Comment les architectes se sont emparés des codes de l’espace sécuritaire ?

PEUR DE L’EXTÉRIEUR

« Le premier objet est la sécurité du bâtiment contre les entreprises intérieures et contre les attaques hostiles du dehors »

J. BENTHAM

Chaque survivant se blinde psychologiquement d’une multitude de barrières mentales pour éviter de sombrer dans la folie malgré les incidents tragiques qui se déroulent sous leurs yeux, jour après jour, sans qu’il puissent être maître de se destinée. Cette situation d’isolation, sur un morceau de terrain coupé du monde extérieur, les rend vulnérables à la claustrophobie et à l’angoisse au quotidien face à l’enfermement, ainsi qu’à la mort qui transparaît derrière les grilles. Le personnage Rick GRIMES s’écrie face à la cloture assaillie par les zombies «C’est nous les morts vivants ! ». Par ces mots, il nous renvoie à une question que se pose chaque survivant : de quel côté du mur est-il préférable de se trouver ? Alors même qu’il prend conscience que, malgré la résistance de chacun, le même destin nous est commun à tous et que la condition d’emmuré vivant ramène le groupe à vivre une fin tragique plutôt qu’à une vie utopique. Les survivants sont apparemment en sécurité mais ils ne vivent pas heureux, ils sont esclaves de leur propre sort, et privés de leur liberté. La disposition des lieux collectifs ne laisse aucune place à l’intimité, malgré l’obscurité des cellules, les barreaux laissent passer les regards des autres survivants et l’étroite proximité des habitants contribue aussi à échafauder une atmosphère tendue.

PRISONNIERS VOLONTAIRES

Malgré les conditions extérieures plus qu’abominables,les survivants sont donc prêts à troquer liberté contre survie. Ils se cloîtrent dans leurs bâtiments et vont jusqu’à s’enfermer la nuit dans les geôles froides et sordides des quartiers de détention. Avec sa mécanique carcérale et contre utopique, ce scénario renvoie au texte de KOOLHAAS sur l’exodus¹,une cité interdite au coeur de Londres, la divisant en deux parties dont les occupants seraient des prisonniers volontaires, issus des bas fonds défavorisés, qui auraient voulu rejoindre la ville haute, apportant sécurité et prospérité. Cette ville dans la ville est le reflet critique et radical de la situation berlinoise de la même époque, calquée de manière grossière sur la ville de Londres. On utilise le mur pour se protéger des « autres » ou d’une idéologie différente, sans penser une seconde que l’on se retrouve enfermé au sein de ses propres murs. La composition d’Exodus renvoie à l’image d’une « ville arche » où les habitants seraient épargnés d’un chaos extérieur menaçant. Mais il s’agit là d’une arche fixe, donc submersible par un flot constant d’arrivants, et figée par sa statique.

WOODBURRY LA VILLE DU « GOUVERNEUR »

Dans un monde post-apocalyptique, les survivants qui choisissent de s’unir fondent leurs tribus sur la base de concepts plus ou moins éthiques. Celle du gouverneur (personnage sombre de la série) est basée sur la violence, la torture et le pillage. La ville que le groupe occupe est protégée par nombre de soldats et les pilleurs qui s’occupent du ravitaillement n’hésitent pas à s’attaquer à d’autres survivants pour s’accaparer leurs biens. Les méthodes employées par cette société sont proches de celles des premiers Romains dans le latium, lorsqu’ils enlevèrent les sabines à Albe. Comme dans le film Mad Max, l’épisode présente une scène de jeux au sein d’une arène adulée par les occupants.

LECTURE TRANSVERSALE

De la ville, s’adonnant à des loisirs morbides. Les lions du cirque ont ici été remplacés par des gladiateurs zombifiés et le spectacle n’en est que plus sinistre. Une sorte d’avènement d’une nouvelle Rome en miniaturisée, sans ôter le cruauté et la barbarie d’un groupe de guerriers et de pillards. Les jeux sont pour ces gens un exutoire au quotidien peu envieux de chacun d’entre eux.
Cet épisode montre le penchant inverse à celui proposé par le groupe de survivants mené par Rick. Dans l’adversité et le chaos, certains Hommes sont prêts à tout pour braver la mort et profiter de situations désastreuses. Opposée radicalement aux principes de l’utopie proposée dans la prison, la ville du gouverneur entre rapidement en conflit avec la ville voisine et finit par convoiter le quartier de haute sécurité. Le choc entre les deux puissances dépasse complètement la situation. Les zombies sont mis de côté pour laisser s’entre- tuer une poignée de survivants partis en guerre contre euxmêmes.
La troupe restante va s’exiler précipitamment au large de la prison mise à mal par le conflit. La caravane dispersée au milieu des morts qui refont surface retourne au point zéro, la recherche d’un abri sûr continue.

GATED COMMUNITY

Après des mois passés ballotée entre les différentes « maisons d’accueil », à la manière de bernards l’hermite, la communauté semble enfin avoir trouvé un havre de paix pour pouvoir vivre hors de portée des zombies. Comme des orphelins, privés de leurs vies, les membres sont ainsi placés en quelque sorte dans une famille d’accueil qui va pouvoir les héberger aussi longtemps qu’ils le désirent. Encore une fois.

PRÉ-ÉPILOGUE

Ce qui rend la série The Walking Dead si prenante pour ses lecteurs de par le monde et décuplée avec son audience télévisuelle (incroyable pour un genre de série Z), c’est à la fois son réalisme en matière de décors et une certaine richesse de l’exploration de la psychologie des survivants mis à bout de nerfs.
Aucun de ces habitats, pour les voyageurs à bout de souffle, ne s’est avéré être un foyer idéal qui aurait pu les protéger durablement.
Si l’on met au pied du mur ce parcours entre la vie et la mort, on s’aperçoit que les défaillances n’ont jamais étés induites par les zombies, toujours maintenus à l’écart par de puissants murs, mais par les réactions des occupants et de leurs conflits personnels. « L’erreur est humaine », comme le dit l’adage populaire mais quelle leçon tirer de cet enseignement ? Ce qui fait aussi la force de l’histoire c’est que les lieux¹ appartenant à la série, sont directement issus de la réalité. L’architecture conditionne-t-elle ses occupants ou les occupants se placent-ils volontairement dans la situation dans laquelle ils se retrouvent ?
Il reste aujourd’hui à inventer un modèle d’organisation spatiale, urbaine, architecturale et de société capable de faire face à cette situation.

L’IMAGE DE L’ABRI

Comme nous avons pu constater dans le chapitre précédent, le premier geste humain en cas d’attaque zombie consiste à trouver un équilibre entre le jeu du loup, du chat perché, et celui de cache-cache. Il n’est d’ailleurs pas si innocent que ces jeux soient présents dans de nombreuses cultures de par le monde car il laisse aux jeunes humains la possibilité d’apprendre à se mettre hors de danger de manière ludique. Pour ce faire, les survivants doivent utiliser leur environnement immédiat pour se trouver un abri qui les protègera pendant un temps donné. L’abri peut être un espace construit ou un promontoire de fortune qui permettra aux proies de ne pas être chassées. Car dans l’universa pocalyptique des zombies, les chasseurs sont désormais chassés et le super prédateur humain devient vulnérable à un autre état de sa condition d’animal sans carapace naturelle.
Comment penser l’abri de l’Homme en tant que survivant avant ou après la catastrophe ?

CONCOURS ZOMBIE SAFE HOUSE

Aux États-Unis, une association d’amateurs du genre zombie a élaboré en 2010 et en 2011, deux concours sur le thème : « Créer un habitat anti-zombie ». Co-organisé par l’agence Architects South West (Lafayette, Louisiane) la première édition reçut peu de proposition tandis que l’année suivante, des centaines de dossiers ont été soumis par des créateurs tous horizons confondus. Certaines propositions nominées rejoignent de nombreuses idées relayées par les média comme le « Silo Home » présent sur archidaily². Cette proposition articule le recyclage.

L’HERMITE

Seul dans son habitat high-tech ou sa forteresse. Une tour d’ivoire de laquelle il observe le flux de zombies errants. Tel un Robinson des temps modernes le voilà au milieu du chaos, bien à l’abri derrière ses murs, perché au sommet d’un nid d’aigle, sur une île déserte. Le problème majeur est de pouvoir assurer toutes les tâches primordiales liées à sa propre survie, et de ne jamais tomber malade ou se blesser gravement. Sans quoi la fin survient plus vite que ce à quoi l’on peut s’attendre.
L’isolement peut aussi provoquer un déséquilibre mental chez les Hommes lorsque celui-ci est prolongé ad vitam aeternam, d’où l’importance pour les prisonniers ou les exilés de compter les jours, permettant ainsi de garder une notion du temps et un certain rythme de vie. Dans « Je suis une légende »¹ le personnage principal, Robert Neville, est seul au milieu d’une horde de voisins assoiffés de sang et son objectif premier est de pouvoir reprendre contact avec d’autres survivants en se protégeant contre les autres, transformés en vampires ( dans l’oeuvre originale ) par un bacille contagieux. Ultime survivant, cette attitude solitaire place le personnage exilé à défaut, le manque de contact social altère sa santé mentale, et, pour garder un semblant d’humanité, il doit maintenir une activité quotidienne faite de chasse et de récupération d’objets. Les images des films du genre montrent souvent.

L’IMAGE DE L’ABRI

Un homme qui lutte pour sa survie et son intérêt personnel, combattant à peine perdue contre une société qui semble avoir changée sans lui. D’ailleurs les scénaristes de la dernière adaptation en date ont transformé les vampires en zombies, plus en vogue.
L’Hermite peut aussi en un sens être considéré comme un mort vivant, attendant patiemment son heure, répétant les mêmes gestes de survie.

LE GROUPE

Quasiment tous les scénarii de films comportant des zombies mettent en scène un groupe de survivants. Du moins les personnes seules ne le restent pas longtemps, ou s’acharnent comme Robert Neville, à trouver d’autres survivants. Le groupe peut apporter une stabilité psychologique comme le conflit, toutes ces configurations sont présentes dans la série Walking Dead et permettent au lecteur ou spectateur de se remettre en question. Très vite, la communauté va trouver des objectifs communs pour survivre et quand les conflits surviennent, sa dispersion ou sa disparition peut être fulgurante. Tout dépend du nombre de personnes et de leur compatibilité. La notion de chef est très présente, chaque équipe rencontrée dans l’histoire de la série est organisée en clan ou tribu, nomade ou sédentaire. Le message positif que renvoie cet univers est que les humains sont prêts à se soutenir dans l’adversité. La connotation négative en revanche revient à montrer que l’individualisme reprend vite le pas et les survivants sont parfois prêts à sacrifier leurs compagnons pour les besoins de leur propre survie. Il n’y a donc pas de taille optimale pour former un groupe ou une communauté. Hormis certains cas, tout dépend de la capacité des personnalités présentes à se soutenir dans l’adversité.

NOURRITURE

Si les zombies ont une faim insatiable, les survivants aussi en souffrent péniblement. À travers le filtre de l’Apocalypse Zombie, comment les survivants vont-ils se nourrir une fois que l’approvisionnement des villes sera coupé ?
La première technique adoptée est celle du charognard ou du Vandale. Récupérer la nourriture dans les supermarchés ou les restes de restaurant est une activité récurrente dans les scènes de chaos urbain où une population affamée lutte pour sa survie. Les films de zombie mettent en scène un gaspillage chaotique dans les magasins traversés et mis à sac par les survivants afin d’éveiller la conscience du spectateur sur ses manières de consommer. Ce déballage de violence commerciale peut être évité en constituant une réserve de nourriture. La conserve d’aliments permet d’assurer une disponibilité immédiate et sécurisée de nourriture mais doit pour cela être agrémentée de la mise en place d’un espace de stockage adéquat. Ces dispositions sont celles préconisées par les alertes en cas d’ouragans ou de cyclones dans les régions à risques (comme aux États-Unis, ou dans les départements d’Outre Mer)¹. La constitution d’un stock de vivres nécessite aussi un renouvellement régulier et un suivi de la péremption des produits.
La culture hydroponique permet de cultiver des plantes hors sol. Idéale en milieu urbain dense ou pour des régions peu fertiles comme les déserts, cette forme de culture est très gourmande en eau et interroge le sens même de la pratiquer selon certaines techniques mises en oeuvre. En revanche, coupler cette solution avec un système de récupération des eaux de pluie et de recyclage constitue un véritable défi pour l’avenir. La culture sous serre permet d’aménager toitures ou jardins afin d’y abriter des cultures de plantes comestibles. La serre est un dispositif architectural très intéressant en matière de production de nourriture, d’utilisation des toitures et ajoute un effet bioclimatique à l’habitat. Ces méthodes de production en intérieur permettent surtout de protéger les récoltes. Ce type d’infrastructure peut être largement appliqué à la ville moderne qui ne considère pas toutes les possibles utilisations du monde d’en haut, je veux ici parler du réseau de toitures qui sont actuellement sous-exploitées en terme d’apport énergétique, et de qualité spatiale. L’habitat anti zombie doit donc, pour pouvoir tenir le siège, pouvoir subvenir à ses besoins en préparant son semi à l’avance. C’est ce que préparent par exemple certaines populations défavorisées des quartiers de Brooklyn, aux États-Unis, en utilisant les toitures des bâtiments ou des terrains vagues comme fermes urbaines1. Ailleurs dans le pays dont l’image idéalisée est synonyme d’abondance, des populations urbaines ont aussi décidé de se retourner vers une activité plus directement nourricière, comme à Detroit où des quartiers entiers abandonnés retrouvent peu à peu une activité agricole venant emplacer l’ancienne manne industrielle.
En reprenant Lafontaine, l’Homme est partagé entre « la Cigale et la Fourmi ». Pour lutter efficacement contre un siège de zombie, les deux attitudes primaires ressortent. Les pilleurs consomment et les survivants plus besogneux essaient de produire ou de reproduire. Mais pourquoi ne pas intégrer un système de production de nourriture au sein même des habitats ?

Cette question de la nourriture en ville est récurrente.

Après avoir étudié l’art de la poliorcétique de Vauban¹, nous ne pouvons que constater que n’importe quel siège ne repose pas uniquement sur l’épaisseur des murs mais d’abord sur la quantité d’eau et de nourriture disponible au sein d’une ville pour tenir l’assaut. Sans nourriture, les assiégés perdent d’avance la bataille face à leurs opposants, prisonniers de leur forteresse, aussi savamment conçue soit-elle, celle-ci ne doit pas se transformer en piège de même qu’une armée ou une ville en mouvement repose uniquement sur sa capacité logistique son ravitaillement.
Un habitat anti-zombie doit donc impérativement intégrer des systèmes de production et de stockage de nourriture pour ses occupants afin de leur assurer une certaine pérennité.

LE DÉPLACEMENT

Lorsque tout s’arrête pendant une apocalypse zombie, une contrainte supplémentaire s’impose au survivant : comment se déplacer ? Dans tous les cas de figure, le déplacement devient une question prépondérante. Quand bien même il nous serait donné d’avoir la possibilité de rejoindre un abri existant adapté, il n’est pas évident que dans le monde post-apocalyptique, la nourriture ou des biens de consommation courante viennent à manquer. L’exil ou la fuite pousse les survivants à quitter pour un temps donné les abris qui les protègent. Et si le mouvement « utopique » de réduction de l’usage d’engins motorisés, très en vogue en ce moment, était catalysé par un cataclysme ?

LE NID

Léger, aérien, suspendu ou simplement posé, le nid est une forme d’abri qui utilise des matériaux naturels assemblés pour former un ensemble complexe habité. Que ce soit les cathédrales de toile des araignées, les nids des cigognes ou la hutte des castors, tous utilisent un support naturel pour y installer leur système de défense anti intrusion. Disposé en l’air ou dissimulé, dans un arbre ou sur un python rocheux, le nid est une forme très avantageuse contre la menace rampante de zombies car il place son occupant hors de portée des attaques au sol. Les enfants reprennent souvent cette image de refuge en construisant leurs cabanes dans les arbres ou en se servant uniquement des branches comme support pour se cacher et observer le monde qui les entoure. C’est aussi une forme d’hétérotopie qui se crée dans le monde des enfants à travers leur imaginaire en se plaçant hors de la vue des adultes pour fuir quelque part le monde réel qu’ils n’arrivent pas à comprendre. Même si les Hommes primaires ont quitté les arbres, ils n’ont jamais perdu cette image de l’élévation pour leur protection.
L’architecte japonais Sou Fujimoto dans son livre « Primitive Future »¹ oppose deux types d’abris dans sa pratique architecturale que sont le nid et la grotte. La « Transparent House na » est une dérivation d’une représentation arborescente des différentes fonctions d’habiter qu’il présente dans son livre. Comme le moineau ou le chimpanzé sur les branches d’un arbre, les occupants peuvent gravir l’édifice de plateau en plateau pour se rendre dans les différentes pièces. Mais l’extrapolation du concept de l’arborescence n’est-elle pas trop extrême ?

Vivre dans une maison c’est comme vivre dans un arbre. Il y a beaucoup de branches et chacune est un endroit agréable où se trouver ». Sou Fujimoto

Cette architecture est le contre exemple total d’un abri sécuritaire. Même si l’architecte est influencé par des concepts naturels, la vie au quotidien dans cette maison peut vite devenir problématique. Elle surexpose ses habitants aux agressions solaires car l’ensemble de ses parois extérieures sont vitrées ainsi qu’à la vue des passants ou zombies attirés par la perception d’un intérieur mis en vitrine. Même si certaines parties comme les sanitaires sont moins exposées à la vue de la rue, ils ne perdent néanmoins pas le caractère intrusif du regard du voisinage en vis-à-vis. En reprenant l’image de l’arbre, Fujimoto a omis de lui ajouter sa parure de feuilles qui masquent en partie ses fruits et ses habitants. Cette maison est le reflet d’une utopie ou d’un délire architectural qui se transforme en contre-utopie lorsqu’elle est appliquée au monde réel. Concevoir de pouvoir y habiter demande énormément d’ouverture d’esprit mais ne remplit pas toutes les fonctions qualitatives de l’abri que pourrait rechercher une famille à savoir un minimum d’intimité pour se construire. Surement influencé par la « Glass House » de Philip Johnson, la forme de la maison de Fujimoto ne correspond pas à la fonction qu’elle occupe ni à son contexte. La Glass House est protégée par sa situation spatiale et les dégagements environnants qui permettent d’anticiper l’intrusion en utilisant les percepts de l’espace panoptique. La Na House renie son contexte urbain dense et s’ouvre sur un contexte fermé. Le choc avec son contexte peut-être fatal mais qu’en serait-il si le voisinage en faisait autant ? Il s’agit donc évidemment d’un très mauvais abri en cas d’attaque zombie. Trop de vitrage dans une architecture c’est exposer dangereusement son intérieur, en revanche, des percements trop étroits feraient perdre les qualités spatiales du bâtiment, le transformant en sombre caverne.

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Table des matières

De la Dystopie à l’Utopie, comment l’univers des Zombies interroge-t-il l’architecture ?
I – L’EPIPHÉNOMÈNE Z 
Comment la notion de zombie s’est-elle propagée entre réalité et fiction ?
II – LECTURE TRANSVERSALE 
En parcourant la série de comics “TheWalking Dead”, comment s’établit la transformation de lieux réels à travers un monde peuplé de zombies ?
– ZOMBIES
– CONSOMMATION
– LE VAMPIRE HAS BEEN
– CONTAMINATION
– MEDIAS VECTEURS DE LA RAGE
– RESTEZ INFORMÉS
– CULTURE ZOMBIE
– LE ZOMBIE CINÉPHILE
– LES INDÉSIRABLES
– LE SURVIVALISME
– ZOMBIE & ÉTHÉROTOPIE
– LUDOTOPIE
– UN MONDE VIRTUEL
– DANS L’ENFER DU RÉEL
– PHÉNOMÈNE TANGENT
– UBIQUITÉ
– GÉNÉRATION INTERNET
– LE ZOMBIE COMME OUTIL
– SYNOPSIS
– PARCOURS RÉSIDENTIEL
– L’HÔPITAL
– LA MAISON INDIVDUELLE
– LE POSTE DE POLICE
– LA VILLE
– ATLANTA
– L’IMAGE DE LA VILLE
– LE CAMPEMENT
– NOMADISME
– LA FERME
– ISOLATION
– LA PRISON
– PANOPTICON
– PEUR DE L’EXTÉRIEUR
– PRISONNIERS VOLONTAIRES
V – CONCLUSION
Quelles projections sur la ville peut-on faire en considérant le zombie comme une menace parmi d’autres ?
IV – ARCHITECTURE MISE À L’ÉPREUVE 
Comment les architectes se sont emparés des codes de l’espace sécuritaire ?
III – L’IMAGE DE L’ABRI 
Comment peut-on reconsidérer l’image classique de l’abri à travers cet univers post-apocalyptique?
– WOODBURRY LA VILLE DU « GOUVERNEUR »
– GATED COMMUNITY
– PRÉ-ÉPILOGUE
– CONCOURS ZOMBIE SAFE HOUSE
– PROGRAMMATION
– LE FACTEUR H
– L’HERMITE
– LE GROUPE
– NOURRITURE
– LE DÉPLACEMENT
-SPORT ET HYGIÈNE
– LE PARCOURS URBAIN
– PROTECTION
– LE ZOMBIE DANS L’ESPACE
– L’IMAGE CLASSIQUE
– LE NID
– LA GROTTE
– LE TERRIER
– LE MUR
– ARCHITECTURE DU BUNKER
– NOUVELLE VIE DU BUNKER
– MAISON FURTIVE
-DEUX MAISONS À PONTE DE LIMA
– SAFE HOUSE
– MAISON À BORDEAUX
-CONTAMINATION À GRANDE ÉCHELLE
– HYBRIDATION
-CITÉ RADIEUSE VILLE ARCHE
– EAU
– INCENDIE
– MOBILITÉ
MEDIAGRAPHIE

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