Comparaison des taux de positivité du TDR et de la GE en fonction de la densité parasitaire

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Prévalence et morbi-mortalité

Le paludisme demeure encore aujourd’hui l’un des principaux problèmes sanitaires mondiaux, environ 3,2 milliards de personnes ( soit la moitié de la population mondiale) sont exposées au risque de paludisme. Selon les dernières estimations de l’OMS en en2015, 214 millions de cas de paludisme et 438 000 décès. [77].L’Afrique est le continent le plus touché, environ 90% de tous les décès dus au paludisme se produisent dans cette région, 86% des décès concernent les enfants de moins de 5ans (1décès/30sec) [104, 82].
Au Sénégal , le paludisme sévit à l’état endémique avec une recrudes cence saisonnière. La prévalence de la parasitémie palustre estimée par l’enquête en 2014 est de 1,2 % chez les  enfants de 6 à 59 mois mois[2]. La morbi morbi- mortalité proportionnelle palustre en 2015est respectivement de 2,27% et 3,80 % chez les enfants de moins de 5ans [56].
Le paludisme a été éradiqué des zones anciennement impaludées d’Europe et d’Amérique du Nord. Les cas diagnostiqués actuellement dans les zones non endémiques sont des cas d’importation. Cette situation explique les 4 370 cas annuel de l’ensemble de la France métropolitaine[14], Les 16 000 cas annuels européens et les plus de 1 500 cas annuels vus aux États-Unis [18].

Les déterminants du paludisme

Agents pathogènes [49,78 ,95]

Plasmodium falciparum est présent dans le monde entier, principalement dans les zones tropicales et sub-tropicales. C’est la principale espèce causant le paludisme grave.
Plasmodium vivax est présent essentiellement en Asie, en Amérique Latine et dans certaines parties d’Afrique.
Des données récentes montrent que P. vivaxpeut causer un paludisme grave.
P. vivaxne touche pas les individus dont le groupe sanguin est Duffy-négatif, comme c’est le cas de nombre d’habitants d’Afrique Subsaharienne.
Plasmodium ovale est essentiellement présent dans les pays d’Afrique de l’Ouest et dans les îles du Pacifique Occidental. Il est biologiquement et morphologiquement très semblable à P. vivax. Cependant, contrairement à ce dernier, P. ovale peut infester des individus dont le groupe sanguin est Duffy-négatif.
Plasmodium malariae est présent dans le monde entier. Il provoque une infection chronique persistante qui peut durer toute la vie. Un petit nombre de malades développent des complications graves, comme le syndrome néphrotique.
Plasmodium knowlesiest présent en Malaisie, en Thaïlande et dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est. Il est transmis principalement dans les forêts et en lisière des forêts.

Modes de transmission et vecteurs [72,78]

Il existe trois principaux modes de transmission du paludisme :
o la piqûre d’un anophèle femelle infesté (principal mode de transmission).
o la transmission accidentelle par transfusion sanguine, ou par piqûre d’aiguille.
o la transmission congénitale de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou l’accouchement.
Il existe plus de 400 espèces de moustiques Anophèles(A) dans le monde, mais seuls 60 sont des vecteurs du paludisme dans des conditions naturelles, dont 30 sont des vecteurs d’importance majeure [78,74].
Les espèces vectrices les plus virulentes, qui prédominent en Afrique, sont :A. gambiae, A. arabiensiset A. funestus. Les autres vecteurs courants en Asie sont : A. stephensi, A. minimuset A. dirus.
 Cycle de vie des parasites du paludisme
Les plasmodiums sont des par
Les plasmodiums sont des parasites qualifiés de biasites qualifiés de bi-hétéroxène (à 2 hôtes). L’anophèle femelle hétéroxène (à 2 hôtes). L’anophèle femelle joue le rôle d’hôte définitif, elle est le siège de la phase sexuée du cycle ou sporogonie. joue le rôle d’hôte définitif, elle est le siège de la phase sexuée du cycle ou sporogonie. L’homme est, lui, l’hôte intermédiaire, chez qui va se dérouler la phase asexuée ou L’homme est, lui, l’hôte intermédiaire, chez qui va se dérouler la phase asexuée ou schizogonie.schizogonie.
Le cycle de vie du parasite se divise en trois phases. Une se déroule chez le moustique, le cycle sporogonique ; et deux chez l’hôte humain : le cycle érythrocytaire et le cycle exo-érythrocytaire (Figure 5).
Les êtres humains contractent le paludisme par le biais des sporozoïtes transmis par la piqûre d’un moustique anophèle femelle infesté.
Les sporozoïtes se propagent alors dans le sang jusqu’au foie en une trentaine de minutes, où ils envahissent les hépatocytes et deviennent des schizontes intra tissulaire (schizogonie pré-érythrocytaire).
Ces schizontes amplifient l’infection en produisant de grandes quantités de mérozoïtes (10 000 à 30 000) à partir de chaque hépatocyte infesté par des sporozoïtes.
Chaque mérozoïte libéré par le foie est capable d’infester un globule rouge (GR) humain et de s’y reproduire suivant un cycle de reproduction asexué.
Ce cycle asexué commence avec l’invasion des mérozoïtes et se poursuit jusqu’à la rupture des schizontes (mérozoïte → stade annulaire → trophozoïte adulte → schizonte → mérozoïtes), conduisant à l’invasion d’autres globules rouges.
Certains parasites intra-érythrocytaires prennent les formes sexuelles : les gamétocytes, qui sont nécessaires pour le cycle reproductif sexué qui s’opère dans les vecteurs.
Lorsque des gamétocytes sont ingérés par un anophèle femelle lors d’un repas de sang, les micros et les macros gamétocytes se développent et deviennent des gamètes mâles et femelles.
La fécondation des gamètes femelles produit des zygotes diploïdes, qui se développent pour devenir des oocinètes.
Les oocinètes subissent ensuite une réduction méiotique et produisent des sporozoïtes haploïdes (les sporozoïtes sont les formes infectantes prêtes à être inoculées avec la salive du es sporozoïtes sont les formes infectantes prêtes à être inoculées avec la salive du moustique)moustique) qui migrent vers les glandes salivaires du moustique et réinfestent ensuite les êtres humains.
Dans le cycle biologique du P. vivaxet du P. ovale, certains sporozoïtes peuvent rester quiescents dans les cellules du foie pendant des mois, voire des années, après la primo-infection et ne causent pas de symptômes pendant ce temps.
Les hypnozoïtes, qui correspondent au stade quiescent, finissent par devenir des schizontes intra tissulaires qui libèrent des mérozoïtes infectieux, entraînant une rechute clinique.

Caractéristiques biologiques et cliniques des différentes espèces de paludisme [78]

La période d’incubation du parasite chez l’homme (ou période d’incubation intrinsèque) est différente pour chaque espèce de parasite.
La période d’incubation est pour : -P. falciparum de 9 à 14 jours,
– P. vivax de 12 à17 jours,
– P. ovale de 16 à 18 jours
– P. malariae. 18 à 37 jours
Le cycle érythrocytaire, qui est responsable des accès de paludisme, dure environ 48 heures pour une infection à P. falciparum, P. vivax ou P. ovale (cycle tierce), contre 72 heures environ pour une infection à P. malariae (cycle quarte).
P. falciparum infeste les globules rouges de tous âges, contrairement à P. malariae, qui infeste les vieilles cellules, et à P. vivaxet P. ovale, qui infestent les cellules jeunes.

Classification de l’endémicité du paludisme [78]

En fonction de l’intensité de la transmission, les populations ou les régions peuvent être classées comme suit :
– Zones de transmission stable
La transmission se produit toute l’année, même s’il existe des variations saisonnières.
Les grand enfants, les adolescents et les adultes sont partiellement immunisés, ce qui les protègent des formes graves de paludisme ;
Les jeunes enfants risquent de développer un paludisme grave.
– Zones de transmission instable
La transmission intermittente peut être annuelle, bi-annuelle ou variable. Des épidémies de paludisme ont tendance à survenir ;l’immunité au paludisme est généralement faible ou inexistante.

Classification en fonction de l’indice splénique et du taux de parasitémie[78]

L’indice splénique est la proportion (exprimée en pourcentage) d’hypertrophie de la rate dans un échantillon de la population, en général chez les enfants de 2 à 9 ans.
Le taux parasitaire est la proportion d’une population donnée présentant des parasites du paludisme dans le sang. Ces deux indices permettent de quantifier l’endémicité du paludisme (Tableau I). Dans les zones d’endémicité élevée, le niveau d’immunité au paludisme de la population à tendance à être élevé et par conséquent, la prévalence d’infections asymptomatiques est important.

Examen direct

Le Frottis Mince (FM) [26]

Le FM fait appel à un matériel de base présent dans tout laboratoire : une lame, du colorant MGG (May-Grünwal, Giemsa), un microscope (grossissement × 1 000). La sensibilité de cette technique est d’environ 200 hématies parasitées / μl de sang. Dans un délai inférieur à une heure après le début de la coloration, cette analyse permet de définir l’espèce et une parasitémie précise.

Techniques de concentration du parasite [26]

 La Goutte Épaisse (GE)
Elle nécessite le même matériel que le frottis mince. La sensibilité de cette technique est de 10 à 20 hématies parasitées / μl de sang. Cependant, elle nécessite 2 à 3 heures de préparation et une lecture par un microscopiste expérimenté. En effet, du fait de l’hémolyse, les parasites ne s’observent pas dans l’hématie réduisant ainsi certains critères morphologiques d’identification spécifique.
Elle permet de calculer une parasitémie approximative.
 La Goutte Epaisse Rapide
Elle demande, en plus du matériel de base, une étuve, un four à micro-ondes et un sèche-cheveux. La sensibilité de cette technique est la même que la GE mais seulement quinze minutes de préparation sont ici nécessaires. Le préparateur et le lecteur doivent être expérimentés. Elle ne permet pas de calculer une parasitémie précise [60].
 Le Frottis Concentré (FC)
C’est une technique peu connue. Elle nécessite comme matériel de base, des micro-tubesà hématocrite et une centrifugeuse ad hoc. Un frottis sanguin est étalé à partir du sang centrifugé. Comme pour le FM, les parasites s’observent dans les hématies ce qui facilite la lecture. Elle ne permet pas de calculer une parasitémie.
 Le QBC™ (Quantitative Buffy Coat)
Il s’agit d’un micro tube à hématocrite dont la paroi est recouverte d’acridine orange. Ce micro tube est centrifugé 3 minutes et lu directement en moins de 5 minutes au microscope à fluorescence. Le colorant, spécifique de l’ADN se fixe sur les Plasmodies qui sont colorés en vert sur un fond d’hématies non fluorescent. La sensibilité du QBC™ est remarquable : 1 à 5 parasites/μl.
Elle ne permet pas de calculer une parasitémie[79].

Examen indirect

Techniques de détection du parasite sans visualisation de celui-ci [26]

 La détection d’antigène par test rapide
Le principe de ces tests est de détecter une protéine spécifique des Plasmodies[27, 68]. Ils doivent, selon les recommandations de l’OMS [61], être aussi performants que la microscopie optique pratiquée en routine par un technicien entraîné. Leur sensibilité doit être supérieure à 95 % [87, 113], et le seuil de détection minimum est fixé à 100 parasites/μl[104, 105]. Il s’agit de bandelettes sensibilisées par des anticorps monoclonaux spécifiques [20,50, 62 ,71].
– HRP2 (Histidin Rich Protein2) de Plasmodium falciparum,
– pf-LDH (Plasmodium falciparumLactate Déshydrogénase),
– pv-LDH (Plasmodium vivaxLactate Déshydrogénase),
– Anticorps anti-aldolase.
 En pratique [105], une goutte de sang veineux est déposée sur la bandelette. Après 2 ou 3 lavages et un délai de révélation de 5 à 30 minutes selon les tests, des bandes de précipitation apparaissent signant la présence de Plasmodium sp, de Plasmodium falciparum ou P. vivax.
 Avantages [71,112]
– Offre une rapidité d’obtention des résultats, qui permet un traitement immédiat sur le terrain.
– Présente des exigences moindres en matière de formation et de personnel spécialisé.
– Ne nécessite pas d’électricité.
– Permet l’usage rationnel des antipalustres.
 Limites [37]
-Il s’agit d’un test qualitatif qui ne donne qu’un résultat positif ou négatif.
-l’incapacité, dans le cas de certains TDR, de distinguer une nouvelle infection d’une infection traitée récemment.
-Ne permet pas de mesurer la parasitémie.

Traitement préventif[108,109]

Chimioprophylaxiechez l’enfant[79, 111]

L’OMS recommande
• La chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) est recommandée en zone de forte transmission saisonnière du paludisme dans toute la sous-région du Sahel. Un traitement complet d’amodiaquine (AQ) et de sulfadoxine-pyriméthamine (SP) doit être administré aux enfants âgés de 3 à 59 mois(de 3 à 120 mois au Sénégal selon le PNLP) à intervalles réguliers d’un mois, en commençant au début de la saison de transmission et en donnant au maximum quatre doses pendant celle-ci (dans la mesure où les deux médicaments conservent une efficacité antipaludique suffisante).

Lutte antivectorielle

 L’aspersion intra domiciliaire d’insecticides(AID) à effet rémanent. Ce sont les pyréthrinoïdes.
 Les moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA).
 les insecticides ménagers : Aérosols et insecticides ; les spirales et tablettes insecticides. Les répulsifs: sous forme de crèmes, d’aérosols ou de lotion.
 L’assainissement du milieu : élimination des gites larvaires temporaires autour des maisons.

La vaccination contre le paludisme [6, 24, 45, 111,115]

La mise au point d’un vaccin contre le paludisme butte sur la complexité du parasite et sa diversité antigénique. Un certain nombre de candidats vaccins sont à l’étude, certains faisant l’objet d’essais cliniques, les vaccins ne pourraient pas être disponibles avant 2030.
Un premier type (vaccin préventif, pré-érythrocytaire) agit immédiatement après l’injection du parasite (sous la forme de sporozoïte) par le moustique infecté, avant ou pendant son développement dans le foie.
D’autres candidats vaccins sont dirigés contre le parasite dans le sang (vaccin érythrocytaire, prévenant les manifestations cliniques). Un troisième type de vaccin, qualifié d’altruiste, ne protège pas l’individu vacciné, mais il peut interrompre la transmission du parasite au moustique ou son cycle de développement chez l’insecte.
Le vaccin le plus avancé RTS, S/AS01RTS, S/AS01 est constitué de la protéine circumsporozoïte (protéine présente à la surface du sporozoïte fusionnée avec l’antigène de surface du virus de l’hépatite B utilisé dans le vaccin contre l’hépatite B).

Sélection des districts sanitaires

L’étude était réalisée dans les 4 zones écologiques du Sénégal correspondant aux 16 sites situés dans 8 districts (2 districts dans chacune des 4 zones écologiques).Le choix des districts était fonction de la prévalence parasitaire [9, 17] :
– Zones de faible prévalence (Saint Louis, Dagana)
– Zones de moyenne prévalence (Kaolack, Kaffrine)
– Zones de forte prévalence (Kolda, Kédougou)
– Zones de prévalence hétérogène (Dakar Ouest, Pikine)

Sélection des postes de santé

Dans chaque district, deux (02) postes de santé étaient sélectionnés. Ces derniers étaient moyennement fréquentés pour d’une part avoir plus de chance de recruter les huit (08) malades prévus par semaine et d’autres part pour que les ICP ne soient pas trop débordés par le flux des malades compte tenu des exigences de l’étude (les ICP disponibles et motivés étaient sélectionnés en priorité) .
Les prestataires des 16 structures sanitaires sélectionnées étaient interrogés sur leur pratique et leurs perceptions de l’ordinogramme. Cette évaluation était réalisée avant les sessions de formation pour ne pas biaiser les résultats post-formation immédiats. Un questionnaire était rempli pour chaque prestataire (voir annexes).

Population d’étude

La population devant faire l’objet de cette étude était composée de toutes personnes de moins de 5 ans et de plus de 5 ans se présentant aux services de santé publique avec de la fièvre ou des antécédents de fièvre dans les dernières 48 h.

Critères d’inclusion :

– Les premiers malades entre 2 mois et 5 ans et plus de 5 ans reçus en visite initiale (pour la maladie actuelle) dans la structure de santé incluse
– et présentant une fièvre ou des antécédents de fièvre les dernières 48 heures.

Critères de non inclusion

– Les enfants de moins de 2 mois
– Malades présentant des signes de gravité
– les patients qui refusent de participer

Taille de l’échantillon

En supposant que la proportion de patients qui ne seront normalement pas testés, mais qui sont réellement atteints de paludisme est de 50%, au moins 170 enfants par saison et par zone écologique devraient être testés pour avoir un intervalle de confiance de 95% ± 5%.La taille de l’échantillon était de 4344 personnes.

Définition des cas

– Fièvre: température supérieure 37,5 degrés, ou histoire de fièvre dans les dernières 48 heures
– Paludisme : malade avec fièvre ou antécédent de 48 heures de fièvre avec un TDR positif

Description de l’ordinogramme

Selon l’ordinogramme, le malade avec fièvre, mais présentant des signes pouvant faire évoquer des affections autre que le paludisme n’est pas testé systématiquement ; la cause de la fièvre est traitée, et le malade peut revenir pour un TDR s’il y a persistance de la fièvre après 48 h. Le traitement par les CTA est offert uniquement aux patients dont les résultats de TDR sont positifs. Depuis la mise en oeuvre de cet ordinogramme et la distribution de TDR au niveau des structures sanitaires en octobre 2007, le PNLP a assuré le suivi de l’utilisation des TDR grâce à des visites de supervision et à des réunions de synthèse trimestrielles. (figure 6)

Recrutement des malades

Du lundi au jeudi, les premiers malades entre 2 mois et 5 ans et de plus de 5 ans se présentant avec fièvre ou antécédents de fièvre des dernières 48 heures à une structure sanitaire sélectionnée pour l’évaluation seront systématiquement testés après signature du consentement éclairé ; tous les cas positifs étaient traités par les ACT.
Les malades étaient : – soit dans le groupe de malades à tester selon les instructions de l’ordinogramme parce que n’ayant pas d’autres signes pouvant faire discuter l’origine palustre de la fièvre,
– soit dans le groupe à ne pas tester car présentant d’autres signes associés à la fièvre.
Tous les malades testés positifs étaient traités avec les ACT et étaient invités à revenir au bout de 48h. Ceux qui revenaient pour le suivi, au bout de 48h, étaient testés secondairement s’ils étaient négatifs initialement après un interrogatoire sommaire sur les signes présentés depuis la première visite.
Seuls les malades consultés les lundis et jeudis bénéficiaient en plus des TDR, d’une goutte épaisse dont la lecture se faisait à Dakar.
Le prestataire remplissait un questionnaire et précisait le groupe auquel le malade appartenait, la région médicale, le district sanitaire, le poste de santé, l’âge, le sexe, les données cliniques, les résultats du TDR.
Selon la politique nationale en matière de prise en charge du paludisme, les TDR et le traitement du paludisme sont gratuits. Il n’y aura par conséquent pas de remboursement.

Formation des prestataires

Pour la réussite des sessions de formation, elles ont été organisées par district. Chaque district sélectionné au nombre de huit (08) a bénéficié d’une formation. Ainsi, nous avons pu enregistrer un nombre total de 42 participants sur 38 prévus.
la formation a débuté par le district de Saint-Louis suivi par celui de Dagana du fait de sa proximité en passant par Kaffrine, Kolda, Kédougou et boucler par le district de Pikine et Dakar-ouest.
En plus des participants attendus, quatre (04) personnes du corps de la paix ont participé aux séances de formation dont deux (02) à Kolda et un (01) respectivement à Kaolack et Kédougou. La formation a porté sur le protocole, un rappel sur le remplissage des outils de La formation a porté sur le protocole, un rappel sur le remplissage des outils de collectecollecte des données et les techniques de réalisation d’un TDR et d’une goutte épaisse.des données et les techniques de réalisation d’un TDR et d’une goutte épaisse.

Supervision des prestataires

La supervision de la collecte des données a été organisée mensuellement dans chaque site.
La supervision de la collecte des données a été organisée mensuellement dans chaque site. L’équipe de supervision était composée d’un membreL’équipe de supervision était composée d’un membre de l’équipe de l’hôpital Le Dantec et de l’équipe de l’hôpital Le Dantec et d’un membre de l’équipe de parasitologie. Un rapport sur ses performances a été toujours fait d’un membre de l’équipe de parasitologie. Un rapport sur ses performances a été toujours fait à chaque prestataire, ainsi que sur son respect du protocole d’étude. Tous les questionnaires à chaque prestataire, ainsi que sur son respect du protocole d’étude. Tous les questionnaires collectés dans chaque site oncollectés dans chaque site ont fait l’objet d’un contrôle. Tous les malades enrôlés ont été t fait l’objet d’un contrôle. Tous les malades enrôlés ont été identifiés pour s’assurer du respect de la procédure de recrutement des malades. La identifiés pour s’assurer du respect de la procédure de recrutement des malades. La supervision complète des sites durait en moyenne treize jours par mois.supervision complète des sites durait en moyenne treize jours par mois.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE GENERALITES
LE PALUDISME
1- DEFINITION
2- INTERET
3- EPIDEMIOLOGIE
3-1 Prévalence et morbi-mortalité
3-2 Distribution
3-3 Les déterminants du paludisme
3.3.1 Agents pathogènes
3.3.2 Modes de transmission et vecteurs
3.4 Caractéristiques biologiques et cliniques des différentes espèces de paludisme
3.5 Classification de l’endémicité du paludisme
3.5.1 Classification en fonction de l’indice splénique et du taux de parasitémie
4- Immunité ou prémunition
5- Le terrain
6- Diagnostic
6-1Diagnostic positif
6-1-1Examen direct
6-1-2 Examen indirect
6-1-3 Les autres examens
6-1-4 Evolution
6-2-Diagnostic différentiel
6-2-1 Des accès simples
6-3 Diagnostic étiologique
6-3-1 Le germe
6.3.2 La porte d’entrée
6.3.3 Le terrain
7- TRAITEMENT
7.1Traitement curatif
7.2 Traitement préventif
7.2.1 Lutte antivectorielle
7.2.2 La vaccination contre le paludisme
DEUXIEME PARTIETRAVAIL PERSONNEL
1- METHODES
1-1 Type d’étude
1-2 Sites d’études
1-2-1 Sélection des districts sanitaires
1-2-2 Sélection des postes de santé
1-3 Population d’étude
1-3-1Critères d’inclusion :
1-3-2Critères de non inclusion
1-3-3 Taille de l’échantillon
1-3-4 Définition des cas
1-3-5 Description de l’ordinogramme
1-3-6 Recrutement des malades
1.3.7 Formation des prestataires
1-3-8 Supervision des prestataires
1-4 Collecte des données
1-4-1 Procédures
1-4-1-1 Collecte des données cliniques
1-4-1-2 Variables
1-4-1-3 Acceptabilité de l’ordinogramme par les prestataires
1-4-1-4 Collecte des données parasitologiques
1-5 GESTION ET ANALYSE DES DONNEES
1-5-1 Gestion des données
1-5-1-1 Choix du logiciel de traitement et organisation de la saisie
1-5-1-2 Le nettoyage des données
1-5-2 Analyse des données
1-6 ASPECTS ETHIQUES
2- Résultats
2-1 Caractéristiques des patients
2-1-1 Distribution des patients en fonction du sexe
2-1-2 Distribution des patients en fonction de l’âge
2-1-3 Distribution des patients en fonction du sexe par strate
2-1-4 Distribution des patients en fonction de l’âge par strate
2-1-5 Distribution des patients selon l’âge en fonction des trimestres
2.1.6 Distribution des patients en fonction de la fréquence de la fièvre
2-1-6-1 Fréquence de la présence de la fièvre au moment de la consultation en fonction de la période de l’année
2-1-6-2 Fréquence de la présence de la fièvre au moment de la consultation en fonction de l’âge
2.2 Caractéristiques des examens parasitologiques
2.2.1 Taux de positivité du TDR
2-2-2 Taux de positivité du TDR en fonction de la strate
2-2-3 Taux de positivité du TDR en fonction du trimestre
2-2-4 Répartition proportionnelle des TDR+ suivants les trimestres
2-2-5 Taux de positivité du TDR en fonction de l’âge
2-2-6 Taux de positivité du TDR en fonction de l’âge et des strates
2-2-7 Taux de positivité des TDR en fonction de la présence de la fièvre, au moment de la consultation et de la sai
2-3 Taux de positivité de la goutte épaisse
2-3-1 Taux de la positivité de la goutte épaisse en fonction des strates
2-3-2 Taux de la positivité de la goutte épaisse en fonction de la période de l’année
2-3- 3 Taux de la positivité de la goutte épaisse en fonction de l’âge
2-3-4 Taux de positivité des GE en fonction de la présence de la fièvre au moment de la consultation
2-3-5 Espèce plasmodiale
2-3-6 Comparaison des taux de positivité du TDR et de la GE en fonction de la densité parasitaire
2-4 Mesure de la qualité du test de diagnostique rapide
2-5-1 Distribution de l’ordinogramme en fonction des strates
2-5-2 Distribution de l’ordinogramme en fonction de la période de l’année
2-5-3 Distribution de l’ordinogramme en fonction de l’âge
2-5-4 Distribution de l’ordinogramme en fonction de la présence de la fièvre au moment de la consultation
2-6 Analyse des valeurs diagnostiques de l’ordinogramme
2-6-1 Analyses des valeurs diagnostiques de l’ordinogramme en fonction des strates 51
2-7 Analyse de la compliance des prestataires à l’ordinogramme
2-7-1 Compliance des ICP à l’ordinogramme en fonction des strates
2-7-2 Compliance des ICP à l’ordinogramme en fonction des périodes de l’année
2-7-3 Test de Concordance en fonction de la présence de la fièvre au moment de la consultation
3- Discussion
3-1 Caractéristique sociodémographique de notre population d’étude
3-2 Prévalence du paludisme dans notre population d’étude
3-2-1 Prévalence générale
3-2-2 Prévalence en fonction de la saison
3-2-4 Prévalence du paludisme en fonction de l’âge
3-3 Valeur diagnostique de l’ordinogramme
Conclusion et recommandations
Références

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