsi, Mokhtarian,Salomon et Handy (2006) montrent que les déplacements de loisirs dépendent largement des caractéristiques individuelles et des activités de loisirs pratiqués. Deuxièmement, les effets à long terme peuvent être différents des effets à court terme. La meilleure maîtrise des TIC et une meilleure connaissance du lieu peut affecter les comportements spatiaux tels que le soulignait déjà Golden, Anderson et Ridgway (1980). Troisièmement, prendre l’individu comme échelle de mesure n’est pas toujours la bonne approche puisqu’il est difficile de connaître la répartition des activités au sein des ménages. Quatrièmement, la mobilité ne dépend pas que des TIC, mais de nombreux autres facteurs tels que le lieu d’habitation, le coût et l’accessibilité des transports ou encore le lieu de travail (Chaze, 2010 ; Desse, 2001 ; Douma, 2003 ; Freathy et Calderwood, 2013 ; Weltevreden, 2007). Face à ces limites, les recherches aboutissent à des résultats souvent contradictoires ou valides seulement pour des segments particuliers de la population (Aguiléra, Guillot et Rallet, 2012). Pour Aguiléra, Guillot et Rallet (2012) l’intérêt de ces travaux réside surtout dans la mise en évidence d’une grande complexité des liens TIC-mobilité. Ce constat les amène à conclure que la question des liens doit être posée autrement que sous l’angle des déplacements mais en considérant une problématique plus large d’analyse des relations entre TIC et programme d’activités des individus.
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Table des matières
Introduction générale
Définition de la problématique et des questions de recherches
Le choix du terrain de recherche
Les apports attendus de la recherche
Présentation du plan de la thèse
Partie I REVUE DE LITTÉRATURE, MODÈLE THÉORIQUE ET HYPOTHÈSES DE RECHERCHES
Chapitre 1 Mobilité du consommateur et usages touristiques du smartphone
Section 1 Le comportement de mobilité du consommateur, proposition d’un nouveau cadre conceptuel
1.1 Vers une évolution de l’étude des comportements de consommation physique et virtuel
1.1.1 Le comportement spatial, un indicateur des évolutions des comportements de consommation
1.1.2 Le rôle des TIC dans l’évolution des comportements spatiaux
1.1.3 Comportement physique et virtuel du consommateur, vers la fin d’une approche dichotomique ?
1.2 Mobilité et TIC, des relations encore difficiles à appréhender
1.2.1 Mobilité et TIC : limites du marketing spatial et pistes de recherches
1.2.2 L’approche classique : la recherche des effets directs de la diffusion des TIC sur la mobilité
1.2.3 Approches émergentes et pertinence de l’étude d’une relation directe entre mobilité et diffusion des TIC
1.3 La mobilité : un nouveau cadre d’analyse pour le comportement du consommateur ?
1.3.1 La mobilité spatiale : de la définition unidimensionnelle au concept multidimensionnel
1.3.2 Le Nouveau Paradigme des Mobilités : la mobilité comme
prise d’analyse des comportements
1.3.3 Vers une étude du comportement de mobilité(s) du consommateur ?
Section 2 Étudier l’utilisation du smartphone au cours d’un séjour touristique à partir du comportement de mobilité du consommateur
2.1 Le smartphone et le tourisme
2.1.1 Le comportement de mobilité du consommateur dans le champ du tourisme
2.1.2 L’évolution des comportements touristiques et le smartphone
2.1.3 Le rôle des TIC dans la construction de l’expérience touristique
2.2 De l’utilisation à l’usage
2.3 Smartphone et tourisme
2.3.1 Les recherches sur l’adoption et l’utilisation des technologies et des services mobiles dans le domaine touristique
2.3.2 Les usages du smartphone et tourisme : des effets positifs et négatifs sur l’expérience touristique
2.3.3 Les travaux étudiant les relations entre technologies mobiles et comportements spatiaux des touristes
Chapitre 2 Vers un modèle de diffusion des usages de services mobiles touristiques
Introduction du chapitre 2
Section 1 Les SMOORIL : cadre théorique, usages, antécédents et conséquences au cours d’un séjour touristique
1.1 L’usage du smartphone et des services mobiles en marketing
1.1.1 Une majorité de recherches basée sur le TAM
1.1.2 L’approche basée sur la valeur
1.1.3 L’adaptation de la théorie de la diffusion des usages aux services mobiles sur smartphone
1.2 Les variables centrales du modèle, les usages de SMOORIL
1.2.1 Les usages de services mobiles d’orientation
1.2.2 Les usages de services mobiles d’organisation
1.2.3 Les usages de services mobiles de recherche d’informations localisées
1.3 Les variables explicatives de l’usage de services mobiles touristiques
1.3.1 Les caractéristiques du séjour
Le lieu du séjour (France vs étranger)
La durée du séjour
Le type de groupe touristique
1.3.2 Les caractéristiques personnelles du consommateur
L’innovativité d’usage
L’usage quotidien de services mobiles
La recherche d’interactions sociales
1.3.3 Les déterminants contextuels de l’utilisation de services mobiles
L’expérience avec la destination
L’utilisation d’autres supports d’informations (hors utilisation de TIC)
L’utilisation de technologies complémentaires
1.4 Les conséquences de l’usage de services mobiles touristiques
1.4.1 Les effets perçus de l’utilisation de services mobiles sur l’expérience touristique
1.4.2 La satisfaction avec les SMOORIL
1.5 Les modérateurs et la variable de contrôle
1.5.1 L’intensité et la variété des usages
1.5.2 L’ubiquité de service comme variable de contrôle
Section 2 Vers un modèle de diffusion des SMOORILS au cours d’un séjour touristique
2.1 L’étude exploratoire sur l’usage des services mobiles au quotidien et les usages de SMOORIL au cours d’un séjour touristique
2.1.1 Présentation et méthodologie de l’étude qualitative exploratoire
2.1.2 Les résultats de l’étude
Les usages de services mobiles destinés à la mobilité au cours du séjour touristique, les SMOORIL
Les déterminants des usages de SMOORIL au cours d’un séjour touristique
Les conséquences des usages de SMOORIL au cours d’un séjour touristique
2.2 Vers un modèle de diffusion des SMOORIL au cours d’un séjour touristique
2.2.1 Les objectifs de la recherche
2.2.2 Les hypothèses relatives aux déterminants de l’usage de SMOORIL au cours d’un séjour touristique
Hypothèses relatives à l’effet des caractéristiques du séjour sur l’usage de SMOORIL
Hypothèses relatives à l’effet des caractéristiques personnelles sur l’usage de SMOORIL
Hypothèses relatives aux déterminants contextuels des usages de SMOORIL
L’effet de l’innovativité d’usage sur les usages quotidiens de services mobiles
L’effet de l’innovativité d’usage sur e besoin de déconnexion avec le smartphone
L’effet de la recherche d’interactions sociales sur le besoin de déconnexion avec le smartphone
2.2.3 Les hypothèses relatives aux conséquences de l’utilisation de SMOORIL au cours d’un séjour touristique
2.2.4 Les hypothèses relatives aux modérateurs des usages de SMOORIL
L’intensité et la variété des usages de SMOORIL
L’intensité et la variété des usages quotidiens de services mobiles
2.2.5 Modèle conceptuel
Synthèse du chapitre 2
Partie II PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS DE L’ETUDE EMPIRIQUE
Chapitre 3 Choix methodologiques et analyse des instruments de mesure
Section 1 Modalités de mise en œuvre du terrain de recherche
1.1 L’élaboration du questionnaire et recueil des données
1.1.1 L’élaboration du questionnaire
Rédaction du questionnaire
Organisation du questionnaire
1.1.2 Recueil des données
Choix de la méthode de collecte des données
Échantillonage
Mode d’administration du questionnaire
Déroulement de l’administration
1.1.3 Description de l’échantillon final
1.2 Les méthodes statistiques d’analyse des données
1.2.1 L’analyse de la validité et de la fiabilité
L’Analyse Factorielle Exploratoire
L’Analyse Factorielle Confirmatoire
1.2.2 Le test t de Student et l’analyse de variance
1.2.3 Les méthodes d’équations structurelles
La validation du modèle final
Les analyses multi-groupes
Section 2 Développement, adaptation et analyse des principaux instruments de mesure
Le choix des échelles de mesure mono-item
2.1 Mesure des usages de SMOORIL
2.2 Mesure des déterminants des usages de SMOORIL
2.2.1 Mesures des caractéristiques du séjour
Le lieu de séjour (France versus étranger
La durée du séjour
Le type de groupe touristique
2.2.2 Mesures des caractéristiques personnelles du touriste
L’échelle de mesure de l’innovativité d’usage
L’échelle de mesure des usages quotidiens de services mobiles
L’échelle de mesure de la recherche d’interactions sociales
L’échelle de mesure du besoin de déconnexion
2.2.3 Mesures des déterminants contextuels
L’échelle de mesure de l’expérience avec la destination
L’échelle de mesure de l’utilisation d’autres supports d’informations (hors utilisation de TIC)
L’échelle de mesure de l’utilisation de technologies complémentaires
2.3 Mesure des conséquences des usages de SMOORIL
2.3.1 L’échelle de mesure de l’effet des usages de SMOORIL sur l’expérience touristique
2.3.2 L’échelle de mesure de la satisfaction avec les SMOORIL
2.4 Variable de contrôle : l’échelle de mesure de l’ubiquité de service
2.5 Mesure des variables modératrices, l’intensité et la variété d’ usages de SMOORIL et des usages quotidiens de services mobiles
Chapitre 4 Résultats et discussion
Section 1 Test des hypothèses et des propositions de recherche
1.1 Test des propositions relatives aux caractéristiques du séjour sur l’usage de SMOORIL
1.1.1 Les effets du choix de la destination sur l’usage de SMOORIL
1.1.2 Les effets de la durée du séjour sur l’usage de SMOORIL
1.1.3 Les effets du type de groupe touristique sur l’usage de SMOORIL
1.2 Test du modèle de recherche
1.2.1 Les tests du modèle de mesure
1.2.2 L’étude des coefficients structurels du modèle
1.2.3 Test du modèle selon la catégorie de services mobiles
1.3 Recherche de modérateurs pour le modèle à partir des analyses multigroupes
1.3.1 Les types d’utilisateurs et d’usage
L’intensité des usages de SMOORIL
La variété d’usages de SMOORIL
Intensité des usages quotidiens de services mobiles
Variété d’usage quotidien du smartphone
1.3.2 Les caractéristiques du séjour touristique
La destination du séjour touristique
La durée du séjour
Section 2 Discussion
2.1 Les déterminants des usages de SMOORIL : une mesure de la mobilité potentielle virtuelle du touriste
2.1.1 Le rôle des caractéristiques du séjour
Des usages de SMOORIL indépendants du lieu de séjour
Des usages de SMOORIL indépendants de la durée du séjour
Des usages de SMOORIL indépendants du type de groupe touristique
2.1.2 Le rôle des caractéristiques personnelles
Les effets de l’innovativité d’usage
Les effets des usages quotidiens du smartphone
Les effets de la recherche d’interactions sociales
Les effets du besoin de déconnexion avec le smartphone
2.1.3 Les caractéristiques contextuelles
Les effets de l’expérience avec la destination
Les effets de l’utilisation d’autres supports d’informations (hors Internet)
Les effets de l’utilisation de technologies complémentaires
2.2 Les conséquences des usages de SMOORIL sur l’expérience touristique, une mesure de la mobilité potentielle physique
2.2.1 Les effets des usages de SMOORIL sur la dimension sociale de l’expérience touristique
2.2.2 Les effets des usages de SMOORIL sur la dimension découverte de l’expérience touristique
2.3 Les conséquences des effets perçus sur l’expérience touristique sur la satisfaction avec les SMOORIL
2.3.1 Les effets perçus de la dimension sociale de l’expérience touristique sur la satisfaction avec les SMOORIL
2.3.2 Les effets perçus de la dimension sociale de l’expérience touristique sur la satisfaction avec les SMOORIL
2.4 La comparaison des usages selon la catégorie de services, une mesure de la mobilité virtuelle effective
2.5 Les modérateurs du modèle
2.5.1 Les effets de modération liés à l’intensité et à la variété des usages de SMOORIL
Le rôle modérateur de l’intensité d’usages de SMOORIL
Le rôle modérateur de la variété d’usages de SMOORIL
2.5.2 Les effets de modérations liés à l’intensité et à la variété des usages de services mobiles quotidiens
Le rôle modérateur de l’intensité d’usages de services mobiles quotidiens
Le rôle modérateur de la variété d’usages de services mobiles quotidiens
2.5.3 Les effets de modérations liés aux caractéristiques du séjour
Une meilleure évaluation des effets des SMOORIL lors d’un séjour à l’étranger
Les effets de modérations liés à la durée du séjour
Conclusion, apports, limites et perspectives
Conclusion et synthèse générale
Les apports de la recherche
Les apports conceptuels
Les apports théoriques
Les apports théoriques en matière de déterminants des usages de SMOORIL
Les apports managériaux
Les limites et voies de recherche
Les limites théoriques
Les limites méthodologiques
Les perspectives de recherche
Annexes
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