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Géologie de bitumen, et de bituminosus
Le bitume est le nom générique de produits naturels du type des hydrocarbures, qui se rencontrent dans la nature sous diverses formes, en particulier en imprégnation de certaines roches. L’asphalte est une forme demi-solide que prend le bitume imprégnant des roches bitumineuses : schiste, grès, et calcaire ; c’est cette variété de bitume qui était normalement employée par les architectes de l’Antiquité, dans une certaine aire géographique 56. Pour Vitruve, le bitume est une curiosité géologique, car c’est une matière créée sous terre par l’activité volcanique. Sa remontée à la surface se manifeste par des exhalaisons toxiques ou sous l’aspect de substance liquide ou solide.
3.1.1. Bitumen et le volcanisme des profondeurs de la terre (2, 6, 1 ; 8, 6, 12)
Pour les savants de l’Antiquité, le sous-sol et le centre de la Terre font l’objet de bien des mystères et donc de dangers potentiels. Vitruve (8, 6, 12) se sert de traditions scientifiques grecques pour exposer ce que contient la terre quand on la creuse et il avertit des périls des mines. Parmi les traditions dont il peut avoir eu connaissance, il y a une théorie que le Stagirite développe sur l’origine des séismes. Aristote (Meteor. 2, 7-8) écrit que la terre, remplie de cavités et de porosités, est sèche et qu’elle devient humide, à cause des pluies. Sous l’influence de la chaleur solaire et terrestre, un souffle (pneuma) se crée à l’intérieur de la terre et à l’extérieur. Cette vapeur s’en échappe ou au contraire s’y engouffre : ce sont ces mouvements « pneumatiques », qui sont la cause des tremblements de terre, et ils ont une fréquence dépendant des saisons et des éclipses de Lune. Lucrèce (6, 535-607) complète les concepts aristotéliciens en énumérant quatre facteurs de séismes :
— le mouvement de masses importantes de rochers ou de terre à l’intérieur de cavernes souterraines,
— des masses de terre tombent dans les lacs souterrains et causent ainsi l’agitation et l’oscillation des eaux,
— des vents souterrains dérangent l’équilibre de la Terre,
— ces vents provoquent le déplacement d’éléments terrestres 57.
Comment se manifestent le soufre, l’alun, le bitume sous terre (8, 6, 12)
Les séismes, les volcans et les manifestations mystérieuses qui se déroulent au plus profond de la Terre sont des phénomènes liés. Il n’est pas étonnant que Vitruve (8, 6, 12) avertisse son lecteur des dangers du forage des puits pour apporter les eaux 58 : « La Terre contient », écrit-il, « des substances diverses, mais elle est, comme toutes les autres matières, composée des quatre éléments (Est enim uti reliquae res ex quattuor principiis composita). La Terre [sol et sous-sol] contient l’élément éponyme, et en outre, elle a, de l’élément liquide, les eaux de source. On y trouve aussi des éléments chauds, c’est-à-dire des éléments ignés, qui produisent aussi le soufre, l’alun, le bitume (item calores, unde etiam sulphur, alumen, bitumen nascitur), et la terre contient de terribles courants d’air qui, après avoir traversé en lourdes émanations (spiritus inmanes) les cavités formant conduits dans la terre, et après être parvenus aux excavations des puits, atteignent aussi les hommes qui creusent là, car la puissance naturelle de leur vapeur ferme, dans le nez de ces hommes, le passage des souffles vitaux ; les mineurs qui ne s’échappent pas assez rapidement de ces lieux y périssent. » 59
A la lecture de ce passage, qui est repris par Palladius (9, 9) et par Cetius Faventinus (4, 1), il semble que les émanations toxiques pour les mineurs (spiritus inmanes), issues des profondeurs de la terre, rappellent les mouvements « pneumatiques » d’Aristote. La nature de ces exhalaisons n’est pas clairement établie dans le discours vitruvien, même si celles-ci sont composées des quatre éléments, avec une prédominance des constituants de l’« air ». Une présentation plus explicite de l’origine de ces effluences nocives est donnée par Pline (Nat. 31, 49) lequel distingue deux causes essentielles : d’abord les vapeurs délétères (émanations sulfureuses, nitreuses) et ensuite la profondeur du puits même rendant l’air plus pesant 60. Plus simplement, on peut constater que les textes de Vitruve et de Pline se font l’écho de la toxicité des vapeurs de bitume qui est un fait connu depuis l’Antiquité : Diodore de Sicile (2, 12, 2) décrit, dans la région de Babylone, un puits de pétrole, émettant un effluve mortel de soufre pour toutes les créatures qui s’en approchent.
Extraction et usage du bitume
Alors qu’auparavant le bitume était dilué dans l’eau et sous terre, il émerge enfin sous une forme tangible et récoltable. Utilisé en construction, il constitue pour Vitruve un liant exotique qui remplace la chaux si courante en Méditerranée.
Le bitume exploitable contenu dans les eaux : bitumen liquidum et bituminosa terra
Vitruve recense les endroits connus dans l’Antiquité où le bitume sort des profondeurs de la terre pour aboutir à la surface et être enfin exploitable. C’est en 8, 3, 8 et 9 qu’il énumère les lieux de gisements : à Soles, ville de Cilicie, en Asie Mineure, un lac d’Éthiopie, en Inde, à Carthage, à Zacynthe et autour de Dyrrhachium et d’Apollonie, villes de la côte d’Illyrie, à Iopé en Syrie 80. Parmi les gisements les plus connus, il y a l’Arabie « des Nomades », c’est-à-dire l’est de la Mer Morte 81, « où se trouvent des lacs d’une extraordinaire grandeur qui rejettent d’énormes masses de bitume (bituminis maximas moles) dont s’emparent les riverains ». Enfin, « il y a à Babylone un lac d’une remarquable grandeur, que l’on appelle livmnh ajsfalti`ti~(Lac Bitumineux), il a du bitume liquide (bitumen liquidum) qui nage à sa surface; c’est avec ce bitume et des briques de terre cuite (bitumine et latere testaceo) que Sémiramis édifia le mur d’enceinte de Babylone. » 82
En 8, 3, 9, Vitruve explique comment se forme naturellement l’asphalte dans ces eaux : « On trouve dans ces endroits des mines de bitume solide (ibi lapidicinae bituminis duri). Lorsqu’une masse d’eau jaillit au travers de cette terre bitumineuse (per bituminosam terram), elle l’entraîne avec elle, puis, lorsqu’elle est sortie hors de la terre, elle se décante et ainsi se débarrasse du bitume (et ita reicit ab se bitumen). » C’est dans ce passage que notre auteur décrit l’extraction du bitume sous forme de blocs. On y trouve l’expression désignative à deux termes bitumen durum « bitume dur » dénotant soit les concrétions d’asphalte qui surnagent sur l’eau, soit ces blocs qu’on a façonnés à partir d’un liquide. Bituminosa terra est le sol et le sous-sol, de composition indéterminée, où le bitume est présent. Les états liquide et solide permettent l’exploitation aisée du mélange d’hydrocarbures. Les amas sortent de l’eau et sont collectés par l’homme : c’est la seule extraction que mentionne notre architecte. Cette forme de récolte est commune à la mer Morte et à la région de Babylone.
Caementum, la fabrication des moellons (2, 8, 7 ; 8, 6, 14) et leur granulométrie
Quelle est la place du moellon parmi les autres matériaux de construction sur un chantier romain au premier siècle avant notre ère ? Notre théoricien apporte quelques éléments de réponses. Ainsi en 1, 2, 8, il énumère les matières utilisées à l’époque tardo-républicaine ; outre le caementum, on a le sable volcanique de carrière (harena fossicia), le sapin (abies), les planches de sapin (sapinus), et le marbre (marmor). De même, en 1, 5, 8, il donne une autre liste en fonction des ressources disponibles. Cette nomenclature est constituée de produits finis, qui sont prêts à être employés sur le chantier de construction : saxum quadratum « pierre de taille », silex « roche dure », caementum « moellon », later coctus « brique cuite » et later crudus « adobe ». C’est une énumération de tous les types de matériaux en usage à la fin de la République 98. Enfin, la réticence vitruvienne face au moellon tient au fait qu’il s’agit d’un matériau de masse, comme insiste P. Gros : « Mais cette forme standardisée est elle-même l’expression d’une conception de l’architecture fondée sur la rapidité de l’exécution qui reste étrangère au théoricien : rentabiliser la mise en place de maçonneries importantes en utilisant des matériaux qu’une main-d’œuvre faiblement spécialisée peut produire en masse parce qu’ils n’ont pas besoin, comme dans les parements en grand appareil, d’être individualisés en fonction de leur situation dans la paroi, n’a jamais pu être considéré par Vitruve comme un progrès. »
La masse du moellon : élaboration des caementa (8, 6, 14)
Dans son traité, notre architecte se sert d’un seul syntagme verbal pour désigner la taille des moellons : frangere caementum « casser, tailler un moellon » (8, 6, 14). En 2, 8, 7, les fracta caementa « fragments de pierres » sont les charges et les agrégats qu’on utilise avec la chaux pour faire, c’est-à-dire tasser, l’opus caementitium entre deux parements. En 8, 6, 14, dans la fabrication des citernes signiennes, le syntagme verbal complet est : frangere caementum de silice ne grauis quam librarium « casser dans la pierre dure un moellon/caillou/éclat qui ne sera pas plus lourd qu’une livre (328 g) ». Le moellon est un morceau de calcaire argileux 101 ou de tuf volcanique. Dans le cas du bassin pluvial de Segni, datant du IIe siècle a. C., le moellon est essentiellement un calcaire compact contenant des constituants silico-alumineux (Fig. 20, 26-29)
Dans la notice vitruvienne, le critère physique pour déterminer indirectement la taille du moellon est sa masse maximum, à savoir une livre (328 g) : c’est la seule information pertinente et malheureusement disponible. Pour obtenir un caementum, l’ouvrier concasse la pierre dure (silex) au moyen d’un pilon (uectis). Ainsi, le verbe parare « préparer » peut aussi signifier le fait d’avoir broyé au pilon et tamisé du tuf volcanique pour en faire du granulat normalisé. Dans ce cas, l’emploi d’un tamis fixe peut être envisagé 102. Le concassage et le crible donnent un agrégat d’une grandeur régulière pour son utilisation. Vitruve, comme architecte, doit se servir d’une unité quelconque (volume, poids, etc.) pour mesurer la taille des granulats (sable, moellon), dont il a besoin, même si, bien évidemment, il n’use pas de classification de granulométrie analogue à celle que nous connaissons de nos jours : il ne fournit pas de terme latin qui pourrait qualifier un agrégat de dimension intermédiaire entre un sable et un moellon, comme cela se pratique pour les normes industrielles modernes. Dans les textes vitruviens, les termes présents et courants, qui pourraient s’approcher d’une dénomination technique normée, sont harena « sable » et caementum « moellon ». A cette énumération, on pourrait ajouter puluis « poudre pouzzolanique » et sabulo « sablon », lesquels sont d’une mesure inférieure à harena. Ainsi en 8, 6, 14, l’harena « sable » est utilisée avec la chaux et mélangée dans l’auge à mortier. On peut donc en déduire que, dans le même texte, le caementum doit désigner tout agrégat supérieur granulométriquement à l’harena. Il faut à présent déterminer sa taille.
Edification de la structura caementicia
Les occurrences les plus nombreuses de caementum et de caementicius sont employées dans des contextes architecturaux, où Vitruve décrit ou mentionne le concept de structura caementicia « maçonnerie concrète ». Cette lexie complexe, que l’on trouve en 2, 4, 1 et en 2, 7, 5, qualifie les constructions en maçonnerie concrète (murs, opus caementicium, parements, etc.). Structura est un terme général usité cinquante-six fois dans le De architectura. Il est ambigu puisqu’il désigne aussi bien le corps du mur maçonné, c’est-à-dire le béton entre les parements (2, 4, 1) que les parements eux-mêmes 110.
En 6, 8, 9, Vitruve rappelle une idée qu’il avait déjà définie en 1, 2, 8 et 1, 5, 8. Ce n’est pas à l’architecte de décider quel type de matériau il faut utiliser, mais au propriétaire (dominus). C’est donc ce dernier qui a le pouvoir de construire en opus latericium (latericio), en opus caementicium (caementicio) et en pierre de taille (saxo quadrato). Bien que dans le texte latin l’adjectif caementicium soit usité seul, il est évident que c’est opus ou genus qui est sous-entendu et non saxum 111.
Dans le De architectura, les notices techniques les plus explicites sur la réalisation de la structura caementicia se trouvent respectivement en 5, 12, 3-4 et en 8, 6, 14. Nulle part en effet, le théoricien n’y rassemble autant d’indications sur la méthode, les outils et les matériaux. En comparaison, le huitième chapitre du livre II se présente davantage comme un exposé taxinomique des différentes maçonneries, qu’un véritable compte rendu technique. Les deux textes mentionnent la fabrication de structurae caementiciae sur terre (8, 6, 14) et dans la mer (5, 12, 3-4).
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Table des matières
INTRODUCTION
1. ARGILLA
1. ETYMOLOGIE D’ARGILLA
2. USAGE ET SENS D’ARGILLA AVANT VITRUVE
3. ARGILLA CHEZ VITRUVE
3.1. Analyse de l’unique syntagme argilla cum capillo subacta
3.1.1. Capillus chez Vitruve
3.1.2. Subigere chez Vitruve
3.2. Argilla cum capillo subacta « torchis de crin » : fabrication d’une bauge spécialisée
3.2.1. Types d’argiles pour le « torchis de crin »
3.2.2. Le dégraissant de fibre, le crin
3.3. Usages du « torchis de crin » (5, 10, 2 et 3 ; 10, 15, 1)
3.3.1. L’argilla cum capillo subacta de la « tortue fortin » (10, 15, 1)
3.3.2. Argilla et l’hypocauste (5, 10, 2)
3.3.3. Le « torchis de crin » des voûtes de bain : les joints d’extrados (5, 10, 3)
4. CONCLUSION
2. BITUMEN – BITUMINOSUS
1. ÉTYMOLOGIE DE BITUMEN ET DE BITUMINOSUS
2. USAGE ET SENS DE BITUMEN AVANT VITRUVE
3. BITUMEN ET BITUMINOSUS CHEZ VITRUVE
3.1. Géologie de bitumen, et de bituminosus
3.1.1. Bitumen et le volcanisme des profondeurs de la terre (2, 6, 1 ; 8, 6, 12)
3.1.2. Bituminosus et les eaux souterraines (8, 2, 8 ; 8, 3, 4)
3.2. Extraction et usage du bitume
3.2.1. Le bitume exploitable contenu dans les eaux : bitumen liquidum et bituminosa terra (8, 3, 8-9)
3.2.2. Usage du bitume (1, 5, 8)
4. CONCLUSION
3. CAEMENTUM – CAEMENTICIUS
1. ÉTYMOLOGIE DE CAEMENTUM ET DE CAEMENTICIUS
2. USAGE ET SENS DE CAEMENTUM ET DE CAEMENTICIUS AVANT VITRUVE
3. CAEMENTUM ET CAEMENTICIUS CHEZ VITRUVE
3.1. Caementum et la géologie
3.1.1. Extraction des moellons (2, 7, 1 et 5)
3.1.2. Nature des pierres utilisées comme caementum (2, 6, 1 ; 2, 8, 6 ; 7, 6, 1 ; 8, 6, 14)
3.2. Caementum, la fabrication des moellons (2, 8, 7 ; 8, 6, 14) et leur granulométrie (2, 8, 2 ; 4, 4, 4 ; 8, 6, 14)
3.3. Edification de la structura caementicia (5, 12, 3-5 ; 8, 6, 14)
3.3.1. Notice technique de la structura caementicia : les murs des citernes signiennes (8, 6, 14)
3.3.2. Les structurae caementiciae bâties sur mer (5, 12, 3 et 5)
3.4. Exposé taxinomique des structurae caementiciae dans le huitième chapitre du livre II (2, 8, 1-2, 5-7)
3.4.1. Genus incertum et genus reticulatum d’après Vitruve (2, 8, 1)
3.4.2. Comparaison avec la nomenclature archéologique (opus incertum, quasi-reticulatum, et reticulatum).
3.4.3. Les structurae grecques et romaines (2, 8, 5-6)
3.4.4. L’emplecton (2, 8, 7) : une maçonnerie à l’aspect tressé
3.5. Le concept de « maçonnerie plastique » (caementum molle) (2, 8)
4. CONCLUSION
4. CALCULUS – CALCULOSUS
1. ÉTYMOLOGIE DE CALCULUS ET DE CALCULOSUS
2. USAGE ET SENS DE CALCULUS AVANT VITRUVE
3. CALCULUS ET CALCULOSUS CHEZ VITRUVE
3.1. Calculi crudi « nodules incuits (de chaux), incuits, pigeons » (7, 2, 1): les déchets de la cuisson de la chaux et la dolomie
3.1.1. Le calcaire et la dolomie
3.1.2. Comment se forment les incuits dans un chaufour
3.2. Ratio macerationis « règle d’extinction de la chaux » et calculi « incuits de la chaux » (7, 2, 2)
3.2.1. Comment déterminer le type et la qualité de la chaux
3.2.2. Extinction « ordinaire » ou « à grande eau » (maceratio) (Vitr. 7, 2, 1-2)
3.2.3. La fin de l’extinction et le début du corroyage (7, 2, 2)
4. CONCLUSION
5. CALX
1. ÉTYMOLOGIE DE CALX
2. USAGE ET SENS DE CALX AVANT VITRUVE
3. CALX CHEZ VITRUVE
3.1. La théorie phlogistique de Vitruve et ses applications : la théorie atomique des quatre éléments, la composition théorique des calcaires et la chaux (2, 5, 1-3)
3.1.1. Volonté vitruvienne d’une démarche théorique pour expliquer la chaux
3.1.2. La cuisson dans le chaufour et ce qui s’y passe (Vitr. 2, 5, 2-3)
3.2. Que se passe-t-il dans la fosse d’extinction ? Les réactions chimiques d’après Vitruve
3.2.1. Principe de l’extinction (maceratio) (2, 5, 3; 7, 2, 1; 7, 3, 7)
3.2.2. Les phases d’extinction (2, 5, 3)
3.2.3. Interprétation de la réaction d’extinction
3.2.4. Le vocabulaire de l’extinction de la chaux (calx + adjectif)
3.3. La notion de ieiunitas et la chimie de la prise d’après Vitruve (2, 5, 3 ; 2, 8, 2 ; 7, 4, 3 ; 7, 3, 7) 118
3.3.1. La ieiunitas, moteur de la prise de la chaux (7, 3, 7)
3.3.2. Définition de la ieiunitas
3.3.3. Ieiunitas et les materiae hydrauliques (2, 6, 1 ; 2, 6, 4)
3.3.4. Deux conséquences de la ieiunitas (2, 8, 2 ; 7, 4, 3)
3.4. Quelques usages particuliers de la chaux (7, 1, 7 ; 7, 9, 5 ; 8, 6, 8)
3.4.1. Le mastic de chaux vive et d’huile (7, 1, 7 ; 8, 6, 8)
3.4.2. Chaux pour falsifier les couleurs (7, 9, 5)
3.5. Evolution de la chaux depuis Pline l’Ancien (Nat. 36, 174)
4. CONCLUSION
6. CARBUNCULUS
1. ÉTYMOLOGIE DE CARBUNCULUS
2. EMPLOI ET SENS DE CARBUNCULUS AVANT VITRUVE
3. CARBUNCULUS CHEZ VITRUVE
3.1. Harena carbunculus : un tuf volcanique (8, 1, 2)
3.1.1. Les propriétés du tuf en sous-sol (8, 1, 2)
3.1.2. Les tufs volcaniques qu’on a coutume d’appeler carbunculus dans la littérature archéologique
3.2. La formation du carbunculus, tuf peu induré (materia excocta) (2, 6, 5-6)
3.2.1. La materia et le carbunculus: les effets du volcanisme sur les roches et leurs propriétés comme matériau de construction (2, 6, 6)
3.2.2. Terra exusta « terre brûlée » et excocta materia « roche calcinée » : un classement du degré de cuisson naturelle des roches issues du volcanisme
3.2.3. La structure de la materia excocta (2, 6, 5-6) : un brusque dégazage de la pierre volcanique lors du refroidissement
3.2.4. Les gaz pipes dans la carrière de Paringianu (Sardaigne)
3.2.5. Relation entre carbunculus et materia : les ignimbrites, le gaz pipe et les fumerolles fossiles
3.2.6. La materia excocta (2, 6, 6) : une structure volcanique meuble peu ordinaire alliée à une ieiunitas naturelle
3.3. Résultats archéologiques : le carbunculus post-vitruvien est un sable volcanique cuit au four.
4. CONCLUSION
7. CRETA – CRETOSUS – QEODOTEI`ON
1. ÉTYMOLOGIE DE CRETA, DE CRETOSUS ET DE QEODOTEI`ON
2. USAGE ET SENS DE CRETA ET DE CRETOSUS AVANT VITRUVE
3. CRETA, CRETOSUS ET QEODOTEI`ON CHEZ VITRUVE
3.1. Terra albida cretosa « argile blanche plastique » et les adobes (2, 3, 1)
3.2. Creta « poudre minérale fine » et la finition des enduits des plafonds cintrés (7, 3, 3)
3.3. Les pigments cretae uirides « terres vertes » (7, 7, 4)
3.3.1. Creta uiridis, qeodotei`on (7, 7, 4) et appianum (Plin. Nat. 35, 48)
3.3.2. Types d’argiles vertes et gisements connus
3.3.3. Les terres vertes en peinture romaine : analyses d’échantillons
3.4. Les supports de couleurs obtenues par voie humide (7, 14, 1-2) (creta, creta selinusia, creta anularia) et les laques
3.4.1. La recette type vitruvienne : imitation du sil attique (sil atticum imitari) (7, 14, 1)
3.4.2. Creta et les laques rouges pour imiter la pourpre (7, 14, 1-2)
3.4.3. Creta selunisia : succédané d’indigo à base de guède (7, 14, 2)
3.4.4. Les laques de rubia, uaccinium et de uiola
3.5. La nature de la creta anularia (Vitr. 7, 14, 2 ; Plin. Nat. 35, 46; 35, 48)
4. CONCLUSION
8. GLAREA – GLAREOSUS
1. ÉTYMOLOGIE DE GLAREA ET DE GLAREOSUS
2. USAGE ET SENS DE GLAREA ET DE GLAREOSUS AVANT VITRUVE
3. GLAREA ET GLAREOSUS CHEZ VITRUVE
3.1. Glarea et glareosus dans le discours géologique vitruvien (2, 6, 5 ; 8, 1, 2)
3.1.1. Glareosa « les sols de nature graveleuse » (2, 6, 5)
3.1.2. Glarea et ses propriétés de filtration de l’eau (8, 1, 2)
3.2. L’extraction d’un sable à partir de la glarea (2, 4, 2)
4. CONCLUSION
9. GYPSUM
1. ÉTYMOLOGIE DE GYPSUM
2. USAGE ET SENS DE GYPSUM AVANT VITRUVE
3. GYPSUM CHEZ VITRUVE : L’INUTILITE DU PLATRE DANS LE STUC (7, 3, 3)
3.1. « minime gypsum debet admisceri »
3.2. Comment utiliser le plâtre dans une corniche
4. CONCLUSION
10. HARENA – HARENATIO – HARENATUM – HARENARIA – HARENOSUS
1. ETYMOLOGIE D’HARENA, D’HARENATIO, D’HARENATUM, D’HARENARIA ET D’HARENOSUS
2. USAGE ET SENS D’HARENA, D’HARENATIO, D’HARENATUM, D’HARENARIA, ET D’HARENOSUS AVANT VITRUVE
3. HARENA, HARENATIO, HARENATUM, HARENARIA, ET HARENOSUS CHEZ VITRUVE
3.1. Harena et sa géologie
3.1.1. Les terrains sableux : lutum harenosum (2, 3, 1), (loca/sola) harenosa (2, 6, 5), solum harenosum (8, 6, 3) 179
3.1.2. La géologie de l’harena fossicia (2, 4, 1 ; 8, 6, 14) et les carrières de sable pouzzolanique (harenaria) (2, 4, 3) 180
3.1.3. Les sables fluviaux et marins (harena fluuiatica, harena marina) (2, 4, 2)
3.2. Harena et son usage sur le chantier
3.2.1. L’harena fossicia est un produit de qualité (1, 2, 8)
3.2.2. L’harena fossicia pour la structura caementicia (1, 2, 8 ; 2, 4, 1 ; 8, 6, 14)
3.2.3. Les sables et les enduits (7, 3, 2-3 ; 7, 3, 6 ; 7, 3, 8 ; 7, 3, 10) ; harenatum (7, 3, 5 ; 7, 3, 11 ; 7, 4, 1 ; 7, 4, 3) ; harenatio (7, 3, 9)
3.3. L’harena à usage industriel : caeruleum, la recette du bleu égyptien (7, 11, 1)
3.3.1. Le célèbre pigment « bleu égyptien »
3.3.2. Étude archéologique, historique et archéométrique
3.3.3. La reprise de la recette par Cetius Faventinus (27, 10)
4. CONCLUSION
11. LAPIS – LAPIDICINA – LAPIDEUS
1. ÉTYMOLOGIE DE LAPIS, DE LAPIDICINA ET DE LAPIDEUS
2. USAGE ET SENS DE LAPIS, DE LAPIDICINA ET DE LAPIDEUS AVANT VITRUVE
3. LAPIS, LAPIDICINA ET LAPIDEUS CHEZ VITRUVE
3.1. Lapidicina, lapis et la géologie des pierres (2, 7, 1-5)
3.1.1. Brève nomenclature des carrières (2, 7, 1)
3.1.2. Lapidicinae molles « carrières de tufs volcaniques tendres » (2, 7, 2)
3.1.3. Les lapidicinae temperatae « pierres calcaires moyennement dures » (2, 7, 2)
3.1.4. Les lapidicinae durae, uti siliceae: les carrières d’Anicius (2, 7, 3-4)
3.2. Usage architectural de lapis et de lapideus
3.2.1. Les lapides quadrati « pierres de taille » (2, 8, 3 ; 4, 4, 4 ; 5, 12, 6)
3.2.2. Theatrum lapideum « théâtre de pierre » (3, 3, 2)
3.2.3. Parties architecturales de pierre : columna lapidea « colonne de pierre », epistylium lapideum « architrave de pierre », pila lapidea « pilier en pierre »
4. CONCLUSION
12. LUTUM – LUTEUS – LUTOSUS
1. ÉTYMOLOGIE DE LUTUM, DE LUTEUS ET DE LUTOSUS
2. USAGE ET SENS DE LUTUM, DE LUTEUS ET DE LUTOSUS AVANT VITRUVE
3. LUTUM, LUTEUS ET LUTOSUS CHEZ VITRUVE
3.1. Lutum et la géologie (2, 3, 1 ; 5, 9, 7)
3.1.1. Lutum harenosum, calculosum, sabulonosum (2, 3, 1) : ressources géologiques impropres pour l’adobe
3.2. Lutum (2, 3, 1-2), luteus (2, 1, 3) et le chantier
3.2.1. Cahier des charges pour le torchis et l’adobe d’après les textes anciens (Caton, Lucilius, Vitruve)
3.2.2. Luteae glaebae « boules de terre façonnée » (2, 1, 3)
3.2.3. Les premiers luta « préhistoriques » d’après Vitruve (2, 1, 2-5)
3.2.4. Le lutum « torchis » contemporain de Vitruve (7, 3, 11)
4. CONCLUSION
13. MARMOR – MARMOREUS – MARMORARIUS
1. ETYMOLOGIE DE MARMOR, DE MARMOREUS ET DE MARMORARIUS
2. USAGE ET SENS DE MARMOR ET DE MARMOREUS AVANT VITRUVE
3. MARMOR, MARMOREUS ET MARMORARIUS CHEZ VITRUVE
3.1. Marmor et sa géologie (2, 8, 10; 7, 6, 1; 10, 2, 12 et 15)
3.1.1. Farina parata « poudre native de marbre » (7, 6, 1)
3.1.2. Calcaires sparitiques consolidés (2, 8, 10 ; 7, 6, 1 ; 10, 2, 15)
3.2. Marmor, marmoreus : usage du marbre dans les grands sanctuaires de Rome (3, 3, 5 ; 7, pr., 17)
3.2.1. Le temple d’Honos et de Virtus de Cossutius bâti non en marbre, mais en matériaux ordinaires (7, pr., 17) : le prestige (autoritas) conféré par le marbre
3.2.2. Les architraves de marbre (epistylia marmorea) dans les temples aréostyles (3, 3, 5)
3.3. Marmorarius : les tailleurs de marbre dans les équipes de chantier (7, 6, 1)
3.4. La poudre de marbre et son emploi
3.4.1. La poudre de marbre dans les enduits : synthèse des passages vitruviens (7, 3, 3 ; 7, 3, 6 et 9 ; 7, 6, 1)
3.4.2. La granulométrie de la calcite dans les enduits
3.5. Imitation des plaques de marbre (crustae marmoreae) dans la peinture murale (7, 5, 1)
4. CONCLUSION
14. MATERIA – MATERIES
1. ÉTYMOLOGIE DE MATERIA ET DE MATERIES
2. USAGE ET SENS DE MATERIA ET DE MATERIES AVANT VITRUVE
3. MATERIA/MATERIES CHEZ VITRUVE
3.1. Materia et sa nature géologique (2, 6, 5-6)
3.2. La materia « mortier, liant » et les règles de fabrication du mortier terrestre (2, 4, 1; 2, 5, 1) .
3.2.1. L’ordre de corroyage du liant (materiam miscere 2, 5, 1) et les types des materiarum selon leur usage chez Vitruve
3.2.2. La « règle de proportions du mortier » ratio mixtionis temperaturae (2, 5, 1) : cahier des charges et compendium des textes vitruviens et des connaissances modernes
3.2.3. Préparation de la pâte de chaux (7, 2, 1)
3.2.4. Le gâchage de la materia d’après les données archéologiques
3.3. Materia et les enduits
3.3.1. Préparation de la materia: synthèse sur les enduits à la grecque et l’enduit de marbre (7, 3, 6 et 10)
3.3.2. Le problème du nombre de couches (7, 3, 6)
3.3.3. Materies ex calce et harena mixta: l’enduit imperméable de l’extrados des berceaux (7, 3, 2)
4. CONCLUSION
15. PARAETONIUM
1. ETYMOLOGIE DE PARAETONIUM
2. PARAETONIUM CHEZ VITRUVE
2.1. Le paraetonium chez Vitruve (7, 7, 3)
2.2. Le blanc de Paraetonium d’après les données archéologiques
2.3. Usage en peinture romaine
3. CONCLUSION
16. PULUIS
1. ETYMOLOGIE DE PULUIS
2. USAGE ET SENS DE PULUIS AVANT VITRUVE
3. PULUIS CHEZ VITRUVE
3.1. Puluis ruber la poussière du cinabre (7, 8, 1)
3.2. Puluis, la pouzzolane de Baïes et sa géologie (2, 6, 1-4)
3.3. Usage du puluis comme pouzzolane : les môles (5, 12, 2)
4. CONCLUSION
17. PUMEX – PUMICOSUS
1. ÉTYMOLOGIE DE PUMEX ET DE PUMICOSUS
2. USAGE ET SENS DE PUMEX ET DE PUMICOSUS AVANT VITRUVE
3. PUMEX ET PUMICOSUS CHEZ VITRUVE
4. CONCLUSION
18. RUBRICA
1. ÉTYMOLOGIE DE RUBRICA
2. USAGE ET SENS DE RUBRICA AVANT VITRUVE
3. RUBRICA CHEZ VITRUVE
3.1. Rubrica « argile plastique rouge » et les adobes (2, 3, 1)
3.2. Rubrica, pigment de peinture (7, 7, 2)
3.2.1. Minéralogie de la rubrica
3.2.2. Les différentes rubricae mentionnées par Vitruve et revues par Pline (Nat. 35, 31-34)
4. CONCLUSION
19. SABULO — SABULOSUS/SABULONOSUS
1. ETYMOLOGIE DE SABULO ET DE SABULOSUS
2. USAGE ET SENS DE SABULO/SABULUM ET DE SABULOSUS AVANT VITRUVE
3. SABULO ET SABULOSUS/SABULONOSUS CHEZ VITRUVE
3.1. Sabulo, sabulosus/sabulonosus et la géologie (2, 3, 1 ; 2, 6, 5 ; 8, 1, 2)….
3.1.1. Sabulo masculus, sabulo solutus et eau potable (8, 1, 2)
3.1.2. Lutum sabulonosum et les briques crues (2, 3, 1)
3.1.3. Sabulosa « terrains sablonneux » (2, 6, 5)
3.2. Sabulo et le chantier (2, 3, 1 ; 5, 9, 7 ; 7, 4, 5)
3.2.1. Sabulo masculus : agent démoulant ou dégraissant (2, 3, 1)
3.2.2. Le sabulo, élément filtrant dans un système de drainage pour les ambulationes « promenades » des portiques (5, 9, 7)
3.2.3. Le pavement filtrant de cendres et de sabulo (7, 4, 5)
4. CONCLUSION
20. SAXUM – SAXEUS
1. ETYMOLOGIE DE SAXUM ET DE SAXEUS
2. USAGE ET SENS DE SAXUM ET DE SAXEUS AVANT VITRUVE
3. SAXUM ET SAXEUS CHEZ VITRUVE
3.1. Saxum et la géologie (2, 7, 2 et 5 ; 8, 1, 2 ; 8, 3, 16-19-22 ; 8, 6, 3)
3.1.1. Les tufs volcaniques tendres (2, 7, 2 ; 8, 1, 2)
3.1.2. Saxa silices / Saxa silicea pierres dures et roches calcaires (8, 1, 2 ; 8, 3, 19)
3.1.3. L’extraction des saxa quadrata dans les carrières (2, 7, 1-5)
3.2. Saxum : le gros œuvre et le chantier (2, 5, 1-3 ; 10, 2, 2 ; 10, 11, 1-3)
3.2.1. Saxum et la pierre à chaux hydraulique (2, 5, 1-3)
3.2.2. Saxa forata : les blocs soulevés au moyen de griffes (10, 2, 2)
3.3. Saxum quadratum « pierre de taille » (1, 5, 8 ; 2, 7, 1 ; 2, 8, 4 ; 2, 8, 16 ; 4, 4, 4 ; 5, 12, 6 ; 6, 8, 9)
3.4. Autre usage architectural de saxum (7, 1, 3 ; 8, 6, 8-9)
3.4.1. Saxum composant d’un radier de fondation (7, 1, 3)
3.4.2. Les pierres rouges de raccord (saxum rubrum) dans les siphons inversés (8, 6, 8-9)
4. CONCLUSION
21. SIL – “WCRA – VSTA
1. ETYMOLOGIE DE SIL, D’W[CRA ET D’USTA
2. “WCRA , SIL ET USTA CHEZ VITRUVE
2.1. Sil « ocre » et w[cra attica « ocre jaune » (7, 7, 1)
2.1.1. Extraction de l’ocre attique dans les mines d’argent selon Vitruve
2.1.2. Les mines du Laurion et l’extraction du sil attique
2.1.3. Méthodes traditionnelles d’extraction de l’ocre
2.2. La fabrication de l’ocre rouge (usta) par calcination de l’ocre jaune (7, 11, 1)
2.2.1. Préparation de l’hématite désordonnée (ustam temperare) d’après Vitruve
2.2.2. Comparaison avec Pline, Théophraste et les données archéologiques
3. CONCLUSION
22. SILEX – SILICEUS
1. ETYMOLOGIE DE SILEX ET DE SILICEUS
2. USAGE ET SENS DE SILEX ET DE SILICEUS AVANT VITRUVE
3. SILEX ET SILICEUS CHEZ VITRUVE
3.1. Silex, siliceus et la géologie (2, 7, 1 ; 8, 1, 2 ; 8, 3, 19 ; 8, 6, 14)
3.1.1. (Lapidicinae) siliceae « carrières de pierres dures » (2, 7, 1) : leur nature et les indices de difficulté de taille de la pierre selon l’AFNOR
3.1.2. Le silex des citernes signiennes (8, 6, 14)
3.1.3. Saxa silicea/saxa silices : pierres dures et roches calcaires (8, 1, 2 ; 8, 3, 19)
3.2. Silex et le gros œuvre (1, 5, 8 ; 2, 5, 1 ; 2, 8, 4-5)
3.2.1. Les pierres dures à chaux chez Vitruve (2, 5, 1) et chez le Naturaliste (Nat. 36, 174)
3.2.2. Le matériau silex pour la construction (1, 5, 8)
3.2.3. Les pierres dures assisées (Ordinaria ex silicibus, ordinaria de silice seu lapide duro) (2, 8, 4 5)
4. CONCLUSION
23. SPONGIA
1. ETYMOLOGIE DE SPONGIA
2. USAGE ET SENS DE SPONGEA / SPONGIA AVANT VITRUVE
3. SPONGIA CHEZ VITRUVE
3.1. Observation et théorie du volcanisme à partir de la géologie campanienne : la méthodologie vitruvienne (Vitr. 2, 6, 2-3)
3.2. Théorie vitruvienne de la ieiunitas et spongia
4. CONCLUSION
24. TERRA – TERRENUS – TERROSUS
1. ETYMOLOGIE DE TERRA, DE TERRENUS ET DE TERROSUS
2. USAGE ET SENS DE TERRA, DE TERRENUS AVANT VITRUVE
3. TERRA, TERRENUS ET TERROSUS CHEZ VITRUVE
3.1. Terra, terrenus, terrosus et la géologie
3.1.1. Terra, terrenus, les quatre éléments (8, pr. 1 ; 2, 7, 2-3) et les roches
3.1.2. Terra et l’hydrologie (8, 1, 2 ; 8, 2, 3-4 ; 8, 2, 9 ; 8, 3, 1-2 ; 8, 3, 7-8 ; 8, 3, 11 ; 8, 3, 15)
3.1.3. Harena (fossicia) terrosa « sable volcanique altéré » (2, 4, 1 ; 2, 4, 3)
3.2. Terra et le chantier (2, 1, 5 ; 2, 3, 1 ; 6, 8, 5)
3.2.1. E terra maximi grumi « de très grosses mottes de terre » 2, 1, 5
3.2.2. Terra cum paleis subacta « terre pétrie de paille » 2, 1, 5
3.2.3. Onus terrenum (1, 5, 7), terrae congestio « remblai » (6, 8, 5), terrenum « masse de terre »
4. CONCLUSION
25. TESTA – TESTACEUS
1. ETYMOLOGIE DE TESTA ET DE TESTACEUS
2. USAGE ET SENS DE TESTA ET DE TESTACEUS AVANT VITRUVE
3. TESTA ET TESTACEUS CHEZ VITRUVE
3.1. Testa et ses composants (2, 8, 19 ; 8, 6, 14)
3.1.1. Testa et les tuiles de récupération (2, 8, 19)
3.1.2. Le type d’argile utilisé pour la testa de Segni (8, 6, 14)
3.2. Testa et le chantier (2, 5, 1 ; 7, 1, 3 et 5)
3.2.1. Testa tunsa : la granulométrie d’une harena et le ratio avec la chaux
3.2.2. Catalogue de l’emploi du tuileau dans les enduits étanches (testacea trullisatio)
3.2.3. Discussions : d’où vient la testa qu’on met dans la chaux et pourquoi la technique du tuileau ne s’est-elle pas universellement répandue ?
3.3. Usage de la brique cuite (testa et testaceus)
3.3.1. Structurae testaceae « maçonneries de briques cuites » (2, 8, 4; 2, 8, 17-18)
3.3.2. Pauimenta testacea tiburtina : les mosaïques de briques de chant à la mode de Tibur
3.3.3. Pourquoi Vitruve ne parle-t-il pas plus des briques cuites ?
4. CONCLUSION
26. TOFUS
1. ETYMOLOGIE DE TOFUS
2. USAGE ET SENS DE TOFUS AVANT VITRUVE
3. USAGE DE TOFUS CHEZ VITRUVE
3.1. La formation volcanique du tofus et la « jéjunisation » de cette roche (2, 6, 1 et 3)
3.2. Typologie des tofi (2, 6, 6 ; 2, 7, 1) pour les pierres de taille et les moellons
3.3. Le tuf des canaux souterrains (8, 6, 3)
4. CONCLUSION
CONCLUSION ET PERSPECTIVES GENERALES
BIBLIOGRAPHIE
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