Actuellement l’informatique, science du traitement automatique de l’information, prend de plus en plus de place dans pratiquement tous les secteurs d’activité existants, allant de l’automatique à la recherche scientifique (calcul scientifique, modélisation, etc.), en passant par l’électronique, la médecine et les télécommunications, de telle sorte que nombre de domaines ne peuvent plus s’en passer. En entreprise comme dans les télécommunications et même au quotidien, les réseaux informatiques sont présents et nous aident à accomplir des tâches qui autrefois nous auraient été difficiles voire impossibles. Il arrive assez souvent que l’on souhaite, à partir d’une seule machine, pouvoir contrôler tous les autres ordinateurs du réseau. Prenant par exemple dans une société, on désire que l’on puisse, à partir de l’ordinateur du responsable, arrêter d’un coup tous les autres ordinateurs.
LES RESEAUX
Généralité
Définition
Un réseau est un ensemble d’entités (objets, personnes, etc.) interconnectées les unes avec les autres. Il permet de faire circuler des données informatiques et ainsi d’échanger du texte, des images, de la vidéo ou du son entre chaque équipement selon des règles et des protocoles bien définis.
Nécessité d’un réseau
Les Réseaux permettent :
• le partage de fichiers.
• le transfert de fichier.
• le partage d’application : compilateur, système de gestion de base de données (SGBD).
• le partage d’imprimante.
• l’interaction avec utilisateurs connectés : messagerie électronique, conférence électronique, Talk, etc.
• le transfert de donnée en générale (réseaux informatiques).
• le transfert de la parole (réseaux téléphoniques).
• le transfert de la parole, de la vidéo et des données (RNIS : réseaux à intégration de services ou multimédia).
Terminologie
• Station de travail : On appelle station de travail toute machine capable d’envoyer des données vers les réseaux (PC, MAC, SUN, etc.). Chaque station de travail a sa propre carte d’interface réseau.
• Nœud : C’est une station de travail, une imprimante, un serveur ou toute entité pouvant être adressée par un numéro unique. L’unicité de l’adresse est garantie par le constructeur d’une carte réseau qui donne un numéro unique ne pouvant être changé par une personne.
• Serveur : Le serveur est une machine sur laquelle tourne un logiciel serveur offrant des services à des logiciels utilisateurs. C’est un dépositaire centrale d’une fonction spécifique : serveur de base de données, de calculs, de fichiers, etc.
• Client : Le client est une machine sur laquelle tourne un logiciel client (programme qui traite des informations qu’il récupère auprès d’un serveur).
• Protocole : Un protocole est une spécification standard qui permet la communication entre deux équipements. Ce sont des règles et des procédures qui définissent le type de codage et la vitesse utilisé pendant la communication, ainsi que la façon d’établir et de terminer la connexion.
• Paquet : C’est la plus petite unité d’information pouvant être envoyée sur le réseau. Un paquet contient en général l’adresse de l’émetteur, l’adresse du récepteur et les données à transmettre.
• Routeur : Le routeur est un périphérique qui détermine la prochaine destination du paquet.
• Topologie : La topologie est une organisation physique et logique d’un réseau. L’organisation physique concerne la façon dont les machines sont connectées (Bus, Anneau, Étoile, Maillé, Arborescente, etc.). La topologie logique montre comment les informations circulent sur le réseau (diffusion, point à point).
Différentes types de réseau
Suivant la distance qui sépare les ordinateurs, on distingue plusieurs catégories de réseaux :
• Réseau LAN (Local Area Network).
• Réseau MAN (Metropolitan Area Network).
• Réseau WAN (Wide Area Network).
Les réseaux locaux ou LAN
On parle de réseau local ou LAN, lorsque les ordinateurs sont situés dans un même site (entreprise, université, etc.). On peut citer comme exemple d’utilisation du réseau local, la gestion commerciale d’une PME (Petite et Moyenne Entreprise) qui doit constamment mettre en relation le service des achats, le magasinier, le service commercial et la comptabilité.
Une connexion en réseau local comprend trois éléments principaux :
• Un système de câblage.
• Un adaptateur réseau (carte réseau)
• Un logiciel d’exploitation du réseau.
Un réseau local représente un réseau sous sa forme la plus simple. La vitesse de transfert de données d’un réseau local peut s’échelonner entre 10 Mbps (pour un réseau Ethernet par exemple) et 1 Gbps (en FDDI ou Gigabit Ethernet par exemple). La taille d’un réseau local peut atteindre jusqu’à 100 voire 1000 utilisateurs. En élargissant le contexte de la définition aux services qu’apporte le réseau local, il est possible de distinguer deux modes de fonctionnement :
• dans un environnement d’égal à égal (en anglais peer to peer, noté P2P), dans lequel la communication s’établit d’ordinateur à ordinateur sans ordinateur central et où chaque ordinateur possède un rôle similaire.
• dans un environnement « client/serveur », dans lequel un ordinateur central fournit des services réseau aux utilisateurs.
Les réseaux métropolitains ou MAN
Ce type de réseau est apparu récemment et peut regrouper un petit nombre de réseau locaux au niveau d’une ville ou d’une région et l’infrastructure peut être privée ou publique. Par exemple, une ville peut décider de créer un MAN pour relier ses différents services disséminés sur un rayon de quelques kilomètres et en profiter pour louer cette infrastructure à d’autres utilisateurs. Un MAN est formé de commutateur ou de routeur interconnectés par des liens hauts débits (en général en fibre optique).
Les réseaux distants ou WAN
Ce type de réseau permet l’interconnexion de réseaux locaux et métropolitains à l’échelle de la planète, d’un pays, d’une région ou d’une ville.
Les débits disponibles sur un WAN résultent d’un arbitrage avec le coût des liaisons (qui augmente avec la distance) et peuvent être faibles. Les WAN fonctionnent grâce à des routeurs qui permettent de « choisir » le trajet le plus approprié pour atteindre un nœud du réseau.
Modèle de référence
Le modèle de référence OSI
Le modèle de référence OSI (Open System Interconnection) définit une sorte de langage commun. Ce modèle a été mis au point par l’ISO (International Organisation of Standards) et il est devenu le socle de référence pour tout système de traitement de communications. Il répartit les questions relatives au domaine des communications informatiques selon sept couches classées par ordre d’abstraction croissant. Son objectif est d’assurer que les protocoles spécifiques utilisés dans chacune des couches coopèrent pour assurer une communication efficace.
Couche Physique
La couche physique assure le transfert de bit sur un canal de communication. Ce niveau rassemble les propriétés qui spécifient les caractéristiques mécaniques, électriques et fonctionnelles des circuits de données.
Voici quelques supports utilisés :
• paire torsadé ;
• câble coaxial ;
• fibre optique ;
• faisceau hertzien.
Couche Liaison de données
La couche liaison de données responsable de l’acheminement d’unités de données appelées trames assurant une meilleure qualité de transmission. La couche liaison de données est la première couche qui gère les erreurs de transmission. Le Relais de Trames (Frame Relay ou simplement FR) à été conçu par l’UIT-T (Union Internationale des Télécommunications Télécommunication) comme un protocole dérivé de celui utilisé pour le RNIS (Réseau Numérique à Intégration de Services) pour la couche Liaison de données. Le but de ce protocole est le transfert rapide de données sur le réseau à faible taux d’erreur. Le Relais de trames comporte un format de trames très proche de HDLC (High Data Level Link Control).
Couche Réseau
La couche réseau gère les connexions entre les nœuds du réseau. On fait du routage dans les machines du réseau et du démultiplexage dans les extrémités. Le routeur examine l’entête de la couche réseau qui contient un mécanisme d’adressage. La couche réseau transporte des unités de données de tailles fixes appelées paquets. Les protocoles les plus utilisés pour la couche réseau sont les protocoles standards X25 (qui agit également sur les couches inférieures) et IP (Internet Protocol). Cette couche permet aussi à deux réseaux différents d’être interconnectés en implémentant un mécanisme d’adressage uniforme (adresse logique).
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE 1: LES RESEAUX
1.1 Généralité
1.1.1 Définition
1.1.2 Nécessité d’un réseau
1.1.3 Terminologie
1.1.4 Différentes types de réseau
1.1.4.1 Les réseaux locaux ou LAN
1.1.4.2 Les réseaux métropolitains ou MAN
1.1.4.3 Les réseaux distants ou WAN
1.2 Modèle de référence
1.2.1 Le modèle de référence OSI
1.2.1.1 Couche Physique
1.2.1.2 Couche liaison de données
1.2.1.3 Couche Réseau
1.2.1.4 Couche Transport
1.2.1.5 Couche session
1.2.1.6 Couche Présentation
1.2.1.7 Couche Application
1.2.2 Le passage des données dans les différentes couches
1.2.3 Le modèle TCP/IP
1.2.3.1 couche Accès Réseaux
1.2.3.2 couche Internet
1.2.3.3 couche Transport
1.2.3.4 couche Application
1.3 Relation du modèle OSI et du modèle TCP/IP
1.4 Réseau LAN
1.4.1 Topologies logiques
1.4.1.1 Etoile
1.4.1.2 En bus
1.4.1.3 En anneau
1.4.2 Topologies physiques
1.4.2.1 Etoile
1.4.2.2 En bus
1.4.2.3 En anneau
1.4.3 Protocole TCP/IP dans un LAN
1.4.3.1 Le principe de base d’un réseau IP
1.4.3.2 L’adresse IP
CHAPITRE 2 : ARCHITECTURE CLIENT / SERVEUR
2.1 Introduction
2.2 Présentation de l’architecture d’un système client-serveur
2.2.1 Fonctionnement d’un système client-serveur
2.2.2 Caractéristiques
2.2.3 Orientation d’une application client-serveur
2.3 Etablissement d’une connexion
2.3.1 Identification d’une machine sur un réseau
2.3.2 Notion de port
2.3.3 Principe du protocole TCP
2.4 La programmation réseau
2.4.1 Introduction
2.4.2 Notion de socket
2.4.3 Communication
2.4.3.1 Le mode connecté
2.4.3.2 Le mode non connecté
2.5 Avantages et Inconvénient de l’architecture client-serveur
2.5.1 Avantages de l’architecture client-serveur
2.5.2 Inconvénients du modèle client-serveur
CHAPITRE 3 : LA REALISATION PRATIQUE
3.1 Introduction
3.1.1 Définition des besoins
3.1.2 Analyse des besoins
3.1.3 Définition du produit
3.1.4 Implémentation
3.1.4.1 Communication
3.1.4.2 Gestion de la file d’attente
3.1.4.3 Gestion de la file d’attente
3.1.4.4 L’API de base de Phoenix
3.2 Manuel d’utilisation
3.2.1 Principes du logiciel Phoenix
3.2.1.1 Serveur
3.2.1.2 Client
3.3 Conclusion
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE