COMPARAISON DES PHENOTYPES DE FIBROBLASTES DE PATIENTS PHP1A, ACRO-R1A ET ACRO-PDE

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VOIE DE SIGNALISATION

RECEPTEURS COUPLES AUX PROTEINES G

Gรฉnรฉralitรฉs

Les rรฉcepteurs couplรฉs aux protรฉines G (RCPG) sont une famille de rรฉcepteurs, qui comme leur nom lโ€™indique, sont associรฉs ร  des protรฉines hรฉtรฉrotrimรฉriques liant le GTP (guanosine triphosphate). Actuellement, plus de 800 RCPG diffรฉrents ont รฉtรฉ identifiรฉs, classรฉs en cinq grandes familles : rhodopsine, sรฉcrรฉtine, adhรฉsion, glutamate, frizzled/taste (67). Ceci permet dโ€™assurer une large reconnaissance de signaux variรฉs quโ€™ils soient exogรจnes (odeurs, lumiรจre, molรฉcules du goรปt) ou endogรจnes (hormones et neurotransmetteurs). En effet, en fonction du couple agoniste/rรฉcepteur et du type cellulaire, les protรฉines G activรฉes engendrent un signal intracellulaire permettant la gรฉnรฉration dโ€™une rรฉponse cellulaire appropriรฉe.
Les RCPG partagent tous une structure commune de sept domaines transmembranaires hydrophobes assez conservรฉs entre les diffรฉrentes familles, avec une extrรฉmitรฉ amino-terminale extracellulaire et une extrรฉmitรฉ carboxy-terminale intracellulaire toutes deux beaucoup plus spรฉcifiques ร  chaque rรฉcepteur puisque permettant respectivement la liaison ร  lโ€™agoniste et la transduction du signal, via la protรฉine G (68).
Une protรฉine G comprend trois sous-unitรฉs Gฮฑ, Gฮฒ et Gฮณ, la sous-unitรฉ Gฮฑ liant une molรฉcule de GDP (guanosine diphosphate) au niveau de son domaine GTPase. Lโ€™activation du rรฉcepteur par son agoniste permet un couplage du rรฉcepteur ร  la protรฉine G, et un รฉchange GDP/GTP au niveau de Gฮฑ entrainant ร  son tour une dissociation du complexe hรฉtรฉrotrimรฉrique, Gฮฑ-GTP se dรฉsolidarisant du complexe Gฮฒ/Gฮณ. Gฮฑ-GTP va alors pouvoir activer des effecteurs spรฉcifiques, jusquโ€™ร  la dรฉphosphorylation du GTP en GDP, ร  lโ€™origine de la recomposition du complexe Gฮฑฮฒฮณ et de la fin de la transduction du signal. Il existe trois grands types de sous-unitรฉ ฮฑ de la protรฉine G (69,70):
– Gฮฑs et Gฮฑi, respectivement responsables dโ€™une stimulation ou dโ€™une inhibition de lโ€™adรฉnylate cyclase membranaire produisant lโ€™adรฉnosine 3โ€™, 5โ€™-monophosphate cyclique (AMPc) ร  partir dโ€™adรฉnosine triphosphate (ATP).
– Gฮฑq activant quant ร  elle la phospholipase Cฮฒ, clivant le phosphatidyl-inositol-4,5-diphosphate en inositol-triphosphate (IP3) et en diacylglycรฉrol (DAG), seconds messagers impliquรฉs dans la voie de la Protรฉine Kinase C (PKC).

Locus GNAS

La sous-unitรฉ ฮฑ stimulatrice des protรฉines G est codรฉe par le locus complexe GNAS, localisรฉ sur le bras long du chromosome 20 (16). Comme dรฉtaillรฉ dans la figure 3, ce locus soumis ร  empreinte parentale (21,26), peut gรฉnรฉrer plusieurs transcrits en fonction de lโ€™exon 1 utilisรฉ. Les transcrits Gs et XLs, traduits en protรฉines, Gsฮฑ et XLsฮฑ, partagent les exons 2 ร  13, et diffรจrent par leur premier exon. XLsฮฑ, comme Gsฮฑ, est capable de coupler un rรฉcepteur activรฉ ร  la stimulation de lโ€™adรฉnylate cyclase (71,72).
Existence de 5 exons alternatifs dโ€™initiation de la transcription dont les 4 premiers sont localisรฉs dans des DMR (rรฉgion diffรฉrentiellement mรฉthylรฉe sur les deux allรจles) : NESP, mรฉthylรฉ sur lโ€™allรจle paternel et exprimรฉ exclusivement par lโ€™allรจle maternel ; AS (antisens), XLs et A/B, mรฉthylรฉs sur lโ€™allรจle maternel et exprimรฉs exclusivement par lโ€™allรจle paternel. Gsฮฑ (avec une transcription initiรฉe sur lโ€™exon 1) est quant ร  lui exprimรฉ de faรงon biallรฉlique, sauf dans certains tissus soumis ร  lโ€™empreinte parentale.
Gsฮฑ a une expression biallรฉlique dans la plupart des tissus, mais majoritairement maternelle dans dโ€™autres, notamment le tubule proximal rรฉnal et certaines glandes. XLsฮฑ a une expression exclusivement paternelle dans tous les tissus. Comme dรฉjร  รฉvoquรฉ prรฉcรฉdemment, des mutations inactivatrices de lโ€™allรจle maternel de GNAS sont ร  lโ€™origine de la PHP 1a, alors que des mutations inactivatrices de lโ€™allรจle paternel sont responsable de pPHP ou de HOP (18). Une รฉtude rรฉcente sโ€™est intรฉressรฉe aux consรฉquences de mutations dans lโ€™exon 1 de Gsฮฑ (les autres transcrits nโ€™รฉtant donc pas touchรฉs, contrairement aux mutations des exons 2 ร  13, les impactant tous) : le tableau est celui dโ€™une OHA similaire ร  celle observรฉe pour les mutations des exons 2 ร  13, illustrant bien que les autres transcrits, y compris XLsฮฑ, ne peuvent compenser lโ€™absence de Gsฮฑ (73). Les รฉpimutations du locus, entrainant des modifications de lโ€™expression des transcrits alternatifs au dรฉsavantage de celle de Gsฮฑ dans les tissus soumis ร  empreinte (notamment le tubule proximal rรฉnal), sont ร  lโ€™origine de la PHP 1b (25).
Dans lโ€™os, et donc dans le cartilage de croissance, lโ€™expression de Gsฮฑ est supposรฉe รชtre bi-allรฉlique, et cโ€™est donc son haplo-insuffisance qui serait ร  lโ€™origine de lโ€™OHA (via une rรฉsistance au PTHrp) prรฉsente dans la PHP1a et la pPHP mais pas dans la PHP 1b. En rรฉalitรฉ, plusieurs arguments vont ร  lโ€™encontre de ce dogme. Dโ€™une part, dโ€™un point de vue clinique, de plus en plus de publications signalent lโ€™existence de formes modรฉrรฉes dโ€™OHA dans la PHP 1b (30โ€“32,74) et lโ€™OHA semble plus sรฉvรจre dans la PHP 1a que dans la pPHP. Dโ€™autre part, Gsฮฑ serait impliquรฉ dans la rรฉgulation de la diffรฉrenciation des cellules progรฉnitrices mรฉsenchymateuses en ostรฉoblastes et adipocytes (29,75โ€“77) et il a dรฉjร  รฉtรฉ publiรฉ que lโ€™expression de Gsฮฑ nโ€™est pas strictement bi-allรฉlique dans les progรฉniteurs osseux (78), expliquant ร  la fois le phรฉnotype osseuse et lโ€™obรฉsitรฉ frรฉquemment observรฉs dans les iPPSD.

PTHR1 et ses ligands, PTH et PTHrp

Le PTHR1 est un rรฉcepteur membranaire faisant partie de la famille des rรฉcepteurs couplรฉs aux protรฉines G ร  sept domaines transmembranaires. Il est exprimรฉ principalement dans lโ€™os, le cartilage et le rein, mais รฉgalement dans les endothรฉlium vasculaires et de nombreux tissus en cours de dรฉveloppement (79).
Ses deux ligands sont la parathormone (PTH) et le parathormone-related-peptide (PTHrp), deux peptides de respectivement 84 et 141 acides aminรฉs, partageant une similitude de sรฉquence dans leur extrรฉmitรฉ N-terminale de 34 rรฉsidus permettant leur couplage au rรฉcepteur (figure 4) (80).
La PTH est une hormone peptidique hyper-calcรฉmiante et hypo-phosphatรฉmiante sรฉcrรฉtรฉe par les glandes parathyroรฏdes en rรฉponse ร  une levรฉe dโ€™inhibition du rรฉcepteur sensible au calcium, le CaSR (rรฉcepteur ร  sept domaines transmembranaires couplรฉ ร  une protรฉine Gฮฑ11), suite ร  une hypocalcรฉmie. Dans le tubule distal rรฉnal, elle augmente la rรฉabsorption tubulaire du calcium. Dans le tubule rรฉnal proximal, elle diminue la rรฉabsorption tubulaire des phosphates et active lโ€™expression de la 1ฮฑ hydroxylase, lโ€™enzyme responsable de lโ€™activation de la 25(OH)-vitamine D en calcitriol (1,25(OH)2-vitamine D). A concentrations physiologiques, et secrรฉtรฉe sous forme pulsatile (environ un pic toutes les 7 ร  10 minutes), la PTH est anabolisante (elle favorise la minรฉralisation de lโ€™os). Secrรฉtรฉe en excรจs, elle favorise la rรฉsorption ostรฉoclastique.
Prรฉsence dโ€™une extrรฉmitรฉ commune N-terminale 1-34 permettant la reconnaissance du PTHR1 avec les 14 premiers rรฉsidus se liant au rรฉcepteur dans sa portion extracellulaire alors que les rรฉsidus 15 ร  34 se lient ร  sa portion intramembranaire. La portion C-terminale joue un rรดle dans la reconnaissance dโ€™autres protรฉines dโ€™interaction (81).
Le PTHrp, sรฉcrรฉtรฉ par de nombreux tissus en dรฉveloppement, exerce quant ร  lui un effet essentiellement paracrine sur lโ€™os et le cartilage de croissance. Outre le rรดle qu’il joue dans la pathogรฉnie des hypercalcรฉmies humorales malignes, le PTHrp a des actions physiologiques propres pendant la vie fล“tale et la croissance, en particulier pour la chondrogenรจse, en ayant un rรดle dans la diffรฉrenciation et la prolifรฉration des chondrocytes de la plaque de croissance (58,82). Plusieurs voies de signalisation cellulaire peuvent รชtre activรฉes par la liaison de la PTH ou du PTHrp au PTHR1. En premier lieu, le PTHR1 est couplรฉ ร  une protรฉine Gs dont la sous-unitรฉ ฮฑ stimule l’adรฉnylate cyclase et active la voie de signalisation AMPc/PKA que nous allons dรฉcrire en dรฉtails plus loin. Mais il a รฉgalement รฉtรฉ montrรฉ que le PTHR1 peut aussi รชtre couplรฉ ร  Gqฮฑ, Gฮฑ12-13 ou ร  des ฮฒ-arrestines et activer ainsi respectivement la voie de la PKC, de RhoA et de ERK1-2 (81).
La rรฉgulation du signal engendrรฉ par la liaison du PTHR1 ร  lโ€™un de ses ligands peut faire intervenir des phรฉnomรจnes de dรฉsensibilisation des rรฉcepteurs (par leur internalisation le plus souvent), de rรฉtrocontrรดle hormonal et de clairance des hormones, comme on le dรฉtaillera dans le chapitre 2.6 (p.52).

AMP CYCLIQUE

Bases biochimiques

Lโ€™adรฉnosine 3โ€™,5โ€™ monophosphate cyclique (AMPc), second messager identifiรฉ en 1958 par Sutherland et Rall (83,84), est un nuclรฉotide cyclique de faible poids molรฉculaire, impliquรฉ dans un grand nombre de fonctions biologiques. Il se compose dโ€™un rรฉsidu dโ€™adรฉnine, et dโ€™un ribose estรฉrifiรฉ par un groupe phosphate.
Il est synthรฉtisรฉ ร  partir de lโ€™adรฉnosine triphosphate (ATP) par les adรฉnylcyclases sous lโ€™action dโ€™une protรฉine Gsฮฑ libรฉrรฉe aprรจs activation dโ€™un RCPG (70,85) et dรฉgradรฉ en AMP par les phosphodiestรฉrases (84) (figure 5).
Les AC membranaires sont codรฉes par neuf gรจnes. Elles se composent de deux domaines transmembranaires (M1 et M2) et de deux domaines cytoplasmiques (C1 et C2). Une dixiรจme adรฉnylate cyclase, soluble et cytosolique, a plus rรฉcemment รฉtรฉ identifiรฉe, et est codรฉe par un dixiรจme gรจne. Les AC peuvent รชtre stimulรฉes par la forskoline et inhibรฉes par certains analogues de lโ€™adรฉnosine (3โ€™AMP, 2โ€™-deoxy-3โ€™-AMP) (86).

Cibles de lโ€™AMPc

Aprรจs sa synthรจse ร  la membrane cellulaire, lโ€™AMPc va avoir principalement 3 voies dโ€™utilisation en compรฉtition que nous allons dรฉcrire en dรฉtails par la suite : activation de la protรฉine kinase A, activation de la voie Epac/Rap/ERK, et dรฉgradation par les phosphodiestรฉrases (87โ€“89). Ces trois voies sโ€™entrecroisent ร  de nombreux niveaux et se rรฉgulent entre elles (figure 6).
Aprรจs sa production par les adรฉnylcyclases secondairement ร  la liaison dโ€™un agoniste et de son RCPG, lโ€™AMPc , en tant que 2nd messager intracellulaire, va pouvoir activer la voie de la PKA, la voie EPAC ou รชtre dรฉgradรฉ par les PDE. A noter que dans certaines cellules, notamment myocardiques, lโ€™AMPc peut รฉgalement directement interagir avec des canaux calciques membranaires.
Il existe alors diffรฉrents gradients des taux dโ€™AMPc intracellulaires, avec une modulation de lโ€™amplitude, de la durรฉe et de la localisation de ce second messager. Plusieurs phรฉnomรจnes concordent ร  un arrรชt du signal avec une diminution de la quantitรฉ dโ€™AMPc : lโ€™arrรชt de la synthรจse dโ€™AMPc (internalisation et/ou phosphorylation des rรฉcepteurs, dรฉcouplage entre le RCPG et la protรฉine G) et sa dรฉgradation par les PDE.
Afin dโ€™รฉtudier au mieux les propriรฉtรฉs pharmacologiques des diffรฉrents activateurs et inhibiteurs de ces voies de signalisation, de nombreux analogues de lโ€™AMPc ont รฉtรฉ synthรฉtisรฉs, certains รฉtant permรฉables aux membranes cellulaires. On peut citer notamment le 8-bromo-AMPc, moins sensible aux PDE, le 8-piperidino-AMPc (8-PIP-AMPc) et le 8-aminihexylamino-AMPc (8-AHA-AMPc) qui se lient respectivement et spรฉcifiquement aux domaines A et B des sous-unitรฉs rรฉgulatrices de la PKA, et les analogues de lโ€™AMPc modifiรฉs en 2โ€™-OH qui activent spรฉcifiquement Epac (90).

PROTEINE KINASE A

Les gรจnes codant pour des protรฉines kinases reprรฉsentent 2% du gรฉnome humain. Toutes ces enzymes partagent un noyau catalytique trรจs conservรฉ (91). La protรฉine kinase AMPc-dรฉpendante, ou PKA, est la premiรจre ร  avoir รฉtรฉ cristallisรฉe (92). Elle avait รฉtรฉ identifiรฉ en 1968, comme รฉtant la cible principale de lโ€™AMPc (93).
A lโ€™รฉtat basal, la PKA est un hรฉtรฉrotรฉtramรจre composรฉ de 2 sous-unitรฉs rรฉgulatrices sรฉquestrant 2 sous-unitรฉs catalytiques. Divers travaux depuis plus de trente ans, en grande majoritรฉ par lโ€™รฉquipe de Susan Taylor, utilisant des techniques de cristallographie, de rรฉsonance magnรฉtique nuclรฉaire, de fluorescence et de spectromรฉtrie de masse, nous permettent dโ€™avoir une vision de plus en plus claire des mรฉcanismes dynamiques ร  lโ€™origine de la rรฉgulation de cette signalisation aprรจs augmentation des taux intracellulaires dโ€™AMPc (88,94โ€“98).

Description

Sous-unitรฉs catalytiques

Il existe deux isoformes de sous-unitรฉ catalytique : Cฮฑ qui est ubiquitaire et Cฮฒ. Cette protรฉine de 40 kDa se compose dโ€™un noyau catalytique type serine/thrรฉonine kinase trรจs conservรฉ flanquรฉ de rรฉsidus spรฉcifiques ร  la PKA, lโ€™extrรฉmitรฉ N-terminale (39 acides aminรฉs) permettant le rapprochement du substrat vers le noyau catalytique et lโ€™extrรฉmitรฉ C-terminale (50 acides aminรฉs) permettant la liaison aux protรฉines partenaires et la reconnaissance du substrat (figure 7).
Le noyau catalytique se compose dโ€™un petit lobe en N terminal, riche en feuillets ฮฒ, trรจs mobile, avec un site de liaison ร  lโ€™ATP au sein dโ€™une poche hydrophobe et dโ€™un grand lobe en C terminal, majoritairement composรฉ dโ€™hรฉlices ฮฑ, trรจs stable et porteur des structures de positionnement de lโ€™atome de phosphore (boucle riche en glycine, boucle dโ€™activation). Ces deux lobes sont sรฉparรฉs par une fente porteuse du site catalytique ร  proprement parler dans laquelle le substrat (avec un site consensus Arg/Lys-Arg-X-Ser/Thr-rรฉsidu hydrophobe) et un complexe Mg-ATP sont rapprochรฉs (92,95,99,100).
Plusieurs variants dโ€™รฉpissage existent au niveau de lโ€™extrรฉmitรฉ N-terminale, permettant probablement ร  chacun une localisation variable des sous-unitรฉs catalytiques dans des microdomaines cellulaires (101).
Deux sites de phosphorylation ont รฉtรฉ identifiรฉs dans ces sous-unitรฉs (102,103):
– le premier en position Ser338, dans lโ€™extrรฉmitรฉ C-terminale, avec une auto-phosphorylation en cis, par le site catalytique de cette mรชme sous-unitรฉ lui-mรชme, et qui intervient alors que la sous-unitรฉ catalytique est encore en cours de synthรจse dans le ribosome, sans laquelle la suite de la traduction est bloquรฉe et qui confรจre une forme active dโ€™emblรฉe ร  lโ€™enzyme
– le second au niveau de Thr197, au sein de la boucle dโ€™activation catalytique, avec une phosphorylation en trans par une autre sous-unitรฉ catalytique de la PKA, รฉgalement indispensable pour lโ€™activitรฉ catalytique de la PKA.
Protรฉine composรฉe de 350 acides aminรฉs, avec un petit lobe constituรฉ des rรฉsidus 40 ร  128 et dโ€™un grand lobe constituรฉ des rรฉsidus 129 ร  350. Lโ€™extrรฉmitรฉ N terminale (rond vert) permet le rapprochement entre le substrat et le noyau catalytique, tandis que lโ€™extrรฉmitรฉ C terminale (rond violet) permet la reconnaissance du substrat. A noter le positionnement des deux rรฉsidus soumis ร  phosphorylation : Thr197 dans le grand lobe et Ser 338 dans lโ€™extrรฉmitรฉ C terminale. Le noyau catalytique se situe dans une poche formรฉe dans lโ€™espace entre les deux lobes. Sur la droite, schรฉmatisation de la conformation tridimensionnelle de la protรฉine.
La sous-unitรฉ catalytique sous forme active agit selon un cycle dโ€™ouverture et de fermeture de la fente situรฉe entre les deux lobes : cโ€™est dans cette derniรจre que, dans le site catalytique, viennent se rencontrer le substrat protรฉique ร  phosphoryler en sรฉrine/thrรฉonine, lโ€™atome de phosphore sur le noyau de lโ€™adรฉnosine. Ces diffรฉrentes conformations ouvertes et fermรฉes de la sous-unitรฉ ont รฉtรฉ mises en รฉvidence par cristallographie (94,95,99,104).

Sous-unitรฉs rรฉgulatrices

Il existe quatre isoformes de sous-unitรฉs rรฉgulatrices, de 50-57 kDa : R1ฮฑ et R2ฮฑ qui sont ubiquitaires tandis que R1ฮฒ et R2ฮฒ sont tissus spรฉcifiques (respectivement dans le cerveau et les testicules, et les surrรฉnales et le tissu adipeux) (105), aucune nโ€™รฉtant redondante (106,107). Les sous-unitรฉs R1 sont beaucoup plus affines ร  lโ€™AMPc (108).
Elles se composent (100,109โ€“111) (figure 8):
– dโ€™un domaine de dimรฉrisation/ancrage (DD pour dimerization/docking) en rรฉgion N-terminale servant ร  la fois ร  la dimรฉrisation entre deux sous-unitรฉs rรฉgulatrices et ร  la fixation aux AKAP (A Kinase Anchor Protein) permettant comme on le dรฉtaillera plus loin de fixer la PKA dans des gros complexes protรฉiques variants selon les domaines cellulaires
– dโ€™une rรฉgion de liaison porteuse du site inhibiteur consistant en un pseudo substrat de la sous-unitรฉ catalytique et sensible aux protรฉases
– puis de deux sites de liaisons ร  lโ€™AMPc en rรฉgion C-terminale: les domaines A et B, hautement conservรฉs, associant un feuillet ฮฒ (contenant une Phospho-Binding Cassette, PBC) et une hรฉlice ฮฑ.
Figure 8 : sous-unitรฉ rรฉgulatrice de la PKA.
En haut, schรฉmatisation en 2D avec de gauche ร  droite, lโ€™extrรฉmitรฉ N terminale, le domaine de dimรฉrisation DD permettant la liaison aux AKAP, le site auto-inhibiteur IS agissant comme pseudo substrat des sous-unitรฉs catalytiques, les domaines A et B de liaison ร  lโ€™AMPC contenant tous deux une PBC) et lโ€™extrรฉmitรฉ C terminale. En bas, schรฉmatisation en 3D sous forme de homodimรจre liรฉ ร  une AKAP.

Conformation tรฉtramรฉrique et cycle activation/dรฉsactivation

A lโ€™รฉtat basal, en lโ€™absence dโ€™AMPc, la protรฉine kinase A est un tรฉtramรจre trรจs stable, avec une grande surface dโ€™interaction entre sous-unitรฉ (3-4000 ร…) due ร  un รฉtirement maximal de chaque sous-unitรฉ rรฉgulatrice pour englober une sous-unitรฉ catalytique. Ainsi, le domaine A recouvre le grand lobe, le domaine B le petit lobe, tandis que le site inhibiteur bloque le site catalytique. Les sous-unitรฉs catalytiques sont ainsi sรฉquestrรฉes ร  lโ€™รฉtat actif, cโ€™est ร  dire dรฉjร  phosphorylรฉes par de lโ€™ATP, et prรชtes ร  phosphoryler ร  leur tour un substrat ร  leur libรฉration (98,100). Aprรจs stimulation par un agoniste et libรฉration dโ€™AMPc dans la cellule, ce dernier va dโ€™abord se lier au domaine B entrainant un 1er changement conformationnel de la sous-unitรฉ rรฉgulatrice permettant la libรฉration du domaine A, auquel peut ainsi รฉgalement se lier lโ€™AMPc. Il existe alors un 2รจme changement conformationnel entrainant la dissociation et la libรฉration des sous-unitรฉs catalytiques. Les sous-unitรฉs rรฉgulatrices sont ร  ce moment-lร  sous forme compactรฉe, compartimentalisรฉes ร  distance des sous-unitรฉs catalytiques par les AKAP. Secondairement ร  la diminution de la concentration intra-cellulaire dโ€™AMPc, les domaines A et B sont libรฉrรฉs, amenant au rรฉ-รฉtirement des sous-unitรฉs rรฉgulatrices qui peuvent ร  nouveau se fixer aux catalytiques et reconformer ainsi le tรฉtramรจre inactivรฉ (figure 9).
(1) Liaison de lโ€™AMPc (รฉtoile noire) aux domaines B des sous-unitรฉs rรฉgulatrices de la PKA. (2) Changement conformationnel avec libรฉration des domaines A sur lesquels peut se fixer lโ€™AMPc. (3) Nouveau changement conformationnel avec รฉtirement des sous-unitรฉs rรฉgulatrices et dissociation de la rรฉgion auto-inhibitrice (losange bleu) du site catalytique. (4) Dissociation entre les sous-unitรฉs rรฉgulatrices dans une forme compactรฉe et des sous-unitรฉs catalytiques. (5) Sรฉquestration des sous-unitรฉs rรฉgulatrices par les AKAP (rectangle turquoise accrochรฉ au domaine de dimรฉrisation) tant que la concentration dโ€™AMPc est suffisante. (6) Avec la dรฉcroissance des taux dโ€™AMPc, rรฉ-รฉtirement des sous-unitรฉs rรฉgulatrices qui se relient aux sous-unitรฉs catalytiques sous la forme de lโ€™holoenzyme PKA tรฉtramรฉrique.

Cibles de phosphorylation

On distingue couramment deux types dโ€™action distincts de la PKA :
โ€ข la phosphorylation directe de nombreuses protรฉines, membranaires, cytosoliques ou dรฉtaillerons plus loin, la PKA phosphoryle et active notamment la PDE4D, entrainant par consรฉquent une auto-rรฉgulation via une diminution des taux dโ€™AMPc intracellulaires (112)
โ€ข lโ€™activation transcriptionnelle secondaire ร  la phosphorylation en Ser133 de la protรฉine CREB (cAMP-responsive element binding protein), un facteur de transcription ร  domaine bZIP se liant sur l โ€˜ADN ร  des รฉlรฉments CRE, des palindromes de 8 paires de bases ยซTGACGTCAยป trรจs conservรฉs (113) entrainant ainsi la transcription de gรจnes via le recrutement du complexe RNA polymรฉrase II (114,115) puis la synthรจse de protรฉines spรฉcifiques.

Compartimentalisation cellulaire

ยซ Cycle ยป intra-extra nuclรฉaire

Comme vu prรฉcรฉdemment, lors de lโ€™augmentation des taux intracellulaires dโ€™AMPc, lโ€™holoenzyme PKA cytosolique se dissocie, libรฉrant les sous-unitรฉs catalytiques dans une forme active, phosphorylant leurs cibles ร  la chaรฎne selon un cycle rรฉgulier leur confรฉrant le qualificatif de ยซ molecular switch ยป ou interrupteur molรฉculaire.
Ces sous-unitรฉs catalytiques peuvent soit rester dans le cytosol, et seront inactivรฉes ร  la dรฉcroissance des taux dโ€™AMPc (entre autres sous lโ€™action des phosphodiestรฉrases) par la reconformation du tรฉtramรจre (116), soit passer dans le noyau avec un passage facilitรฉ par des AKIP (A kinase interacting protein) pour faciliter lโ€™activation transcriptionnelle secondaire ร  la phosphorylation de CREB (117). Dans cette deuxiรจme situation, lโ€™export nuclรฉaire des sous-unitรฉs catalytiques est favorisรฉ par le PKI (protein kinase inhibitor) agissant รฉgalement comme un pseudo-substrat avec un motif de rรฉsidus Arg-Arg-Gly-Ala-Ile (92,118โ€“120) (figure 10).
Des travaux rรฉcents mettant en รฉvidence lโ€™existence dโ€™une holoenzyme PKA intra-nuclรฉaire bouscule un peu le dogme du cycle nuclรฉaire de la PKA, suggรฉrant que ce pool intra-nuclรฉaire pourrait รชtre mobilisรฉ rapidement pour activer la transcription de certains gรจnes (121).
(1) stimulation du RCPG par liaison dโ€™un agoniste. (2) Synthรจse dโ€™AMPc aprรจs stimulation de lโ€™adรฉnylate cyclase par Gsฮฑ. (3) Liaison de lโ€™AMPc aux domaines B puis A des sous-unitรฉs rรฉgulatrices de la PKA avec libรฉration des sous-unitรฉs catalytiques. (4) Translocation intranuclรฉaires des sous-unitรฉs catalytiques favorisรฉe par AKIP. (4โ€™) Dรฉgradation de lโ€™AMPc en AMP sous lโ€™action des PDE, notamment PDE4D. (5) Activation transcriptionnelle par CREB phosphorylรฉ se liant sur lโ€™ADN ร  CRE. (6) Rรฉtrocontrรดle du signal avec PKI inhibant le site catalytique et favorisant le clivage des sous-unitรฉs catalytiques dans le cytosol avec reconformation de lโ€™holoenzyme PKA inactive.

AKAP

Les AKAPs (A Kinase Anchoring Proteins) sont une famille dโ€™une cinquantaine de protรฉines dont le rรดle principal est de sโ€™ancrer aux sous-unitรฉs rรฉgulatrices de la PKA afin de positionner lโ€™holoenzyme dans les compartiments cellulaires voulus. Elles assurent ainsi le contrรดle spatial et temporel de la transduction du signal (122).
Les AKAPs possรจdent :
– un domaine conservรฉ de liaison ร  la PKA, le AKB (A-kinase binding domain) interagissant avec le domaine de dimรฉrisation dโ€™un homodimรจre de sous-unitรฉs rรฉgulatrices (123โ€“ 125), en se logeant dans une hรฉlice ฮฑ amphipathique, ร  savoir possรฉdant une face hydrophile et un face hydrophobe (111,126)
– un domaine dโ€™adressage spรฉcifique leur permettant de se lier ร  des structures du cytosquelette (actine, tubuline notamment) ou des organelles afin dโ€™en rapprocher la PKA (127).
Les AKAPs peuvent รฉgalement sโ€™associer ร  dโ€™autres kinases, des phosphatases, des phosphodiestรฉrases et Epac (128,129).
In fine, les AKAP crรฉent des microdomaines en rapprochant la PKA de ses substrats et interviennent dans lโ€™arrรชt du signal en colocalisant la PKA et certaines PDE, Epac, des adรฉnylcyclases (87,122,127,130โ€“132) (figure 11).
Les diffรฉrentes AKAP colocalisent la PKA dans un domaine cellulaire avec ses substrats et dโ€™autres enzymes pouvant rรฉguler le signal.

Mutations identifiรฉes de PRKAR1A

Lโ€™article princeps de notre รฉquipe, en collaboration avec E. Clauser, publiรฉe dans le NEJM en 2011 (41) a dรฉcrit une mutation ponctuelle non-sens rรฉcurrente de PRKAR1A, remplaรงant en position c.1102 une cytosine en thymine, ร  lโ€™origine dโ€™une protรฉine tronquรฉe avec remplacement dโ€™une arginine par un codon-stop en position 368 (mutation R368X). Cette mutation est localisรฉe dans le domaine B de fixation de lโ€™AMPc, et la protรฉine tronquรฉe perd son affinitรฉ pour ce dernier. Comme expliquรฉ prรฉcรฉdemment, cette liaison de lโ€™AMPc au domaine B est le phรฉnomรจne initiateur de la dissociation des sous-unitรฉs rรฉgulatrices et catalytiques de la PKA et dans cette situation, il ne peut pas y avoir libรฉration des sous-unitรฉs catalytiques. Il avait dโ€™ailleurs dรฉjร  รฉt illustrรฉ que la tyrosine positionnรฉe en 371 รฉtait primordiale ร  lโ€™initiation des changements conformationnels de la protรฉine PRKAR1A secondaire ร  la liaison de lโ€™AMPc au domaine B (figure 12) , et cette derniรจre est absente dans la protรฉine tronquรฉe (100).
La liaison de lโ€™AMPc au domaine B entraine la captation de sa PBC par Tyr371 ร  lโ€™origine de la cassure dโ€™un pont entre Glu261 et Arg366 responsable dโ€™un changement de la configuration 3D de la protรฉine avec libรฉration du domaine A sur lequel lโ€™AMPc peut se fixer, entrainant alors un nouveau changement conformationnel et la libรฉration des sous-unitรฉs catalytiques.
Lโ€™รฉtude fonctionnelle des consรฉquences de cette mutation a mis en รฉvidence des concentrations dโ€™AMPc plasmatiques et urinaires plus รฉlevรฉes chez les patients que chez les contrรดles, une diminution de lโ€™activitรฉ transcriptionnelle secondaire ร  une stimulation de la voie RCPG/PKA dans les HEK293 transfectรฉes avec un plasmide permettant lโ€™expression de la PRKAR1A mutรฉe R368X, et une diminution de la dissociation des sous-unitรฉs rรฉgulatrices et catalytiques รฉtudiรฉe par technique de bioluminescence en couplant les sous-unitรฉs rรฉgulatrices et catalytiques ร  des fluorophores (technique de BRET dรฉtaillรฉe dans le chapitre ยซ Matรฉriels et Mรฉthodes ยป). Par ailleurs, nous avons constatรฉ que la protรฉine tronquรฉe est exprimรฉe en quantitรฉ plus importante que la protรฉine sauvage dans les cellules des patients (quantification par Western Blot) ce qui sโ€™explique probablement par la dรฉgradation plus rapide de la protรฉine sauvage, plus fragile quand non incluse au sein de lโ€™holoenzyme PKA. Il y a donc plus dโ€™holoenzyme contenant la protรฉine tronquรฉe, expliquant ainsi lโ€™effet dominant nรฉgatif de cette mutation hรฉtรฉrozygote (41).
Par la suite, dโ€™autres publications ont suivies, la premiรจre ayant confirmรฉ pour une nouvelle mutation (p.T239A) le dรฉfaut fonctionnel que nous avions mis en รฉvidence pour la mutation p.R368X (47). Il existe ร  lโ€™heure actuelle 18 mutations ponctuelles de PRKAR1A publiรฉes responsables dโ€™acrodysostose (tableau 5), dont 13 dans le domaine B et 5 dans le domaine A de liaison ร  lโ€™AMPc. La sรฉquence en acides aminรฉs de la PRKAR1A est trรจs conservรฉe entre les espรจces, et toutes ces mutations affectent des acides aminรฉs conservรฉs.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
1. PATHOLOGIES DE LA SIGNALISATION DE Lโ€™AMP CYCLIQUE
1.1 PSEUDOHYPOPARATHYROIDIE
1.1.1 Classification historique des pseudohypoparathyroรฏdies
1.1.2 Gรฉnรฉtique des pseudo-hypoparathyroรฏdies
1.2 ACRODYSOSTOSE
1.2.1 Description clinique historique
1.2.2 Gรฉnรฉtique
1.2.3 Modรจle murin
1.3 COMPARAISON DES PHENOTYPES
1.4 NOUVELLE CLASSIFICATION
2. VOIE DE SIGNALISATION
2.1 RECEPTEURS COUPLES AUX PROTEINES G
2.1.1 Gรฉnรฉralitรฉs
2.1.2 Locus GNAS
2.1.3 PTHR1 et ses ligands, PTH et PTHrp
2.2 AMP CYCLIQUE
2.2.1 Bases biochimiques
2.2.2 Cibles de lโ€™AMPc
2.3 PROTEINE KINASE A
2.3.1 Description
2.3.2 Compartimentalisation cellulaire
2.3.3 Mutations identifiรฉes de PRKAR1A
2.4 PHOSPHODIESTERASES
2.4.1 Gรฉnรฉralitรฉs
2.4.2 La phosphodiestรฉrase 4D
2.4.3 Mutations identifiรฉes dans lโ€™acroPDE
2.4.4 Etudes fonctionnelles des mutations
2.5 EPAC
2.5.1 Dรฉfinition
2.5.2 Structure protรฉique
2.6 REGULATION DU SIGNAL
2.6.1 Rรฉgulation du signal au niveau du couple agoniste / RCPG
2.6.2 Gรฉnรฉration de microdomaines cellulaires
OBJECTIFS DU TRAVAIL
MATERIELS ET METHODES
1. CULTURE CELLULAIRE
1.1 Mise en culture dโ€™une biopsie cutanรฉe
1.2 Entretien de lignรฉes de fibroblastes
1.3 Lignรฉes immortalisรฉes
1.4 Stimulation des cellules
2. TECHNIQUES ยซ COURANTES ยป
2.1 RT-PCRq
2.1.1 Extraction des ARNs
2.1.2 PCR quantitative en temps rรฉel
2.2 Dosage immuno-enzymatique dโ€™AMPc
2.3 Western blotting
2.3.1 Prรฉparation des รฉchantillons protรฉiques
2.3.2 Electrophorรจse dรฉnaturante en gel de polyacrylamide (SDS- PAGE)
2.3.3 Transfert des protรฉines sur membrane de nitrocellulose
2.3.4 Immunomarquage, rรฉvรฉlation et quantification
2.4 Activitรฉ CRE-lucifรฉrase
2.5 Analyses statistiques
3. AUTRES TECHNIQUES
3.1 Analyse en temps rรฉel de la concentration dโ€™AMPc par BRET
3.1.1 Principe du BRET
3.1.2 Description et fonctionnement du plasmide CAMYEL
3.1.3 Protocole expรฉrimental
3.2 Pull-down Rap1
3.2.1 Principe
3.2.2 Protocole expรฉrimental
RESULTATS
1. ETUDES IN VITRO DE LA MODULATION DE LA VOIE DE Lโ€™AMP CYCLIQUE PAR LES PDE4
1.1 Introduction
1.2 Article
1.3 Discussion complรฉmentaire
2. COMPARAISON DES PHENOTYPES DE FIBROBLASTES DE PATIENTS PHP1A, ACRO-R1A ET ACRO-PDE
2.1 Introduction
2.2 Rรฉsultats
2.2.1 Expression des transcrits et des protรฉines de la voie de signalisation
2.2.2 Exploration de la rรฉponse aux agonistes en prรฉsence ou non dโ€™inhibiteur de PDE
2.3 Discussion
3. ETUDE FONCTIONNELLE DES MUTATIONS DU GENE PDE4D
3.1 Mise au point de la technique
3.2 Etude de la mutation S190A localisรฉe en UCR1
3. 3 Discussion
CONCLUSIONS
BIBLIOGRAPHIE

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