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Définition sur les cosmétiques
Un cosmétique ou plus précisément « un produit cosmétique » est selon l’article 1 de la 6ème directive européenne (16) une substance ou une préparation destinée à être mise en contacte avec diverses parties superficielles du corps humain, notamment la peau, les ongles, les lèvres, les organes génitaux externes, les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, protéger, parfumer, maintenir en bon état, de modifier son aspect ou d’en corriger l’odeur. Les cosmétiques sont des produits d’hygiène et d’embellissement.
De manière plus générale, la cosmétique est l’ensemble des procédés et traitements destiné à embellir. On parle de travail cosmétique lorsque quelque chose doit subir un traitement de présentation sans être modifié.
Classification et différents types de cosmétiques
Les cosmétiques peuvent être classés en fonction de leur composition en, cosmétiques naturels et en cosmétiques synthétiques.
Les cosmétiques naturels
Encore appelés produits cosmétiques « Bio», ces cosmétiques sont constitués de produits naturels, qui peuvent être d’origine végétale (lavande, amande, beurre de karité), animale (suif, stéarine) ou minérale (paraffine, argile, silicium organique).
Les cosmétiques synthétiques
Comme leur nom l’indique, ces cosmétiques sont composés de produits synthétiques comme la silicone, le parfum synthétique. Cependant qu’ils soient naturels ou synthétiques sont considérés comme cosmétiques :
– Les produits d’hygiène : démaquillant, dentifrice, déodorant, gel douche, gel nettoyant intime, savon, shampoing ;
– Les produits de soin : crème antirides, crème de jour, crème de nuit, crème hydratante, eau florale, gommage, lait, lotion, masque de beauté, baume pour les lèvres, tonique ;
– Les produits capillaires : après shampoing, défrisant, gel, huile, laque, masque, teinture ;
– Les produits de maquillage : anti-cerne, autobronzant, ligneur (eyeliner), fard, fond de teint, khôl mascara, poudre, produit pour blanchir la peau, rouge à lèvres, vernis à ongles ;
– Les parfums : eau de Cologne, eau de toilette, parfum ;
– Les produits solaires : crèmes, huiles ou lotions après soleil et solaires
– Les produits pour le rasage et les produits dépilatoires : après-rasage, crème dépilatoire, mousse à raser ;
– Les préparations pour bains et douches : bain moussant, huile de bain, sels de bain.
Néanmoins, il convient de noter que les médicaments et les produits alimentaires ne sont pas des cosmétiques. En effet à la différence des cosmétiques, les médicaments doivent obtenir une autorisation de mise sur le marché et prouver leur efficacité par des tests. De plus, un cosmétique ne soigne pas. Un cosmétique ne se mange pas contrairement à un produit alimentaire. Ainsi, un complément alimentaire n’est pas considéré comme un cosmétique. Cependant, certains aliments comme l’huile d’olive ou le miel sont utilisés comme ingrédients cosmétiques.
Caractéristiques des cosmétiques
Quelque soient leurs formes (crèmes, gels, émulsion, etc.), les cosmétiques ont généralement tous la même structure : Un ou plusieurs principes actifs : substances actives qui assurent l’efficacité du produit. Le terme principe actif est couramment utilisé même si l’expression principe actif est normalement réservée aux médicaments.
Un excipient chargé de transporter les principes actifs. Des additifs : adjuvants (pour parfumer, faire mousser, etc.), conservateurs notamment parabènes, colorants antioxydants, émulsifiants, stabilisateurs de ph, tensioactifs, agents de contrôle de la viscosité, etc. Au final, un cosmétique peut facilement contenir une vingtaine d’ingrédients choisis parmi les 8000 ingrédients cosmétiques référencés. Pour qu’un produit puisse être classé comme cosmétique, les composés utilisés ne doivent pas traverser le derme de la peau. Dans les faits, certains composants, par exemple des ingrédients de crèmes amincissantes, traversent le derme. Puisqu’un cosmétique est en contact direct avec la peau, il ne doit pas nuire à la santé. Dans cette optique, des substances qui sont dangereuses telles que le plomb et certains éthers de glycols sont interdites et les fabricants effectuent des tests de tolérance des cosmétiques. Le domaine des cosmétiques est régi par une législation stricte (directive européenne 76/768/CEE amendée 7 fois depuis 1976) qui dresse une liste positive pour l’utilisation des colorants et conservateurs ainsi qu’une liste négative contenant entre autres les substances CMR (Cancérigène Mutagène Reprotoxique). Mais cela n’empêche pas les cosmétiques de provoquer parfois des réactions secondaires (allergie) et de contenir des substances qui pourraient être potentiellement dangereuses. Quoi qu’il en soit, le consommateur peut se référer à l’étiquette du cosmétique, lequel fournit certaines informations comme le nom du fabricant ou la liste complète des ingrédients. Il convient de noter que les cosmétiques pour les yeux sont à utiliser avec précaution, car l’œil est un organe fragile.
GENERALITES SUR LES BEURRES DE KARITE
Présentation de l’arbre à karité
Description de l’arbre à karité
Le terme français “ karité ” est une appellation Sarakollé de l’ouest du Sénégal (Traoré 1999). Cette appellation, correspond à l’espèce végétale Vitellaria paradoxa C F. GAERTN, qui a pour synonyme Butyrospermum Parkii (G. Don) ou encore Butyrospermum paradoxa subsp. Parkii (G .Don) Hepper. C’est une espèce agro-forestière soudano-sahélienne de l’ordre des Ebénales et de la famille des Sapotacées (10,33). Le karité ou arbre à beurre est un arbre d’une quinzaine de mètres de haut à tronc épais pouvant atteindre 150 centimètres (cm) de diamètre, aux rameaux trapus (munis d’une écorce épaisse) et à feuillage dense et caduc.
Les feuilles, groupées en grosses touffes serrées, pubescentes et de couleur rouge rouillée dans leur jeunesse, deviennent progressivement glabres, coriaces, luisantes et vert-foncées. La floraison caractérisée par des groupes de 40 à 30 fleurs jaunâtres très parfumées a lieu généralement d’Avril à Mai. Le fruit est une baie elliptique vert jaune ou jaune, de 3 à 6 cm et d’un poids moyen de 20 à 25 grammes (g). Il contient une, deux ou trois graines appelées « noix de karité » (33, 38). La noix est une graine ovale, arrondie, à coque ligneuse, lisse, brun-rouge (figure 2) contenant exceptionnellement deux ou trois graines appelées amandes (projet national karité, 2000).
Ces amandes contiennent des matières grasses (40-50 %) (39). Le beurre de karité est la matière grasse obtenue à partir des amandes torréfiées et moulues ou moulues tout simplement .
Origine et distribution géographique
Le karité se trouve essentiellement en Afrique, en savane arborée, s’étendant de la frontière sénégalo-soudanienne à l’Afrique centrale, à travers le sud du Mali, le Burkina Faso, le nord du Togo, du Ghana, du Bénin, de la Cote d’ivoire, du Nigéria, le sud du Tchad et du Soudan.
Ecologie et culture
Le karité pousse spontanément dans les régions arides et semi-arides, sous une pluviométrie de 500 à 1500 millimètres (mm) et des climats marqués par deux saisons bien distinctes, avec une longue période sèche. Il pousse également à l’état spontané, sur des sols latéritiques bien drainés (34). Les recherches scientifiques récentes ont aussi montré que la culture du karité dans nos régions est techniquement possible et réalisable (38). La reproduction de l’arbre se fait essentiellement par pollinisation des graines, assurée par les abeilles et les chauves-souris (33). Malheureusement, la fécondation de la fleur est souvent menacée par les feux de brousse et l’harmattan qui provoque leur chute. D’une durée de vie moyenne de 200 ans, le karité commence vraiment à produire à partir de la 15ème année et atteint sa pleine production à 25 ans.
Utilisation de l’arbre à karité
Dans les foyers africains, certains sous-produits du karité (tourteaux et coques) sont utilisés comme combustibles à la place du bois de chauffe ; le tourteau est aussi utilisé comme engrais et permet d’extraire une huile de seconde qualité qui sert de base de teinture ou d’imperméabilisant. Cette teinture est appliquée à la base des cases afin de protéger l’argile de la pluie ou sur les canaris d’eau dans le but de les rendre imperméables (34). A maturité, les baies du karité sont sucrées et comestibles, avec une pulpe qui représente 55 % du poids total du fruit. Ce dernier, beaucoup apprécié par les populations africaines, peut remplacer partiellement ou entièrement le ou les repas quotidiens de certaines familles rurales durant la période de soudure (mai à août) étant donné que la période de disponibilité de ces fruits coïncide souvent avec les périodes de soudure en milieu rural. Le karité qui produit 15 à 20 kg de fruits murs/an contribue ainsi à la sécurité alimentaire des ménages pauvres dans des pays comme le Burkina Faso. La graine ou noix de karité contient une amande entourée d’un tégument interne qui représente 60 à 70 % de la noix sèche et contient près de 50% de matière grasse à maturité. Cette amande fait l’objet, depuis toujours d’un intérêt croissant à cause de ses lipides (le beurre de karité) qui représentent la principale huile de cuisine et le principal produit de beauté en milieu rural au Burkina Faso (6). Les amandes et le beurre de karité, commercialisés au niveau national et international contribuent aussi à améliorer le PIB de notre pays. L’arbre à karité abrite aussi une importante colonie de chenilles qui est très appréciée dans certaines régions du Burkina Faso pour leur apport en protéines .
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
I. GENERALITES SUR LES COSMETIQUES
I.1. Définition sur les cosmétiques
I.2. Classification et différents types de cosmétiques
I.2.1. Les cosmétiques naturels
I.2.2. Les cosmétiques synthétiques
I.3. Caractéristiques des cosmétiques
II. GENERALITES SUR LES BEURRES DE KARITE
II.1. Présentation de l’arbre à karité
II.1.1.Description de l’arbre à karité
II.1.2. Origine et distribution géographique
II.1.3. Ecologie et culture
II.1.4.Utilisation de l’arbre à karité
II.2. Importance socio-économique du beurre de karité au Burkina Faso
II.3. Caractéristiques physico-chimiques du beurre de karité
II.4. Procédés d’obtention du beurre de karité
II.4.1.Collecte et traitement des noix de karité
II.4.2. l’extraction proprement dite du beurre de karité
II.5. Principales réactions chimiques pouvant altérer le beurre de karité
II.5.1. L’acidification
II.5.2. L’oxydation
II.6. Le raffinage
II.7. Principales utilisation du beurre de karité
II.7.1. utilisation du beurre de karité en Afrique
II.7.2. Les domaines d’utilisation dans les pays développés
I. ENONCE DU PROBLEME ET OBJECTIFS
I.1. Enonce du problème
I.2. Objectif de l’étude
I.2.1. Objectif principal
I.2.2. Objectifs spécifiques
II. MATERIEL ET METHODES
II.1. Types d’études
II.2.Cadre de l’étude
II.3. Matériels
II.3.1. Enquête
II.3.2. Echantillon de beurre de karité
II.3.3. Equipements et matériels de laboratoire
II.3.4. Les réactifs, solvants et matières premières
II.4. Méthodes
II.4.1. Détermination des productrices, échantillonnages et procédés d’obtention du beurre de karité
II.4.2. Caractéristiques organoleptiques
II.4.3. Caractérisations physico-chimique des échantillons de beurre de karité
III. RESULTATS DE L’ETUDE
III.1. Récapitulatif des Enquêtes
III.1.1. la population
III.1.2. les industries de fabrication de cosmétiques
III.1.3. localisation et caractéristiques des productrices
III.2. Production et conservation du beurre de karité
III.2.1. Obtention et traitement des noix
III.2.2. Procédés d’extraction
III.2.3. résultats des Conditions de conservation du produit fini
III.2.4. Teneur en lipides des amandes
III.2.5. Rendement de l’extraction
III.3. Caractéristiques organoleptiques
III.3.1. couleur des beurres
III.3.2. Odeur des beurres de karité
III.4. Caractéristiques physico-chimiques des échantillons de beurre de karité
III.4.1. Indice d’acidité
III.4.2. Teneur en eau
III.4.3. Indice de peroxyde
III.4.4. indice de saponification
IV. DISCUSSION
IV.1. Les limites de l’étude
IV.2. Etude descriptive des procédés d’obtention des échantillons de beurre de karité étudiés
IV.2.1. Obtention et traitement des noix
IV.2.2. L’extraction proprement dit
IV.2.3. Teneur en lipide et couleur des amandes
IV.2.4. Rendement d’extraction
IV.2.5. Conservation du produit fini
IV.3. Etude de caractéristiques organoleptiques
IV.3.1. Couleurs des beurres
IV.3.2. Odeurs des beurres
IV.4. Etudes analytiques des échantillons de beurre de karité
IV.4.1. Indice d’acidité
IV.4.2. Teneur en eau
IV.4.3. Indice de peroxydes
IV.4.4. Indice de saponification
IV.4.5. Matière insaponifiable
V. CONCLUSIONS
