De nos jours, l’impact des activités humaines sur l’environnement et les ressources naturelles ne cesse de se multiplier. Ajouté à cela de récents phénomènes tels que le changement climatique couplé à la dégradation de l’environnement pourraient entraîner une modification du régime hydrologique des cours d’eau, des lacs voire du régime marin. Toutes ces actions sont susceptibles de changer la réponse hydrologique des bassins versants. Il est à noter que Madagascar apparaît comme étant l’un des pays les plus concernés par ces phénomènes.
PRESENTATION GENERALE DE L’ETUDE
Contexte : les inondations
Une inondation est une submersion temporaire, naturelle ou artificielle, rapide ou lente, d’un espace habituellement hors d’eau avec de l’eau liquide [8]. Au sens large, les inondations comprennent les débordements d’un cours d’eau, les remontées de nappes, les ruissellements résultant de fortes pluies d’orages, les ruptures d’ouvrages de protection. Les inondations sont les principales catastrophes causant le plus de dégâts dans le monde.
Causes
Les inondations peuvent avoir de nombreuses causes cumulables :
➤ causes naturelles : liées aux aléas climatiques et phénomènes météorologiques ou à un événement naturel (glissement de terrain) qui empêchent l’écoulement habituel de l’eau.
➤ causes anthropiques directes : le drainage, l’irrigation, l’imperméabilisation et la dégradation des sols, certaines pratiques agricoles intensives peuvent accélérer le ruissellement de l’eau et en limiter l’infiltration ; l’établissement d’écluses, de barrages permettant certes la navigation et le transport fluvial mais diminuant la pente naturelle du cours d’eau ; l’absence de gestion et de coordination des barrages à l’approche des crues ; la retenue importante du dernier bief avant l’évacuation vers la mer.
➤ causes humaines indirectes liées aux modifications climatiques globales : l’émission de gaz à effet de serre entrainant la fonte des glaciers et provoquant une montée du niveau des océans, des cours d’eau.
Typologie des inondations
A l’exception de phénomènes rares de rupture de digue ou de barrage, l’inondation est toujours le résultat de précipitations internes. Selon la nature du processus aboutissant à l’inondation, il est classique de distinguer trois grands types de risque d’inondation qui, dans la réalité, se trouvent souvent combinés.
L’inondation d’origine pluviale
C’est le résultat d’un processus de ruissellement suite à des précipitations violentes sur des surfaces de faible taille au relief plus marqué. Ce type d’inondation est généré par des phénomènes localisés dans l’espace (quelque km 2 à quelque dizaine de km 2au maximum) et le temps (quelques heures). Dans ce cas la montée des eaux est plus rapide. Elles peuvent atteindre des débits de pointes importants et sont plus difficiles à prévoir. De ce fait, le temps de réaction à l’événement est faible.
L’inondation d’origine fluviale
C’est le résultat de débordement exceptionnel de cours d’eau en plaine, généralement caractérisé par des montées lentes des eaux et des vitesses d’écoulement modérées sur des surfaces de faible pente. Ces crues sont généralement provoquées par des précipitations longues, soutenues, affectant de vastes superficies. Elles peuvent aussi résulter de la combinaison de précipitations importantes et de fonte des neiges. Enfin ces crues peuvent être accompagnées de crues de nappes correspondant à une remontée de la nappe phréatique jusqu’à la surface. Les zones exposées constituent généralement des secteurs de forte extension sur lesquels l’homme s’est implanté depuis longtemps. En général, la lenteur de ce phénomène laisse suffisamment de temps pour alerter la population [8].
Les crues torrentielles
C’est le résultat de débordement exceptionnel de cours d’eau de montagne, généralement caractérisé par des montées rapides des eaux et des vitesses d’écoulement élevées sur des surfaces de fortes pentes. Les zones exposées sont souvent limitées mais la violence et la rapidité du phénomène le rend particulièrement dangereux.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : CONTEXTE GENERALE DE L’ETUDE
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE L’ETUDE
CHAPITRE II : PRESENTATION ET LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE
PARTIE II : ETUDE HYDROLOGIQUE
CHAPITRE III : NOTION D’HYDROLOGIE GENERALE
CHAPITRE IV : MODELISATION HYDROLOGIQUE
CHAPITRE V : ESTIMATION DE DEBIT DE CRUE
PARTIE III : MODELISATION HYDROLOGIQUE PAR HEC HMS
CHAPITRE VI : DESCRIPTION DU MODELE HEC HMS
CHAPITRE VII : ETAPE DE LA MISE EN ŒUVRE DU MODELE
PARTIE IV : RESULTAT DE LA SIMULATION
CHAPITRE VII : RESULTATS ET DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE