COMPARAISON ENTRE LES DEUX ECOLES PRIMAIRES

COMPARAISON ENTRE LES DEUX ECOLES PRIMAIRES

Description de système éducatif algérien :

Depuis l’indépendance, le système éducatif algérien a connu diverses réformes qui ont touché à tous les niveaux de l’enseignement primaire, moyen et secondaire et même le supérieur, dans un but d’améliorer le rendement scolaire [6].
Le système éducatif algérien est divisé en plusieurs niveaux : préparatoire, primaire, moyen, secondaire et supérieur. Le ministère de l’éducation nationale est responsable de l’organisation et de la gestion des niveaux primaires, moyens et secondaires, la gestion de l’enseignement supérieur est confiée au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Tandis que la formation professionnelle est confiée au ministère de l’éducation et de la formation professionnelle .
La constitution algérienne garantit le droit à l’éducation pour tous les citoyens. L’école est obligatoire à partir de six ans et gratuite de la première année à l’université. L’arabe classique est la langue d’enseignement obligatoire dans les écoles algériennes. Le Français est enseigné à partir de la troisième année, c’est aussi la langue d’enseignement pour les cours avancés de mathématiques et de sciences. L’anglais est enseigné dès la première année au collège. Les étudiants peuvent également apprendre l’espagnol, l’italien ou l’allemand au niveau secondaire. La langue tamazight (langue berbère) est devenue nationale, après son inscription dans la constitution algérienne depuis 2005. Elle est enseignée dans les trois paliers à savoir le primaire, le moyen et le secondaire.
Les enfants âgés de 3 à 5 ans ont la possibilité d’avoir une éducation préscolaire, fournie par des écoles privées ou des classes de maternelle, et ceci pour une somme d’argent versée par les parents des enfants.
L’objectif principal de l’éducation est l’intégration progressive de l’enfant dans le milieu scolaire par le biais de jeux attrayants et appropriés lui permettant de se familiariser avec les premiers éléments de la lecture, de l’écriture et du calcul et de développer sa pratique du langage à travers des situations de communication induites par les activités et les jeux proposés. Mais vu le caractère non obligatoire de l’éducation préscolaire, l’État s’est engagé à assurer le développement de cette éducation et à poursuivre progressivement la généralisation. L’enseignement primaire est d’une durée de cinq ans. L’âge d’admission à l’école primaire est fixé à six ans. L’école primaire a pour objectif d’aider les enfants à maîtriser les bases de la lecture, de l’écriture et du calcul. En outre, son objectif est de promouvoir le développement de la personnalité des élèves et de créer de bonnes habitudes en les formant à la vie de communauté. La fin de l’enseignement primaire se termine par un examen final menant à la délivrance d’un certificat de réussite appelé «certificat d’enseignement primaire».
Selon un rapport du CNES (Conseil National Economique et Social) datant de janvier 2007, il existe 6.400.000 d’analphabètes en Algérie (21,3% de la population). Ce taux était de 31,6% en 1998 et représentait une population de 7,5 millions d’habitants [6].
Selon le ministère de l’éducation nationale le taux d’élèves scolarisés âgés de 6 ans était de 96,01% en 2005 contre 87,92% en 1995.

Le nombre des élèves de l’année scolaire 2018/2019 est de 9.269.892. Ceux du palier primaire représentant 48,8% du total des élèves et le reste des taux répartissent entre les cycles moyen, secondaire et préparatoire dans 26.964 établissements éducatifs [8].

l’éducation relative à l’eau dans le système éducatif algérien :

Bien que l’eau couvre plus des deux tiers de la surface de la planète, moins de 0,5% de ces réserves sont disponibles pour l’humanité. La pénurie d’eau, en particulier pour la boisson et l’assainissement, tient souvent à une offre de services insuffisante, d’où l’importance de l’éducation dans la promotion d’une bonne gouvernance des ressources en eau. Elle offre une chance, notamment aux exclus et aux marginalisés, de recevoir une éducation relative à l’eau qui traite les aspects scientifiques, en matière d’approvisionnement en eau, d’assainissement, et d’acquérir les connaissances, compétences, valeurs et comportements adaptés à une utilisation durable des ressources en eaux. À cette fin : l’enseignement dispensé incite à modifier les attitudes et apporte les compétences requises pour participer à la gouvernance de l’eau. Dans cette optique, les écoles et autres environnements éducatifs promeuvent la durabilité des ressources en eau, en même temps que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Certains acteurs tels que : les structures éducatives, les politiques et les directions devraient fournir des orientations, une coordination, un suivi et une évaluation, afin de garantir une réponse éducative opérante, durable et institutionnalisée aux défis posés par la gouvernance de l’eau [9].
Relever ces défis nécessite des efforts continus pour améliorer et moderniser l’éducation relative à l’eau à tous les niveaux, et ce dès le stade primaire: les enfants sont les bâtisseurs de l’avenir et doivent prendre soin de l’eau et assurer leur survie pour les générations futures [10].
Pour cette raison, le système éducatif en Algérie s’est préoccupé d’enseigner les principes de la conservation de l’eau aux élèves depuis l’enfance.
Nous pouvons voir l’importance de l’éducation à l’eau dans le système éducatif algérien à travers le traitement des sujets des ressources en eau dans plusieurs matières pédagogiques afin de transmettre les informations nécessaires aux écoliers de manière différente et moderne.
Dans ce chapitre on va traiter trois années successives de l’enseignement primaire afin de connaître la quantité et la qualité des leçons qui s’attachent à la question de l’eau.

Manuels de la troisième année du primaire :

Contenu du programme de la troisième année de l’enseignement primaire est structuré de la manière suivante :
Arabe, Français, Mathématiques, Education islamique, Education scientifique et technologique, Education civique, Musique, Dessin, Sports, Histoire et Géographie.
Dans les manuel de la 3ièmeannée primaire, quatre matières dans lesquelles la question de l’eau est mentionnée : l’arabe, science islamique, l’éducation civique, science et technologie

Résultat et interprétation des enquêtes des deux écoles primaires :

Résultat et interprétation de l’enquête de la 3ième année primaire:

Après l’enquête l’ensemble des résultats de la 3ième année de l’école primaire BENCHAREF Houcine d’Hennaya (BHH) avec un effectif de 40 élevés et l’école primaire ACHOUR AOUEL Djelloule d’Imama (AADI) avec un effectif de 29 élèves, sont représentés sous forme de graphiques et des histogrammes.
Dans un premier temps l’élève aborde le questionnaire avec 5 questions d’identification. Il s’agit en fait de questions d’ordre social, qui nous permettraient de placer l’élève dans son contexte socio-spatial afin d’identifier d’éventuelles relations entre la pertinence des réponses et l’environnement social de l’élève.

Comparaisons entre les résultats des deux écoles Primaires:

INTRODUCTION :

Le but essentiel de l’éducation relative à la question de l’eau est de promouvoir une nouvelle citoyenneté basée sur la responsabilité et l’engagement au service d’une gestion raisonnée et raisonnable du territoire, au service d’une protection intelligente de notre cadre de vie. En effet, plusieurs conférences internationales ont souligné l’importance de la notion d’apprentissage dans un monde en mutation rapide, l’analyse des acquis et le rôle de l’éducation à l’eau, ainsi l’insistance sur la nécessité de développer des études interdisciplinaires [36].
Dans le chapitre précédent, nous avons mis en exergue les résultats obtenus après le dépouillement des questionnaires distribués sur les élèves des deux écoles à savoir l’école primaire BENCHAREF Houcine de Hennaya et l’école ACHOUR AOUEL Djelloule d’Imama. Afin de bien mesurer la capacité d’assimilation des compétences scientifiques liées à la question de l’eau dans l’esprit des écoliers, il apparait qu’une analyse comparative des résultats obtenus des deux écoles serait opportune. Pour ce faire, ce chapitre tentera de faire émerger les points forts et les points faibles de cette enquête.

Analyse des réponses disparates par niveau d’enseignement :

Dans les questionnaires que nous avons réalisés, il existe plusieurs types de questions telles que les questions d’identifications, questions scientifiques, question de choix, etc.…, mais malgré la variété des questions, il n’est pas nécessaire d’obtenir des résultats identiques ou similaires, lorsqu’on compare les résultats obtenus dans les deux écoles. Nous pouvons trouver des questions qui ont des réponses opposées qui rendent les résultats très différents. En effet, dans la section suivante, nous ferons le point sur les questions où les élèves des deux écoles, par niveau, ont donné des réponses plus au moins disparates, en essayant de fournir des clarifications et des explications appropriés.

La 3ième année primaire :

Comme indiqué dans le chapitre précédent, le traitement des résultats d’enquête réalisée sur les élèves de la troisième année des deux écoles, à savoir l’école BENCHAREF Houcine d’Hennaya et l’école ACHOUR AOUEL Djelloule d’Imama, nous avons pu constater que les résultats des réponses de 4 questions étaient plus au moins différents. Il s’agit des questions 11, 13, 15 et 20. Sinon pour les autres questions, une certaine corrélation des réponses subsiste.

Une analyse comparative entre les différents niveaux (3ième,4ième et 5ième) années primaires :

Après avoir fait une étude comparative entre les élèves des deux écoles par niveau, il nous semble intéressant de procéder à une comparaison entre les trois niveaux pour chaque école. Donc dans cette section nous allons comparer les réponses justes et les réponses fausses données par les élèves des niveaux : troisième année, quatrième année, et cinquième année de l’école d’Hennaya, ensuite ceux de l’école d’Imama. Cette comparaison nous permettrait de sonder le niveau d’assimilation des leçons qui traitent de la question de l’eau par les élèves de chaque niveau par école.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
Dédicaces
RESUME
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES TABLEAUX
TABLE DE MATIERES
Introduction Générale
CHAPITRE I : APERÇU GENERAL SUR L’EAU ET L’EDUCATION
I.1. Introduction
I.2. Description de système éducatif algérien
I.3. l’éducation relative à l’eau dans le système éducatif algérien
I.3.1. Manuels de la troisième année du primaire
I.3.1.1. La matière Education Civique
I.3.1.2. La matière Arabe
I.3.1.3. Science islamique
I.3.1.4. Science et technologie
I.3.2. Manuels de la quatrième année du primaire
I.3.2.1. Science et technologie
I.3.2.2. Histoire et géographie
I.3.2.3. Français
I.3.3. Manuel de la cinquième année du primaire
I.3.3.1. Science et technologie
I.3.3.2. Science islamique
I.3.3.3. Géographie
I.3.3.4. Arabe
I.4. Elaboration d’un questionnaire
I.4.1. Définition
I.4.2. Méthodologie d’élaboration d’un questionnaire
I.4.3. L’introduction du questionnaire
I.4.3.1. L’école primaire BENCHAREF Houcine
I.4.3.2. L’école primaire ACHOUR AOUEL Djelloule
I.4.4. Les différents types de question
I.4.4.1. Les questions fermées à réponse unique
I.4.4.2. Les questions à choix multiples à réponse unique
I.4.4.3. Les questions à choix multiples à réponses multiples
I.4.4.4 Les questions ouvertes
I.5. La structuration du questionnaire
I.6. Les biais à éviter
I.7. La distribution des questionnaires
I.8. Traitement des données
I.8.1.Tri à plat
I.8.2. Tri croisé
I.9. Exploitation des résultats
I.10. Conclusion
CHAPITRE II:RESULTATS ET INTERPRETATIONS
II.1. Introduction
II.2. Résultat et interprétation des enquêtes des deux écoles primaires
II.2.1. Résultat et interprétation de l’enquête de la 3ième année primaire
II.2.2. Résultat et interprétation de l’enquête de la 4ième année primaire
II.2.3. Résultat et interprétation de l’enquête de la 5ième année primaire
CHAPITRE III: COMPARAISON ENTRE LES DEUX ECOLES PRIMAIRES
III.1. INTRODUCTION
III.2.Analyse des réponses disparates par niveau d’enseignement
III.2.1. La 3ième année primaire
III.2.2 La 4ième année primaire
III.2.3. La 5ième année primaire
III.3. Une analyse comparative entre les différents niveaux (3ième,4ième et 5ième) années primaires
III.3.1. École d’Hennaya
III.3.2. École d’Imama
III.4. Conclusion
Conclusion générale
Recommandations
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES