Combinaisons thérapeutiques à base de dérivés de l’Artemisinine dans le traitement du paludisme

DEFINITION

     Le paludisme ou malaria est une maladie parasitaire due à la présence et à la multiplication, dans l’organisme humain, d’hématozoaires du genre Plasmodium. Ces hématozoaires sont transmis à l’homme par la piqûre de moustiques femelles infectés du genre Anopheles. C’est une affection très répandue dans le monde, notamment dans les pays pauvres d’Afrique, d’Amérique latine et de l’Asie du sud-est [56]

Plasmodium falciparum

      C’est l’espèce la plus redoutable, car seule responsable de la mortalité. C’est aussi l’espèce la plus répandue dans les régions chaudes. En effet, le développement du cycle chez le moustique nécessite une température supérieure à 18°C. Plasmodium falciparum parasite toutes les hématies.

Stade tissulaire ou schizogonie hépatique

      Lors de son repas sanguin, l’anophèle femelle injecte à l’homme des sporozoïtes contenus dans ses glandes salivaires. Ces sporozoïtes sont des éléments fusiformes, allongés et mobiles. Ils vont circuler dans le sang et arriver une heure plus tard environ dans le foie afin d’y poursuivre leur développement. Après pénétration dans l’hépatocyte, les sporozoïtes s’arrondissent et donne des trophozoïtes. Le trophozoïte va accroître son noyau pour donner un trophozoïte âgé. Ce dernier se transforme en schizonte par division de son noyau en plusieurs petits noyaux qui bourrent la cellule hépatique entraînant son éclatement. Le temps écoulé entre la pénétration du sporozoïte dans l’hépatocyte et l’éclatement de cette cellule est d’environ une à trois semaines. Certaines espèces comme le P. ovale et P. vivax peuvent avoir un développement ralenti au niveau du premier cycle. Ils restent bloqués à l’état d’hypnose : on les appelle hypnozoïtes. Ils ne reprennent leur développement que tardivement. Ces espèces sont responsables des rechutes tardives.

Le paludisme urbain : cas particulier

    En Afrique, le paludisme est une endémie essentiellement rurale ; il n’existe pas de vecteurs spécifiquement urbains. En milieu urbain, la transmission est globalement beaucoup plus faible qu’en milieu rural ; cela explique le niveau d’immunité plus faible des populations urbaines. On assiste depuis quelques années à une urbanisation accélérée. De plus en plus de sujets naîtront et vivront en permanence dans les villes où la transmission anophélienne est faible voir nulle ; ils n’acquerront pas d’immunité de prémunition et s’infecteront essentiellement à l’occasion de brefs séjours en zone rurale et pourront développer, quelque soit l’âge, des formes graves de paludisme.

La thrombopénie

       Le paludisme entraine souvent une thrombopénie moyenne c’est-à-dire un nombre de plaquettes de 100000 à 150000/mm3 affectant 40-85% des patients. Elle est modérée de 50000 à 100000/mm3 chez 35-50% des patients et sévère (voir grave) en dessous de 50000/mm3 dans 6-16% des cas. Au cours du paludisme, cette thrombopénie est associée à la splénomégalie, à la séquestration splénique, et à la destruction de plaquettes par les macrophages.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS SUR LE PALUDISME
1. DEFINITION
2. HISTORIQUE
3. EPIDEMIOLOGIE
3.1. Agents pathogènes
3.1.1. Plasmodium falciparum
3.1.2. Plasmodium malariae
3.1.3. Plasmodium vivax
3.1.4. Plasmodium ovale
3.2. Cycle évolutif
3.2.1. Stadetissulaire ou schizogonie hépatique
3.2.2. Stade sanguin ou schizogonie érythrocytaire
3.2.3. Stade sporogonique ou sporogonie
3.3. Transmission
3.3.1. Vecteurs
3.3.2. Réservoirs de parasites
3.3.3. Modes de contamination
3.3.4. Facteurs favorisants
3.4. Répartition géographique
3.4.1. Dans le monde
3.4.2. Au Sénégal
3.5. Indicateurs épidémiologiques
3.5.1. Chez l’homme
3.5.2. Chez le vecteur
3.6. Faciès épidémiologiques
4. IMMUNOLOGIE
4.1. Différents types d’immunité antiplasmodiale
4.2. La réponse immune
5. PHYSIOPATHOLOGIE
6. ANATOMIE PATHOLOGIQUE
7. CLINIQUE (12 17 31)
7.1. Type de description : Accès palustre à fièvre périodique du jeune enfant, dû à Plasmodium falciparum
7.2. Formes cliniques
7.2.1. Formes symptomatiques
7.2.2. Formes compliquées et graves
7.2.2.1. L’accès pernicieux palustre ou neuropaludisme
7.2.2.2. Paludisme viscéral évolutif
7.2.2.3. Fièvre bilieuse hémoglobinurique
7.2.3. Formes étiologiques
7.2.3.1. Paludisme à Plasmodium malariae
7.2.3.2. Paludisme à Plasmodium vivax
7.2.3.3. Paludisme à Plasmodium ovale
7.2.4. Formes selon le terrain
7.2.4.1. Paludisme congénital
7.2.4.2. Paludisme chez la femme enceinte
7.2.4.3. Paludisme chez le drépanocytaire
7.2.4.4. Paludisme et infection àVIH/SIDA/67
8. MANIFESTATIONS BIOLOGIQUES ET BIOCHIMIQUES DU PALUDISME
8.1. L’Anémie
8.2. L’hémolyse
8.3. La thrombopénie
8.4. L’atteinte hépatique
8.5. L’atteinte rénale
9. DIAGNOSTIC DU PALUDISME
9.1. Diagnostic direct
9.2. Diagnostic indirect
9.2.1. Méthodes sérologiques
9.2.2. Tests de Diagnostic Rapide(TDR)
9.2.2.1. Les tests qui détectent l’antigène HRP-2
9.2.3. Les tests qui détectent la LDH
9.2.3.1. Les tests qui détectent les deux
10. TRAITEMENT
10.1. Traitement curatif
10.1.1. Antipaludiques
10.1.1.1. Quinine
10.1.1.2. Nouvelles combinaisons thérapeutiques à base de dérivés d’artémisinine
10.1.2. Moyens symptomatiques et adjuvants
10.1.3. Schémas thérapeutiques
11. PROPHYLAXIE DU PALUDISME
11.1. Chimioprophylaxie
11.2. Lutte anti vectorielle
11.3. Vaccination
12. LUTTE CONTRE LE PALUDISME AU SENEGAL
12.1. Objectif général
12.2. Stratégies
13. CHIMIORESISTANCE
13.1. Définition
13.2. Mécanisme
13.3. Facteurs favorisants
13.4. Méthodes d’évaluation
13.4.1. Méthode in vitro
13.4.2. Méthode in vivo
13.4.2.1. Classification de la réponse thérapeutique
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
1. METHODOLOGIE
1.1. Objectifs de l’étude
1.1.1. Objectif général
1.1.2. Objectifs spécifiques
1.2. Type d’étude
1.2.1. Etudes comparatives avec AL
1.2.2. Etudes comparatives sans AL
1.3. Critères d’inclusion pour la méta analyse
1.4. Sites des études
1.5. Collecte de données pour la méta analyse
1.5.1. Données sociodémographiques
1.5.2. Données cliniques
1.5.3. Données biologiques
1.6. Analyse statistique
1.7. Méthodologie des études analysées
1.7.1. Les Populations d’étude
1.7.1.1. Critères d’inclusion
1.7.1.2. Critères de non inclusion
1.7.1.3. Critères d’arrêt
1.7.1.4. Prise en charge des malades inclus
1.7.1.5. Suivi et traitement des patients (Tableau 3)
2. RESULTATS
2.1. Disposition générale des patients de l’étude
2.2. Liste des études identifiées
2.3. Attribution du traitement
2.4. Caractéristiques sociodémographiques
2.5. Les signes cliniques et biologiques à l’inclusion
2.6. Efficacité thérapeutique
2.6.1. Evaluation du critère de jugement principal(Réponse clinique et parasitologique adéquate à J28 en ITT)
2.6.2. Evaluation du critère de jugement principal (Réponse clinique et parasitologique adéquate à J28 en PP)
2.6.3. Evaluation des échecs thérapeutiques
2.6.4. Critères secondaires
2.6.4.1. Clairance thermique
2.6.4.2. Clairance parasitaire
2.6.4.3. Portage gamétocytaire
2.6.4.4. Tolérance clinique
2.6.4.5. Tolérance clinique
2.6.4.6. Tolérance clinique
DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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