Comparaison entre les Eucalyptus et les Acacias dans la NAP

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Etat de connaissance

Présentation du milieu d’étude

La forêt de Tampolo est l’un des derniers vestiges importants de la forêt littorale de l’Est malgache. Erigée en station forestière en 1959, Tampolo est gérée depuis les années ’90 par l’ESSA, conformément à une convention régulièrement renouvelée entre le ministère de tutelle des Eaux et Forêts et notre institution. Depuis 2006, dans le cadre de la mise en place du SAPM, suite à la Déclaration de SEM Le Président de la République, Marc Ravalomanana à Durban en 2003, pour l’extension de la superficie des aires Protégées à Madagascar, Tampolo a reçu le statut de Nouvelle Aire Protégée. (http://essaforet.wordpress.com, 2011)

Milieu physique

Situation géographique

La forêt littorale de Tampolo se situe dans la province de Toamasina, dans la Région Analanjirofo et se situe à 49°25 de la longitude et à 17°17 de la latitude Sud. Elle s’étend sur une superficie totale de 675,46ha. Au Nord, elle est délimitée par le Lac Tampolo, à l’Est, par l’Océan Indien, à l’Ouest par l’ancienne RN5, au Sud par la rivière Antetezambe (RAJOELISON, 1995).

Climat

Le climat de la zone où se trouve la NAP Tampolo est de type perhumide chaud. Du fait de son exposition au vent d’Alizée, la région a un fort taux de pluviométrie avec une précipitation annuelle dépassant les 2 000mm (KOECHLIN et al. 1974). La température moyenne est de 23,7° C. La température élevée associée avec la précipitation abondante entraîne une forte humidité atmosphérique.

Sols et Relief

Le relief dans la région de Tampolo est formé par l’alternance de bas fonds et des replats sommitaux (RAKOTO RATSIMBA, 2005).
Le sol est sableux, perméable et est pauvre en matière organique. L’acidité du sol est très élevée entrainant la faible décomposition de l’humus et la réduction des activités microbiennes. Le sol est riche en fer mais très pauvre en calcium (RAJOELISON, 1997).

Milieu biologique

Flore et végétation

En plus de la formation végétale au bord de la mer dominée par le Pandanus dauphiniensis et le Cycas thouarsii, la forêt de Tampolo est constituée par 4 types de forêts : la forêt temporairement inondée, la forêt littorale, la forêt d’enrichissement et la forêt des marécages. Tampolo est riche en bois d’ébenesterie (Intsia bijuga), de menuiserie (Stephanostegia capuroni, Eugenia spp., …). Elle compte également plusieurs espèces en Pandanus, en palmiers et en orchidées dont des échantillons ont été d’ailleurs placés respectivement dans des parcelles de Pandanarium, de Palmarium et d’Orchidarium. (http://essaforet.wordpress.com, 2011)

Faune

Sept espèces de lémuriens sont recensées dans la Réserve de Tampolo dont l’aye-aye (Daubentonia madagascariensis). La forêt abrite aussi une riche herpetofaune avec 12 espèces de serpents, 19 espèces de lézards et 16 espèces de grenouilles. La plupart de ces espèces sont endémiques à la région. Par ailleurs, on y trouve 52 espèces d’oiseaux parmi lesquels on compte plusieurs espèces migratrices et de grands oiseaux forestiers (Lophotibis cristata, Coua spp.). (http://essaforet.wordpress.com, 2011)

Milieu humain

La forêt de Tampolo, qui est rattachée à la commune rurale d’Ampasina-Maningory (District de Fenoarivo Atsinanana, Région d’Analanjirofo) est entourée de quelques villages regroupés en fokontany regroupant environ. 6,000 habitants (estimations en 2007). Le plus proche de ces villages est celui d’Ambavala (ou Tanambao Tampolo), et les plus importants étant ceux de Rantolava (à env. 5 km au nord du campement de l’ESSA) et de Takobola (env. 10 km au nord). La population de la région périphérique de Tampolo est constituée presque exclusivement de paysans Betsimisaraka vivant de la riziculture irriguée et de l’agriculture sur brûlis, ainsi que de la production de cultures de rente (café, girofle). La forêt leur procure d’une part du bois de chauffe, du bois d’œuvre et des plantes médicinales, et d’autre part des produits non ligneux nécessaires à la construction et l’artisanat (palmiers). Les habitants de la région restent encore fortement attachés à leurs héritages culturels et les rites traditionnels.

Notion sur l’Eucalyptus et l’Acacia

Eucalyptus

❖ Systématique Eucalyptus spp Règne : Plantae Classe : Magnoliopsida Famille :Myrtaceae Genre : Eucalyptus Espèce : spp
❖ Origine
Les eucalyptus, forment une espèce très nombreuse d’arbres du genre Eucalyptus, de la famille des Myrtaceae. Ils sont indigènes en Australie et en Tasmanie, celle-ci domine à 95% les forêts australiennes avec plus de six cents espèces. Les eucalyptus possèdent toute une gamme de mécanismes d’adaptation et ont une croissance rapide, ce qui leur permet de s’adapter à de nombreux environnements (www.lesarbres.fr, 2008).
❖ Description
L’écorce des Eucalyptus, d’apparence différente selon les espèces, a pour particularité de se détacher en plaques. Leur feuillage persistant chez la plupart des espèces est parfumé ce qui éloigne les moustiques. Les Eucalyptus fleurissent en Juillet –Août. Les fleurs ont très nombreuses étamines et présentent des coloris variés selon les espèces. Les fruits arrivent à maturité au bout d’un an : ce sont des capsules ligneuses renfermant de nombreuses graines minuscules (AUDREY, 2012).
❖ Utilisation
L’Eucalyptus est fortement apprécié comme étant une espèce de reboisement pour sa remarquable capacité d’adaptation. L’extension de sa plantation par les populations rurales a abouti à la création d’un massif de près de 140 000 hectares autour d’Antananarivo. Son bois est devenu la principale source d’énergie utilisée par les ménages urbains et ruraux malgaches (VERHAEGAN et al, 2014).
Mais l’eucalyptus est utilisé, pour la plupart du temps comme étant un bois de chauffe et de service . Le bois n’a pas besoin d’être traité pour les menuiseries intérieures et les charpentes (GUENEAU, 1969 ; RAKOTOVAO et al. 2012). E. robusta est principalement apprécié comme bois énergie (bois de chauffe et charbon de bois), mais il est également utilisé pour la construction (échafaudages, coffrages, charpentes, planchers, lambris, portes, fenêtres), l’ameublement (lits, tables, buffets), l’emballage (caisserie), pour la fabrication de pirogues, de poteaux, de panneaux reconstitués et la production de pâte à papier (CHAIX et RAZAFIMAHARO, 1998).

Acacia

❖ Systématique Acacia spp Règne : Plantae Classe : Magnoliopsida Famille :Fabaceae Genre : Acacia Espèce : spp
❖ Origine et culture
L’Acacia est originaire de l’Australie, de l’Indonésie et de la Papouasie Nouvelle- Guinée. C’est une espèce de région à basse altitude que l’on retrouve généralement en bordure de forêts tropicales humides et sur des sols acides perturbés bien drainés. (www.ECHOcommunity.org, 2017)
Les plants sont élevés classiquement en pépinière en semant deux graines prétraitées par pot, sous un léger ombrage pendant la germination et les quelques jours qui suivent. Ensuite, ils sont élevés en pleine lumière, sans ombrière.
❖ Production de semences
Les gousses d’Acacia sont larges, linéaires et enroulées de manière irrégulière. Elles mesurent de 3 à 5 mm de large et de 7 à 10 cm de long. Ses graines sont brun foncé ou noires, brillantes et de forme variable. Elles mesurent de 3 à 5 mm de long et de 2 à 3 mm de large. Les graines mûrissent de 6 à 7 mois après la floraison. La régénération, se fait principalement par semis, mais certaines espèces peuvent se régénérer par drageons, et d’autres par rejets de souches (FAO, 2007).
❖ Utilisation
L’Acacia est une des principales espèces de légumineuses à croissance rapide utilisées dans les programmes de plantation forestière en Asie et dans le Pacifique. Étant donné sa croissance rapide et sa tolérance des sols très pauvres, l’Acacia joue un rôle de plus en plus important dans le maintien d’une offre commerciale de produits forestiers tout en réduisant les pressions sur les écosystèmes forestiers naturels. L’Acacia est une essence populaire pour la fabrication de meubles, d’outils agricoles, de caisses à voie-claire, de panneaux de particules et de copeaux de bois. Elle est une source courante de pâtes et papiers au Sumatra et au Vietnam (www.ECHOcommunity.org, 2017). Les acacias font office de bois de chauffe et de service : bois de feux et charbon (ESSA Forêt, 1993).

Matériels et Méthodes

Documentation

Pour tous travaux de recherche, la documentation est une étape primordiale et vivement recommandée et elle a été nécessaire durant tout le travail. En effet, elle permet d’avoir des connaissances sur les espèces à étudier, sur les démarches à suivre ainsi que sur la zone d’étude.

Enquêtes

L’enquête est nécessaire pour compléter les informations manquantes. L’enquête peut se faire :
• auprès de la population locale :
• afin de comprendre les changements qui se sont opérés au sein de la NAP,
• pour connaître les utilisations des espèces étudiées par les riveraines
• auprès des responsables du site, pour plus d’informations sur la NAP

Inventaire

L inventaire forestier est l’ensemble des activités permettant d’obtenir pour un peuplement forestier donné, avec une certaine précision, une ou plusieurs informations qualitatives ou quantitatives concernant une ou plusieurs fonctions de la forêt (RABENILALANA, 2005).
L’objectif de cet inventaire est donc de connaître la densité et l’état du peuplement actuel en Acacia et Eucalyptus dans la NAP Tampolo.

Echantillonnage

Compte tenu de la durée assez limitée de l’étude, on a procédé par la méthode d’inventaire par échantillonnage aléatoire stratifié afin d’avoir une représentativité de la zone d’étude. La NAP étant déjà divisée en différentes zones, on a fait l’échantillonnage dans les zones cible, c’est-à-dire dans les zone où les espèces à analyser ont été implanté.

Placette d’inventaire

Les espèces Eucalyptus et Acacia son des espèces issues d’un reboisement dans la NAP, de ce fait les placettes ont été placées dans les zones concernées à savoir dans les parcelles A5, et A6. Ainsi l’inventaire s’est fait dans des placettes carrées de 20m × 20m. Puis on a subdivisé en trois sous-placettes :
– Compartiment A, un carré de 20m × 20m, on y a prélevé les arbres ayant des diamètres supérieurs à 20 cm.
– Compartiment B, sous-placette de 10m × 10m, où l’on a prélevé les individus ayant des diamètres compris entre 5cm et 20cm
– Compartiment C, une sous-placette de 5m × 5m, pour le prélèvement des régénérations.

Collecte de données

Les inventaires sylvicoles ont été entrepris dans des placettes préalablement établies. Les paramètres pris en compte lors de l’analyse ont été :
– le nom vernaculaire
– le diamètre à 1,30 m du sol avec un ruban dendrométrique,
– La hauteur totale, celle du fût, et celle du houppier
– l’index PHF par estimation visuelle
Aussi, on prélève les pressions ou les perturbations observées sur le peuplement afin d’évaluer l’état de santé du peuplement. Dans ce cas on prélève les coupes sur pied, les arbres incendiés, et toutes les autres formes de pressions.

Traitements des données

Par rapport aux données recueillis par l’inventaire ils donnent plusieurs informations sur le peuplement à savoir :
– L’analyse horizontale concerne :
a) Densité du peuplement : nombre des arbres du peuplement à l’hectare (RAHARIMALALA, 2000).
b) la dominance, qui évalue le degré de remplissage de la forêt. Elle est exprimée par la surface terrière G donnée par la formule suivante : G di² (m2/ha) (Équation 1)
Avec G : Surface terrière (m²/ha) : Surface terrière de chaque arbre (m² /ha)
di : diamètre de chaque arbre à 1,30m du sol (m)
c) la contenance de la forêt qui est l’ensemble du volume de bois, apprécie le pouvoir productif. Elle est exprimée par le volume calculé d’après la formule de DAWKINS (1959, 1961) : V di² hi (m3/ha) (Équation 2)
Avec V : Volume (m3/ha)
: Volume de chaque arbre (m3)
di² : diamètre de chaque arbre à 1,30m du sol (m)
hi : hauteur de chaque arbre (m)
0,53 : Coefficient de forme dans une forêt naturelle
d) la stabilité du peuplement qui est indiquée par le coefficient d’élancement respectif de chaque arbre qui le constitue. Le coefficient d’élancement est obtenu selon la formule : CE= (Équation 3)

CE : Coefficient d’élancement
h : la hauteur totale de chaque arbre (m)
d : diamètre de chaque arbre à 1,3m du sol (m)
Le coefficient d’élancement du peuplement est donc obtenu à partir de la moyenne de CE de chaque individu d’arbre.
Ainsi, les peuplements sont classés selon que :
CE > 100, on a peuplement instable
CE < 100, le peuplement est dit stable
e) L’index PHF). Il résume d’une façon qualitative l’état d’une essence dans un peuplement donné. Il est exprimé par un nombre à 3 chiffres dont la centaine définit la position du houppier (P), la dizaine, la forme du houppier (H) et l’unité, la forme du fût (F). Dans la présente étude, l’estimation de cet index se fait visuellement.

Discussions et Recommandations

Discussion sur la méthodologie

La démarche adoptée pour atteindre les objectifs a été l’inventaire floristique. Cette méthode a bien permis l’obtention des résultats recherchés pour cette étude. Ainsi, les inventaires des espèces d’Eucalyptus et Acacia de la NAP Tampolo ont été faits dans des placettes carrées de 20m × 20m.
Malgré cela, des problèmes ont été rencontrés lors de cette descente sur terrain. En effet, même si les Eucalyptus et les Acacia se trouvaient sur les mêmes parcelles (A5-A6), le nombre de placettes pour leur inventaire a été différent. Pour les Eucalyptus les placettes ont été au nombre de 16, tandis que pour les Acacias les placettes ont été au nombre de 8 seulement. Ceci s’explique par la durée assez limitée de la descente sur terrain. Aussi, l’effectif de l’équipe ayant réalisé l’inventaire a posé problème car normalement, l’équipe aurait dû être formée par l’étudiant aidé par un guide travaillant au sein du site. Or, les guides n’ont pas été suffisants pour tous les étudiants (c’est-à-dire qu’on avait1 guide pour 4 étudiants), de ce fait, on a dû s’arranger pour faire les inventaires.
L’aire de prélèvement des individus des Eucalyptus a donc été de 0,64ha contre 0,32ha pour les Acacias.
Aussi, lors de la recherche bibliographique, aucun document de référence n’a été trouvé par rapport aux Eucalyptus et aux Acacias à Tampolo, pour comparer les résultats, vu qu’il n’y avait aucun étude, ou aucun rapport sur les espèces étudiées.

Discussion sur les résultats

Comparaison entre les Eucalyptus et les Acacias dans la NAP

L’abondance des Acacias est de 325N/ha qui sont exclusivement des individus du compartiment B. Pour l’Eucalyptus elle est de 320N/ha, dont 58N/ha est issus du compartiment A et 262,5N/ha est issu de la sous-placette B. Le peuplement d’Acacia est donc plus important et jeune par rapport à celui de l’Eucalyptus. Et par rapport à la régénération, le taux de régénération des Eucalyptus est de 102,53% contre 215,38% pour les Acacias, ceci peut être expliqué par la facilité de dissémination des graines (ex : par le vent, ..). Et cela favorise la régénération naturelle par des semis naturels.
Le nombre de bois exploitable en Eucalyptus et Acacias est actuellement très réduit et risque de ne plus suffire à la population. La forêt de Tampolo est donc exposée à un risque plus élevé d’exploitation des essences de valeurs.

Comparaison par rapport aux études antérieures

Aussi, le nombre de plants d’Eucalyptus plantés entre 1950 et 1957 a été de 2500N/ha (BERTRAND, 1961), aujourd’hui en 2018 on n’a plus que 320N/ha soit une perte de 87,2% en termes de densité en 65 ans. La population est très perturbée. Ainsi l’hypothèse par rapport au fait que « les Eucalyptus ont connu une baisse considérable en nombre » est vérifiée.
Pour les Acacias, une étude faite au Côte d’Ivoire a permis d’avoir une densité de 625 à 1 100N/ha, pour un écartement de 3 à 4m (GNAHOUA et LOUPPE, 2003). Par rapport à ce résultat, la densité d’Acacia dans la NAP Tampolo est faible. Ce résultat met l’accent sur le fait que l’espèce est particulièrement prisée à Tampolo.

Utilisation des espèces

Il est à noter que, durant trois jours, 5 ménages par fokontany ont été questionnés durant la descente sur terrain, en plus du chef du site, et des guides sur place. Ce qui fait un total de 36 personnes enquêtées.
Les Eucalyptus sont principalement utilisés en tant que bois de chauffe et pour le charbonnage et bois de service notamment pour la construction de case.
Au Côte d’Ivoire, les Acacias ont pour principal objectif de promouvoir la régénération des cocotiers au bord de la plage (DUPUY et N’GUESSAN KANGA, 1991), en effet, les Acacias ont un pouvoir fixateur d’azote (ORWA et al., 2009), donc ils ont la propriété d’améliorer le sol en le rendant beaucoup plus fertile. Tandis qu’à Tampolo, ils ont pour principal rôle de satisfaire les besoins de la population en termes de bois d’œuvre et bois de chauffe. Les Acacias sont autant indispensables que les Eucalyptus pour satisfaire les besoins des riverains au sein de la NAP. Sur ce l’hypothèse 2 stipulant que « Afin d’assurer les besoins en produits ligneux de la population, la plantation d’Acacia serait devenue d’autant plus importante que celle de l’Eucalyptus » est vérifiée.

Autres constations suites aux observations sur places

Les observations faites sur les lieux ont permis de constater que les Acacias se sont beaucoup propagés. Ils constituent donc une menace pour les autres espèces. Il en est de même pour les Acacias se trouvant au sein de la forêt de la VOI d’Andapa II. Cette forêt est 26 principalement constituée d’Acacias. Cette plantation constitue aussi une menace pour la NAP, car les Acacias se rapprochent des parcelles F2-E2 de la Nouvelle Aire Protégée. Actuellement, les Acacias ne sont plus qu’à 200m de la limite Sud de la NAP.

Recommandations

• Gérer les espèces invasives
Vu que les deux espèces étudiées sont des espèces exotiques avec un taux de régénération non négligeable, il est nécessaire de prendre des mesures pour qu’ils ne se propagent pas dans l’ensemble de la NAP. Ainsi pour le cas des Acacias
– On pourrait procéder par arrachage mécaniques des jeunes plants éparpillés un peu partout dans la zone et ne laisser que quelques plants pour la relève cas de l’Acacia,
– Procéder à des coupes ou des abattages des arbres avant qu’elles ne libèrent des graines et les donner aux populations environnantes par le biais d’un droit de coupe. Aussi,
– Suivre de près les plantations au sein de la forêt de la VOI d’Andapa II, et couper les
Acacias qui se retrouvent trop près de la NAP.
Pour le cas des Eucalyptus, on pourrait enlever les rejets de mauvaises conformations.
• Promouvoir le reboisement en dehors de la NAP
En effet, la population a besoin d’une source pérenne en bois ligneux. Il faut donc les sensibiliser à effectuer des reboisements et les conscientiser sur le fait que sans activités de reboisements ils n’y auraient plus de source en bois pour les générations futures. Et il est préférable de le réaliser en dehors de la NAP, car comme nous le savons, ces espèces ont une propriété invasive à croissance rapide et constitue une menace pour les espèces autochtones.
• Valoriser ces espèces
Pour le cas des Acacias, on peut les utiliser pour la fertilisation du sol vu que l’espèce a une propriété de fixer l’azote et d’en améliorer la fertilité, tout en s’assurant qu’ils ne se propagent pas. Ainsi on pourra envisager une association entre Acacia et espèce autochtone en vue d’une meilleure régénération de cette dernière.

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Table des matières

I- Introduction
1.1- Contexte général
1.2- Problématique
1.3- Objectifs et Hypothèses
II- Etat de connaissance
2.1- Présentation du milieu d’étude
2.1.1- Milieu physique
2.1.2- Milieu biologique
2.1.3- Milieu humain
2.2- Notion sur l’Eucalyptus et l’Acacia
2.2.1- Eucalyptus
2.2.2- Acacia
III- Matériels et Méthodes
3.1- Documentation
3.2- Enquêtes
3.3- Inventaire
3.3.1- Echantillonnage
3.3.2- Placette d’inventaire
3.3.3- Collecte de données
3.4- Traitements des données
IV- Résultats
4.1- Composition floristique
4.2- Analyse du peuplement d’Eucalyptus
4.2.1- Structure horizontale
4.2.2- Distribution par classe de diamètre
4.2.3- Analyse de la régénération
4.2.4- Pression sur l’espèce étudiée
4.3- Analyse du peuplement d’Acacia
4.3.1- Structure horizontale
4.3.2- Distribution par classe de diamètre
4.3.3- Analyse de la régénération
4.3.4- Pression sur l’espèce étudiée
V- Discussions et Recommandations
5.1- Discussion sur la méthodologie
5.2- Discussion sur les résultats
5.2.1- Comparaison entre les Eucalyptus et les Acacias dans la NAP
5.2.2- Comparaison par rapport aux études antérieures
5.2.3- Utilisation des espèces
5.2.4- Autres constations suites aux observations sur places
5.3- Recommandations
VI- Conclusion
VII- Références bibliographiques :
Annexes

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