La pratique de la gestion existe depuis les temps les plus reculés, la gestion englobe différent technique et discipline permettant à une entité donnée de réaliser leur objectif et de s’adapter à tout moment à l’exigence de son environnement. La gestion concerne donc l’organisation, la finance, la comptabilité, les ressources humaines, l’économie, la production, le marketing ; et tant d’autre chose qui compose l’entreprise toute entière. Le système comptable ; ou proprement dit la comptabilité en tant que telle ; est considéré comme la discipline la plus importante dans la gestion d’une entreprise afin de prendre les décisions cruciaux dans son fonctionnement et son organisation ; en vue d’un développement rapide et durable de ses activités. L’atteinte des objectifs de l’entreprise à savoir la réalisation d’un certain seuil de profit maximum à travers son activité est dépendante de la maîtrise de sa comptabilité. La comptabilité lui est alors indispensable, puisqu’elle lui permet un suivi permanent et une gestion de ces charges et produits aboutissant à la détermination du résultat. De tout ce qui précède, il est donc idéal pour une entité d’avoir une bonne connaissance de sa situation financières et une bonne gestion de sa comptabilité pour ne pas être en situation improbable vis-à-vis de ses interlocuteurs internes et externes.
GENERALITES SUR LA COMPTABILITE
Définition de la comptabilité
Avant d’exposer l’histoire de la comptabilité, il est fort logique d’aborder ce qu’on entend par « comptabilité » en générale. En effet, la définition de la Comptabilité n’est pas encore été prise à l’unanimité quant à la question de savoir si celle-ci est une science ou une technique. La Comptabilité est une science des comptes ayant pour but d’organiser les écritures comptables par le choix judicieux des livres et des comptes nécessaires afin de suivre son évolution continuelle et de dégager le résultat. De cette définition, il se dégage une trilogie comptable : c’est que la comptabilité est à la fois une science, une technique et un art
– En tant que science, elle édicte des principes d’enregistrement des faits.
– En tant que technique, elle recourt à la méthode quantitative de description des informations en unité monétaire.
– En tant qu’art, elle fait appel à l’imagination pour l’établissement, l’application et la coordination de l’ensemble du système comptable .
Selon le guide annote du PCG 2005, la comptabilité peut être défini comme « un système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées ou non, correspondant aux opérations de l’entité et de présenter des états financiers donnant une image fidèle de la situation financière de l’entité a la date de clôture des comptes ».
Contexte
La comptabilité remonte au 3ème millénaire avant notre ère, à l’époque des jetons d’argile (qu’on appelait calculi) pour marquer les transactions entre les hommes. Plus tard, à l’époque de Pline et Ciceron, on dispose de textes indiquant que les romains utilisaient un journal des recettes et dépenses avec double colonne. Malgré tout, la forme moderne avec « partie double » remonte au moine franciscain Luca Pacioli. Cette expression signifie un double enregistrement dans les livres comptables : lors d’une vente, l’entrée des fonds et la contre partie de la sortie des marchandises. En 1494, le journal qui était un livre secret récapitulant les informations, figure sur le mémorial (où l’on note toutes les affaires), ainsi qu’un inventaire des biens. Vers 1673, en France, une ordonnance sous Colbert impose certaines règles de tenue de comptabilité.
Apparition des normes comptables
La véritable révolution fut la fixation officielle de normes avec la mise en place du plan comptable 1947. Celui-ci normalisa les moyens d’enregistrement des opérations comptables pour les imposer aux entreprises. Il était remplacé en 1957 par le plan comptable général, régulièrement remis à jour. La comptabilité s’est enrichie de développements techniques liés à la découverte de l’écriture, à l’avènement de la machine à vapeur et, plus récemment, à la conversion au numérique, mais tout cela n’a pas entraîné de changement fondamental de la comptabilité.
Comptabilité de caisse
La comptabilité de caisse ne suit pas le déroulement des phénomènes dans le temps ; elle ne peut pas aboutir à des synthèses : description de la situation patrimoniale, mesure du résultat. En revanche elle permet l’évaluation de certaines classes de recettes et de dépenses ; elle permet le contrôle des agents qui manipulent des espèces ; elle permet d’éviter qu’une classe de recettes ou de dépenses ne dépasse le montant prévu. (Encaissements et décaissements).
Comptabilité d’engagement
Le passage de la comptabilité à partie simple à la comptabilité à partie double permet aux entreprises de tenir des comptes des personnes (créances et dettes) et des autres éléments de biens (actif) et de dettes (passif). La comptabilité à partie simple, dénommée péjorativement comptabilité d’épicerie, est encore très couramment pratiquée chez nous, sans fondement légal, notamment par les associations cultuelles, culturelles, politiques, sociales ou sportives. La comptabilité à partie double, reposant sur la notion fondamentale de compte (deux comptes au moins sont à débiter ou à créditer simultanément), est utilisée universellement. En fin d’exercice comptable, la comptabilité à partie double produit des états de synthèse sous la forme d’états financiers annuels (bilan, compte de résultat et annexe) après avoir procédé à des ajustements de comptes en opérations d’inventaires. La comptabilité à partie double est dénommée indistinctement comptabilité générale ou comptabilité financière ou comptabilité d’exercice.
La révolution industrielle a entraîné de nouveaux besoins d’information, surtout lorsque les investisseurs en capitaux sont intervenus dans le financement de l’entreprise, donnant naissance à la comptabilité analytique. Elle retraite, suivant un schéma d’imputation préétabli, les informations de base tirées de la comptabilité générale. Il s’agit, au-delà de la connaissance des coûts et des prix de revient industriels, de déterminer comment le résultat, dégagé en fin d’exercice, devra être réparti à la fois pour rémunérer les apporteurs de capitaux et pour assurer au moins le maintien du potentiel productif de l’entreprise. Les deux branches principales de la comptabilité, générale et analytique, coexistent donc et sont complémentaires.
La comptabilité générale, ou comptabilité d’engagement, ou comptabilité d’exercice ou comptabilité financière, tout en étant un instrument de gestion pour l’entreprise, est aussi tournée vers l’information externe, à l’usage des actionnaires, des apporteurs de capitaux ou des tiers traitant avec l’entreprise. Les états financiers de la comptabilité financière donnent en effet les informations sur la situation financière et sur le résultat de l’activité sociale, dans le cadre de la continuité de l’entreprise, pour juger la gestion de l’entreprise, comparer et évaluer sa capacité bénéficiaire et prendre en conséquence les décisions appropriées. La comptabilité analytique ou comptabilité industrielle ou comptabilité de gestion donne aux responsables de l’entreprise d’autres informations internes lesquelles, par référence au passé, permettent de mieux gérer le présent, prévoir l’avenir et orienter en conséquence les décisions de gestion.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Chapitre II: GENERALITES SUR LA COMPTABILITE
PARTIE II : PRESENTATION DES RESULTATS
Chapitre I : L’ORGANISATION COMPTABLE D’UNE ONG
Chapitre II : L’ORGANISATION COMPTABLE D’UNE SOCIETE COMMERCIALE
PARTIE III: DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I : DISCUSSION SUR LES PRINCIPES ET SYSTEME COMPTABLE
Chapitre II : SOLUTION DE PORTEE GENERALE POUR LA COMPTABILITE DES ONG ET DES SOCIETES COMMERCIALES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES