COMMUNIQUER SUR L’ESS AUPRÈS DES ACTEURS DU TERRITOIRE
Coopération économique : préserver les savoir-faire du territoire et contribuer au développement:
Ce domaine comprend les coopératives du territoire qui produisent des services et/ou des biens en lien avec un savoir-faire artisanal, mais aussi les autres coopératives d’achats qui sont membres du réseau ORCAB (Organisation des Coopératives d’Achats pour les Artisants du Bâtiment) et dont certains adhérents sont des entreprises du territoire. Certaines CUMA qui ont une activité de recyclage des déchets agricoles/viticoles ou de production d’énergie sur le territoire sont aussi citées. Cette catégorie s’appuie également sur des structures associatives nées d’une coopération entre différents acteurs et qui soutiennent une activité sur le territoire (notamment pour une agriculture durable), par exemple, les AMAP. Nous y incluons aussi les deux coopératives d’activités et d’emploi (CAE).
Une coopération efficace pour répondre à un besoin local:
Ces organismes ont tous pour point commun de répondre à un besoin local en associant différents acteurs autour d’un projet.Les SCIC sont évidemment les meilleurs exemples, puisque par leurs statuts, elles regroupent plusieurs catégories de partenaires. Par exemple, la SCIC de l’abattoir de Bourgueil (voir descriptif en annexe page 109), comprend des collectivités qui ont participé au financement du projet, les salariés, des éleveurs, des bouchers, des grandes et moyennes surfaces (GMS) et les chambres consulaires. Ensemble, ils ont permis de maintenir l’emploi de l’abattoir qui connaissait de grandes difficultés et de continuer à répondre à un besoin local.Au sein des coopératives d’achats (ex. CARRE 37 à Lignières-de-Touraine, voir descriptif en annexe page 108) se réunissent des entreprises aux métiers divers mais en lien avec le BTP. Elles ont des problématiques communes et s’associent pour bénéficier d’avantages très divers (tarifs uniques parfois moins chers que dans des centrales d’achat, une rémunération en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise, une économie d’argent et de temps grâce à une mutualisation logistique, des formations…). Cela permet à ces entreprises d’être plus compétitives notamment grâce à un gain de temps important en plus des services dont elles bénéficient. Ces coopératives d’achats soutiennent l’artisanat local qui, avec la situation économique, connaît une situation difficile.C’est un peu la même logique pour les CUMA, où il s’agit d’agriculteurs qui mettent en commun leur matériel, leurs savoirs techniques, mais aussi procèdent au partage de salariés sous le même modèle qu’un groupement d’employeurs, dans le but en partie de minimiser leurs coûts.Concernant les AMAP, un lien direct est fait entre les producteurs locaux qui souhaitent développer leur activité ou augmenter leur productivité et les consommateurs à la recherche de produits de bonne qualité proches de chez eux. Cette coopération participe à la préservation d’une agriculture de proximité et donc au soutien de petites exploitations.
Un besoin d’être reconnu pour leurs savoir-faire afin de valoriser et de préserver l’emploi:
Dans cette catégorie, nous sommes face à des emplois aux savoir-faire techniques très diversifiés parmi les adhérents ou les salariés de ces organismes. Certains de ces métiers nécessitent un savoir technique très particulier qui tend à se perdre. La question de préserver ces savoir-faire est donc primordiale pour assurer la pérennité de ces structures.
Pour illustrer ces propos, voici deux exemples :
La coopérative de vannerie de Villaines-les-Rochers (voir descriptif en annexe page 108), l’une des dernières en France, est confrontée à l’absence totale de formation au métier de vannier. Si elle fait face à un besoin d’embaucher pour assurer son activité (hausse d’activité, remplacement d’un départ à la retraite…), elle ne trouve pas de personne compétente au moment voulu. Cela nécessite d’anticiper bien en amont le besoin en main-d’oeuvre, chose très compliquée puisqu’il faut au moins trois ans de formation pour devenir vannier.
La SCIC de l’abattoir de Bourgueil est aussi confrontée à l’absence de formation pour le métier de boucher d’abattoir. Ce métier a une image négative qu’il faudrait pourtant revaloriser notamment auprès des jeunes. Il n’existe pas non plus de formation sur la règlementation d’hygiène, pourtant nécessaire pour ce type de métier. Il est donc difficile de trouver des gens qui aient là aussi un profil adéquat.
Ces deux exemples montrent bien que certaines de ces structures, qui participent au maintien d’un savoir-faire local parfois rare, peuvent être confrontées à des difficultés bien malgré elles. Cela nécessite de communiquer sur l’intérêt et la richesse de ces savoir-faire locaux pour les préserver et maintenir l’emploi.Au même titre que la coopérative d’achats qui « est un lieu d’échanges privilégiés où chacun peut agir en étant un véritable acteur de son métier ; lieu de rencontre permettant de combattre l’isolement, préserver et transmettre le savoir-faire des artisans »68, les autres structures présentées ici, contribuent elles aussi à ce partage de connaissances dans le but de pérenniser au mieux ces savoir-faire.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Développement des Entreprises |
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE 1 : LE PARC NATUREL RÉGIONAL LOIRE-ANJOU-TOURAINE ET SON IMPLICATION EN FAVEUR DE L’ESS
1. L’ESS, UNE DÉFINITION VASTE PORTÉE PAR DES VALEURS COMMUNES
2. L’ESS AU COEUR DES PRÉOCCUPATIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
3. LE PNR LOIRE-ANJOU-TOURAINE, UN ACTEUR POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DU TERRITOIRE LIGERIEN
CONCLUSION
PARTIE 2 : MÉTHODOLOGIE EMPLOYÉE POUR LA MISSION DE STAGE : ÉTAT DES LIEUX DE L’ESS
1. LA COMMANDE
2. L’ACQUISITION DES DONNÉES QUANTITATIVES
3. PROCÉDÉS MIS EN PLACE POUR LA COLLECTE DE DONNÉES QUALITATIVES
4. LE RÉTROPLANING DE LA MISSION DE STAGE
CONCLUSION
PARTIE 3 : L’ESS SUR LE TERRITOIRE DU PNR LOIRE-ANJOU-TOURAINE
INTRODUCTION : UNE ADAPTATION DU TERRITOIRE D’ÉTUDE
1. LE PANORAMA QUANTITATIF DE L’ESS SUR LE TERRITOIRE DU PNR LOIRE-ANJOU TOURAINE
2. BILAN DE L’ENQUÊTE AUPRÈS DES CHARGÉS DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DES EPCI
3. REGARD QUALITATIF SUR L’ESS DANS LE TERRITOIRE DU PARC
CONCLUSION
PARTIE 4 : PROPOSITIONS DE PISTES DE REFLEXION
1. COMMUNIQUER SUR L’ESS AUPRÈS DES ACTEURS DU TERRITOIRE
2. DES PROJETS IDENTIFIÉS SUR LE TERRITOIRE
3. DES INITIATIVES INNOVANTES À CONNAITRE ET FAIRE CONNAITRE
CONCLUSION
CONCLUSION
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIÈRES
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