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Importance socio-รฉconomique
Lโaviculture traditionnelle joue un rรดle socio-culturel trรจs important dans nos populations.
En effet, en Afrique en gรฉnรฉral et en particuliรจrement en Cรดte dโIvoire, le poulet intervient dans diverses cรฉrรฉmonies rituelles et religieuses (naissances, baptรชmes, circoncisions, mariages, dรฉcรจsโฆ) (SAVANE, 1996). De plus, les produits avicoles sont faciles ร offrir ร des parents ou ร des amis comme prรฉsents lors des fรชtes ou des visites. Dans certaines sociรฉtรฉs africaines, le poulet est entourรฉ de mythes. Il est considรฉrรฉ comme un plat exceptionnel qui nโest offert quโaux personnes auxquelles on attache une importance particuliรจre comme les jeunes mariรฉs, les femmes qui viennent dโaccoucher, les hรดtes ร honorer. Aussi, est-il le symbole dโune hiรฉrarchisation au sein des familles car les parties nobles (cuisses, gรฉsier, brรฉchet) sont servies aux personnes รขgรฉes ou au chef de la famille, la partie dorsale aux femmes et les jeunes partagent le reste (pattes, tรชtes) lors des repas. Le poulet sert รฉgalement ร la rรฉparation dโun tort, le nombre ร donner รฉtant proportionnel ร la gravitรฉ de la faute commise (BEBAY, 2006). La robe du poulet (blanche, noire ou blanche tachetรฉe de noir) et lโaspect du plumage (normal ou plissรฉ) sont des critรจres importants ร considรฉrer pour ces sacrifices (TRAORE et al., 2006).
Sur le plan รฉconomique, elle offre la possibilitรฉ aux paysans pauvres, mรชme dรฉmunis de capital foncier, de gรฉnรฉrer des ressources financiรจres. Ainsi, les revenus des ventes de la volaille permettent dโentretenir la famille toute lโannรฉe et surtout en pรฉriode de soudure (KONDOMBO, 2007).
Conduite de lโรฉlevage
Lโespรจce la plus exploitรฉe est la poule domestique, appelรฉ Gallus gallus domesticus dont lโancรชtre est G. ferrugineus. Il sโagit dโun oiseau de petite taille, trรจs rustique et ร la chair bien apprรฉciรฉe. Son poids moyen adulte en 6 mois est dโenviron 1 kg chez la femelle et 1,5 kg chez le mรขle adulte (GUEYE et BESSEIW, 1995).
En Afrique de lโOuest elle est communรฉment appelรฉe ยซpoulet bicycletteยป, et ce en rapport avec le mode de transport vers les centres urbains :
(http://agriculture.wallonie.be/apps/spip_wolwin/ecrire/Dossiers/Troupeaux/Broc h2/ActuInternat.pd)
mais aussi en rapport avec son aptitude ร la course (ADAMA, 1990).
La conduite de l รฉlevage en aviculture familiale est une pratique assez rudimentaire. En effet, la volaille villageoise ne fait lโobjet que de peu dโattention et les animaux vivent en divagation pour la plupart. Dans la basse-cour, des volailles de plusieurs รขges et de plusieurs espรจces cohabitent entre elles ou avec dโautres espรจces sauvages et domestiques. Les oiseaux passent le jour ร la recherche de lโaliment et les adultes se chargent dโรฉlever les jeunes. Ils vivent dโinsectes, de sous-produits agricoles, et de dรฉchets de cuisine. Parfois les poussins reรงoivent dans les 2 ou 3 premiers mois, 10 ร 20 g de mil par jour en plus des termites (ADAMA, 1990). Certains paysans distribuent parfois le matin comme le soir quelques poignรฉes de cรฉrรฉales ร la basse-cour. Aprรจs la divagation, les volailles passent la nuit dans des poulaillers ou perchรฉs sur des branches dโarbres ombragรฉs ou encore dans un coin des maisons, partageant trรจs souvent la mรชme piรจce avec les habitants de la maison. Lโeau consommรฉe par les volailles est de qualitรฉ mรฉdiocre. Les effectifs par concession sont trรจs variables et vont de 5 ร 10 poules. Ils peuvent atteindre en moyenne 25 ร 60 animaux (DANHO et al., 2000).
Sur le plan sanitaire, les oiseaux ne reรงoivent pratiquement pas de soins. Dans ce contexte, les pertes sont trรจs importantes, notamment chez les jeunes. Cโest particuliรจrement le cas des pintadeaux pour lesquels les mortalitรฉs peuvent atteindre 90% des jeunes (BEBAY, 2006). Les agriculteurs sont ainsi confrontรฉs aux mortalitรฉs รฉlevรฉes, principalement due ร la maladie de Newcastle (COUACY-HYMANN, 1991 ; NโGUETTA et al., 1993 ; BOYE, 1990) et actuellement ร l’Influenza Aviaire Hautement Pathogรจne (IAHP) dans de nombreux pays depuis son apparition, en Asie ร la fin de 2003 (GUEYE, 2009).
DANHO et al. (2000) ont aussi montrรฉ que les mortalitรฉs sont plus รฉlevรฉes en saison sรจche (40 ร 60%) quโen saison de pluies (10 ร 15%).
Les pertes peuvent aussi รชtre dues au vol, ร la pression des prรฉdateurs, aux pertes par noyade, par accident ou encore par รฉgarement.
Production
La productivitรฉ en aviculture familiale est trรจs faible, de l’ordre de 4 ร 6 poulets commercialisables par an et par poule avec une production de 60 ร 80 ลufs par an contre 90 ลufs par an chez la pintade. Cependant les coรปts de production sont quasiment nuls. Le poids moyen adulte de la poule et du coq est compris respectivement entre 0,6- 1,2kg et 1,5-2kg. Le renouvellement de la volaille sโappuie essentiellement sur les poussins issus de la mรชme basse-cour, les ลufs รฉtant aussi bien couvรฉs que consommรฉs.
Le taux dโรฉclosion des ลufs varie entre 50 et 80% (ADAMA, 1990). Les volailles et les produits qui en dรฉrivent sont pour la plupart destinรฉs ร lโautoconsommation, parfois vendus ou donnรฉs en cadeaux. En 2000, le cheptel villageois รฉtait estimรฉ ร 21 630 000 tรชtes, ce qui fait prรจs de 74% de toute la volaille produite en Cรดte dโIvoire (http://www.firca.ci/pdf/pdf_news_07_elevaqua.pdf).
Lโaviculture moderne
Importance socio-รฉconomique
Lโaviculture moderne dans la sous-rรฉgion Ouest Africaine est une filiรจre qui a pris son essor ร partir des annรฉes 80. Elle se dรฉveloppe beaucoup plus rapidement dans les pays cรดtiers disposant dโun marchรฉ urbain important ; les deux pays oรน cette aviculture connaรฎt un essor important sont la Cรดte dโIvoire et le Sรฉnรฉgal (UOFAO/UEMOA, 2008).
En Cรดte dโIvoire, elle est une source de revenu trรจs importante pour des populations vivant en zone urbaine et pรฉriurbaine. Elle offre plus de 30 000 emplois directs et reprรฉsente un chiffre dโaffaire de 40 milliards de FCFA par an (DJE, 2007).
Au Sรฉnรฉgal ce systรจme dโรฉlevage est le plus souvent pratiquรฉ par des salariรฉs, des personnes de professions libรฉrales ou exerรงantes dans le secteur tertiaire, qui engagent des fermiers pour sโoccuper de la gestion de leurs exploitations. Cela reprรฉsente un chiffre dโaffaire de 30 milliards de FCFA (TRAORE et al., 2006).
Conduite de lโรฉlevage
Lโaviculture moderne sโest particuliรจrement dรฉveloppรฉe en fonction du marchรฉ potentiel des villes. Les aviculteurs sont plus ou moins spรฉcialisรฉs soit dans lโรฉlevage des poules pondeuses, soit dans lโรฉlevage des poulets de chair ; ou parfois on ร des รฉlevages mixtes. Ainsi, dans la zone dโAbidjan, plus de la moitiรฉ des unitรฉs sont spรฉcialisรฉes dans lโรฉlevage des poulets de chair et ร Agnibilรฉkro, les spรฉculations ยซ ponte ยป sont les plus utilisรฉes (KONE, 2007).
Le systรจme semi-industriel de lโaviculture moderne ivoirienne se compose dโรฉlevages de trรจs grande taille ayant un ou plusieurs sites de production et un cheptel important de plus de 10 000 volailles. Les volailles sont hรฉbergรฉes dans des abris spรฉcialement construits et reรงoivent un aliment industriel parfois fabriquรฉ sur place. Certaines exploitations possรจdent leurs propres abattoirs modernes et couvoirs pour fournir des poussins de remplacement. La production de souche parentale est encore au stade de dรฉmarrage. En Cรดte dโIvoire, la taille des รฉlevages de poulets de chair varie de 60.000 ร 120.000 poulets par bande avec en moyenne 100.000 poulets. Et celle des รฉlevages de poules pondeuses varie de 20.000 ร 120.000 poussins ponte avec en moyenne 50.000 poussins ponte.
Dans le systรจme moderne amรฉliorรฉ, lโaviculteur utilise des poussins de souches amรฉliorรฉes dโun jour, importรฉs ou produits sur place par les accouveurs. Il nourrit les volailles avec des aliments complets produits par une industrie spรฉcialisรฉe ou par les aviculteurs eux-mรชmes. La taille des รฉlevages de poulets de chair dans ce systรจme varie de 300 ร 2.000 poulets par bande avec en moyenne 1000 poulets. Par contre, celle des รฉlevages de poules pondeuses varie de 100 ร 1.200 poussins ponte avec en moyenne 700 poussins ponte. Certains รฉleveurs utilisent leur propre bรขtiment, situรฉ pour la plupart sur le terrain de la maison du propriรฉtaire, et dโautres utilisent des bรขtiments en location. Le nombre des รฉleveurs augmente ร des pรฉriodes de lโannรฉe, surtout ร lโapproche des grandes fรชtes: cโest le phรฉnomรจne des รฉleveurs occasionnels qui pratiquent la vente spรฉculative aux pรฉriodes de vente favorable (ADAMA, 1990). La volaille peut รชtre vendue soit directement par les aviculteurs sur les marchรฉs locaux dโoiseaux vivants, soit indirectement par des intermรฉdiaires et des prestataires de services ou ร un contractant (grossiste).
Structures dโencadrement
Cadre institutionnel
Depuis avril 2004, le Ministรจre de la Production Animale et des Ressources Halieutiques (MIPARH) a en charge au plan institutionnel, les productions animales en remplacement du Ministรจre de lโAgriculture (MINAGRI) (CรTE DโIVOIRE/ NEPADโPDDAA, 2005). Par ailleurs, le MIPARH assure ces diffรฉrentes tรขches ร travers diverses directions. La Direction de la Planification et des Programmes (DPP) qui a en charge la conception de la politique de dรฉveloppement des productions animales dont lโaviculture, la Direction des Productions dโElevage (DPE) qui quant ร elle a un rรดle purement organisationnel dans le secteur avicole et enfin la Direction des Services Vรฉtรฉrinaires (DSV) qui, ร travers sa sous direction chargรฉe de la santรฉ animale, intervient dans la lutte contre les pathologies aviaires dont la rรฉcente รฉpizootie de Grippe Aviaire (GA). A cรดtรฉ du MIPARH, lโAgence Nationale dโAppui au Dรฉveloppement Agricole (ANADER), structure privรฉe, a pour rรดle la vulgarisation des nouvelles mรฉthodes dโรฉlevage et travail beaucoup avec le milieu rural. Le Bureau National dโEtudes Techniques et de Dรฉveloppement (BNETD) a pour sa part en charge les รฉtudes de projets de dรฉveloppement (validation et appui ร la recherche et la nรฉgociation de financement). Le CNRA (Centre National de la Recherche Agronomique) crรฉรฉ en avril 1998, a pour principales missions dโinitier et dโexรฉcuter les recherches en vue dโassurer lโamรฉlioration de la productivitรฉ de toutes les spรฉculations du domaine de lโAgriculture (au sens large du terme). Le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA), crรฉรฉ le 11 dรฉcembre 2002, intervient dans le systรจme avicole ร plusieurs niveaux. Il participe au financement des programmes, ร la formation aux mรฉtiers de lโรฉlevage et au renforcement des capacitรฉs des organisations professionnelles avicoles.
Le secteur avicole bรฉnรฉficie aussi des services des laboratoires qui assurent lโappui scientifique et qualitatif aux productions avicoles (analyses virologique, bactรฉriologique et nutritionnel).Ces laboratoires concourent ainsi ร la production en quantitรฉ et en qualitรฉ de viande de volailles en Cรดte dโIvoire (KONE, 2007). Il existe trois grands laboratoires : Laboratoire Central de Nutrition Animale (LACENA),
Laboratoire de Pathologie Animale (LPA) et lโInstitut Pasteur (IP). Les deux premiers appartiennent au Laboratoire National dโAppui au Dรฉveloppement Agricole (LANADA).
Organisation professionnelle avicole
La filiรจre avicole ivoirienne regroupe ร son sein quatre (4) associations professionnelles. Il sโagit de lโUACI (Union des Aviculteurs de Cรดte dโIvoire) et lโANAVICI (association nationale des aviculteurs de Cรดte dโIvoire) et lโINTERAVI (association des industriels de la filiรจre avicole ivoirienne). Ces trois associations sont regroupรฉs au sein de lโinterprofessionnelle avicole ivoirienne (IPRAVI) ; Cette derniรจre intรจgre tous les maillons de la filiรจre avicole (DJE, 2008). Malheureusement, aucune organisation des volaillers nโappartient ร lโIRAVI. La figure 3 montre le schรฉma de lโorganisation de la filiรจre avicole.
Cas de la volaille moderne
En aviculture commerciale, le circuit de distribution de la volaille vivante fait รฉgalement intervenir plusieurs acteurs ou intermรฉdiaires dont les producteurs, les grossistes, les commerรงants sur les marchรฉs, les consommateurs. Les espรจces concernรฉes sont dans la majoritรฉ des cas, les poules de rรฉforme, les poulets de chair et les coquelets. Les oiseaux sont vendus soit vivants (circuit du vif), soit tuรฉs (circuit mort) (ADAMA, 1990). Selon ESSOH (2006), 95,5% des รฉleveurs mettent entiรจrement sur le marchรฉ des poulets vivants.
Dans le premier cas (circuit du vif), les volailles sont vendues vivantes par des revendeurs sur les marchรฉs ou directement ร la ferme par les fermiers, aux consommateurs. Au niveau des marchรฉs les oiseaux arrivent par lโentremise des grossistes qui les revendent aux petits dรฉtaillants ; ceux-ci les vendent ร leur tour aux consommateurs (NGATCHOU et NGANDEU, 2006). Le consommateur achรจte la volaille sur pied. Prรจs de 50% des volailles vendus sur pied sont tuรฉes et รฉviscรฉrรฉes sur place par des abatteurs dans les tueries particuliรจres (BARKOK, 2007). Lโon note toutefois que cette activitรฉ sโexerce dans des conditions dโinsalubritรฉ inquiรฉtantes et les abatteurs sont exposรฉs aux zoonoses.
Au Sรฉnรฉgal le circuit du vif est dominรฉ par des acheteurs-revendeurs appelรฉs les banabanas. Ceux-ci maintiennent les poulets dans des cages de fortune, oรน ils reรงoivent de lโeau et un peu dโaliment essentiellement composรฉ de son de mil ou de riz de qualitรฉ mรฉdiocre. Le cycle de renouvellement de stock dรฉpasse rarement une semaine, en moyenne, il est de trois jours (TRAORE, 2007).
Une autre stratรฉgie de vente est celle pratiquรฉe par de petits vendeurs ambulants qui promรจnent les animaux (une dizaine) ร travers la ville, de quartiers en quartiers. Dans ce cas, les animaux sont transportรฉs sur la tรชte ou alors dans une charrette poussรฉe par le vendeur. Enfin, des lieux de vente illicites sont parfois crรฉรฉs sur les trottoirs de quelques axes routiers des grandes villes (BEBAY, 2006).
Cependant, il arrive trรจs souvent que les acteurs du circuit vif subissent des pertes sรฉvรจres, par suite de mortalitรฉs provoquรฉes par des coups de chaleur ou des maladies qui รฉtaient en รฉtat de latence voire en incubation et que le stress des mauvaises conditions de vente auraient rรฉvรฉlรฉes (ADAMA, 1990).
Dans le circuit mort, les volailles transitent par des abattoirs ou ateliers d’abattage. Les produits sont ensuite livrรฉs dans les supermarchรฉs, restaurants, particuliers etc. En effet, certains รฉleveurs signent des contrats spรฉcifiques de vente avec les opรฉrateurs en aval tel que la SIPRA (COQIVOIRE). Ces derniers font abattre les poulets et les conditionnent pour les revendre aux supermarchรฉs, aux restaurants, ร des particuliers dans des points de vente spรฉcifiques. Dans ce type dโรฉchange cโest la volaille moderne qui est le plus souvent utilisรฉe, le plus souvent issue des grandes unitรฉs de production (SIPRA, FOANI, COCO Service). Ce circuit a lโavantage de prรฉsenter moins de risque de santรฉ publique et de propagation dโagents pathogรจnes. Malheureusement, lโon note une insuffisance de structures dโabattage, de transformation, de conservation et de conditionnement des volailles (TOURE, 1995).
Quelque soit le systรจme dโรฉlevage, lโanalyse des flux commerciaux montre que les zones de production sont รฉloignรฉes des zones de consommation et la prรฉdominance du circuit vif accentue les risques de propagation des pathologies aviaires. Les moyens et matรฉriels de transport et de vente de la volaille sont rarement dรฉsinfectรฉs. Un point critique majeur est le caractรจre particuliรจrement insalubre des sites dโabattage et de plumaison prรฉsents dans les marchรฉs des grandes villes. Les rรจgles dโhygiรจne sont ร peine connues, les outils et รฉquipements des abatteurs sont sommaires, lโรฉvacuation des dรฉchets nโest pas systรฉmatique et le respect du principe de la marche en avant est inconnu (BADJE, 2007).
TYPOLOGIE DES MARCHES DE VOLAILLES VIVANTE
De nombreuses รฉtudes ont dรฉcrits les marchรฉs de volailles vivantes (BRAILLON citรฉ par BADJE (2007) ; KONDOMBO (2007) ; KALLO (2007a)). Sur la base de ses รฉtudes, les marchรฉs peuvent รชtre classรฉs en trois (3) types :
Marchรฉs primaires
De tailles modestes, ces marchรฉs sont les lieux oรน les collecteurs locaux (collecteurs primaires) et les paysans se rencontrent pour les รฉchanges. Ils sont รฉgalement appelรฉs marchรฉs de collectes. Une trentaine voire plus de poulets sont collectรฉs par jour (ADAMA, 1990) et acheminรฉ jusquโaux marchรฉs soit ร bicyclette, soit ร motocyclette, soit ร la main. Les acheteurs sont essentiellement des collecteurs rรฉgionaux (collecteurs secondaires). Il est rare que ces marchรฉs sโaniment plus dโune fois par semaine. Ce sont les marchรฉs des petites villes et villages dans les sous-prรฉfectures et mairies. La spรฉculation y est trรจs souvent faible et ne concerne que la volaille villageoise le plus souvent. La figure 8 ci dessous illustre ce type de marchรฉ.
Marchรฉs rรฉgionaux
Ce sont des marchรฉs de tailles plus importantes avec une frรฉquence dโanimation au minimum hebdomadaire. Les volailles qui y sont vendues proviennent essentiellement des collecteurs primaires. Les oiseaux arrivent par camions ou utilisant le transport en commun (autocar). On trouve dans cette catรฉgorie, les marchรฉs frontaliers (pour les pays dโexportation) et les marchรฉs des villes importantes (capitales de rรฉgion et de prรฉfectures). La spรฉculation y est moyennement รฉlevรฉe. La volaille traditionnelle mais parfois de la volaille moderne produite localement est vendue sur ces marchรฉs. La volaille est transportรฉe dans des cageots en bois contenant une centaine de poulets et acheminรฉe jusquโaux marchรฉs terminaux (ADAMA, 1990). Ces marchรฉs sont aussi appelรฉs marchรฉs intermรฉdiaires ou marchรฉs de regroupement.
Marchรฉs terminaux
Dans ce dernier cas, ce sont essentiellement les grossistes qui approvisionnent les marchรฉs en volaille. Ici, la volaille subit sa derniรจre opรฉration marchande. Ils sont encore appelรฉs marchรฉs de dรฉbouchรฉs terminaux. Ces marchรฉs sont animรฉs tous les jours et sont ceux des grands centres urbains. Ce sont les lieux de rencontre de volaille de toutes espรจces et de tous รขges. Les commerรงants de volaille occupent le plus souvent des aires rarement amรฉnagรฉes pour la vente et disposent de cages pouvant contenir trente ร cent poulets selon leurs capacitรฉs (KONE, 2007) (figure 9). Un stock de 100 poulets peut mettre 2 ร 7 jours ร sโรฉcouler et mรชme plus; ce qui pousse parfois les commerรงants ร dรฉplacer la volaille sur plusieurs marchรฉs (ADAMA, 1990).
MESURES DE BIOSECURITE
DEFINITION ET PRINCIPE DE LA BIOSECURITE
Concept et dรฉfinition de la biosรฉcuritรฉ
La biosรฉcuritรฉ est une approche stratรฉgique et intรฉgrรฉe de lโanalyse et de la gestion des risques pesant sur la vie et la santรฉ des personnes, des animaux, des plantes et des risques associรฉs pour lโenvironnement. Elle suscite un intรฉrรชt grandissant depuis une dizaine dโannรฉes, lorsquโapparaissent de nouvelles รฉpidรฉmies de maladies transfrontiรจres touchant des animaux, des plantes et des personnes (FAO, 2007a). Cโest ainsi que le terme ยซ biosรฉcuritรฉ ยป a รฉtรฉ largement utilisรฉ dans le dรฉbat sur la lutte contre la grippe aviaire (FAO, 2007b). Les mesures regroupรฉes sous le terme ยซbiosรฉcuritรฉยป sont dรฉfinies de maniรจre trรจs large ou plus รฉtroite, et peuvent รชtre appliquรฉes ร tous les niveaux, depuis les politiques nationales jusquโร la gestion dโune unitรฉ de production individuelle. Elle est aussi dรฉfinit de nombreuses maniรจres.
Ainsi, la FAO (2008c) lors de la confรฉrence interministรฉrielle sur la grippe aviaire et la grippe pandรฉmique ร New Delhi en dรฉcembre 2007, a dรฉfini la biosรฉcuritรฉ comme suit : ยซ le terme biosรฉcuritรฉ dรฉsigne lโensemble des mesures visant ร rรฉduire le risque dโintroduction du virus de lโinfluenza aviaire hautement pathogรจne dans les unitรฉs de production individuelles (bioexclusion) ainsi que le risque de transmission ร lโextรฉrieur (bioconfinement) et de propagation ultรฉrieure par le biais de la filiรจre de production et de commercialisation ยป. Quant ร GUEYE (2008), cโest un ensemble de pratiques et de mesures mises en ลuvre pour prรฉvenir lโintroduction, le maintien et la dissรฉmination dโagent(s) pathogรจne(s) dans un pays/une rรฉgion/une ville/un village/une exploitation avicole/un marchรฉ de volailles. selon BAKAYOKO(2007), cโest un ensemble de bonnes pratiques dโhygiรจne qui comprend les mesures de bioexclusion, afin de limiter au maximum les risques dโintroduction des agents pathogรจnes, et les mesures de bioconfinement pour empรชcher leurs circulations. KABORET (2007a) prรฉsente la biosรฉcuritรฉ, dans un cadre plus restreint, comme รฉtant un ensemble de pratiques et de mesures mises en ลuvre pour prรฉvenir lโintroduction, le maintien et la diffusion des agents pathogรจnes dans une exploitation avicole.
Elle peut รชtre considรฉrรฉe comme un ensemble des mesures que lโon prend afin de prรฉserver la santรฉ des oiseaux si la maladie est absente, empรชcher la propagation de la maladie si elle est prรฉsente, et รฉgalement assurer la protection des personnes exposรฉes au risque de contamination a dit SANOGO (2008).
Dโune maniรจre gรฉnรฉrale, elle consiste ร la protection de la vie aussi bien des Hommes que des animaux (GEUYE, 2008).
Principe de la biosรฉcuritรฉ
La biosรฉcuritรฉ repose sur trois principes fondamentaux (FAO, 2008c) : lโinsolement ou sรฉgrรฉgation, le nettoyage et la dรฉsinfection.
Isolement
Elle consiste ร la mise en place et au maintien de barriรจres visant ร limiter les possibilitรฉs dโintroduction dโanimaux infectรฉs ou dโobjets contaminรฉs dans une unitรฉ de production non infectรฉe. Elle aide ร protรฉger les volailles de l’exposition aux virus et autres agents pathogรจnes. Il ne sโagit pas de sรฉparer les espรจces, mais de tenir รฉloignรฉs les animaux susceptibles dโรชtre contaminรฉs de ceux qui ne le sont pas (FAO, 2008c).
Elle repose sur deux notions fondamentales qui sont le ยซbioexclusionยป (garder les vecteurs des maladies ร lโextรฉrieur dโune unitรฉ de production saine) et le ยซbioconfinementยป (garder les vecteurs des maladies ร lโintรฉrieur dโune unitรฉ de production dรฉjร contaminรฉe) (FAO, 2007b). En pratique, seules les mesures de ยซ bioconfinement ยป sont faciles ร mettre en ouvre dans les marchรฉs de volailles vivantes.
En somme, lโisolement est la premiรจre ligne de dรฉfense. Cโest lโรฉtape la plus importante et la plus efficace dans la mise en ลuvre des mesures de biosรฉcuritรฉ (GEUYE, 2008).
Nettoyage
Cโest la deuxiรจme รฉtape la plus importante en termes dโefficacitรฉ. Il consiste ร รฉliminer toutes les souillures visibles. En effet les objets sont en gรฉnรฉral contaminรฉs par les matiรจres fรฉcales des animaux infectรฉs ou par leurs sรฉcrรฉtions respiratoires qui adhรจrent aux surfaces. Au niveau des marchรฉs, il sโagit du matรฉriel de vente (cages, mangeoires, abreuvoirs, etc.) mais aussi des moyens et du matรฉriel de transport de la volaille vivante. Tous les matรฉriels avant de franchir la barriรจre sanitaire doivent รชtre nettoyรฉs ร fond. Ainsi, les petits objets peuvent รชtre nettoyรฉs avec du savon, de lโeau et une brosse, mais il faut utiliser un systรจme de nettoyage ร haute pression (110-130 bars) pour les vรฉhicules de transport de la volaille (FAO, 2008c).
Notons que le nettoyage, lorsquโil est bien mis en ลuvre, permet de dรฉtruire une grande partie des agents pathogรจnes. Cโest pourquoi un bon nettoyage sans dรฉsinfection vaut mieux quโune dรฉsinfection sans nettoyage.
Dรฉsinfection
La dรฉsinfection est la troisiรจme et derniรจre รฉtape. Cโest lโรฉtape la moins fiable. Son efficacitรฉ va dรฉpendre de beaucoup de facteurs, y compris la qualitรฉ du nettoyage (GUEYE, 2008). En effet, aprรจs un nettoyage mรฉthodique, la dรฉsinfection, lorsquโelle est correctement appliquรฉe, inactive tous les agents pathogรจnes encore prรฉsents. Son efficacitรฉ dรฉpend, en plus du nettoyage, de la qualitรฉ du produit utilisรฉ. Dans tous les cas, il faut tenir compte des prescriptions du fabricant. Beaucoup de produits existent sur le marchรฉ (annexe II). Mais le dรฉsinfectant virucide, bactรฉricide et fongicide ร spectre large le plus souvent utilisรฉ en Cรดte dโIvoire est le VIRKONยฎ. Cโest un agent oxydant prรฉsentรฉ sous forme de poudre colorรฉe vendue dans des boรฎtes de 1 Kg. Elle est dosรฉe ร 1 % (soit 10 grammes de poudre par litre dโeau). La poudre est dissoute dans de lโeau pour obtenir une solution qui peut rester stable pendant 7 jours (SANOGO, 2008).
En outre la dรฉsinfection peut se faire par trempage de lโobjet ร dรฉsinfecter dans la solution prรฉparรฉe ou encore utiliser un pulvรฉrisateur. La figure 10 montre lโutilisation dโun pulvรฉrisateur sur le marchรฉ dโAbengourou lors du vaste programme de nettoyage et dรฉsinfection des marchรฉs de volailles vivantes en Cรดte dโIvoire, cela dans le cadre de la lutte contre lโinfluenza aviaire.
MISE EN OEUVRE DES MESURES DE BIOSECURITE
La mise en ลuvre des mesures de biosรฉcuritรฉ se fait suivant un plan bien รฉtabli. Premiรจrement, il faut dรฉterminer les facteurs de risques, ensuite mettre en ลuvre un plan de biosรฉcuritรฉ et enfin, faire de maniรจre pรฉriodique le suivie et lโรฉvaluation des mesures mises en place.
Facteurs de risques de biosรฉcuritรฉ
Risques liรฉs aux pathologies aviaires
Dans toutes les productions animales, et particuliรจrement en aviculture, la productivitรฉ, la rentabilitรฉ de lโรฉlevage et la qualitรฉ des produits sont conditionnรฉes par lโรฉtat sanitaire du cheptel (FAO, 2005). Ainsi, les pathologies sont des contraintes majeures pour le dรฉveloppement de lโaviculture. En aviculture familiale, la volaille ne bรฉnรฉficie dโaucune couverture sanitaire (KONE, 2007). On note une absence de prophylaxie sanitaire contre lโensemble des maladies aussi bien infectieuses que parasitaires. Aussi, les oiseaux jouissent trรจs rarement de la surveillance du propriรฉtaire (GUEYE, 1999). Les quelques rares soins se rรฉsument ร lโadministration de prรฉparations issues de la pharmacopรฉe traditionnelle, notamment des vermifuges comme des extraits de piments ou de feuilles et dโรฉcorce dโAzadirachta indica diluรฉs dans de lโeau de boisson (BULGEN, 1992). Les pathologies aviaires les plus courantes sont dans lโordre dโimportance la maladie de Newcastle, la variole aviaire et les parasitoses internes (BEBAY, 2006).
En aviculture commerciale, malgrรฉ lโexistence de programme de prophylaxie, certaines maladies sont frรฉquemment rencontrรฉes surtout dans les รฉlevages mal entretenus. Les maladies de GUMBORO, de Newcastle et la coccidiose sont les plus frรฉquentes chez les poulets de chair et les poulettes (MโBARI, 2000).
D’ailleurs, dans ces derniรจres annรฉe, lโIAHP constitue un risque majeur car en plus dโรชtre trรจs pathogรจne pour la volaille, elle est une zoonose majeure tant par sa frรฉquence que par sa gravitรฉ chez lโhomme. Cette maladie aviaire a causรฉe dans le monde, de 2003 au 10 septembre 2007, 326 cas dโinfection chez lโHomme dont 200 cas de mortalitรฉ avec un taux de lรฉtalitรฉ de 61% (OMS citรฉ par COULIBALY, 2007).
En somme, ces maladies constituent des facteurs de risque de biosรฉcuritรฉ car les oiseaux sont le plus souvent commercialisรฉs trรจs loin de leurs lieux de production.
Risques liรฉs ร la pratique commerciale
Les marchรฉs dโoiseaux vivants et les systรจmes de transport utilisรฉs pour acheminer la volaille depuis les exploitations jusquโaux marchรฉs prรฉsentent chacun des risques particuliers de propagation des maladies aviaires. Les risques sont nombreux mais nous ne montrerons que les risques majeurs.
Les conditions sanitaires et hygiรฉniques sur les marchรฉs sont parfois prรฉcaires. Les oiseaux arrivent et partent chaque jour en un flux continu dans les deux sens, ce qui permet aux agents pathogรจnes de persister et de sโaccumuler au fil du temps, transformant les marchรฉs en des sites hautement contaminรฉs (FAO, 2008c). De mรชme, la traรงabilitรฉ des oiseaux nโest pas faite sur bon nombre de marchรฉ, ce qui fait quโaucune information sur lโรฉtat de santรฉ des oiseaux nโest fournie. Sur tous les marchรฉs, le matรฉriel susceptible dโรชtre mis au contact de la volaille devrait รชtre nettoyรฉ et dรฉsinfectรฉ. La prรฉdominance du circuit du vif (volaille vivante), est un risque de propagation des maladies hors des marchรฉs (BARKOK, 2007). Aussi, les aires dโabattage et de plumage des oiseaux ne sont pas contrรดlables, et le matรฉriel et les รฉquipements sont inadaptรฉs, difficile ร nettoyer et ร dรฉsinfecter (KABORET, 2007c). Ces aires sont particuliรจrement trรจs insalubres et les rรจgles รฉlรฉmentaires dโhygiรจne sont ร peine connues de tous (BEBAY, 2006).
De plus dโaprรจs CIRAD (2006), les petits รฉleveurs et commerรงants vivent souvent en contact รฉtroit avec les volailles sont ainsi exposรฉs aux zoonoses aviaires. Lโinexistence de jour de fermeture des marchรฉs (vide sanitaire) rend difficile la mise en ลuvre dโun plan de nettoyage et de dรฉsinfection dans les marchรฉs de volailles. Les volailles issues des รฉlevages modernes et de lโaviculture familiale se trouvent souvent mรฉlangรฉes sur ces marchรฉs. Les marchands et dโautres intermรฉdiaires et prestataires de services frรฉquentent les lieux et peuvent facilement emporter des objets contaminรฉs qui seront introduits dans les unitรฉs de production des divers secteurs. Aussi, les oiseaux vivants achetรฉs ร des fins de production peuvent รชtre un vecteur de la maladie entre les divers secteurs de la filiรจre de la volaille et de celle des oiseaux en captivitรฉ (FAO, 2008c).
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : FILIERE AVICOLE EN CรTE DโIVOIRE
1.1. CARACTERISTIQUES DES SYSTEMES DโELEVAGE
1.1.1. Historique
1.1.2. Typologie des systรจmes dโรฉlevage
1.1.2.1. Typologie selon le systรจme avicole ivoirien
1.1.2.1. Typologie selon la FAO
1.1.3. Systรจmes dโรฉlevage avicole
1.1.3.1. Aviculture traditionnelle
1.1.3.1.1. Importance socio-รฉconomique
1.1.3.1.2. Conduite de lโรฉlevage
1.1.3.1.3. Production
1.1.3.2. Lโaviculture moderne
1.1.3.2.1. Importance socio-รฉconomique
1.1.3.2.2. Conduite de lโรฉlevage
1.1.3.2.3. Production
1.1.2.4. Structures dโencadrement
1.1.2.4.1. Cadre institutionnel
1.1.2.4.2. Organisation professionnelle avicole
1.2. CIRCUIT DE COMMERCIALISATION DE LA VOLAILLE
1.2.1. Commercialisation de la volaille vivante
1.2.1.1. Cas de la volaille traditionnelle
1.2.1.2. Cas de la volaille moderne
1.2.2. Circuit de commercialisation des autres produits avicoles
CHAPITRE II : MARCHES DE VOLAILLES VIVANTES
2.1. GENERALITES
2.2. TYPOLOGIE DES MARCHES DE VOLAILLES VIVANTE
2.2.1. Marchรฉs primaires
2.2.2. Marchรฉs rรฉgionaux
2.2.3. Marchรฉs terminaux
CHAPITRE III : MESURES DE BIOSECURITE
3.1. DEFINITION ET PRINCIPE DE LA BIOSECURITE
3.1.1. Concept et dรฉfinition de la biosรฉcuritรฉ
3.1.2. Principe de la biosรฉcuritรฉ
3.1.2.1. Isolement
3.1.2.2. Nettoyage
3.1.2.3. Dรฉsinfection
3.2. MISE EN OEUVRE DES MESURES DE BIOSECURITE
3.2.1. Facteurs de risques de biosรฉcuritรฉ
3.2.1.1. Risques liรฉs aux pathologies aviaires
3.2.1.2. Risques liรฉs ร la pratique commerciale
3.2.1.3. Risques liรฉs ร lโinsuffisance dโencadrement des acteurs
3.2.2. Plan de mise en ลuvre des mesures de biosรฉcuritรฉ
3.2.2.1. Isolement
3.2.2.2. Contrรดle des mouvements
3.2.2.3. Mesures sanitaires
3.2.3. Suivi et รฉvaluation des mesures mises en place
3.3. CONTRAINTES DE BIOSECURITE DANS LES MARCHES DE VOLAILLES VIVANTES
3.3.1. Facteurs liรฉs au transport de la volaille vivante
3.3.2. Facteurs liรฉs aux marchรฉs
3.3.3. Facteurs liรฉs aux commerรงants et aux abatteurs sur les marchรฉs
3.3.4. Facteurs liรฉs ร lโencadrement des vรฉtรฉrinaires dans les marchรฉs
DEUXIEME PARTIE : PRATIQUE DES MESURES DE BOSECURITE DANS LES MARCHES DE VOLAILLES VIVANTES DU DISTRICT DโABIDJAN
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
1.1. PRESENTATION DE LA ZONE DโETUDE
1.2. MATERIEL
1.3. METHODES DโETUDE
1.3.1. Recherche documentaire
1.3.2. Enquรชte de terrain
1.3.2.1. Elaboration des questionnaires
1.3.2.2. Echantillonnage
1.3.2.3. Administration des questionnaires
1.3.3. Analyse des donnรฉes
CHAPITRE II : RESULTATS
2.1. TYPOLOGIES
2.1.1. Typologie des marchรฉs de volailles vivantes
2.1.2. Typologie des tueries de volailles vivantes
2.2. PRATIQUES DES MESURES DE BIOSECURITE
2.2.1. Caractรฉristiques des marchรฉs de volailles vivantes
2.2.2. Organisation des volaillers
2.2.3. Pratiques commerciales des volaillers et rรดle des consommateurs
2.2.4. Mesures dโhygiรจne dans les marchรฉs et gestion sanitaires des volailles
2.2.5. Caractรฉristiques et hygiรจne du matรฉriel utilisรฉ par les volaillers
2.2.6. Gestion des dรฉchets animaux provenant des marchรฉs de volailles
2.3. SYSTEMES DโENCADREMENT DES VOLAILLERS
CHAPITRE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
3.1. DISCUSSION
3.1.1. Discussion de la mรฉthodologie
3.1.2. Discussion des rรฉsultats
3.2. RECOMMANDATIONS
3.2.1. A lโ endroit des autoritรฉs รฉtatiques
3.2.2. A lโ endroit des organisations professionnelle
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