Clermont-Ferrand, capitale de l’Auvergne ; Cataroux, site industriel de l’entre-deux villes

 Présentation générale de la ville

Clermont-Ferrand est une ville de tradition industrielle située au cœur du Massif Central. Capitale de la région Auvergne, cette ville de taille moyenne, 141 569 habitants en 2012 (recensement Insee), est située entre la Chaîne des Puys à l’Ouest et la plaine de la Limagne à l’Est. Ville moyennement dense (3303habitants/km²), Clermont-Ferrand est la vingt-troisième ville française en terme de population.

La ville moderne, née de l’union des deux anciennes villes, Clairmont et Montferrand, est aujourd’hui le centre administratif, économique et universitaire de la région, et concentre l’essentiel du potentiel de la recherche régionale. Clermont-Ferrand constitue un carrefour entre plusieurs axes de communication, notamment autoroutiers. L’agglomération est le croisement autoroutier du centre de la France, avec le début de l’A71 jusqu’à Paris. Elle abrite également le point initial de l’A75 menant au Sud de la France et à l’Espagne. Elle est enfin traversée par l’A89, reliant Bordeaux à Lyon. Elle dispose d’un aéroport (400 000 passagers/an) mais souffre de l’absence d’une liaison TGV.

Le Grand Clermont, responsable de l’élaboration du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), a pour but d’orienter ses prérogatives de manière à rendre plus attrayante l’agglomération clermontoise et ses alentours. Cent huit communes et quatre Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) sont compris dans le territoire du SCoT. La politique du Grand Clermont consiste à concilier une intensification de son développement et la préservation de son capital vert. L’agglomération clermontoise dispose d’une organisation en archipel, comme l’illustre le plan schématique ci-après, qui tend à s’opposer à l’étalement urbain, limiter la consommation d’espace par une compacité de l’urbanisation et notamment par la densification des pôles structurants et la délimitation des zones urbanisées.

Afin de lutter contre l’étalement urbain, le SCoT donne la priorité à l’implantation des activités économiques au sein du tissu urbain existant, dès lors qu’elles sont compatibles avec l’habitat. Il favorise la mixité habitat/activités par le comblement des dents creuses et le réinvestissement des friches urbaines. Il prône également la requalification des zones d’activités existantes, afin de tendre vers un rééquilibrage des emplois et une meilleure répartition des richesses entre les différentes intercommunalités.

L’économie Clermontoise

En terme économique, on peut noter la prépondérance de l’entreprise Michelin, seule entreprise du CAC 40 dont le siège social est situé hors de l’Ile de France. L’entreprise emploie plus de 12 000 salariés sur toute l’agglomération, dont 2500 chercheurs rassemblés au centre de recherche et de développement clermontois de Ladoux.

La ville possède donc une tradition industrielle forte, du fait de la présence de Michelin et du tissu important de sous-traitants développés autour de l’industrie du pneumatique. Le schéma suivant relate l’influence de le l’entreprise Michelin dans les années 1980 et l’implantation de ses nombreux sites, au sein de l’agglomération clermontoise.

Par ailleurs, l’exploitation de la plaine agricole de la Limagne, particulièrement fertile, a engendré la naissance du groupe Limagrain et sa filiale Jacquet, issu du regroupement coopératif d’agriculteurs qui cultivent aujourd’hui des milliers d’hectares sur cette plaine (46 500 hectares en Auvergne). Il convient de noter la présence d’un pôle d’industrie pharmaceutique (Chibret) et du cinquième pôle aéronautique national.

Autre symbole de la région Auvergne, les eaux de Volvic. Deuxième entreprise agro-alimentaire d’Auvergne, présente dans 60 pays, elle produit en moyenne 1,3 milliards de litre d’eau par an, en grande partie destinés à l’exportation.

Les projets d’avenir de la ville de Clermont-Ferrand 

Le cadre EcoCités

Le Ministère du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité, conçoit les EcoCités comme de « grands projets d’aménagement urbain durable avec une cohérence architecturale, énergétique et sociale ». C’est ce concept qui sous-tend la démarche de la ville de Clermont-Ferrand. Le SCoT du Grand Clermont s’inscrit dans ce cadre puisqu’il vise à proposer des formes plus économes et plus innovantes (individuel groupé, petit collectif, maison multifamiliale, espaces publics, jardins partagés…) tout en répondant aux aspirations d’intimité des ménages. La priorité est donnée, comme pour les activités, au renouvellement urbain et à la densification des dents creuses. Paradoxalement, Clermont-Ferrand n’a pas échappé pas au phénomène d’étalement urbain. Entre 1995 et 2011, la ville a consommé 201 hectares de terre au détriment essentiellement des espaces agricoles et naturels, pour créer majoritairement des surfaces industrielles, commerciales et des infrastructures (81 hectares). (source : PADD). Les objectifs actuels sont de contenir l’étalement urbain tout en favorisant une mixité des typologies et nouvelles formes d’habitat, une écologie urbaine, ’utilisation de matériaux sains et le bien vivre des habitants. La préconisation du SCoT vise à améliorer d’au moins 20% l’efficacité foncière, en visant une surface moyenne de 130m² par logement dans le cœur métropolitain. La ville de Clermont et en particulier le secteur Saint-Jean/Cataroux, partie majeure de l’entre-deux villes (Clermont Montferrand), s’inscrivent dans le projet EcoCité. Cataroux appartient même au « périmètre opérationnel prioritaire de l’EcoCité » comme le montre ce schéma ci après. Le projet Ecocité vise à « fabriquer le standard de la ville de demain, durable et solidaire » [cf. fnau.org]. L’enjeu est donc un processus de transformation progressif et évolutif permettant d’intégrer les principes du développement durable, autour du vivre ensemble, des champs de mobilités, de l’habitat, de l’énergie et de l’espace public.

Par ailleurs la dynamique Écocités intègre plusieurs projets de recherche portés par des entreprises et des laboratoires clermontois. Pour en citer quelques-uns : le projet de «véhicule individuel public autonome», des nouveaux systèmes d’éclairage public, la modélisation environnementale 3D, des procédés de dépollution des sols par voie biologique…

Hautes technologies et numérisation

Le numérique est le moteur d’une économie nouvelle qui représente aujourd’hui un quart de la croissance et de la création d’emplois en France. Il est perçu par l’ensemble des acteurs comme un levier d’innovation, de productivité et de croissance.

Un grand nombre d’acteurs se mobilisent en Auvergne autour des enjeux de quartier numérique, notamment depuis le lancement par l’Etat du dispositif « French Tech » fin 2013. Ce projet « French Tech » vise à faire de la France une Startup d’envergure mondiale en mobilisant le plus grand nombre d’acteurs publics et privés, afin de créer une dynamique collective, soutenir le développement d’accélérateur de Startup et renforcer l’attractivité internationale de la France en matière de nouvelles technologies.

Depuis la réactualisation du Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire, une des principales ambitions de l’Auvergne et en particulier de la ville de Clermont-Ferrand serait de recevoir le label « French Tech ». C’est en cela que de nombreux acteurs publics et privés se mobilisent en partenariat, afin de déployer des infrastructures de Très Haut Débit via l’impulsion de la Stratégie de Spécialisation Intelligente au service de l’accélération de l’innovation des entreprises, en grande partie véhiculée par le numérique.

La mobilisation des acteurs a permis de dégager les enjeux suivants :
➤ Structurer le projet de quartier numérique en suivant le modèle des Campus. L’objectif serait de créer une dynamique de réseau grâce à la proximité physique des acteurs de différents domaines (recherche, enseignement supérieur, entreprises des secteurs traditionnels, etc.)
➤ Mettre à disposition les outils et dispositifs facilitateurs et accélérateurs (pour l’accès au financement, au marché, à des compétences clés pour le développement des entreprises, etc.)
➤ Se positionner comme un lieu d’innovation digitale
➤ Permettre aux universités, écoles et laboratoires auvergnats de former leurs étudiants à la pratique et aux outils de la réalité virtuelle.

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Table des matières

Introduction
Partie 1 : Clermont-Ferrand, capitale de l’Auvergne ; Cataroux, site industriel de l’entre-deux villes
1. Présentation générale de la ville
2. L’économie Clermontoise
3. Les projets d’avenir de la ville de Clermont-Ferrand
a) Le cadre EcoCités
b) Hautes technologies et numérisation
4. L’entre-deux villes Clermont-Montferrand : zone à enjeux métropolitains
5. Les enjeux du site Cataroux pour l’agglomération clermontoise
a) Bâtir une centralité majeure
b) Engager un contrat ville-nature
6. Un projet individuel répondant aux enjeux économiques et environnementaux
Partie 2 : Diagnostic du site Cataroux
1. Un site industriel en reconversion progressive
2. Concepts généraux sur les friches urbaines et leur reconversion
3. L’état des lieux du site
4. La réglementation sur Cataroux
a) Zonage
b) Plan de Prévention
c) Plan Local de l’Habitat
5. Les projets en cours au sein du site
a) La rivière Tiretaine à ciel ouvert
b) Le projet Quantum Development
c) La reconversion du site des Pistes Michelin
6. Les enjeux du projet d’aménagement sur la parcelle de 4,6 hectares réservée au PIND
Partie 3 : Le projet d’aménagement
1. Les principaux éléments du projet
a) Les équipements constituant le projet
b) Justification du projet
c) Le principe de l’incubateur
2. Première étape : la reconversion de l’existant
a) Démolition des bâtiments
b) Dépollution des sols
3. Mise à ciel ouvert de la rivière Tiretaine
a) Prolongement de la Tiretaine à ciel ouvert, dans la continuité du projet Quantum Development
b) Aménagement des berges
c) Réduction du risque inondation
d) Création de deux passerelles de franchissement du cours d’eau
4. Conception et architecture de bâti
a) Le bâtiment à énergie positive (cafétéria)
b) L’incubateur : trois bâtiments végétalisés
c) IUT Métiers du Multimédia et de l’Internet
d) Ecole d’ingénieur du monde numérique
e) Centre de Formation Professionnelle Continue des entreprises du numérique
5. Végétalisation du bâti et aménagement des parkings
a) Le parti-pris de la végétalisation des bâtiments
b) Accessibilité
c) Parking perméable végétalisé
d) Les garages à vélos
6. Un site à libre-accès : lieu de vie et de rencontre agréable
a) Parc de détente
b) Parc lumineux
Conclusion

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