Comparaisons et mise en perspective du chantier de Saint-Bertrand-deComminges

La cathรฉdrale aprรจs saint Bertrand

La profonde modification de la cathรฉdrale au dรฉbut du XIVe siรจcle est une des consรฉquences de lโ€™important pรจlerinage dont la tombe de saint Bertrand faisait lโ€™objet.
Cette campagne de reconstruction fut dรฉcidรฉe par Bertrand de Got, qui fut รฉvรชque de Comminges entre 1295 et 1299, avant de devenir pape sous le nom de Clรฉment V en 1305.
Malgrรฉ son court รฉpiscopat, il a suivi le chantier avec attention, et il est revenu ร  Saint Bertrand-de-Comminges en 1309 pour effectuer la translation des reliques de saint Bertrand : lโ€™information est fournie par une bulle datรฉe du 16 janvier 1309. Le projet, dรฉbutรฉ en 1304, est de reconstruire le chล“ur de la cathรฉdrale afin de mettre en valeur les reliques de saint Bertrand. La premiรจre travรฉe et les parties basses des trois travรฉes suivantes de la nef romane sont conservรฉes ; il en avait probablement รฉtรฉ dรฉcidรฉ ainsi dรจs le dรฉbut, afin de prรฉserver le clocher et le portail et de lโ€™intรฉgrer ร  la nouvelle construction.
La nouvelle nef est constituรฉe dโ€™un seul et unique vaisseau, dont les limites prolongent les murs des bas-cรดtรฉs de la prรฉcรฉdente nef. Jusquโ€™ร  la troisiรจme travรฉe, les nouveaux murs sโ€™appuient sur les murs romans (fig.04).
Le chevet est constituรฉ dโ€™une grande abside semi-circulaire prรฉcรฉdรฉe par une travรฉe de chล“ur, et sur laquelle sโ€™ouvrent cinq chapelles rayonnantes (fig. 05). Deux chapelles sont ajoutรฉes de chaque cรดtรฉ de la nef et de la travรฉe de chล“ur. La voรปte est surรฉlevรฉe jusquโ€™ร  atteindre 28 mรจtres de haut, et elle repose sur des colonnettes multiples engagรฉes qui partent du fond et scandent chaque travรฉe. Le chantier ne se finira que quatre รฉpiscopats plus tard, avec la chapelle dโ€™Hugues de Castillon au nord, en 1352, et lโ€™ajout lรฉgรจrement postรฉrieur de la chapelle haute de Bertrand de Cosnac (1352-1374) ; lapremiรจre entraรฎne la destruction de la partie romane de la quatriรจme travรฉe, tandis que la seconde sโ€™appuie sur ce mรชme mur roman, au sud. Les contreforts de la nef romane sont renforcรฉs et allongรฉs ร  lโ€™exception des trois les plus ร  lโ€™ouest qui conservent leur aspect dโ€™origine ; dโ€™autres sont ajoutรฉs tout autour du chล“ur, ainsi que deux arcs-boutants au nord.
Lโ€™ensemble est parachevรฉ sous lโ€™รฉpiscopat de Jean de Maulรฉon (1523-1551), qui commande le buffet de lโ€™orgue, ainsi que le chล“ur des chanoines qui occupe une large part de la grande nef et offre un cadre grandiose ร  la liturgie (fig. 06). Le buffet de lโ€™orgue, placรฉ de maniรจre trรจs originale dans lโ€™angle nord-ouest de la nef, masque une partie des murs romans, ainsi que la partie nord du mur du clocher. Avant ces ajouts, une tribune en bois avait รฉtรฉ installรฉe dans la nef, comme en tรฉmoignent les six corbeaux conservรฉs, insรฉrรฉs a posteriori dans les parties basses des maรงonneries des trois premiรจres travรฉes, ร  environ quatre mรจtres du sol.

Historiographie

La cathรฉdrale dโ€™un seul homme, saint Bertrand

La cathรฉdrale Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges a tout dโ€™abord รฉtรฉ vue ร  travers le prisme religieux, car elle est indissociable de son premier constructeur, lโ€™รฉvรชque Bertrand de Lโ€™Isle-Jourdain. La mention connue la plus ancienne des parties romanes est celle faite par lโ€™รฉvรชque Barthรฉlรฉmy de Donadieu de Griet, en 1627, dans le Procรจs-verbal de la visite de lโ€™รฉglise cathรฉdrale : ยซ y a (sic) une tour comme posรฉe et portรฉe sur des piliers de pierre en faรงon et forme de dรดme ยป . Ce nโ€™est quโ€™au XIXe siรจcle que nous trouvons la premiรจre รฉtude mรฉthodique de la cathรฉdrale, en commenรงant par lโ€™histoire de la ville et en dรฉcrivant toutes ses parties les unes aprรจs les autres, par le baron Louis de Fiancette dโ€™Agos. Ce dessinateur et antiquaire, natif de Saint-Bertrand- deComminges, publie un ouvrage en 1854, Vie et miracles de Saint Bertrand, et ajoute au rรฉcit de la vie du saint et de ses miracles une notice descriptive de lโ€™รฉglise. Il la reprendra en 1876, dans Notre-Dame de Comminges , qui porte spรฉcialement sur la cathรฉdrale. Cette deuxiรจme publication est plus prรฉcise que la premiรจre, car elle bรฉnรฉficie de la recherche de Jules de Lauriรจre, qui a proposรฉ au Congrรจs Archรฉologique de France en 1874 une visite de Saint-Bertrand-de-Comminges et de ses alentours . Fiancette dโ€™Agos identifie les parties romanes comme รฉtant ยซ la porte, la tour avec les deux piliers qui la soutiennent de l’intรฉrieur, et, jusqu’ร  la hauteur de la chapelle Notre Dame et Sainte Marguerite, les murs percรฉs de petites fenรชtres et ornรฉs d’une arcature cintrรฉe, reposant sur des figures en formes de consoles ยป , mais il parle davantage de la partie gothique, dont il dรฉtaille chaque chapelle, ainsi que le mobilier. Jules de Lauriรจre est citรฉ par beaucoup dโ€™auteurs pour sa dรฉmonstration sur le sens de lโ€™inscription du tympan qui dรฉsigne les Rois Mages(fig.07).
Durant sa visite, il tente de ยซ normaliser ยป le plan de la cathรฉdrale : il voit dans la chapelle Notre-Dame, ou de Hugues de Castillon, au nord, la trace dโ€™un ancien transept, et il restitue une tour qui symboliserait le pouvoir spirituel au-dessus de ce transept, ce que, ร  son avis, ne pouvait pas reprรฉsenter le donjon-clocher, car son aspect dรฉfensif le raccroche au pouvoir temporel.
ร€ Fiancette dโ€™Agos et ร  Lauriรจre sโ€™ajoute Pierre Bedin en 1907 . Leurs ouvrages dรฉcrivaient la cathรฉdrale aprรจs lโ€™histoire de la citรฉ depuis la fondation de Lugdunum Convenarum vers 72 avant J.-C. La vie de lโ€™รฉvรชque Bertrand de Lโ€™Isle-Jourdain y est racontรฉe avec beaucoup dโ€™รฉloges, et ils montraient tous que la renaissance de la citรฉ ร  la fin du XIe siรจcle nโ€™est due quโ€™ร  la prรฉsence de ce saint homme. Pierre Bedin le dรฉcrit ยซ la croix dโ€™une main, la truelle de lโ€™autre ยป, et raconte que ยซ toute une ville sortit de terre par ses soins, ร  ses fraisย  . La cathรฉdrale romane nโ€™attire pas beaucoup lโ€™attention, ce qui est paradoxal, car elle est lโ€™ล“uvre de cet รฉvรชque : ce nโ€™est peut-รชtre quโ€™ร  ce titre quโ€™elle est mentionnรฉe. Toutefois, le clocher appelรฉ donjon et le tympan sont davantage dรฉcrits et expliquรฉs, notamment grรขce aux explications de Jules de Lauriรจre. Pierre Bedin, ร  lโ€™image de Fiancette dโ€™Agos, ne fait pour lโ€™รฉtude de lโ€™intรฉrieur des premiรจres travรฉes de la nef quโ€™un inventaire en une phrase de ses caractรฉristiques romanes , avant de passer ร  la description de la cathรฉdrale gothique. Il en oublie presque la travรฉe du clocher, sauf pour parler des piliers puissants qui soutiennent le ยซ donjon ยป. Un autre point commun de ces auteurs est de rassembler sous une mรชme campagne de construction, initiรฉe par Bertrand, tous les รฉlรฉments romans de la cathรฉdrale ; nous verrons que par la suite, les chercheurs restituent deux phases de constructions romanes. Ils attribuent ร  Saturnin, premier รฉvรชque de Toulouse, lโ€™รฉvangรฉlisation de la rรฉgion, ainsi que la crรฉation du premier oratoire dรฉdiรฉ ร  la Vierge sur cet oppidum. En rรฉalitรฉ, il sโ€™agit dโ€™une reprise du discours de lโ€™ร‰glise de Toulouse qui, depuis le Moyen-รขge, affirmait que Saturnin avait รฉtรฉ envoyรฉ par saint Pierre lui-mรชme , et quโ€™il vivait encore ร  la mort de la Vierge (dโ€™aprรจs le Baron dโ€™Agos, cโ€™est en apprenant cette mort, ร  Lugdunum Convenarum, quโ€™il aurait fait construire lโ€™oratoire). En fait, Saturnin est mort en 250 de notre รจre, ce qui rend impossible ces deux hypothรจses. De ce fait, ils identifient lโ€™รฉvรชque reprรฉsentรฉ sur le tympan du portail, derriรจre la Vierge, comme รฉtant saint Saturnin ; en 1928, ร‰mile Mรขle est revenu sur cette interprรฉtation, et prรฉfรจre lโ€™identifier comme รฉtant saint Bertrand . Une statue de la Vierge, ou une pietร , devait se trouver dans la niche au-dessus du portail, selon le baron dโ€™Agos et Pierre Bedin, mais elle aurait รฉtรฉ dรฉtruite par les rรฉvolutionnaires, tout comme les couronnes des Rois Mages. Nous ne conservons de cette statue aucune autre trace que ces deux essais, ni aucune reprรฉsentation.
En 1914, lโ€™ouvrage dโ€™Adeline et Pierre Lespinasse, Les รฉglises romanes et gothiques du Comminges,mentionne trรจs succinctement un รฉlรฉment inรฉdit : il sโ€™agit dโ€™une tribune en bois qui se trouvait dans les trois premiรจres travรฉes romanes, ยซ ร  laquelle les chanoines accรฉdaient directement des bรขtiments conventuels, par des portes pratiquรฉes dans le mur ยป . Le rapport de Robert Vassas de 1948 ainsi que lโ€™article de Robert Gavelle en 1985, que nous dรฉtaillerons ci-aprรจs, en donnent une vue plus prรฉcise, avec la description des corbeaux, ajoutรฉs dans un second temps, la signalant. Dโ€™autre part, les deux auteurs contestent la restitution par Jules de Lauriรจre du transept ร  la place de la chapelle de Castillon, en invoquant la raison que se trouvent, du cรดtรฉ sud ร  ce niveau, la galerie nord du cloรฎtre, et du cรดtรฉ nord, un mur ยซ de bรขtiment et non de transept ยป ร  angle droit avec les murs romans et ยซ parfaitement raccordรฉ ยป ร  ces mรชmes murs. Pour finir, ils confirment la prรฉsence supposรฉe dโ€™une tour au-dessus de la travรฉe prรฉcรฉdant les absides, car la tour occidentale leur semble un organe de dรฉfense et non pas un clocher, quโ€™ils datent sans explication de 1085. Par leur mรฉthode de comparaison des diffรฉrentes รฉglises commingeoises partie par partie, ils รฉtablissent des parallรจles entre le clocher de SaintBertrand-de-Comminges et celui de la collรฉgiale de Saint-Gaudens, deux clochers carrรฉs et massifs qui auraient alors servi dโ€™exemple pour tous les autres clochers de ce type de la rรฉgion, ร  la diffรฉrence que peu dโ€™entre eux possรจdent un portail, ou mรชme une porte, ร  cet endroit. De la mรชme maniรจre que ce clocher est considรฉrรฉ par les auteurs comme le clocher roman type du Comminges, le plan de la cathรฉdrale romane est mis en parallรจle avec celui dโ€™autres รฉglises, qui sont plus complรจtes : trois vaisseaux dont la nef centrale est plus haute, terminรฉs ร  lโ€™est par un chevet avec une grande abside centrale, seule ou entourรฉe de deux absides plus petites, ร  lโ€™exemple de Saint-Aventin-de-Larboust ร  Saint Aventin, ou de Saint-Just de Valcabrรจre. Lโ€™avantage de leur mรฉthode est quโ€™elle met en avant chaque รฉlรฉment particulier de la cathรฉdrale, tout en cherchant des rรฉfรฉrences dans le reste de la rรฉgion. Toutefois, leur but semble รชtre lโ€™รฉtablissement dโ€™une typologie de lโ€™รฉglise romane puis gothique en Comminges, en รฉclatant les รฉdifices en autant de parties dรฉfinies (chevet, clocher, portailโ€ฆ), ce qui les empรชche dโ€™en tirer des conclusions sur les รฉdifices eux mรชmes.
Ces premiรจres รฉtudes sur la cathรฉdrale Sainte-Marie sont encore imprรฉgnรฉes de considรฉrations hagiographiques et gรฉnรฉrales sur son histoire et sur lโ€™histoire de lโ€™architecture ร  la pรฉriode romane. Le rรฉcit de Vital nโ€™est pas remis en question quant ร  la prรฉsence du cloรฎtre, ou ร  la premiรจre sรฉpulture de lโ€™รฉvรชque, qui est vu unanimement comme le fondateur et le rรฉnovateur de la citรฉ. La reconstitution de la cathรฉdrale romane comprenant un transept et un clocher ยซ liturgique ยป au-dessus de la nef nโ€™est justifiรฉe que par des arguments gรฉnรฉraux. Malgrรฉ ses dรฉfauts, lโ€™รฉtude de Pierre et Adeline Lespinasse sur les รฉglises de Comminges ouvre la voie de la comparaison pour la comprรฉhension de lโ€™รฉdifice.

Lโ€™apport de lโ€™archรฉologie sur lโ€™รฉtude monographique au dรฉbut du XX e siรจcle

ร€ partir de 1920, Pierre Lavedan, Raymond Lizop et Bertrand Sapรจne entreprennent les fouilles de la ville antique de Saint-Bertrand-de-Comminges. Ce coup de projecteur sur les richesses antiques de la ville est ce qui a probablement incitรฉ le Congrรจs Archรฉologique de France ร  se pencher de nouveau sur la cathรฉdrale : cโ€™est Franรงois Deshouliรจres qui en fera la visite, suivie de la prรฉsentation de la basilique de Saint-Just de Valcabrรจre, en 1929 . Lโ€™auteur reprend de ses prรฉdรฉcesseurs la thรฉorie de lโ€™รฉvangรฉlisation par Saturnin, mais ne cite pas lโ€™historique de la ville : il sโ€™agit ici de se concentrer sur lโ€™รฉglise, et son mobilier (un article complet est dรฉdiรฉ aux stalles du XVIe siรจcle).
Deshouliรจres est le premier ร  questionner le bรขtiment partie par partie pour en comprendre lโ€™รฉvolution, du portail jusquโ€™au chล“ur sans faire lโ€™impasse sur la premiรจre travรฉe. Cette mรฉthode organisรฉe et rationnelle est hรฉritรฉe des enseignements nouveaux du dรฉbut du XXe siรจcle, dรฉlivrรฉs entre autres par Eugรจne Lefรจvre-Pontalis ร  lโ€™ร‰cole des Chartres, et qui permet une analyse plus prรฉcise de la cathรฉdrale par lโ€™รฉtude de lโ€™รฉdifice en tant que tel.
Ainsi, lโ€™auteur met en avant deux phases de construction bien distinctes pour la pรฉriode romane : de la fin du XIe jusquโ€™au dรฉbut du XIIe siรจcle, cโ€™est-ร -dire pendant lโ€™รฉpiscopat de Bertrand (1083-1123), puis durant le XIIe , alors que le pรจlerinage sur la tombe du saint prend beaucoup dโ€™importance. Pour cela, il note le ยซ rhabillage ยป du clocher, visible selon lui dans la diffรฉrence dโ€™appareil entre le fond de la niche au-dessus du portail et le reste de la faรงade du clocher. Il sโ€™attarde sur le portail : dans la forme des bases des colonnes gรฉminรฉes de ce portail, dont les tores sont ยซ dรฉprimรฉs et รฉtagรฉs ยป, et dรฉnuรฉs de scotie, ilidentifie une caractรฉristique de lโ€™art roman du XIIe siรจcle de la rรฉgion. Les bases de colonnes, et de maniรจre plus gรฉnรฉrale les moulures dans lโ€™architecture, รฉtaient utilisรฉes depuis Eugรจne Lefรจvre-Pontalis, dont Franรงois Deshouliรจres รฉtait proche, comme un รฉlรฉment essentiel de datation, car lโ€™รฉvolution de leur profil se fait indรฉpendamment des changements de goรปts ou des choix de solutions techniques. Comme rรฉfรฉrences pour les bases de colonnes de Saint-Bertrand-de-Comminges, Franรงois Deshouliรจres cite le cloรฎtrede Saint-Lizier ร  la fin du XIIe siรจcle, ainsi que celui de lโ€™abbaye de Bonnefont pourtant
datรฉ du XIIIe siรจcle, qui se trouve aujourd’hui ร  Saint-Gaudens . Les bases des colonnes engagรฉes des piliers ร  ressauts de la premiรจre travรฉe, formรฉes de deux tores autour dโ€™une profonde scotie, sont รฉgalement, dโ€™aprรจs lโ€™auteur, caractรฉristiques du XIIe siรจcle, mais son argumentation reste trรจs succincte : il dit simplement que ยซ tout ici nous indique le XIIe siรจcle ยป . Un autre รฉlรฉment du XIIe siรจcle est la voรปte en arc-de-cloรฎtre de la premiรจre travรฉe, placรฉe entre les arcades qui soutiennent le clocher. Cette voรปte est composรฉe ยซ dโ€™un oculus central vers lequel convergent huit nervures de section rectangulaire ยป. Sur le tympan, le fait que saint Bertrand ne soit pas nimbรฉ lui fait avancer une possible datation entre lโ€™annรฉe de la mort de lโ€™รฉvรชque, en 1123, et lโ€™annรฉe de sa canonisation, en 1175. Cette derniรจre date, citรฉe aussi par ร‰mile Mรขle, nโ€™est expliquรฉe ni par lโ€™un ni par lโ€™autre, et elle est certainement erronรฉe : dรจs 1982, Jean Rocacher signale que le pape Honorius III avait demandรฉ une nouvelle enquรชte pour cette canonisation en 1218, et que la ville avait changรฉ de nom, passant de Convenae ร  Saint-Bertrand-de-Comminges en 1222.

La quatriรจme travรฉe

Nous avons prรฉalablement dรฉcrit le vestige de la banquette du mur sud de la quatriรจme travรฉe, prรฉservรฉ entre le support gothique oriental et l’escalier d’accรจs ร  la chapelle de Cosnac. Le morceau de mur qui surmonte cette banquette est de mรชme nature que les autres murs gouttereaux romans, cโ€™est-ร -dire constituรฉ d’un mรฉlange de hauteurs dโ€™assises, dont une dalle antique de remploi de trรจs grande taille. Le reste du mur roman est perdu du fait de lโ€™ajout de la chapelle haute de Cosnac. Lโ€™escalier montant ร  cette chapelle permet dโ€™accรฉder ร  un escalier en vis mรฉnagรฉ dans lโ€™รฉpaisseur de la maรงonnerie qui sรฉpare la chapelle de la suivante ร  lโ€™est (fig.78). Les parts de maรงonnerie qui entourent la porte de lโ€™escalier ont รฉtรฉ reprises ร  plusieurs endroits, mais nous pouvons repรฉrer un dรฉcrochement dโ€™assise entre le parement du mur et les premiรจres assises qui composent le faisceau de colonnes ร  lโ€™est de lโ€™escalier et ce jusquโ€™ร  la moulure supรฉrieure ( fig.79). Cette partie du mur pourrait รชtre un vestige de la maรงonnerie romane. Cette mรชme porte a รฉtรฉ partiellement bouchรฉe sur la droite par le mur de soubassement de la chapelle haute, comme le montrent le remaniement grossier du piรฉdroit droit de la porte par du mortier et des pierres tout venant, ainsi que lโ€™insertion maladroite dโ€™un bloc faisant office de linteau disposรฉe en biais entre lโ€™axe de la porte et le mur.
L’escalier en vis auquel accรจde la porte est l’actuel accรจs pour les terrasses nord des chapelles gothiques. Il est de mรชme nature que l’escalier du clocher, ร  la diffรฉrence que ses marches sont moins larges (52 cm contre 70 cm pour le clocher), avec un noyau de mรชme dimension. Selon Robert Vassas, la prรฉsence dโ€™un jour rectangulaire โ€“ dont l’รฉbrasement intรฉrieur est bien visible ร  l’intรฉrieur de la cage d’escalier, qui sโ€™ouvre aujourdโ€™hui sur la chapelle suivante et qui devait ร  lโ€™origine donner sur lโ€™extรฉrieur, indique qu’il s’agissait de l’extrรฉmitรฉ est de la nef de Bertrand de L’Isle-Jourdain . Il n’y a toutefois pas de contreindication ร  ce qu’une cinquiรจme travรฉe se trouve au-delร  de cet escalier, le jour รฉtant toujours dirigรฉ vers l’extรฉrieur une fois le mur roman reconstituรฉ. Par ailleurs, la collรฉgiale de Saint-Gaudens possรจde deux escaliers similaires entre ses troisiรจme et quatriรจme travรฉes. L’escalier ne possรจde pas d’autre ouverture dans sa partie romane. Il s’รฉlรจve jusqu’au niveau du sol des terrasses, soit un peu au-dessus du bandeau qui dรฉlimite le sommet des murs gouttereaux romans. Au delร  de ce point, il a รฉtรฉ prolongรฉ pour atteindre la terrasse de la chapelle de Cosnac, les marches scellรฉes et le noyau ร  tambours sont alors remplacรฉs par des marches portant noyau, les traces d’outils et la mise en ล“uvre confirmant cette reprise postรฉrieure (fig. 80). ร€ mi-hauteur, un arc de la voรปte de la chapelle de Cosnac pรฉnรจtre la cage d’escalier, rรฉduisant ponctuellement la largeur de quelques marches.

Les trous de boulin

Les trous de boulin sont un autre signe dโ€™organisation du chantier. Ils restent toujours visibles, bien que tous bouchรฉs durant les diffรฉrentes restaurations par du mortier, ou des pierres taillรฉes spรฉcialement.
Sur le mur ouest, ils sont faรงonnรฉs au bord infรฉrieur des assises et sโ€™organisent en lignes verticales et horizontales rรฉguliรจrement alignรฉes, malgrรฉ la prรฉsence des colonnes, des ressauts, et du portail central. Dans les extrรฉmitรฉs infรฉrieures que nous avons dรฉcrites plus haut, les trous de boulin sont faรงonnรฉs dans la partie supรฉrieure des assises, en lรฉger dรฉcalage avec les alignements du reste du mur ouest.
Pour les murs gouttereaux, ils sont soit faรงonnรฉs dans la partie infรฉrieure des blocs, ร  la maniรจre du mur ouest, soit maรงonnรฉs dans une ligne dโ€™assises de faible hauteur. Ils forment deux lignes verticales sous chaque arcature, รฉloignรฉes autant que possible lโ€™une de lโ€™autre, et deux lignes horizontales : que la portion de mur contienne une baie ou non, ces รฉcartements permettent dโ€™entourer la surface de la baie de maniรจre rรฉguliรจre. Dans la partie supรฉrieure des murs gouttereaux, entre deux et quatre trous de boulins sont repรฉrables selon les travรฉes, alignรฉs verticalement avec ceux de la partie infรฉrieure.

Les corbeaux de la tribune en bois disparue

Les vestiges de la tribune en bois, repรฉrรฉs par Adeline et Pierre Lespinasse en 1914 , sont toujours visibles aujourd’hui. Cette tribune, dont nous ne connaissons ni la date dโ€™installation ni lโ€™aspect prรฉcis, รฉtait portรฉe par des poutres en bois qui reposaient sur des corbeaux en pierre tout en sโ€™enfonรงant dans la maรงonnerie des murs gouttereaux.
Dans la premiรจre travรฉe, les corbeaux ont รฉtรฉ retirรฉs, mais nous observons, un peu en-dessous du niveau des chapiteaux, sous les arcades ouest, deux bouchages dโ€™une trentaine de centimรจtres de cรดtรฉ, lโ€™un face ร  lโ€™autre. Dans la seconde travรฉe, les corbeaux sont encore en place, un au sud et deux au nord qui servent de supports pour lโ€™orgue. Les deux corbeaux sous les arcades occidentales se font bien face de part et dโ€™autre de la travรฉe, et au sud, le bouchage du trou de la solive est bien visible. Toutefois, lโ€™autel paroissial dressรฉ contre le mur nous empรชche de savoir si le second corbeau du mur nord a lui aussi un pendant. Il pourrait tout aussi bien รชtre un remploi dโ€™un des corbeaux de la premiรจre travรฉe, insรฉrรฉ dans la maรงonnerie au moment de lโ€™installation de lโ€™orgue. Par ailleurs, les pierres ajoutรฉes sur le corbeau pour caler la base de lโ€™orgue empรชchent de voir si ce deuxiรจme corbeau est surmontรฉ ou non dโ€™un trou pour une solive, et donc sโ€™il a servi de support pour la tribune. Les deux derniers corbeaux se trouvent dans la troisiรจme travรฉe, ร  la mรชme hauteur que les autres, mais tout contre le chapiteau central, sous lโ€™arcade la plus ร  lโ€™est. Leur emplacement indique que la tribune dรฉbordait sur la faรงade du jubรฉ : cette tribune a donc รฉtรฉ dรฉtruite au plus tard au moment de lโ€™installation des stalles, comme Robert Gavelle lโ€™avait dรฉjร  spรฉcifiรฉ.
L’aspect des corbeaux ne permet pas de les dater avec prรฉcision. Pour leur forme, il s’agit de corbeaux en quart-de-rond soulignรฉs d’un bandeau. Les traces d’outils en layures obliques sont ร  rapprocher des traces du reste de la construction romane, mais les arรชtes encore trรจs vives des corbeaux rรฉvรจlent leur postรฉrioritรฉ. De plus, ils ne sont pas parfaitement intรฉgrรฉs ร  la maรงonnerie romane ni bien alignรฉs avec les assises environnantes. Leur retrait et le bouchage de leur emplacement rend difficile leur analyse, mais nous pouvons affirmer qu’ils ont รฉtรฉ ajoutรฉs a posteriori dans les murs romans, puis retirรฉs au moment de la construction du jubรฉ et des stalles. Il est intรฉressant dรจs lors de rappeler que Jean Rocacher y voyait un coro alto, qui aurait รฉtรฉ amรฉnagรฉ au moment de la destruction du chล“ur roman afin que le culte puisse continuer malgrรฉ les travaux .

L’intรฉgration des piliers dans le plan

L’รฉlaboration d’un plan au thรฉodolite des trois premiรจres travรฉes de la nefs et des piliers ร  ressauts (fig. 85) a permis de mieux saisir les relations qu’entretiennent les piliers avec le reste de l’รฉdifice, ce que ne permettait pas le plan de Robert Vassas (fig. 05). Les piliers du clocher, dont la forme complexe est presque parfaitement orthogonale dans ce plan sโ€™avรจrent dรฉvier vers les murs gouttereaux pour leurs parties occidentales, tout en รฉtant symรฉtriques entre eux. La voรปte en arc-de-cloรฎtre qui couvre la partie centrale de la premiรจre travรฉe apparaรฎt donc plus large ร  lโ€™ouest quโ€™ร  lโ€™est, les bas-cรดtรฉs compensant cette dรฉviation en se rรฉtrรฉcissant vers la faรงade. Ainsi, les colonnes engagรฉes sur dosserets au revers de la faรงade occidentale sont plus รฉcartรฉes que leurs รฉquivalents des piliers ร  ressauts, tout en restant chacune ร  รฉgale distance des murs gouttereaux, soit environ 3,4 m (mesure prise de la colonne jusquโ€™au mur). De mรชme les colonnes engagรฉes des piliers ร  ressauts sont placรฉes symรฉtriquement, et se trouvent toutes les deux ร  environ 3,8 m des murs gouttereaux. Cette dรฉviation dโ€™une partie des piliers ร  ressauts, parfaitement identique de chaque cรดtรฉ, semble รชtre davantage une solution technique pour compenser certaines irrรฉgularitรฉs de la construction quโ€™une erreur de conception. La partie ouest des piliers est dirigรฉe vers les colonnes engagรฉes du revers de la faรงade pour recevoir les arcs latรฉraux de la voรปte en arc de cloรฎtre, tandis que la partie orientale est alignรฉe avec les murs de la nef et servait de point de dรฉpart pour les grandes arcades du vaisseau central, aujourdโ€™hui disparues.
Les piliers du clocher apparaissent comme un organe de liaison entre la premiรจre travรฉe et le reste de la nef et sโ€™adaptent ainsi successivement ร  lโ€™un puis ร  lโ€™autre. Malgrรฉ la diffรฉrence de voรปtement de part et dโ€™autre des piliers, lโ€™organisation de la nef est pensรฉe comme un ensemble cohรฉrent et continu, puisquโ€™on y retrouve la sรฉparation en trois vaisseaux, rappelรฉe par les pilastres orientaux bรปchรฉs. Ces piliers ร  ressauts sont vraisemblablement une รฉtape ร  part entiรจre du chantier, et leur conception rรฉpond ร  la nรฉcessitรฉ de puissants soutiens pour le clocher, mais aussi au besoin de relier deux parties de lโ€™รฉdifice pour la rรฉalisation du voรปtement et pour la bonne circulation dans lโ€™รฉglise.
Leur construction est ainsi postรฉrieure ร  la construction du mur pรฉrimรฉtrique, ce qui a permis de les adapter ร  lโ€™emplacement prรฉcis des colonnes engagรฉes de la faรงade et des ressauts des murs gouttereaux.

Le passage dans la faรงade

Au-dessus de la niche du second niveau de la faรงade principale, une petite baie en plein cintre s’ouvre sur un passage amรฉnagรฉ dans l’รฉpaisseur du mur (fig. 86). Le passage, couvert d’une voรปte en plein cintre perpendiculaire ร  l’axe de la nef, est bas de plafond. Le seuil de la porte d’accรจs se trouve presque 1 m au-dessus des marches de l’escalier, obligeant l’usager ร  l’escalader plutรดt qu’ร  le franchir (fig. 90). La porte est surmontรฉe d’un tympan semi-circulaire vierge. Le dรฉsordre de la maรงonnerie autour de l’encadrement, et le manque de raccord avec la voรปte indique des remaniements de l’accรจs ou de la voรปte. Le passage communique avec la nef par le biais d’une petite baie jumelรฉe fermรฉe par un vitrail ; son appui est au niveau du sol du passage, comme celui de la baie qui ouvre vers l’extรฉrieur. Ce passage continue vers le sud aprรจs une porte par une petite piรจce carrรฉ, puis par un escalier droit qui permet d’accรฉder ร  une baie ou une porte, fermรฉe d’un volet (fig. 91). Elle est visible de l’extรฉrieur, car elle s’ouvre juste au-dessus du solin de la toiture du collatรฉral sud. Une ouverture identique est visible sur la face nord, son accรจs se fait depuis l’escalier en vis ร  l’opposรฉ de l’entrรฉe du passage. La petite porte qui sรฉpare le passage รฉclairรฉ et la petite piรจce au sud est en rรฉalitรฉ formรฉe par la construction d’un mur qui diminue l’ouverture primitive. De chaque cรดtรฉ, un pilastre et un chapiteau lisse sont pris dans le bouchage de moyen appareil ; l’arc qu’ils devaient supporter, probablement un arc doubleau de la voรปte du passage, n’a pas รฉtรฉ conservรฉ (fig. 92). Le dessin de la faรงade antรฉrieur ร  l’effondrement de 1878 rรฉalisรฉ par le Baron d’Agos (fig. 12), ainsi que la photographie aprรจs restauration de la faรงade ouest faite par Mรฉdรฉric Mieusement (fig. 11), nous indiquent que les toitures des collatรฉraux ont eu des inclinaisons et des hauteurs variables ; parallรจlement, il ne subsiste aucune trace d’un possible second niveau de collatรฉraux, ou de combles, ร  la maniรจre de la tour-porche de l’abbatiale de Sarlat-laCanรฉda . La fonction exacte de ce passage et des ouvertures nord et sud reste donc inconnue. L’ensemble semble รชtre conรงue comme un dispositif de communication de service : sa petite taille et son accรจs incommode excluent un usage liturgique, par exemple. L’existence, comme dans le cas de Sarlat-la-Canรฉda, d’un second niveau au-dessus des collatรฉraux, pour des usages domestiques, ou des logements, est possible, mais cette hypothรจse se confronte ร  l’absence de vestiges correspondant au-dessus des-dits collatรฉraux. Les portes latรฉrales pourraient n’รชtre que les accรจs ร  la premiรจre charpente des collatรฉraux.
Au niveau du sol de la salle haute, nous observons une rupture dans l’intรฉgration de la cage d’escalier, et une modification de son parement intรฉrieur comme extรฉrieur. En effet, elle devient saillante ร  l’intรฉrieur de la salle, car la faรงade s’affine ร  partir de cet รฉtage. Le mur de cage est dรจs lors constituรฉ de moellons pris dans une quantitรฉ importante de mortier, tandis que le parement intรฉrieur change d’un moyen appareil rรฉgulier ร  un parement irrรฉgulier ร  joints trรจs larges (fig. 93 et 94).

 

Le rapport de stage ou le pfe est un document dโ€™analyse, de synthรจse et dโ€™รฉvaluation de votre apprentissage, cโ€™est pour cela chatpfe.com propose le tรฉlรฉchargement des modรจles complet de projet de fin dโ€™รฉtude, rapport de stage, mรฉmoire, pfe, thรจse, pour connaรฎtre la mรฉthodologie ร  avoir et savoir comment construire les parties dโ€™un projet de fin dโ€™รฉtude.

Table des matiรจres
Remerciements
Avant-Propos
Abbrรฉviations
Introduction
1รจre Partie : Prรฉsentation de lโ€™objet dโ€™รฉtude
Chapitre 1 – Historique
1.La citรฉ des Convรจnes avant 1083
2.Le ยซ renouveau ยป de la citรฉ avec lโ€™รฉvรชque de Comminges Bertrand de Lโ€™Isle-Jourdain (1083 1123)
3.La cathรฉdrale aprรจs saint Bertrand
Chapitre 2 – Historiographie
1.La cathรฉdrale dโ€™un seul homme, saint Bertrand
2.Lโ€™apport de lโ€™archรฉologie sur lโ€™รฉtude monographique au dรฉbut du XXe siรจcle
3.La thรจse de Robert Vassas et sa postรฉritรฉ
4.Les synthรจses de Dagmar Kroebel et de Jean Rocacher
Chapitre 3 – Historique des restaurations
Chapitre 4 – Prรฉsentation du site et de lโ€™aire dโ€™รฉtude
2e Partie : ร‰tude du bรขti
Mรฉthodologie
Chapitre 1 : Description archรฉologique
1 Analyse des รฉlรฉvations extรฉrieures
1.1 .Les faces extรฉrieures du clocher
1.2 .Les murs pignons des collatรฉraux de la premiรจre travรฉe
1.3 .La faรงade nord
1.4 .La faรงade sud
2 Analyse des รฉlรฉvations intรฉrieures et de l’organisation de la nef
2.1 .Le parement
2.2 .Le mur ouest, ou revers de la faรงade
2.3 .Le systรจme de pilastres superposรฉs des murs gouttereaux
2.4 .La sรฉparation en travรฉes
2.5 .La quatriรจme travรฉe
2.6 .Les trous de boulin (fig. 56)
2.7 .Les corbeaux de la tribune en bois disparue
2.8 .Les piliers ร  ressauts
2.8.1 La sรฉparation longitudinale de la nef
2.8.2 L’intรฉgration des piliers dans le plan
3 L’รฉquilibre du clocher dans la premiรจre travรฉe
4 Le clocher : l’escalier en vis et la salle haute
4.1 .Le passage dans la faรงade
4.2 .La salle haute : morphologie gรฉnรฉrale
4.3 .Le mur est
4.4 .Les murs nord et sud
4.5 .Le mur occidental
4.6 .La voรปte en arc-de-cloรฎtre
4.7 .Le bandeau d’appui du plancher disparu
4.8 .ร‰volution de la salle haute depuis son รฉtat roman
Chapitre 2 – Conclusion de lโ€™รฉtude de cas et restitution partielle de la cathรฉdrale romane
3e partie : Comparaisons et mise en perspective du chantier de Saint-Bertrand-deComminges
Chapitre 1 : Comparaison de la cathรฉdrale de Saint-Bertrand-de-Comminges avec la collรฉgiale de Saint-Gaudens
Chapitre 2 : La tour occidentale et la premiรจre travรฉe de la cathรฉdrale romane de Saint-Bertrand-de-Comminges, et les autres solutions d’accueil dans les รฉglises du sud-ouest de la France
1.Une avant-nef ร  Saint-Bertrand-de-Comminges ?
2.Les rapports avec les tours-porches du Limousin
3.Un aspect massif et un dรฉcor rare
4.Vers une datation et une cartographie du projet de la cathรฉdrale romane
Chapitre 3 : Le systรจme des arcatures intรฉrieures dans la nef : comparaison avec des solutions similaires dans le sud-ouest de la France et le nord de l’Espagne
1. Arcatures contemporaines de la nef
1.1. Les รฉglises ร  vaisseau central รฉpaulรฉ par des collatรฉraux moins รฉlevรฉs
1.2. Les รฉglises ร  nefs uniques
1.3. Les รฉglises ร  nefs uniques : les รฉglises voรปtรฉes d’une file de coupoles
2. Arcatures ajoutรฉe ร  posteriori aprรจs changement de voรปtement
3. La question du dรฉcor
4. La fonction des arcatures de Saint-Bertrand-de-Comminges
Conclusion
Sources
Sources inรฉdites
Sources publiรฉes
Archives
Bibliographie
Table des illustrations
Table des matiรจres

Rapport PFE, mรฉmoire et thรจse PDFTรฉlรฉcharger le rapport complet

Tรฉlรฉcharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiรฉe. Les champs obligatoires sont indiquรฉs avec *