COLLECTE DES DONNEES ET DESCRIPTION DES METHODES

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Morphologie et cycle รฉvolutif (voir figures 1et 2)

Les Plasmodium sont des protozoaires intracellulaires dont le cycle รฉvolutif est complexe. Il fait intervenir des stades parasitaires diffรฉrents oรน les Plasmodium changent dโ€™aspect, et comporte deux modes de reproduction : lโ€™un asexuรฉ ou schizogonie se dรฉroulant chez lโ€™homme (hรดte intermรฉdiaire) et lโ€™autre sexuรฉ ou sporogonie, chez lโ€™anophรจle femelle (hรดte dรฉfinitif et vecteur).

Chez lโ€™homme

La phase asexuรฉe se dรฉroule schรฉmatiquement en deux รฉtapes :
– Une รฉtape tissulaire encore appelรฉe phase hรฉpatique ou phase exo-รฉrythrocytaire ; elle est asymptomatique et correspond ร  la phase dโ€™incubation ;
– Une รฉtape sanguine ou intra-รฉrythrocytaire.
โ€ข Etape hรฉpatique ou cycle exo-รฉrythrocytaire ou schizogonie tissulaire (30)
Lors dโ€™un repas sanguin, lโ€™anophรจle femelle infestรฉ inocule dans le courant circulatoire de lโ€™hรดte les sporozoรฏtes ou formes infestantes localisรฉes dans ses glandes salivaires. Selon leur abondance, les sporozoรฏtes peuvent : soit รชtre immรฉdiatement phagocytรฉs, soit pour une bonne partie dโ€™entre eux atteindre en moins dโ€™une heure le parenchyme hรฉpatique. A lโ€™intรฉrieur des hรฉpatocytes, les sporozoรฏtes se transforment en petites cellules rondes qui constituent les trophozoรฏtes. Chaque tropozoรฏte subit une division du noyau avec division du cytoplasme pour aboutir ร  un schizonte intra-hรฉpatique contenant plusieurs mรฉrozoรฏtes. Arrivรฉ ร  maturitรฉ, le shizonte รฉclate pour libรฉrer les mรฉrozoรฏtes qui vont infester les รฉrythrocytes. Cette phase dure en moyenne 2 semaines et correspond ร  la phase dโ€™incubation proprement dite.
Cependant, pour certaines espรจces notamment Plasmodium vivax et Plasmodium ovale, des dรฉveloppements retardรฉs ont รฉtรฉ dรฉcrits : le trophozoรฏte รขgรฉ va rester ร  lโ€™รฉtat de dormance dans la cellule hรฉpatique, crรฉant ainsi une forme intra-hรฉpatique quiescente ou latente qui a รฉtรฉ dรฉcrite sous le nom de hypnozoรฏte. Cet รฉtat peut demeurer plusieurs mois ou annรฉes et ces hypnozoรฏtes vont continuer leur schizogonie et seront responsables des rechutes tardives.
โ€ข Etape sanguine ou cycle intra-รฉrythrocytaire
Aprรจs une gรฉnรฉration de schizogonie intra-hรฉpatique et une maturation de durรฉe variable de 5 ร  15 jours selon lโ€™espรจce plasmodiale, des milliers de mรฉrozoรฏtes par cellule hรฉpatique infectรฉe sont libรฉrรฉs. Aprรจs une vie trรจs courte dans le plasma, le mรฉrozoรฏte va pรฉnรฉtrer dans lโ€™รฉrythrocyte en moins de vingt secondes.
Le noyau subit trois ร  cinq divisions mitotiques. Ainsi, 8 ร  24 noyaux fils peuvent รชtre formรฉs selon les espรจces donnant des schizontes intra-รฉrythrocytaires. Le schizonte mรปr est formรฉ dโ€™un certain nombre de mรฉrozoรฏtes qui sโ€™ordonnent en une figure rรฉguliรจre appelรฉe le corps en rosace. Au cours de lโ€™รฉvolution, le Plasmodium รฉlabore un pigment appelรฉ Hรฉmozoรฏne au dรฉpend de lโ€™hรฉmoglobine. Il se produit une dรฉgradation de lโ€™hรฉmatie. A maturitรฉ, le corps en rosace se rompt et libรจre les mรฉrozoรฏtes qui vont parasiter dโ€™autres hรฉmaties et ainsi de suite jusquโ€™ร  lโ€™arrรชt spontanรฉ ou thรฉrapeutique de lโ€™infestation.

Amorce du cycle sporogonique

Certains mรฉrozoรฏtes vont suivre une รฉvolution particuliรจre. Leur dรฉveloppement va aboutir non ร  la formation de schizontes mais ร  celle de gamรฉtocytes prรฉcurseurs de gamรจtes. Les gamรฉtocytes sont des รฉlรฉments dรฉpourvus de pouvoir pathogรจne mais sont seuls responsables de la contamination de lโ€™anophรจle femelle.

Chez lโ€™anophรจle femelle

Lors dโ€™un repas sanguin chez lโ€™homme malade, lโ€™anophรจle femelle absorbe les gamรฉtocytes mรขles et femelles qui vont se transformer en gamรจtes. La fรฉcondation des gamรจtes femelles donne naissance ร  un ookinรจte, รฉlรฉment mobil qui, selon lโ€™espรจce plasmodiale, atteint lโ€™รฉpithรฉlium digestif de lโ€™insecte en 15 ร  72 heures oรน il se transforme en oocyste. Cet oocyste va donner naissance ร  des sporozoรฏtes, en moyenne 8 ร  10 jours en fonction de lโ€™espรจce plasmodiale. Les sporozoรฏtes immatures, libรฉrรฉs de lโ€™oocyste sโ€™รฉchappent dans lโ€™hรฉmocรจle dโ€™oรน ils gagnent les glandes salivaires de lโ€™anophรจle femelle oรน leur pouvoir infestant serait alors multipliรฉ par 10 000.
A lโ€™intรฉrieur des glandes salivaires, les sporozoรฏtes peuvent sรฉjourner jusquโ€™ร  59 jours, soit dans une vacuole, soit plus frรฉquemment ร  lโ€™รฉtat libre dans le cytoplasme des cellules sรฉcrรฉtoires de lโ€™acinus. Aprรจs avoir franchi les cellules des glandes salivaires, le sporozoรฏte qui mesure en moyenne 12um de long et 1um de diamรจtre reste dans le canal excrรฉteur dโ€™oรน il sera injectรฉ dans lโ€™hรดte vertรฉbrรฉ au moment oรน lโ€™anophรจle prend son repas sanguin.

Culture [2]

La premiรจre culture a รฉtรฉ rรฉalisรฉe en 1976 par TRAGER et JENSEN, grรขce au milieu liquide complexe de type RPMI 1640 additionnรฉ de diffรฉrents tampons. Cette culture endo-รฉrythrocytaire a permis une meilleure comprรฉhension de la relation hรดte-parasite et du mรฉcanisme du pouvoir pathogรจne.
La dรฉcouverte de la culture in vitro de formes exo-รฉrythrocytaires offre des perspectives dans lโ€™รฉtude de mรฉdicaments actifs contre les formes plasmodiales tissulaires.

RESERVOIR DE PARASITES

Sauf pour Plasmodium malariae retrouvรฉe chez les singes, les autres espรจces sont adaptรฉes ร  lโ€™homme. Ainsi le rรฉservoir de parasites est constituรฉ par lโ€™homme malade et lโ€™anophรจle infestรฉ.

VECTEURS [3, 22, 23]

Ce sont des moustiques dont seules les femelles sont hรฉmatophages. Ce sont des insectes diptรจres nรฉmatocรจres qui appartiennent ร  la famille des culicidae, ร  la sous-famille des culicinae et au genre Anopheles. Sur environ 400 espรจces rรฉpandues dans le monde, seulement une soixantaine sont des vecteurs du paludisme et une vingtaine ร  elle seule nuit. Sa reproduction exige du sang, de lโ€™eau et de la chaleur. Elle ne peut pondre quโ€™aprรจs un repas de sang qui stimule ses follicules ovariens. Elle pond tous les trois jours environ 150 ล“ufs ร  la surface des eaux stagnantes. Les larves aquatiques libรฉrรฉes par lโ€™รฉclosion, se transforment en adultes en 2 ร  4 semaines. Le cycle larvaire cesse si la tempรฉrature est infรฉrieure ร  16ยฐC.
Au Sรฉnรฉgal, les principaux vecteurs retrouvรฉs sont :
– Le complexe Anopheles gambiae qui comprend six espรจces jumelles : A. arabiensis, A. gambiae s.s., A. quadriannulatus, A. bwambae, A. melas, et A. menus. Parmi ces espรจces, A. gambiae s.s et A. arabiensis sont les plus rรฉpandus ; les plus anthropophiles.
– Anophรจles funestus ;
– Anophรจles arabiensis.

MODALITES DE LA TRANSMISSION

La transmission paludรฉenne, et par consรฉquent lโ€™existence dโ€™endรฉmie palustre dรฉpend de la prรฉsence simultanรฉe de trois รฉlรฉments indispensables : le Plasmodium, lโ€™anophรจle, les รชtre humains rรฉcepteurs. Cinq modes de transmission sont dรฉcrits :
โ€ข Transmission par la piqรปre de lโ€™anophรจle femelle : cโ€™est le mode habituel de contamination du paludisme.
โ€ข Transmission accidentelle : Il existe un risque de transmission accidentelle du paludisme au personnel soignant par une aiguille souillรฉe ou ร  plusieurs malades par lโ€™utilisation successive du mรชme matรฉriel dโ€™injection non stรฉrilisรฉ. Lโ€™รฉchange de seringues entre toxicomanes est รฉgalement un risque important.
โ€ข Transmission par la voie trans-placentaire : il sโ€™agit dโ€™une contamination de la mรจre au fล“tus, rare dans les zones endรฉmiques, responsables du paludisme congรฉnital.
โ€ข Transmission par transfusion : le paludisme est une des principales maladies transmissibles par la voie transfusionnelle. La prรฉvention nโ€™est pas facile car la dรฉtection des Plasmodium dans le sang reste incertaine. En effet, la conservation du sang ร  + 4ยฐC ne dรฉtruit pas les parasites, et un ร  deux parasites par millimรจtre cube indรฉtectables par frottis ou goutte รฉpaisse, suffisent ร  transmettre la maladie.

FACTEURS FAVORISANTS [22, 23, 26]

Facteurs dโ€™ordre gรฉnรฉral

Ce sont tous les facteurs qui favorisent le dรฉveloppement et la pullulation des anophรจles, ainsi que lโ€™รฉvolution des Plasmodium chez eux.
ย™ Facteurs climatiques
– La Tempรฉrature
La tempรฉrature ambiante dรฉtermine la durรฉe de la sporogonie. Le cycle sporogonique exige une tempรฉrature minimale de 15ยฐC pour P. vivax et P. malariae, 20 ร  25ยฐC pour P. falciparum. Une tempรฉrature au-dessus de 30ยฐC est dรฉfavorable aux Plasmodium et ร  37ยฐC, sa mort est certaine dans lโ€™estomac de lโ€™anophรจle.
– Le Degrรฉ dโ€™humiditรฉ
Lโ€™humiditรฉ relative a une incidence sur la longรฉvitรฉ de lโ€™anophรจle ; celle-ci diminuant au fur et ร  mesure que diminue lโ€™humiditรฉ, au point de devenir insuffisante pour lโ€™achรจvement de la sporogonie, en rรฉduisant donc progressivement au-dessous de certaines limites, lโ€™importance de la transmission.
– Lโ€™Eau
La prรฉsence dโ€™eau stagnante est nรฉcessaire ร  la survie des larves et nymphes. En saison pluvieuse, il yโ€™a augmentation de la population anophรฉlienne car les gรฎtes larvaires sont alimentรฉs. Les inondations provoquent des flambรฉes de paludisme.
– Lโ€™Altitude
Elle intervient dans lโ€™expansion du paludisme en provoquant une distribution locale du vecteur.
– Le vent
Il favorise la dissรฉmination des vecteurs.
ย™ Facteurs socio-รฉconomiques
โ€ข Le dรฉbroussaillement permet dโ€™รฉliminer les ombrages รฉpais, ce qui entraรฎne la disparition des anophรจles sauvages non responsables de la transmission du paludisme au profit des espรจces vectrices, se multipliant dans les mares ensoleillรฉes : cas de Anopheles gambiae.
โ€ข Les migrations humaines ;
โ€ข Les travaux dโ€™irrigation qui, dโ€™une maniรจre gรฉnรฉrale engendrent les conditions favorables au dรฉveloppement des gรฎtes larvaires des vecteurs du paludisme. Au Sรฉnรฉgal, lโ€™irrigation des pรฉrimรจtres rizicoles a entraรฎnรฉ une augmentation de la transmission du paludisme ;
โ€ข Lโ€™urbanisation : A. gambiae sI est le vecteur du paludisme urbain, mais lโ€™urbanisation se rรฉvรจle trรจs dรฉfavorable ร  sa multiplication. En effet, la pression dรฉmographique et ses consรฉquences (lโ€™occupation du sol par les habitations et la pullulation des gรฎtes potentiels, tendent ร  รฉliminer ou ร  rรฉduire les populations vectorielles). De plus, la densitรฉ de la population humaine par rapport ร  celle des vecteurs et les divers niveaux de protection individuelle et collective rรฉduit le degrรฉ dโ€™exposition de chaque habitant. De ce fait, la transmission est faible et nettement plus basse en ville que dans la zone rurale pรฉriphรฉrique.

Facteurs individuels

โ€ข Lโ€™รขge : Les enfants de 0 ร  5 ans sont les plus exposรฉs ร  cause de lโ€™absence de prรฉmunition, les personnes รขgรฉes sont aussi fragilisรฉes face ร  la maladie.
โ€ข La grossesse : On note une baisse de lโ€™immunitรฉ chez la femme enceinte ce qui expose ร  des risques de paludisme grave.
โ€ข Les sujets neufs : lโ€™absence de prรฉmunition les prรฉdispose ร  des formes de paludisme.
โ€ข Les comportements : Il sโ€™agit des comportements vestimentaires et ceux liรฉs ร  lโ€™exposition des personnes qui dorment en dehors des maisons.

RECEPTIVITE DE Lโ€™HOTE [1]

Rรฉsistance innรฉe

Cโ€™est un รฉtat rรฉfractaire dโ€™origine hรฉrรฉditaire et non immunologique, liรฉ ร  une propriรฉtรฉ inhรฉrente ร  lโ€™homme.
ย™ Facteurs de rรฉsistance liรฉs ร  la membrane รฉrythrocytaire
Les sujets ne prรฉsentant pas dโ€™antigรจnes Duffy sur leurs hรฉmaties sont naturellement rรฉsistants ร  lโ€™infection par Plasmodium vivax. Cela sโ€™explique par lโ€™absence de rรฉcepteurs spรฉcifiques pour lโ€™adhรฉsion et la pรฉnรฉtration des mรฉrozoรฏtes de Plasmodium vivax dans lโ€™hรฉmatie. La frรฉquence de cette particularitรฉ chez les sujets de race noire expliquerait lโ€™absence de cette espรจce plasmodiale en Afrique inter-tropicale.
ย™ Facteurs intra-รฉrythrocytaires
– Drรฉpanocytose : Lโ€™hรฉmoglobine S limite le dรฉveloppement des Plasmodium cโ€™est ainsi que les drรฉpanocytaires sont protรฉgรฉs des fortes infestations.
– Thalassรฉmie : Elle limite le dรฉveloppement des Plasmodium et protรจge les sujets porteurs de la tare contre le paludisme.
– Hรฉmoglobine fล“tale : Elle protรจge les enfants de moins de 6 mois, chez lesquels elle persiste, contre les accรจs graves.
– Dรฉficit en glucose 6 phosphate โ€“ dรฉshydrogรฉnase (G6PD) : Il limite le dรฉveloppement des Plasmodium.

Rรฉsistance acquise

Elle sโ€™observe chez les sujets vivants en zone dโ€™endรฉmie. Cโ€™est une immunitรฉ de prรฉmunition. Cette immunitรฉ confรฉrรฉe par les anticorps protecteurs est plus un facteur dโ€™รฉquilibre entre les parasites et lโ€™organisme humain quโ€™un moyen dโ€™รฉlimination dรฉfinitive des Plasmodium.

REPARTITION GEOGRAPHIQUE (VOIR FIGURE 3)

Le paludisme est un des grands flรฉaux des zones tropicales. Rรฉparti dans le monde entier, le paludisme atteint environ 500 millions de personnes chaque annรฉe dont 1 ร  2 millions dรฉcรจdent. En Afrique, il yโ€™a selon lโ€™OMS 140 ร  280 millions de cas chez les enfants de moins de cinq ans.
En Amรฉrique, 2,2 ร  5,6 millions de cas cliniques par an sont notรฉs.
En Asie, environ 4 millions de cas sont notifiรฉs par an.
En Europe, 12 000 cas par an sont recensรฉs, principalement en Turquie.

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Table des matiรจres

PREMIERE PARTIE : RAPPELS PARASITOLOGIQUES
CHAPITRE I- DEFINITION
CHAPITRE II- EPIDEMIOLOGIE
II.1- AGENTS PATHOGENES
II.1.1- Classification
II.1.2- Morphologie et cycle รฉvolutif
II.1.2.1- Chez lโ€™homme
II.1.2.2- Amorce du cycle sporogonique
II.1.2.3- Chez lโ€™anophรจle femelle
II.1.3- Culture
II.2- RESERVOIR DE PARASITES
II.3- VECTEURS
II.4-MODALITES DE LA TRANSMISSION
II.5- FACTEURS FAVORISANTS
II.5.1- Facteurs dโ€™ordre gรฉnรฉral
II.5.2- Facteurs individuels
II.6- RECEPTIVITE DE Lโ€™HOTE
II.6.1- Rรฉsistance innรฉe
II.6.2- Rรฉsistance acquise
II.7- REPARTITION GEOGRAPHIQUE
II.8- EVALUATION EPIDEMIOLOGIQUE DE Lโ€™ENDEMIE PALUSTRE
CHAPITRE III- ETUDE CLINIQUE
III.1- SYMPTOMATOLOGIE
III.1.1- Paludisme de primo-invasion
III.1.2- Lโ€™accรจs palustre simple
III.1.3- Le neuropaludisme
III.1.4- Paludisme Viscรฉral รฉvolutif ou paludisme chronique
III.1.5- La fiรจvre bilieuse hรฉmoglobinurique
III.1.6- La rรฉviviscence schizogonique
III.2- LA MORBIDITE PALUSTRE
CHAPITRE IV- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
IV.1- DIAGNOSTIC DIRECT
IV.2- DIAGNOSTIC INDIRECT
IV.3- ELEMENTS DE PRESOMPTION
CHAPITRE V- PHARMACORESISTANCE
V.1- DEFINITION
V.2-MECANISMES Dโ€™APPARITION
V.3- FACTEURS Dโ€™EMERGENCE, Dโ€™AUGMENTATION ET Dโ€™EXTENSION DE LA RESISTANCE
V.4- LA CHLOROQUINO-RESISTANCE AU SENEGAL
CHAPITRE VI- LUTTE ANTIPALUDIQUE
VI.1- LUTTE CONTRE Lโ€™AGENT PATHOGENE
VI.1.1- Les Schizonticides
VI.1.2- Les gamรฉtocides
VI.2- LUTTE ANTIVECTORIELLE
VI.2.1- Lutte antilarvaire
VI.2.1.1- Mรฉthodes physiques
VI.2.1.2- Mรฉthodes chimiques
VI.2.1.3- Mรฉthodes biologiques
VI.2.2- Lutte antiadulte
VI.3- PROTECTION DE Lโ€™HOMME SAIN
VI.3.1- Protection mรฉcanique
VI.3.2- Nouveau Protocole de prise en charge du paludisme
CHAPITRE VII- PALUDISME ET GROSSESSE
VII.1- INFLUENCES RECIPROQUES
VII.1.1- Influence de la grossesse sur le paludisme
VII.1.2- Influence du paludisme sur la grossesse
VII.2- LE PALUDISME CONGENITAL
VII.2.1- Le paludisme congรฉnital infection
VII.2-.2- Le paludisme congรฉnital maladie
VII.2.3- Le paludisme pรฉrinatal
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
CHAPITRE I : CADRE Dโ€™ETUDE
I.1- DONNEES GEOGRAPHIQUES
I.2- DONNEES DEMOGRAPHIQUES
I.3- DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES
CHAPITRE II : CADRE DE TRAVAIL
CHAPITRE III : MATERIEL ET METHODES
III.1- DEFINITION DES INDICATEURS
III.2- POPULATION CIBLE
III.3- ECHANTILLONNAGE
III.4- COLLECTE DES DONNEES ET DESCRIPTION DES METHODES
III.4.1- Confection des formulaires dโ€™enquรชtes
III.4.2- Mรฉthodes dโ€™enquรชte paludomรฉtrique
III.4.2.1- Goutte รฉpaisse
III.4.2.2- Le frottis sanguin
III.5- ANALYSE DES DONNEES
CHAPITRE IV โ€“ RESULTATS
IV.1- ETUDE DESCRIPTIVE
IV.1.1- Caractรฉristiques descriptives de la Population
IV.1.1.1- Rรฉpartition des femmes en fonction de lโ€™รขge
IV.1.1.2- Rรฉpartition des femmes enceintes selon le statut matrimonial et le rรฉgime conjugal
IV.1.1.3- Rรฉpartition des femmes selon lโ€™origine gรฉographique
IV.1.1.4- Rรฉpartition des femmes selon le Niveau Socio-รฉconomique
IV.1.1.5- Rรฉpartition des femmes en fonction du niveau dโ€™instruction
IV.1.1.6- Rรฉpartition des femmes en fonction lโ€™Etat clinique.
IV.1.1.7- Rรฉpartition des femmes en fonction du nombre de grossesses antรฉrieures.
IV.1.1.8- Rรฉpartition des femmes Selon les antรฉcรฉdents pathologiques.
IV.1.2- Critรจres Diagnostiques du Paludisme
IV.1.3- Pratiques chimiopraphylactiques
IV.1.4- Poids des Bรฉbรฉs ร  la naissance
IV.2- ETUDE ANALYTIQUE
IV.2.1- Connaissance du paludisme
IV.2.1.1- Connaissance du paludisme en fonction de lโ€™รขge
IV.2.1.2- Connaissance du paludisme en fonction du niveau dโ€™instruction
IV.2.1.3- Connaissance du paludisme en fonction du niveau socioรฉconomique
IV.2.2- Pratique de la chimioprophylaxie chez les parturientes
IV.2.2.1- Pratique de la chimioprophylaxie chez les parturientes en fonction de lโ€™Age
IV.2.2.2- Pratique de la chimioprophylaxie chez les parturientes en fonction de la connaissance du Paludisme
IV.2.2.3- Pratique de la chimioprophylaxie chez les parturientes en fonction des antรฉcรฉdents pathologiques
IV.2.2.4- Pratique de la chimioprophylaxie chez les parturientes en fonction de lโ€™utilitรฉ de lโ€™Antipaludique
IV.2.2.5- Pratique de la chimioprophylaxie chez les parturientes en fonction du coรปt de lโ€™antipaludique
IV.2-3- Les rรฉsultats de la goutte รฉpaisse
COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GENERALE
RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE

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