Classification
On distingue quatre sortes dโavortement :
– lโavortement spontanรฉ : survient de lui-mรชme, en dehors de toute entreprise locale ou gรฉnรฉrale volontaire. Dans ce groupe, on distingue lโavortement accidentel (รฉpisode unique isolรฉ), lโavortement habituel (existence dโau moins 3 avortements successifs) ;
– lโinterruption volontaire de grossesse : cโest un avortement provoquรฉ lรฉgal rรฉalisรฉ ร la demande de la patiente. Il sโagit dโun choix personnel dโordre social ou รฉconomique ;
– lโavortement provoquรฉ clandestin : est celui qui survient ร la suite de manลuvres ou entreprises quelconques destinรฉes ร interrompre la grossesse dans un contexte de clandestinitรฉ ;
– interruption thรฉrapeutique de grossesse ou avortement thรฉrapeutique : il sโagit dโun avortement provoquรฉ dans le but de soustraire la mรจre dโun danger que la grossesse est censรฉe lui faire courir ou lorsque le fลtus est atteint dโune tare gรฉnรฉtique hรฉrรฉditaire ou congรฉnitale (avortement eugรฉnique). Au Sรฉnรฉgal, lโavortement thรฉrapeutique ne concerne que les cas oรน la vie de la mรจre est menacรฉe, lโinterruption volontaire de grossesse est illรฉgale.
Vagin
ย ย ย ย Le vagin, organe de la copulation, est un conduit musculo-membraneux situรฉ entre la vessie et lโurรจtre en avant et le rectum en arriรจre. Sa longueur moyenne est de 8cm pour la paroi antรฉrieure et 10cm pour la postรฉrieure. Son calibre est trรจs variable en raison de sa grande compliance. En haut il sโinsรจre sur le col utรฉrin par le dรดme vaginal. Cโest un organe pelvi-pรฉrinรฉal qui prรฉsente deux parois, antรฉrieure et postรฉrieure, deux bords latรฉraux et deux extrรฉmitรฉs. Il est tapissรฉ intรฉrieurement par une muqueuse. Chez la vierge, le vagin est sรฉparรฉ du vestibule vaginal par lโhymen. Celui-ci est un septum membraneux transversal incomplet spรฉcifiquement humain.
Implantation ou nidation
ย ย ย ย Lโimplantation (ou nidation) est la fixation de lโลuf dans la cavitรฉ utรฉrine. Le blastocyste pรฉnรจtre au sein de la muqueuse utรฉrine progestative. Lโimplantation implique dโabord une prรฉparation hormonale de lโendomรจtre par lโลstradiol et de la progestรฉrone. La muqueuse utรฉrine subit beaucoup de transformations. Au vingt deuxiรจme jour du cycle menstruel, la muqueuse est au stade prรฉ-gravidique. Le stroma est trรจs ลdรฉmateux, les artรฉrioles spiralรฉes prennent toute leur nettetรฉ. Il semble indispensable que lโendomรจtre ait subi cette transformation sรฉcrรฉtoire pour que lโimplantation soit possible. A son arrivรฉe dans lโutรฉrus, lโลuf reste libre dans la cavitรฉ utรฉrine pendant au moins trois jours. Cette pรฉriode de prรฉ-implantation est critique pour la blastocyste, qui continue ร se dรฉvelopper, augmente considรฉrablement de volume et doit se nourrir non pas de ses rรฉserves vitellines, minimes dans lโespรจce humaine, mais des secrรฉtions de la muqueuse utรฉrine. Celles-ci dรฉpendent, de lโexcrรฉtion de progestรฉrone. En lโabsence de corps jaune, lโลuf meurt avant mรชme de sโimplanter.
๏ Implantation : lโลuf, au stade de blastocyste, se fixe par son pรดle embryonnaire ร la surface de la muqueuse utรฉrine et pรฉnรจtre dans lโรฉpaisseur du chorion entre les tubes glandulaires. Il se recouvre dโun coagulum qui le sรฉpare de la cavitรฉ utรฉrine. Cette action sโexplique par le rรดle actif du trophoblaste douรฉ de mouvements amiboรฏdes et dโun intense pouvoir protรฉolytique et phagocytaire. La muqueuse environnante rรฉagit par une forte congestion. Dรจs lors, entourรฉ de dรฉbris cellulaires et baignant dans une sรฉrositรฉ hรฉmorragique, lโลuf se dรฉveloppe rapidement et รฉtablit ses connexions avec la circulation maternelle. Lโimplantation a lieu normalement sur le fond utรฉrin ou aฬ voisinage ; accidentellement lโลuf peut sโimplanter sur un autre point de lโutรฉrus, au voisinage de lโisthme par exemple, origine possible de placenta prรฆvia. Il peut mรชme sโimplanter en dehors de lโutรฉrus, sur une trompe, un ovaire, le pรฉritoine, lorsque la migration ne sโest pas faite ou sโest arrรชtรฉe trop tรดt, origine des diverses variรฉtรฉs topographiques de grossesse ectopique.
๏ Evolution de lโimplantation : dรจs que lโลuf est logรฉ dans la muqueuse utรฉrine, celle-ci est le siรจge dโimportantes modifications cytologiques. La menstruation ne se faisant pas, lโendomรจtre se transforme et prend dรฉsormais le nom de caduque, car il est destinรฉ ร tomber partiellement lors de lโexpulsion du placenta.
Causes chromosomiques et gรฉnรฉtiques
ย ย ย ย Les fausses couches d’origine chromosomique sont les plus frรฉquentes, 70 % des cas lorsque la fausse couche se prรฉsente dans les six premiรจres semaines, 50 % dans les dix premiรจres semaines, 5 % aprรจs 12 semaines. Elles sont dues ร une anomalie chromosomique de nombre : trisomie (54 %), triploรฏdie (20 %), monosomie x (16 %), translocation (4 %). Il peut s’agir d’anomalies accidentelles โ anomalie de la mรฉiose (trisomie, monosomie) โ ou d’anomalies de la fรฉcondation (triploรฏdie). Elles sont favorisรฉes par lโรขge maternel et le vieillissement des gamรจtes. Elles peuvent รชtre liรฉes ร des gamรจtes anormaux du fait d’une irradiation, d’une translocation chez les parents (4 %) et a l’origine d’avortements ร rรฉpรฉtitions. Selon le type d’anomalie, l’interruption se fait ร une date assez fixe, c’est un mรฉcanisme de sรฉlection naturelle trรจs important. L’examen du placenta, l’enquรชte pratiquรฉe, l’รฉtude du caryotype peuvent en apporter la preuve. D’autres anomalies ovulaires peuvent รชtre cause de fausses couches : grossesses multiples, anomalies d’insertion du placenta, hydramnios, artรจre ombilicale unique.
Caractรฉristiques sociodรฉmographiques
ย ย ย ย Selon la littรฉrature, la tranche d’รขge des moins de 20 ans est gรฉnรฉralement exposรฉe ร l’avortement non mรฉdicalisรฉ. Ces jeunes patientes sont souvent poussรฉes par la peur des parents, de la sociรฉtรฉ, la non-reconnaissance de la grossesse par le progรฉniteur et les textes des grands courants religieux qui interdisent l’avortement [42]. Cependant lโรขge de nos patientes au moment du diagnostic รฉtait de 23 ans et 30 ans avec une moyenne de 27.66%. Au Sรฉnรฉgal, Cissรฉ avait retrouvรฉ un รขge moyen de 29 ans avec des extrรชmes de 14 et 55 ans [11]. Cette observation a รฉtรฉ faite dans dโautres รฉtudes. Celles de Konatรฉ et al. [41] et Guillaume et Desgrรฉes du Loรป [31] ont trouvรฉ un รขge moyen de 25 ans ร Bamako. Ce qui est confirmรฉ par lโรฉtude de Coulibaly [13] qui a รฉgalement trouvรฉ que 62,6% des avortรฉes de son รฉchantillon avaient un รขge situรฉ entre 15 et 24 ans. Dโauteurs comme Bi Vroh et al [5] dans une รฉtude sur lโรฉpidรฉmiologie des avortements provoquรฉs en Cรดte dโIvoire en 2012 ont montrรฉ que les femmes qui ont eu le plus recours aฬ lโavortement avaient moins de 25ans. Okpani [58] et Guillaume [28] ont quant aฬ eux montrรฉ que lโavortement รฉtait beaucoup plus le fait de jeunes femmes en dรฉbut de vie fรฉconde. La jeunesse des avortรฉes a รฉgalement รฉtรฉ mise en รฉvidence dans dโautres รฉtudes antรฉrieures menรฉes en milieu hospitalier en rapport avec les complications dโavortement dans plusieurs capitales africaines [25,35]. Ces รฉtudes ont montrรฉ que lโรขge de la majoritรฉ des femmes hospitalisรฉes suite ร des complications post-abortum se situait entre 20 et 30 ans. A Madagascar, sur les pรฉritonites survenant dans le post-abortum, la moyenne dโรขge des patientes รฉtait de 25,05 ans dont 32% รฉtaient nullipares, 38% concubines et 24% des mรจres cรฉlibataires [36]. Ralisata a retrouvรฉ un รขge moyen similaire et des patientes paucipares [36]. Plusieurs auteurs [33-63] dรฉcrivent lโavortement provoquรฉ en majoritรฉ chez les adolescentes et les femmes cรฉlibataires, comparativement aux femmes mariรฉes. Ceci sโexplique par le fait que la dรฉcision de lโavortement pour le cas de la femme mariรฉe est le plus souvent prise par le couple, tout comme le dรฉsir de grossesse. En plus la femme mariรฉe a un partenaire lรฉgal qui peut lโassister et envers qui elle est lรฉgalement responsable en termes de garantie de la sรฉcuritรฉ du fลtus. Par contre la femme cรฉlibataire est plus vulnรฉrable aฬ lโavortement provoquรฉ en raison de lโabsence du partenaire lรฉgal et du soutien financier, voire psychologique quโil aurait pu lui apporter. Chez les adolescentes, lโignorance et la peur des parents sont les principales raisons [63, 45]. Selon Braam et Hessini [6], la pauvretรฉ et le manque de moyens financiers constituent lโun des facteurs prรฉpondรฉrant dans la prise de dรฉcision dโavorter. Oye-Adeniran et al [61] ont dโailleurs indiquรฉ que le risque dโavorter augmente avec le manque dโautonomie financiรจre et matรฉrielledes femmes. Dโautres รฉtudes effectuรฉes au Sรฉnรฉgal [40], au Mozambique [1], en Tanzanie [55], en Ethiopie [39, 23]), en Ouganda [38], au Gabon [2] et ร Madagascar [22] ont รฉgalement montrรฉ que la plupart des femmes qui ont eu recours aฬ lโavortement รฉtaient confrontรฉes ร des difficultรฉs รฉconomiques. Elles รฉvoquent notamment lโabsence ou la faiblesse des leurs revenus pour faire face aux charges dโun enfant. En Asie, un avortement sur deux est pratiquรฉ dans la tranche dโรขge des 25 aฬ 29 ans et de 30 ร 34 ans [34]. Lโรขge moyen des grossesses au moment de lโavortement est de 11 semaines dโamรฉnorrhรฉe dans la littรฉrature [36]. Elle รฉtait de 10 semaines dโamรฉnorrhรฉes chez nos patientes. Chez Cissรฉ et al lโรขge gestationnel moyen รฉtait de 10 semaines dโamรฉnorrhรฉe avec des extrรชmes de 5 et 13 semaines [11]. Plus lโรขge de la grossesse est รฉlevรฉ, plus le risque infectieux et la mortalitรฉ aฬ lโissu de lโavortement sont importants [20]. En 1998 ร Mahajanga, Ravolamanana [36] et al ont trouvรฉ une prรฉdominance des avortements aฬ lโรขge ovulaire. Au Cameroun 25,49% des avortements ont รฉtรฉs pratiquรฉs avant 14 semaines dโamรฉnorrhรฉe. Cette demande tardive contraste avec les donnรฉes amรฉricaines selon lesquelles 88% de femmes demandant un avortement prรฉsentent une grossesse de moins de 13 semaines dโamรฉnorrhรฉe. Dans ces conditions les complications sont peu frรฉquentes. Le taux de mortalitรฉ extrรชmement faible, estimรฉ ร 0,0006 % [46, 19, 69].
Morbi-mortalitรฉs des avortements
ย ย ย ย Les lรฉsions intestinales au cours des avortements provoquรฉs clandestins sont relativement frรฉquentes et de plus en plus rapportรฉes [36]. Dans la majoritรฉ des cas, le segment intestinal lรฉsรฉ est dรฉcouvert au cours dโune laparotomie pour pรฉritonite post-abortum [36]. La laparotomie a รฉtรฉ de loin la prรฉfรฉrรฉe dans notre รฉtude. De plus, elle est qualifiรฉe comme รฉtant lโabord la plus sรปre [9]. La complication nรฉcessite pour se produire une perforation utรฉrine ou plus rarement une perforation du vagin principalement le cul-de-sac de Douglas [36]. Chez nos patientes les perforations siรฉgeaient au niveau du dรดme utรฉrin et la partie antรฉrieure de lโutรฉrus avec des perforations ilรฉales chez la patiente nยฐ3. Toutefois, 4 cas de pรฉritonite par perforation utรฉrine ont รฉtรฉ enregistrรฉs parmi une sรฉrie continue de 101 avortements provoquรฉs clandestins compliquรฉs traitรฉs au niveau de la Clinique Gynรฉcologique et Obstรฉtricale (CGO) du Centre Hospitalier Universitaire de Dakar [36]. Dans 3 cas, les suites opรฉratoires รฉtaient compliquรฉes, une fois dโune suppuration pariรฉtale, une fois dโune pรฉritonite secondaire ayant nรฉcessitรฉ une rรฉ-intervention et une fois dโun infarctus ilรฉo mรฉsentรฉrique responsable dโun dรฉcรจs maternel [36]. Bien que la chirurgie conservatrice ait toujours รฉtรฉ privilรฉgiรฉe, le taux de perforations utรฉrines de dรฉcouverte per-opรฉratoire รฉtait trop รฉlevรฉ ร 27% ร Madagascar. Si bien que 12,73% ont subi une hystรฉrectomie subtotale et 9,09% une salpingectomie [36]. Au Cameroun, une รฉtude avait permis de relever la participation des avortements provoquรฉs comme cause de pรฉritonites dโorigine gรฉnitale dans 69,33 % des cas [67]. Cependant dโautres complications plus frรฉquentes des APC ont รฉtรฉ dรฉcrites par la littรฉrature. Lโenquรชte menรฉe par Cissรฉ au Sรฉnรฉgal avait montrรฉ que les complications aprรจs lโavortement รฉtaient essentiellement lโhรฉmorragie et lโinfection [10]. Au Burkina, Ouattara et al [60] avaient retrouvรฉ parmi les complications infectieuses au cours des avortements provoquรฉs clandestins, 9 cas dโendomรฉtrite et 4 de septicรฉmie. Leur chiffre est infรฉrieur ร ceux de Djanhan [16], en Rรฉpublique de Cรดte dโIvoire, et de Diallo au Mali [36], qui rapportent respectivement 31,7 % et 33,3 % de complications infectieuses. La prรฉpondรฉrance des complications infectieuses chez ces patientes pourrait sโexpliquer par les mauvaises conditions dโasepsie, lโabsence de prรฉvention des infections et le manque de qualification de lโagent effectuant la manลuvre. Au Maroc, ร court et moyen terme les complications et sรฉquelles sont ร types dโhรฉmorragies, de dรฉchirures du vagin ou du col de l’utรฉrus, de perforation de l’utรฉrus, d’infection voir le dรฉcรจs de la patiente, ร long terme la dyspareunie, les douleurs pelviennes chroniques, l’iso-immunisation Rhรฉsus, troubles de fertilitรฉ et les problรจmes psychologiques [53].
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIรRE PARTIE : RAPPELS
1. GENERALITES
1.1. Dรฉfinitions
1.2. Intรฉrรชt
1.3. Classification
1.4. Rappels anatomiques
1.4.1. Les organes gรฉnitaux internes
1.4.2. Les organes gรฉnitaux externes (VULVE)
1.5. Histoire naturelle de la grossesse
1.5.5. Dรฉveloppement de lโลuf dans les premiers stades de la vie
2. Formes cliniques
2.1. Formes selon le mode de survenue
2.1.1. Avortement spontanรฉ
2.1.2. Avortements provoquรฉs clandestins
2.1.3 Avortement thรฉrapeutique
2.2. Formes selon le terme de la grossesse
3. Diagnostic
3.1. Diagnostic positif
3.1.1. Clinique
3.1.2. Paraclinique
3.2. Diagnostic diffรฉrentiel
3.3. Diagnostique รฉtiologiques
3.3.1.Enquรชte รฉtiologique
3.3.1.1. Interrogatoire
3.3.1.2.Examen clinique
3.3.1.3.Biologie
3.3.1.4.Radiologie
3.3.2. Etiologies
3.3.2.1. Causes mรฉcaniques
3.3.2.2. Causes infectieuses
3.3.2.3. Causes immunologiques
3.3.2.4. Causes endocriniennes
3.3.2.5. Causes gรฉnรฉrales
3.3.2.6. Causes chromosomiques et gรฉnรฉtiques
4. Traitement
4.1. Buts
4.2. Moyens et mรฉthodes
4.2.1. Mesures hygiรฉno-diรฉtรฉtiques
4.2.2. Moyens mรฉdicaux
4.2.2.1. Les mesures de rรฉanimation
4.2.2.2. Traitement mรฉdicamenteux
4.2.2.2.1. Les antalgiques
4.2.2.2.2. Les solutรฉs
4.2.2.2.3. Les antibiotiques
4.2.2.2.4. Les prostaglandines
4.2.2.2.5. Les utรฉrotoniques
4.2.2.2.6. Les anesthรฉsiques locaux
4.2.2.2.7. La progestรฉrone
4.2.2.2.8. Les antiseptiques
4.2.2.2.9. Les antispasmodiques
4.2.2.2.10. Autres
4.2.3. Mรฉthodes obstรฉtricales
4.2.3.1. Le curage
4.2.3.2. Le curetage
4.2.3.3. Lโaspiration manuelle intra-utรฉrine (AMIU)
4.3. Les indications
DEUXIรME PARTIE
CHAPITRE 1 : MATERIELS ET METHODES
1. Cadre dโรฉtude
1.1. Situation gรฉographique
1.2. Locaux
1.3. Personnel
1.4. Activitรฉs
2. Type dโรฉtude
3. Pรฉriode de l’รฉtude
4. Population d’รฉtude
4.1 Critรจres d’inclusion
5. Les supports des donnรฉes
CHAPITRE 2 : NOS OBSERVATIONS
2.1. Observation 1
2.2. Observation 2
2.3. Observation 3
TROISIรME PARTIE : COMMENTAIRES
1. Frรฉquence des avortements
2. Caractรฉristiques sociodรฉmographiques
3. Donnรฉes cliniques
4. Mรฉthodes abortives
5. Morbi-mortalitรฉs des avortements
CONCLUSION
RรFรRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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