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OUTILS SPECIFIQUES DE LA PSYCHIATRIE TRAUMATIQUE
รvaluation : Les outils psychomรฉtriques
Diffรฉrentes รฉchelles dโรฉvaluation de la symptomatologie psychotraumatique ont รฉtรฉ รฉlaborรฉes par diffรฉrents auteurs. Les plus reconnues sont :
โข La Clinical Administered PTSD Scale ou CAPS de D. BLAKE et al., 1995 (27) : cette รฉchelle dโhรฉtรฉroรฉvaluation est construite sur les critรจres du DSM-IV (6). Elle mesure la frรฉquence et lโintensitรฉ de chaque symptรดme de maniรจre standardisรฉe sur le mois prรฉcรฉdent. Ses qualitรฉs psychomรฉtriques ont รฉtรฉ largement explorรฉes. Cโest lโinstrument de rรฉfรฉrence pour la recherche et lโexpertise en matiรจre de diagnostic du PTSD.
โข La Posttraumatic Check List Scale ou PCL-S, validรฉe en franรงais par V. VENTUREYRA et al. en 2002 (213) : il sโagit dโune รฉchelle dโautoรฉvaluation de la sรฉvรฉritรฉ du stress post-traumatique sur le dernier mois pouvant aussi รชtre divisรฉe en trois sous-รฉchelles correspondant aux dimensions de rรฉpรฉtition, dโรฉvitement et dโhyperactivitรฉ neurovรฉgรฉtative. Il existe un seuil qui permet de poser le diagnostic de PTSD, fixรฉ le plus souvent ร 44 sur 85. Elle est prรฉsentรฉe en figure 13, page 67.
โข LโEchelle dโImpact de lโEvรฉnement Rรฉvisรฉe ou IES-R de Horowitz, rรฉvisรฉe en 1997 par D. WEISS et C. MARMAR (219), est une รฉchelle dโautoรฉvaluation validรฉe en franรงais, de bonne qualitรฉ psychomรฉtrique. Elle explore la sรฉvรฉritรฉ de trois groupes de symptรดmes que sont les intrusions, lโรฉvitement et lโhyperactivitรฉ neurovรฉgรฉtative, sur les sept derniers jours. Elle ne permet pas de poser un diagnostic mais peut รชtre utilisรฉe aussi bien pour la symptomatologie du PTSD que pour celle de lโ รtat de Stress Aigu. Elle est prรฉsentรฉe en figure 14, page 68.
Il existe dโautres types dโรฉchelles moins utilisรฉes, et parmi celles non-spรฉcifiques du psychotraumatisme, citons le module PTSD de la Structured Clinical Interview for DSM ou SCID รฉlaborรฉ par M. FIRST et al. en 1996 (82), puis le module L du Mini International Neuropsychiatric Interview ou MINI avec la version franรงaise de Y. LECRUBIER et al. en 1997 (132).
Les rรฉponses รฉtatiques
Une des premiรจres difficultรฉs liรฉes spรฉcifiquement ร la psychiatrie traumatique est la temporalitรฉ de la prise en charge (post immรฉdiate), gรฉnรฉralement dans les 24 ร 48 heures suivant lโintervention. โรฉtat participe trรจs activement ร cette prise en charge, en effet les CUMP (Cellule dโUrgence Mรฉdico-Psychologique) sont crรฉรฉs en 1995 et deux circulaires sont mises en place, lโune le 28 Mai 1997 et lโautre le 20 Mai 2003.
Il sโagit dโune responsabilitรฉ lourde, en effet il est indiquรฉ sur le site du ministรจre de la santรฉ : ยซ Lorsque survient un รฉvรฉnement psycho-traumatisant, lโintervention rapide de mรฉdecins psychiatres, de psychologues et dโinfirmiers prรฉalablement formรฉs et intรฉgrรฉs aux unitรฉs dโaide mรฉdicale urgente doit garantir une prise en charge immรฉdiate et post-immรฉdiate satisfaisante des victimes et permettre dโรฉviter lโinstallation des troubles de stress post-traumatique. ยป
Le cadre rรฉglementaire de lโurgence mรฉdico-psychologique a รฉtรฉ renforcรฉ pour optimiser notamment la prise en charge des blessรฉs psychiques lors dโurgences collectives comme les attentats. Le dรฉcret du 6 octobre 2016 relatif ร lโorganisation de la rรฉponse du systรจme de santรฉ en situations sanitaires exceptionnelles (ยซย plan ORSANย ยป) et au rรฉseau national des cellules dโurgence mรฉdico-psychologiques pour la gestion des situations sanitaires exceptionnelles crรฉe le volet mรฉdico-psychologique dans le dispositif ORSAN pour rรฉpondre aux besoins des victimes.
Dans ce cadre, lโAgence Rรฉgionale de Santรฉ (ARS) organise le dispositif de lโurgence mรฉdico-psychologique et sโassure quโil couvre lโensemble du territoire rรฉgional, il sโagit donc dโun dispositif finement grillagรฉ sur les rรฉgions et les dรฉpartements.
LโARS รฉlabore le volet dโurgence mรฉdico-psychologique dispositif ORSAN avec lโappui de la CUMP rรฉgionale. Ce volet est destinรฉ ร assurer la mobilisation des CUMP de la rรฉgion au bรฉnรฉfice dโune CUMP dรฉpartementale impactรฉe par un รฉvรฉnement dรฉpassant ses capacitรฉs propres de rรฉponse lorsque le cas se prรฉsente.
La CUMP repose sur des professionnels de santรฉ volontaires (psychiatres, psychologues, infirmiers) qui sont sollicitรฉs en situation de besoin pour une urgence mรฉdico-psychologique. Afin de consolider ce dispositif basรฉ sur le volontariat, lโARS dรฉtermine les รฉtablissements de santรฉ siรจges de SAMU, dotรฉs de personnels financรฉs dans le cadre dโune mission dโintรฉrรชt gรฉnรฉral dรฉdiรฉe.
Elle se subdivise dโune part de la CUMP dite ยซย rรฉgionaleย ยป, constituรฉe dans lโรฉtablissement de santรฉ siรจge de SAMU dรฉsignรฉe par lโagence.
La CUMP dite ยซย renforcรฉeย ยป, quant ร elle, est constituรฉe dans les รฉtablissements de santรฉ siรจges de SAMU dรฉsignรฉs par lโARS sur les critรจres suivants :
โข le dispositif mis en place ne permet pas de rรฉpondre aux besoins spรฉcifiques de la rรฉgion ;
โข la prรฉsence, dans le dรฉpartement, de risques liรฉs ร des dangers spรฉcifiques ;
โข lโimportance de lโactivitรฉ de lโurgence mรฉdico-psychologique au sein du dรฉpartement.
En cas de situation sanitaire exceptionnelle, la cellule mรฉdico-psychologique zonale est chargรฉe de coordonner la mobilisation des cellules dโurgence mรฉdico-psychologiques de la zone de dรฉfense.
ร la notion de ยซย catastropheย ยป dรฉfinie page 42 vient sโajouter, comme nous le verrons page 57, un dysfonctionnement des services de lโรฉtat : ainsi par exemple la saturation des appels tรฉlรฉphoniques, les routes impraticables, le manque dโun matรฉriau peuvent crรฉer des complications supplรฉmentaires par rapport aux problรจmes dรฉjร prรฉsents.
ASPECTS CLINIQUES, MOYENS PSYCHOTHรRAPEUTIQUES
Nous citerons successivement ร travers un spectre large plusieurs psychothรฉrapies qui ont รฉtรฉ รฉtudiรฉes, sur diffรฉrentes phases du troubles, puis nous verrons lโรฉtat des connaissances actuelles en matiรจre de pharmacologie pour la prise en charge du psychotraumatisme.
Le ยซย debriefingย ยป psychologique
Il sโagit du type de prise en charge dont bรฉnรฉficient le plus les patients aujourdโhui, et ce de trรจs loin. Il allie un aspect pratique, une reproductibilitรฉ, une disponibilitรฉ, et des bienfaits ร la fois nรฉcessaires et confirmรฉs.
Comme nous lโavons vu, la prise en charge post-immรฉdiate est dรฉsormais gรฉnรฉralement assurรฉe par le rรฉseau des CUMP qui rรฉalise un tri, un ยซย defusingย ยป (ยซย dรฉchocageย ยป ร chaud : terme utilisรฉ par les Canadiens francophones pour parler dโun entretien de ยซย dรฉsamorรงageย ยป dont bรฉnรฉficient les victimes, les incitant ร verbaliser leurs รฉmotions).
Cette approche permet รฉgalement un repรฉrage prรฉcoce qui ne peut รชtre binaire, considรฉrant que les patients sont soit traumatisรฉs, soit non traumatisรฉs, mais dans un continuum avec une multitude de symptรดmes qui peuvent รชtre dโintensitรฉ variable. Elle prรฉvoit, avec une certaine incertitude malgrรฉ tout, les cas oรน les troubles pourraient perdurer et laisser sโinstaller un syndrome psychotraumatique.
Thรฉrapie cognitivo-comportementale
La Thรฉrapie Cognitivo-Comportementale (TCC) a dรฉmontrรฉ son efficacitรฉ dans plusieurs รฉtudes en ce qui concerne le PTSD. Selon le guide de recommandations cliniques nยฐ26 du NICE ou National Institute of Clinical Excellence, de 2005 (160), une TCC individuelle centrรฉe sur le trauma devrait รชtre proposรฉe dans le mois qui suit le traumatisme ร tous les patients prรฉsentant une symptomatologie post-traumatique ou un PTSD sรฉvรจre. Toutefois certains auteurs comme SERVANT et HEROUIN prรฉcisent en 2003 (192) que si la TCC amรฉliore les symptรดmes et la qualitรฉ de vie des patients, elle ne garantit pas une rรฉsolution psychologique du traumatisme. Il sโagit dโune thรฉrapie brรจve, donc limitรฉe dans le temps : 8 ร 12 sรฉances ร raison de deux sรฉances hebdomadaires. Le traitement comporte plusieurs composantes dont une phase initiale dโinformation sur la rรฉponse normale au stress aigu, une autosurveillance des symptรดmes, ainsi quโune phase dโexposition prolongรฉe dont le principe est dโapprivoiser le souvenir traumatique en se remรฉmorant la scรจne, tout en traitant le souvenir, ce afin de diminuer lโanxiรฉtรฉ associรฉe. Lโexposition est graduelle, elle commence par lโimagination ou le rรฉcit et va jusquโร la confrontation rรฉelle ร des situations, des lieux ou des objets plus anxiogรจnes pour le patient, tout en y associant des techniques anxiolytiques, comme la relaxation. Cette dรฉsensibilisation vise principalement la dimension dโรฉvitement du syndrome psychotraumatique. La thรฉrapie par exposition prolongรฉe prรฉsente un intรฉrรชt dรจs la phase dโรtat de Stress Aigu, mais peut รชtre dรฉbutรฉe jusquโร 5 mois aprรจs le traumatisme sans perte de chance pour le patient selon une รฉtude israรฉlienne de A. SHALEV en 2012 (195). La TCC comprend aussi des techniques de gestion de lโanxiรฉtรฉ visant plus spรฉcifiquement lโhyperactivation neurovรฉgรฉtative, comme la relaxation, lโaffirmation de soi ou la rรฉgulation respiratoire. Enfin, la restructuration cognitive est une part importante de la TCC. Elle consiste ร modifier les schรฉmas de pensรฉes inadรฉquats, comme la culpabilitรฉ ou la dangerositรฉ excessive du monde, renforcรฉs par le traumatisme.
Au sein de la TCC peuvent รชtre dรฉcomposรฉes des catรฉgories, cโest notamment ce que font Bryant et al. dans leur รฉtude de 2008 (45) sรฉparant la Thรฉrapie dโExposition prolongรฉe (TE), et la Thรฉrapie par Restructuration Cognitive (TRC)
Comme le montrent les figures 16 et 17 page suivante, cette รฉtude randomisรฉe compare lโapparition des PTSD selon que lโon choisisse la prise en charge de lโESA par TE ou par TRC au sein des TCC, et elle met en รฉvidence un risque de prรฉsenter un PTSD fortement rรฉduit si lโon applique la TE.
Cette รฉtude en revanche ne fait pas mention dโune amรฉlioration symptomatologique immรฉdiate, la principale limite de la thรฉrapie รฉtant son acceptabilitรฉ par le sujet, et la recrudescence anxieuse quโelle engendre. Les auteurs expriment cependant un taux dโabandon ou de tolรฉrance similaire, quโelle soit de type TE ou TRC (45).
Lโรฉtude de GOETTER et al. en 2015 (99) montre que les taux dโabandon pour les patients suivis en psychothรฉrapie sont majeurs. Cette รฉtude ne diffรฉrencie pas rรฉellement les taux dโabandon selon le type de thรฉrapie, mais dโautres, comme celle de FEDUCCIA et MITHOEFER en 2018 (78), รฉvoquent toujours une limite dans lโassociation entre abandon du traitement et thรฉrapie dโexposition prolongรฉe.
Cette derniรจre รฉtude concerne principalement lโintรฉrรชt de potentialisation par traitement mรฉdicamenteux, ici la MDMA, qui semble donner des rรฉsultats fiables avec des tailles dโeffets trรจs importants. Nous y reviendrons dans la partie sur la pharmacopรฉe.
Une explication physio-pathologique de cette diffรฉrence concernerait le travail de fond, la thรฉrapie par exposition prolongรฉe travaillant sur le lien direct entre le souvenir traumatique et lโanxiรฉtรฉ, alors que la thรฉrapie par reconstruction cognitive travaillerait sur des mรฉcanismes dโadaptabilitรฉ propre au syndrome dโรฉvitement, ร lโhypervigilance anxieuse et autres symptรดmes engendrรฉs prรฉcisรฉment par les consรฉquences de cette anxiรฉtรฉ exacerbรฉe dรฉcoulant de ce lien trauma-anxiรฉtรฉ. Cette thรฉrapie incite le patient ร ยซย vivre avecย ยป, plutรดt que ยซย vivre sansย ยป.
Hypnose thรฉrapeutique
ร la suite de BREUER et FREUD en 1889 (37), et JANET en 1895 (107), qui ont remarquรฉ les liens entre hypnose, dissociation, et traumatisme, considรฉrant que le sujet se plaรงait dans un รฉtat hypnoรฏde au moment de lโรฉvรจnement, lโhypnose sโest rรฉvรฉlรฉ un outil efficace dans le champ du traumatisme psychique.
Neurophysiologie Aspect psychodynamique
Mรชme si lโhypnose aujourdโhui a changรฉ et appartient au champ des thรฉrapies stratรฉgiques brรจves (HALEY J., 1973 (102)) sa conceptualisation comme phรฉnomรจne naturel et protecteur autant que comme outil thรฉrapeutique par Milton Erickson trouve sa justification dans ses parentรฉs cliniques avec lโESPT (LYNN S.J. et CARDENA E., 2007 (138)).
En effet, dans la confrontation au traumatisme comme dans lโรฉtat hypnotique, on retrouve de nombreux รฉlรฉments cliniques utiles dans la thรฉrapie comme par exemple la modification de lโรฉtat de conscience, lโaltรฉration de la perception du temps, la suspension de la conscience, la dissociation physique et psychique, la focalisation de lโattention, les troubles de la mรฉmoire et de la perception.
Lโhypnose utilisรฉe dans la pathologie psychotraumatique est focalisรฉe sur le trauma en ce quโelle vise la stabilisation et la rรฉduction des symptรดmes, le traitement des souvenirs traumatiques et le travail sur la personnalitรฉ et son contexte.
Lโobjectif principal du travail thรฉrapeutique est de ยซย casser le monolitheย ยป que reprรฉsente le trauma en entrant avec prudence dans la bulle hypnotique qui sโest constituรฉe (laissant le patient fixรฉ ร lโรฉvรจnement traumatique) pour pouvoir ponctuer la crise psychique, apprendre au patient lโautohypnose et lui offrir des suggestions spรฉcifiques concernant le contexte et le vรฉcu du trauma. (COTTENCIN.O et al, 2002 (57)) Aspect neurobiologique
Comme indiquรฉ en partie sur la figure 18, lโimagerie fonctionnelle, quโil sโagisse de lโIRM ou de la TEP, permet certaines constatations lors de lโexploration par imagerie dโun รฉtat hypnotique. Des points communs ressortent rรฉguliรจrement, quel que soit le protocole :
โข une activation de lโaire sollicitรฉe (comme lโaire visuelle pour des hallucina-tions visuelles, auditives pour des hallucinations auditives), ainsi que des hyper activations ou hypo activations qui vont de pair avec notre comprรฉhension de la neurophysiologie humaine actuelle (par exemple la dรฉsactivation du cortex cin-gulaire antรฉrieur pour une hypnose analgรฉsique, afin de dรฉsactiver le vรฉcu รฉmo-tionnel dรฉsagrรฉable de la douleur) ; ces activations ยซย spรฉcifiquesย ยป, ยซย activitรฉ – dรฉpendantesย ยป sont visibles sur la figure 18 car les aires activรฉes corres-pondent aux exercices proposรฉs, mais ne font pas partie dโun processus repro-ductible propre ร lโhypnose en soi ;
โข une hyper activation du cortex prรฉ frontal dorso latรฉral, processus rรฉgulateur permettant une inhibition globale de lโensemble dโautres zones pour diminuer une forme de ยซย bruitย ยป cรฉrรฉbral et favoriser une mise en transe oรน lโindividu est dรฉconnectรฉ des stimuli ;
โข une hypo activation des amygdales qui dรฉcoule logiquement du point prรฉcรฉdent, permettant de diminuer les connotations รฉmotionnelles anxieuses des souvenirs et donc lโanxiรฉtรฉ globale ;
โข enfin, le prรฉcunรฉus, servant ร lโimagerie mentale, est totalement dรฉsactivรฉ et lโรฉlectrooculogramme rรฉvรจle des mouvements des yeux impossibles ร simuler ร lโรฉtat de veille ordinaire.
Le fait que le prรฉcunรฉus (imagination) soit dรฉsactivรฉ pendant l’hypnose et que, pourtant, la personne vive une expรฉrience intรฉrieure trรจs vive en images, en pensรฉes et en รฉmotions tendrait ร dire, pour certains, que lโhypnose mobilise ยซย lโinconscientย ยป, de maniรจre plus globale. Il reste probablement un travail ร faire pour une meilleure comprรฉhension de ce phรฉnomรจne.
ร la suite de MENON en 2011 (144), indiquons une brรจve dรฉfinition des rรฉseaux concernรฉs :
โข le ยซย Default mode networkย ยป (ou ยซย rรฉseau par dรฉfautย ยป) reprรฉsente les voies cรฉrรฉbrales actives lorsquโun individu ne fait rien de particulier, il est spรฉcifiquement dรฉsactivรฉ lors de la rรฉalisation de tรขche. Il comprend le cortex cingulaire postรฉrieur, le precuneus, le cortex temporal lateral et les rรฉgions prรฉfrontales mรฉdiales. Il favorise un รฉtat dโintrospection, le cerveau est au repos mais actif ;
โข le ยซย Central executive networkย ยป (ou ยซย rรฉseau central รฉxecutifย ยป) reprรฉsente la rรฉalisation dโune tรขche prรฉcise nรฉcessitant une activation des zones concernรฉes et une inhibition des zones non pertinentes ;
โข le ยซย Salience networkย ยป (ou ยซย rรฉseau de saillanceย ยป) a pour rรดle de sรฉlectionner les stimuli, pertinents ou non, reprรฉsentant un รฉtat de transition et de bascule entre le rรฉseau par dรฉfaut et le rรฉseau central exรฉcutif.
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Table des matiรจres
INTRODUCTIONย
PARTIE I โ PSYCHOTRAUMATOLOGIEย
A. UN PEU DโHISTOIRE
1. Les de buts de la psychiatrie de lโavant
2. Vers le Post-Traumatic Stress Disorder
3. Cheminements du mode le
3.1 Lโ ยซย historical group debriefingย ยป de S. Marshall
3.2 Le ยซย critical incident stress debriefingย ยป de J.Mitchell
3.3 Le ยซย debriefingย ยป a la franรงaise
B. CLINIQUE, STRESS ET PSYCHOTRAUMATISME
1. E pide miologie et pre vention
1.1 E ve nement traumatoge ne et taux dโexposition
1.2 Re partition et caracte ristiques de mographiques
1.3 Pre valence
1.4 Chronicite
1.5 Complications et pathologies associe es
2. Les variables cliniques
2.1. Le psychotraumatisme.
2.2. Le stress adaptatif physiologique
2.3. Les situations de stress de passe
2.4. Lโe tat de stress aigu
2.5. Lโe tat de stress post-traumatique
C. E TIOPATHOGE NIE DE LโE TAT DE STRESS AIGU
1. Aspect psychodynamique
2. Aspect neurobiologique
2.1. Neuro-anatomie fonctionnelle
2.1.1 Le Cortex pre frontal
2.1.2 Lโamygdale
2.1.3 Le syste me cortex pre frontal/amygdale ce re brale
2.2. Les neurotransmetteurs
2.2.1 La dopamine
2.2.2 La noradre naline
2.2.3 ESA et court-circuit
2.3. Neuromodulation et axe cortisolique
2.4. Ge ne tique et PTSD
2.4.1 Cate cholamines
2.4.2 Polymorphisme du promoteur du ge ne codant pour le transporteur de la se rotonine
2.4.3 Exemples de ge nes candidats des voies dopaminergiques et noradre nergiques
24.4.4 Exemples de ge nes candidats dans la re gulation des glucocorticoรฏ des
PARTIE II : PRISE EN CHARGE POST-IMMรDIATE
A. OUTILS SPECIFIQUE DE LA PSYCHIATRIE TRAUMATIQUE
1. Evaluation : Les outils psychome triques
2. Les re ponses e tatiques
B. ASPECTS CLINIQUES, MOYENS PSYCHOTHE RAPEUTIQUES
1. Le ยซย debriefingย ยป psychologique
2. The rapie cognitivo-comportementale
3. Hypnose the rapeutique
3.1 Neurophysiologie
3.2 Re sultats actuels
3.3 Limites
4. The rapie par mouvements horizontaux oculaires
4.1 Neurophysiologie
4.2 Re sultats actuels
5. The rapie pleine conscience
5.1 Neurophysiologie
5.2 Re sultats actuels
5.3 Limites
6. Approche psychanalytique
C. ASPECTS CHIMIQUES ET PHARMACOLOGIQUES
1. Les alpha-bloquants
1.1 La prazosine
1.2 La guanfacine
2. Les bรชta-bloquants : Le propranolol
3. La 3,4-Mรฉthylรจnedioxymรฉthamphรฉtamine
4. Les benzodiazรฉpines
5. La buspirone
6. Les anticonvulsivants
7. Les opioรฏdes
8. Lโhydrocortisone
9. Neuroleptiques et antipsychotiques
D. TRAITEMENT SOCIAL ET JURIDIQUE
1. Re ponse sociale : la me diatisation
2. Re ponse sociale : lโindemnisation
3. Re ponse sociale : La judiciarisation
DISCUSSION
CONCLUSION
LEXIQUE
BIBLIOGRAPHIE
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