Classification des capteurs solaires thermiques

Classification des capteurs solaires thermiques

Le climat

Est l’ensemble de tous les états ou l’état moyen que peut avoir l’atmosphère en un lieu donné au cours des années. L’étude climatique est basée sur des observations météorologiques archivées (évaluation momentanée et quotidienne), cette évaluation de l’atmosphère en un endroit donné peut être décrite avec de nombreux paramètres, en général elle se fait selon deux critères la température et les précipitations. Sur notre globe terrestre, notre région est sous l’influence du climat méditerranéen, qui est « un milieu transitoire entre la zone tempérée et la zone tropicale, ou c’est le climat subtropical de la façade ouest des continents » (carte 3) ; ce climat est caractérisé par la clémence des températures, le nombre élevé des jours ensoleillés sans pluies. Sous ce climat on peut distinguer plus ou moins deux périodes ou saisons différenciées ; un été très sec et très chaud, un hiver pluvieux et très frais. La température annuelle moyenne est de 25 °C, la pluviosité annuelle moyenne est de 600 mm, avec des vents périodiques violents comme le sirocco (un vent chaud et sec qui vient du sud rempli de sable) et le vent de l’Est.

les précipitations

Le climat de la région de Tlemcen comme toute autre région méditerranéenne se caractérise par l’irrégularité de la pluviométrie dans l’espace, et par un non moins grande irrégularité dans le temps. (THINTOIN.R, 1948) La pluviométrie est un facteur primordial dans le conditionnement de la nature. D’une part, elle permet le maintien et la répartition du tapis végétal, d’autre part, elle joue un rôle dans la dégradation du sol par le phénomène d’érosion. Le tableau 7 montre que les précipitations varient de 305,4 a Zenâta jusqu’à 404,73 a Saf saf. Les précipitations n’atteignent pas les 500 mm annuellement. On remarque aussi que la saison la moins arrosée s’étale pour les trois stations sur les mois de Juin, Juillet et Août. D’une manière générale, le mois de juillet est celui qui reçoit le moins de précipitations. Le rapport des précipitations moyennes entre le mois le plus pluvieux et le mois le plus sec est très élevé 37,30 à Zenata, 23,58 à Saf saf et 69,25 à Ghazaouet. (Remanieras, 1972). Le tableau 8 montre que les précipitations sont extrêmement variables d’une saison a l’autre, le maximum pluviométrique se déroule toujours pendant l’hiver.

Origine et diffusion de la vigne Elle est cultivée depuis des temps immémoriaux en Europe, dans l’ouest de l’Asie (Moyen-Orient, Caucase) et le nord de l’Afrique. La vigne eurasienne est consommée depuis les temps préhistoriques ; des pépins de raisin ont été découverts dans les restes d’habitations lacustres de l’âge du bronze en Suisse et en Italie, et dans des tombes de l’Égypte antique. On admet que sa culture débuta, il y a quatre mille ans à partir des espèces sauvages du Proche-Orient (Caucase, Asie Mineure, Iran). La culture de la vigne, pratiquée en Palestine à l’époque biblique, fut introduite dans le reste du bassin méditerranéen par les marins phéniciens. Les Grecs cultivaient la vigne et cette plante fut plus tard adoptée par les Romains. La vigne eurasienne est maintenant cultivée dans les régions suffisamment chaudes du monde entier, en particulier en Europe occidental, dans les Balkans, en Californie, en Australie, en Afrique du Sud et dans certaines régions d’Amérique du Sud. Elle fut introduite en Amérique du Nord à l’époque coloniale, mais cette première tentative échoua en raison des attaques de parasites et des maladies des plantes (BERTSCHINGER L 2004). Pour l’Algérie spécialement et l’Afrique du Nord généralement (les pays du Maghreb), le raisin était consommé depuis la plus haute Antiquité, mais il s’agissait essentiellement de vignes sauvages dont les petites grappes, aux grains compacts et au goût âpre, étaient dégustées fraîches ou séchées au soleil. Les Romains ont apporté les premières techniques viticoles comme le montrent les nombreuses mosaïques d’époque représentant, notamment, des scènes de vendanges (site web n°1).

La fleur Dés l’apparition de bourgeons fertiles sur le rameau et dans les cônes végétatifs des bourgeons, des groupes spécifiques de cellules se multiplient rapidement. Le bourgeon et le rameau qui le porte poussent et donnent naissance aux fleurs. Il n’est pas inutile de rappeler que les inflorescences (ébauches de grappes) sont définitivement formées, en miniature, dans le bourgeon, c’est à dire que leur arborescence est le nombre de fleurs qui verront le jour à la fin de la phase de croissance de la vigne sont déjà établis. Une fleur complète hermaphrodite (cas le plus courrant sur nos vignes) est principalement formée d’un petit pédoncule ou pétiole , conduit pourvu de systèmes vasculaires par lequel la sève brute circule et, principalement, la sève élaborée, nécessaire au développement et à la maturité des parties persistantes de la fleur qui, après fécondation, donnent naissance à un grain de raisin (fruit) ; d’un calice ; d’une corolle , qui après ouverture revêt habituellement la forme illustrée sur le dessin avant de tomber ; d’étamines au nombre de cinq, composées d’un filet et d’anthères doubles, qui contient les grains de pollen et tombent après fécondation ; et d’un pistil , en forme de bouteille, dont la cavité ovarienne est cloisonnée et contient quatre ovules . Le col de la bouteille, ou style, se termine par une sorte d’élargissement, appelé stigmate, qui secrète un liquide sucré épais. Exceptionnellement, certaines variétés sont dotées de fleurs unisexuées masculines ou féminines, en raison d’une mauvaise conformation des étamines ou de pistil ; chez d’autres variétés, le pollen possède un pouvoir fécondant insuffisant, particularité dont il faut tenir compte lorsqu’on les cultive. (LUIS HIDALGO 2005)

La multiplication (BERTSCHINGER L 2004).

Elle se reproduit par grains, boutures, greffes et marcottes ; le semis direct en plein champ n’est guère employé. On la multiplie le plus ordinairement par une bouture qui se fait avec un sarment de l’année de 40 cm, que l’on détache du cep et que l’on plante en ligne en automne (en Décembre, ou en Avril) à 30 cm de profondeur, en laissant deux yeux hors de terre. On obtient ainsi le franc ou français, qui a le grand inconvénient de ne pas résister au phylloxéra. La multiplication par marcotte se fait avec un sarment que l’on couche sans le détacher du pied, et que l’on recouvre à son milieu, en prenant soin de tailler l’extrémité à deux yeux hors de terre. On le détache de la tige mère (sevrage) au printemps ou en automne, lorsque la racine s’est bien développée. Le plant franc obtenu ainsi ou par bouture ne résiste pas au phylloxéra ; mais on est parvenu à cultiver, de façon très rémunératrice, le plant dit Américain ou issu d’Américain (de par son origine) et dont les racines très résistantes empêchent le ravage du terrible champignon. On la multiplie surtout par greffages greffe en écusson, greffe anglaise ; cette dernière la plus employée, se pratique sur des plants enracinés ou sur des boutures sans racines, en place ou sur place et se fait en Février – Mars. On trouve même actuellement dans le commerce, des plants greffés qui abrègent le travail, et évitent de gros ennuis surtout au immense vignoble pour lequel la greffe paraît trop difficile.

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie
I.1-La situation géographique
I.2-Description du milieu physique
I.2.1Reliefs
I.2.1.1 Le littoral
I.2.1.2 Les plaines telliennes
I.2.1.3 Les hauts plateaux
I.2.2 La géologie
I.2.2.1 Le jurassique
I.2.2.2 Le miocène
I.2.2.3 Le pilo-quaternaire
I.2.2.4 Le quaternaire
I.2.2.5 Les dépôts pliocène
I.2.2.Lecrétacèbasal
I.2.3 La pédologie
I.2.3.1 Les sols rouges méditerranéens
I.2.3.2 Les sols marron des steppes de climat chaud (sols iso humiques)
I.2.3.3 Les sols fersiallitiques
I.2.3.4 Les régosols
I.2.3.5 Tirs
I.2.3.6 Les lithosols
I.2.3.7 Les sols Calc magnésiques humifère (rendzines)
I.2.3.8 La croûte calcaire
I.3-Hydrogéologique et hydrologique
I.3.1L’hydrogéologie
I.3.2-L’hydrologie
A-Les grands flux d’eau
B- L’hydraulique agricole
I.4-Le couvert végétal
I.4.1-Le littoral
I.4.2Lesplaines
I.4.3-Les monts
I.4.4-La steppe
I.5-L’agriculture au niveau de la zone d’étude
I.5.1-Introduction
I.5.1.1-Chaines de montagnes
I.1.5.1.2-Plaines et plateaux intérieurs
I.5.1.3-Steppe
I.5.2-production végétale
I.5.2.1-Répartition de la superficie agricole totale
I.5.2.2-Occupation des sols
I.6-Le climat
I.6.1-Introduction
I.6.2-Méthodologie
I.6.2.1-Choix des stations
6.2.2-Facteurs climatiques
A-les précipitations
B –Températures
C–Autres facteurs
I.6.2.3–La synthèse bioclimatique
A–Classification en fonction des précipitations
B–Classification en fonction de la moyenne des minima
C–L’échelle thermo pluviométrique de Martonne
D–Indice de sécheresse estivale (ISE) ou l’indice xérothermique
E–quotient pluviométrique d’Emberger (1952)
F–Diagramme ombrothermique de Bagoules etGaussen
I.6.3- Conclusion
II.1-La plante
II.1.1-Introduction
II.1.2-2-Origine et diffusion de la vigne
II.1.3-3-Systématique de la vigne
II.1.4-Les organes de la vigne
II.1.4.1-Les racines
II.1.4.2-Les troncs et les bras
II.1.4.3-Les rameaux et les sarments
II.1.4.4-Les feuilles
II.1.4.5-Les bourgeons
II.1.4.6-La fleur
II.1.4.7-Le grain de raisin
II.1.5-Le cycle végétatif
II.1.6-Les variétés (cépages
II.1.7.-La multiplication
II.1.7.1-Les portes greffes
II.1.8Plantation
II.1.9-Les soins culturaux
II.1.9.1Fumure
II.1.9.1.2-La fumure d’entretien
II.1.9.2-Taille
II.1.9.2.1-La taille de plantation
II.1.9.2.2-Taille sèche
II.1.9.2.3-Taille en vert
II.1.9.3-L’irrigation
II.1.9.3.1-Généralités
II.1.9.3.2- Epoques de l’arrosage
II.1.9.3.3– Principaux systèmes d’irrigation
A-Irrigation par aspersion
B- Irrigation gravitaire
II.1.9.4-Défenses sanitaires
II.1.9.5-La récolte La vendange
II.1.10-Maladies et ravageurs
II.1.10.1-Les maladies cryptogamiques de la vigne
II.1.10.2-Les maladies à virus
II.1.10.3-Maladies non parasitaires
II.1.10.4-Les ravageurs
II.2-Le Milieu
II.2.1-Climat et températures
II.2.2-Le Sol
II.2.3– Besoins en eau
Deuxième partie
III- Les aléas érosifs
Introduction
III-1- Principes de la modélisation de l’aléa érosif
III-2- Erosion hydrique
III-2-1- Estimation des taux d’érosion
III-2-1-1- Situation du vignoble et manifestation du ruissellement
III-2-1-2- Les mesures du ruissellement et de l’état structural du sol
III-2-1-3- Erodibilité du sol de vigne
III-2-1-4- Influence des pluies sur le ruissellement et l’érosion
III-2-1-5- Effets d’une couverture de compact urbain
III-2-1-6-Effets du passage de roue
III-2-1-7- Risques de ruissellement et coût de l’érosion
III-3- Erosion éolienne
III-3-1-Erosion par le vent
III-4- Moyens de lutte antiérosifs
Introduction
III-4-1- Détermination des zones vulnérables a l’érosion par la méthode magnétique
III-4-2- Méthodologie d’évaluation de la dégradation du bassin versant
III-4-3- Semis direct
Introduction
III-4-3-1- Analyse des facteurs modifiés par les TCSL
1-Influence des TCSL sur le taux de couverture du sol
1.1Limitation de la dégradation de surface
1.2Le couvert végétal favorise et améliore la porosité de la surface du sol
1.3Accroissement du flaquage superficiel
1.4Réduction de la vitesse des ruissellements diffus
1.5Réduction de l’érosion diffuse
2.Stabilité structurale et teneur en matière organique
2.1 TCSL et résultats sur la stabilité structurale
2.1.1 Cas des sols limoneux
2.1.2 Cas des sols argileux
2.2 Influence des TCSL et de leur ancienneté sur la matière organique
2.2.1 Cas des sols limoneux
2.2.2 Cas des sols argileux
2.3Influence des TCSL sur la détachabilité des particules
2.3.1 Pour l’érosion dite diffuse
2.3.2 Pour l’érosion linéaire
3.Fonction de transfert vertical de l’eau dans le sol
3.1 Influences des TCSL sur la perméabilité
3.2 Modification de la densité apparente des couches travaillées en TCSL
3.3 Modification de la porosité et de l’activité biologique
3.3.1 Porosité et évolution selon le travail du sol
3.3.2 Porosité et ruissellement selon le travail du sol
3.3.3 Porosité et activité lombricienne
3.3.4 Transferts verticaux et tassements des sols en TCSL
4.Rugosité superficielle et TCSL
I-4-3-2-Cas de la viticulture Impacts des techniques culturales sans labour sur ruissellement et érosion Problématique, définitions et mécanismes
1.1Typologie des phénomènes érosifs
1.2Facteurs et processus déclenchant de l’érosion
1.3Travail du sol et l’érosion
1.4Désherbage chimique (= non-culture) et l’érosion
1.5Mulchs et l’érosion
1.6Engazonnement et érosion
Résultats expérimentaux
III-4-3-3- Enherbement de la vigne
1-Enherbement avec des espèces peu concurrentielles
1-1.Introduction
1-2. Matériel et méthodes
1-3 Résultats et discussion
1-3-1 Indicateurs d’alimentation azotée
1-3-1-1 Diagnostic foliaire N
1-3-1-2 Indice de formol des mouts au foulage
1-3-1-3 Teneur en chlorophylle du feuillage (indice N-Tester)
1-3-1-4 Potentiel hydrique du feuillage
1-3-1-5 Diagnostic foliaire P, k, ca et mg
1-3-1-6 Influence sur la vigueur de la vigne et les composantes du rendement
1-3-1-7 Analyse des mouts
1-3-1-8 Conclusion
Troisième partie
Etude expérimental
IV.1-Introduction
IV.2-Méthodologie
IV.2.1-Étude du sol sur le terrain
IV.2.1.1-Matériel pour l’étude en place
A-Matériel d’étude et d’observation
B- Matériel pour recueillir et transporter les échantillons
C -Prélèvement des échantillons
IV.2.2-Méthodologie au laboratoire
IV.2.2.1-Préparation des échantillons
IV.2.2.2-Analyses physiques
A – Analyse Granulométrie
B- Couleur
C- Matière organique
D- Qualité de la matière organique
I.1.3.3 Analyses chimique
A.Acidité du sol (pH)
B- Calcaire total (CaCO3
C- Calcaire actif
D- Conductivité électrique
V.1-Interprétation et descriptiondestationd’étude
V.1.1- Introduction
V.1.2-La description duvignoble
V.1.3-L’interprétation des résultats
V.1.3.1-L’Interprétation des résultats du profil 1
V.1.3.2-L’Interprétation des résultats du profil 2
V.2-Estimation de l’érosion par lamesureducollet
V.2.1Introduction
V.2.2-Application de mesure sur le vignoble
V.2.3-Résultats et synthèses
V.2.3.1-Moyenne ou Espérance
Conclusion générale
Références Bibliographiques

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