Circonstances du Diagnostic biologique (Clinique)

Modes de contamination

Trois modes de contamination sont admis.
-par les formes végétatives: au cours de la parasitémie initiale, des toxoplasmes passent dans le sang, la salive, le lait, les excréments. Ceci ne se voit que dans les formes sévères ; de plus les toxoplasmes sont très peu résistants une fois qu’ils sont sortis de leur cellule hôte. La contamination par contact avec les animaux infestés est donc exceptionnelle ; la contamination directe, accidentelle, au laboratoire est très rare ; la contamination par des arthropodes vulnérants a été envisagée, mais l’existence d’un hôte vecteur n’est nullement démontrée. Giroud a cependant prouvé que le parasite s urvit longtemps chez les tiques .La transmission congénitale est aussi assurée par le passage transplacentaire du tachyzoite de la mère à l’enfant pendant la gestation.
Le rôle des tachyzoites reste anecdotique dans l’infection par ingestion. Il semblerait que le chat puisse s’infecter par ingestion de tachyzoites à partir d’une proie en phase aiguë de toxoplasmose [12 ]. Chez l’homme, les tachyzoites n’ont été retenus comme source d’infection que dans une observation, à partir de lait de chèvre non pasteurisé [86 ].Euzeby supposait que le lait renfermait des kystes mais depuis, la survie des tachyzoites dans le lait de chèvre a été démontrée.
En revanche, le risque de contamination par le lait de vache est jusqu’à pr ésent considéré comme quasi nul, une seule étude [80] rapportant la présence du parasite dans du lait suite à une infection expérimentale des vaches (parasite isolé qu’une fois chez plus de 2000 souris inoculées avec le lait).
-par les formes kystiques : l’ ingestion de tissus, en particulier du muscle, contenant des kystes, infeste régulièrement les animaux, alors les formes végétatives sont détruites par le suc gastrique. La contamination de l’Homme par la viande mal cuite parait donc fort probable. Ceci est d’ailleurs corroboré par deux faits : le toxoplasme est bien plus fréquent chez les carnivores que chez les herbivores ; l’homme est souvent bien plus lourdement infesté que les animaux.
-par les oocystes présents dans le milieu extérieur : les enfants peuvent parfaitement se contaminer en portant à la bouche leurs doigts souillés de terre contenant des oocystes. La contamination des adultes peut aussi être assurée par la consommation de légumes (salades, radis, fraises) sur lesquels adhérent ces oocystes. Il est certain que la terre au voisinage des habitations est la plus contaminée (les chats y séjournent volontiers). Ce mode de transmission explique pourquoi il n’est pas rare d’observer des toxoplasmes acquis chez des végétariens stricts ou des sujets qui ne consomment que de la viande très cuite.
Cependant les ovins peuvent se contaminer en ingérant les oocystes contenues dans l’herbe qu’ils broutent.

Greffe d’organe et transfusion

La transmission peut également avoir lieu lors de transfusions sanguines ou de transplantations d’organes, par exemple par l’implantation d’un organe ou de moelle osseuse d’un donneur infecté chez un receveur immunodéprimé.
Deux situations peuvent en fait se produire :
Dans le premier cas, le receveur, ayant déjà été contaminé par Toxoplasma gondii, peut subir une réactivation des kystes présents dans l’organisme suite à une baisse d’immunité (traitement immunosuppresseurs). Il développe alors généralement une toxoplasmose cérébrale. Dans le deuxième cas, le receveur est séronégatif pour la toxoplasmose et le donneur est séropositif. Par l’intermédiaire du greffon, le donneur peut transmettre des kystes de T. gondii au receveur. Celui-ci développe alors une primo-infection tout en étant immunodéprimé.
Exceptionnellement, il a été rapporté quelques cas de contamination au cours de transfusion de produits sanguins. Cette contamination peut s’expliquer par le fait que les produits transfusés contiendraient des tachyzoites provenant d’une contamination récente.

HOTE DEFINITIF

Le chat est régulièrement évoqué comme le porteur dangereux. « Effectivement, un chat chasseur qui attrape régulièrement des proies risque de développer la maladie et de voir des œufs de toxoplasma dans ses selles », explique le Dr Marie-Pierre François, vétérinaire spécialiste des chats. « S’ils ne sont pas dangereux pour le félin, ces œufs, qui mettent 3 ou 4 jours à se développer, peuvent s’accrocher aux poils du chat. S’il gratte sa litière et qu’elle n’est pas nettoyée régulièrement, le parasite va coller à ses pattes; pattes qu’il lèche pour se laver. Et sa langue répandra l’infection sur tout son corps. »
Par contre, le rôle direct du chat dans la contamination humaine semble limité puisque la période d’excrétion des oocystes est transitoire, ne concerne en général que les jeunes animaux et que le risque de contamination à partir du pelage est quasi nul [29 ].
Chez l’animal, une étude de Berdoy a observé le comportement de rats infectés par T. gondii face à différentes odeurs [9].Leur expérience consistait à disposer des bols de nourriture et d’eau à côté d’odeurs telles que de l’urine de lapin (un Mammifère non prédateur), de rat, de chat (un Mammifère prédateur) ou de paille (une odeur neutre).
Chaque dispositif est placé dans le coin d’un parc puis l’animal est lâché dans cet espace et ses déplacements sont relevés afin de déterminer le niveau d’aversion ou de préférence envers le chat ou le lapin. Les rats non infectés ont montré une aversion naturelle pour les odeurs de chat tandis que les animaux infectés étaient attirés par les aires montrant une présence féline. Les deux groupes avaient un comportement comparable vis-à-vis des trois autres odeurs.
Cependant, les auteurs précisent que l’attraction fatale des rats infectés n’est pas due à des dommages grossiers de leurs facultés olfactives mais plutôt à l’altération subtile, par le parasite, de la perception cognitive des rats face au risque de prédation.
Ainsi, Toxoplasma gondi serait capable de manipuler spécifiquement le comportement de ses hôtes afin d’augmenter l’efficacité de sa propre transmission par son tropisme dans une région particulière du cerveau (zone amygdalaire).

Hôte intermédiaire

De nombreuses espèces de mammifères et d’oiseaux, ainsi que l’homme sont des hôtes intermédiaires. Cependant, il existe des hôtes accidentels, qui véhiculent ou transportent le parasite, sans modification du cycle évolutif du parasite. Il s’agit des insectes coprophages (mouches), des insectes carnivores, et même des mollusques. Les hôtes intermédiaires sont aussi des sources de parasites, par des kystes de résistance ou même à travers les excrétions et sécrétions virulentes lors de toxoplasmose. Ces sources de parasites sont transitoirement dangereuses.

Cycle HI-HD

Il s’agit du cycle de base faisant intervenir un HD: le chat, et un HI quel qu’il soit. On peut parler de cycle dixène (ou « cycle long »).
Le chat s’infecte par ingestion de kystes formés chez un HI, ce qui implique donc le carnivorisme. Le chat développe alors une coccidiose toxoplasmique (phase endogène) à l’ issue de laquelle des oocystes immatures sont évacués dans les fèces. Il y a sporulation (phase exogène) si les conditions extérieures sont favorables (48h à 5 jours en moyenne). Les oocystes sporulés, très résistants dans le milieu extérieur sont alors infectants pour les hôtes intermédiaires. La période prépatente est ici de 3 à 10 jours.

Les vertébrés homéothermes sont des hôtes intermédiaires possibles du parasite

Les mammifères domestiques

Les espèces herbivores s’infectent soit par ingestion d’une nourriture végétale souillée d’oocystes sporulés, soit par ingestion accidentelle d’hôtes phorétiques
Le mouton, la chèvre et le porc présentent une prévalence élevée d ’infection toxoplasmique. Le bœuf et le cheval sont à priori plus rarement infectés et leurs tissus sont moins riches en kystes. Cependant, ces prévalences sont très variables selon les régions, l’âge des animaux, le type d’élevage…et les réels taux d’infection sont mals connus.
Les tissus infectants sont les muscles : myocarde, diaphragme, langue les viscères, le système nerveux central, le placenta lors d’avortements dus au toxoplasme (chez les petits ruminants), et éventuellement le lait.

Autres animaux

-Les micromammifères (surtout rongeurs et petits carnivores sauvages) jouent un rôle important dans la contamination du chat, et comme réservoirs de la maladie. Selon Lehmann, des séroprévalences comprises entre 20 et 80% ont été observées en fonction de la localisation des animaux prélevés, et notamment de la proximité d’une ferme d’élevage traditionnel de porc (avec les taux les plus élevés pour des petits animaux sauvages capturés dans un rayon de 50 mètres autour d’une porcherie).
-Toutes les espèces d’oiseaux, y compris les oiseaux domestiques (poulets, dindons, pigeons) peuvent être considérées comme des sources de contamination pour leurs prédateurs (dont le chat). La volaille domestique, en se nourrissant au sol, est très exposée à une contamination par les oocystes. Par contre, l’isolement du parasite à partir d’œufs n’a jamais été rapporté dans des conditions naturelles.

Facteurs favorisants

Les facteurs favorisants sont d’ordre individuel et général D’ordre individuel.

Mode de vie et alimentation

Le facteur de risque le plus important est la consommation de viandes crues ou mal cuites, surtout la viande de mouton. Viennent ensuite la consommation de crudités mal lavés et une mauvaise hygiène des mains.

Age

Comme dans toutes les parasitoses, l’âge semble influencer la sensibilité des hôtes à la toxoplasmose. Les jeunes animaux sont plus réceptifs et plus sensibles que les adultes. Le fait est bien connu chez le raton nouveau-né, l’agneau et le porcelet. Chez l’homme la toxoplasmose post-natale, spontanément acquise, est le plus souvent observée vers l’âge de 20ans. Chez le chat, principal hôte définitif, l’infestation est liée à la prédation et au carnivorisme. En règle générale, c’est surtout après le sevrage, environ à l’âge de 3-4 mois que les chatons deviennent des réservoirs de parasite, et sauf phénomène de récurrence, ils ne le demeurent que pendant un temps relativement court.

D’ordre général

Présence de félidés

Les félidés sont les seuls hôtes définitifs connus dans le cycle de la toxoplasmose. Ils ont donc le rôle essentiel de pouvoir disséminer dans l’environnement des millions d’oocystes entrainant ainsi la contamination d’hôtes intermédiaires. Cependant, ils ne sont pas indispensables pour l’entretien du cycle et d’autres voies de contamination sont décrites dans lesquelles ils n’interviennent pas.
De même, concernant la contamination humaine, la possession d’un chat et le nettoyage quotidien de la litière ne sont pas retenus dans les études comme les facteurs de risque les plus importants.

Fluctuations climatiques

Différentes études chez l’homme ont montré que les séroprévalences étaient plus élevées dans les régions à climat chaud et humide que dans les régions à climat froid et sec. Ceci s’explique en partie par la présence des oocystes dans ces conditions. D’autres facteurs sont à considérer pour expliquer les séroprévalences différentes observées : l’importance de la population féline dans ces régions, l’âge des sujets, leur mode d e vie ou leurs habitudes alimentaires par exemple.

Répartition géographique

Toxoplasma gondii a été décrit pour la première fois en Tunisie. De nombreuses recherches entreprises depuis, montrent que sa répartition est mondiale.
La maladie existe dans des pays ayant des climats aussi différents que la Scandinavie, l’Afrique, le Japon, l’Australie.

Réponses immunitaires

Il existe deux types de réaction immunitaire : une réaction humorale et une réaction cellulaire réponse humorale.

Réponse humorale de la muqueuse

La réponse muqueuse est caractérisée par la sécrétion d’IgA sécrétoires. De tels anticorps sont retrouvés au niveau intestinal après une infection de souris par T. gondii.

Les lymphocytes cytotoxiques T CD8+

La cytotoxicité des LT CD8+ est l’une de leurs principales caractéristiques, bien que cette capacité apparaisse accessoire dans la lutte contre T. gondii par rapport à la synthèse d’IFN-γ. Différentes sous -populations de LT CD8+ cytotoxiques (LTc) ont été décrites au niveau du site effecteur dans un modèle d’infection intrapéritonéale. La différenciation de ces sous -populations a été rendue possible par le niveau d’expression d’un marqueur particulier, KLRG1.
Cette molécule marquerait les cellules CD8+ effectrices pleinement différenciées, contrairement aux cellules mémoires qui expriment plutôt le récepteur à l’IL-7. L’IL-12 est indispensable à la différenciation des LT CD8+ effecteurs et à leur production d’IFN-γ, tandis que les T mémoires sont indépendants de l’IL-12. De plus, ces deux étapes sont conditionnées par une signalisation intrinsèque et non par l’apport externe d’IL-12 produit par les LT CD4+.
Le mécanisme de la cytotoxicité a en partie été révélé en 2001. In vitro, des splénocytes de souris immunisées induisent l’apoptose de macrophages infectés par des tachyzoïtes, tout en limitant la prolifération des tachyzoïtes intracellulaires. De plus, la neutralisation de la voie d’exocytose des granules bloque la cytotoxicité de LT CD8+ envers des macrophages infectés, contrairement à la neutralisation du FasL, l’autre voie possible de cytotoxicité des LTc. Ainsi, les LTc agiraient via la sécrétion de granules afin de lyser les macrophages infectés et de limiter la réplication parasitaire.

Diagnostic biologique

Circonstances du Diagnostic biologique (Clinique)

Il est difficile car la toxoplasmose est le plus souvent asymptomatique, et même quand elle s’exprime cliniquement, le tableau anatomo -clinique est polymorphe.
C’est ce qui explique la difficulté du diagnostic clinique. Cependant, chez les animaux, la toxoplasmose congénitale doit toujours être prise en compte en cas d’avortements collectifs dans les troupeaux (surtout chez les brebis).
Par ailleurs la toxoplasmose acq uise survient durant l’enfance ou l’adolescence et elle est souvent inaperçue car bénigne. Dans certains cas se manifestent des signes cliniques par des adénopathies, une asthénie, une éruption fugace et l’évolution est toujours bénigne. Dans d’autres cas la toxoplasmose acquise peut revêtir l’aspect d’une maladie grave voir mortelle. A la suite d’une inoculation massive ou chez les sujets d’une déficience immunitaire tels que les sidéens ou les sujets atteints d’hémopathie maligne. chez l’homme.

Toxoplasmose acquise

Ce terme de toxoplasmose acquise, consacré par l’usage, signifie que la contamination s’est faite après la naissance, ce qui la différencie de la toxoplasmose congénitale, dans laquelle la contamination se fait in utéro par voie transplacentaire. C’est Sabin qui, en 1941, en diagnostiqua les deux premiers cas chez des enfants atteints d’encéphalomyélite. Elle est, en règle générale, bénigne et donc passe facilement inaperçue ; mais elle peut aussi être sévère et évoluer sous le masque d’autres affections.
La toxoplasmose acquise après la naissance est le plus souvent bénigne ou asymptomatique chez les sujets immunocompétents. Les signes cliniques sont variables pouvant se manifester par une fièvre ou une asthénie. Des formes graves peuvent être exceptionnellement observées lors d’infection par des souches atypiques. Le sujet guérit spontanément en quelques semaines. La mise en place de la réponse immune permet le passage à la phase chronique de la maladie. La présence de kystes persistant dans les tissus favorise alors l’acquisition d’une immunité définitive et protectrice.
A type d’infection générale. Le tableau clinique est celui d’une infection grave avec altération profonde de l’état général, fièvre atteignant 40°C, douleurs osseuses, musculaires et articulaires diffuses, troubles de la conscience pouvant réaliser un véritable tuphos. Il existe souvent des rashs maculeux ou maculopapuleux, respectant les paumes et les plantes et l’on peut ainsi penser à une rickettsiose. On note de façon constante des atteintes pulmonaires, hépatiques et cardiovasculaires, mais selon que l’une d’entre elles est prépondérante, l’allure générale de la maladie varie.
Le pronostic de ces formes est sombre, sans doute parce que le diagnostic étiologique n’est pas posé. Elles semblent cependant répondre favorablement au traitement comme en témoigne la guérison d’un malade ayant subi une infestation accidentelle de laboratoire avec une souche hyper virulente.
A type de méningo-encéphalite. Bien que cela soit là une forme rare, elle est cependant moins exceptionnelle que la précédente et parait frapper surtout les enfants.
Le début est soit contemporain du syndrome infectieux, soit survient à son décours. La fièvre et la douleur diffuse sont constantes. Il existe toujours une adénopathie soit électivement localisée aux groupes occipitaux, soit atteignant l’ensemble des aires superficielles ou seulement quelques unes d’entre elles. La pneumonie interstitielle avec exsudats hémorragiques est fréquente. Quant à l’atteinte du myocarde elle ne se traduit que par des altérations des tracés de l’électrocardiogramme.
La période d’état: la fièvre baisse au bout de quelques jours, mais se maintient à 37°C, 38°C. C’est alors que les signes neurologiques jusque -là masqués deviennent évidents. L’enfant est somnolent et présente soit un syndrome méningé typique, soit des crises épileptiformes généralisées ou de type bravais -jacksonien. Le liquide céphalorachidien est généralement hypertendu, parfois xanthochromique, riche en albumine avec augmentation discrète des cellules surtout des lymphocytes et des cellules endothéliales. Il est exceptionnel d’y trouver des formes végétatives de toxoplasme. Les tracés d’électrocardiogramme sont très perturbés. L’évolution se fait soit vers la mort, soit vers la guérison le plus souvent sans séquelles, mais parfois persistent des crises d’épilepsie résiduelle.

Diagnostic parasitologique

Prélèvement

Dans la forme acquise, chez les malades immunocompétents les toxoplasmes sont toujours extrêmement rares dans les divers prélèvements : l’examen direct est donc très rarement positif.
Ce sont surtout dans les frottis ou appositions ganglionnaires dans la forme acquise, les appositions ou coupes histologiques du cerveau dans les formes congénitales, que le parasite peut être retrouvé. Dans les ganglions on recherchera les formes végétatives, dans les tissus nerveux les formes végétatives et les kystes. Le parasite a été retrouvé de façon exceptionnelle dans différentes variétés de prélèvements : sang, moelles osseuse, LCR, humeur aqueuse, frottis palpébral, muscle, poumon, rate, rein, foie, placenta.
Le SIDA a modifié considérablement cette situation et en cas de toxoplasmose on retrouve les parasites assez facilement dans le liquide broncho-alvéolaire, dans le sang ainsi que dans les biopsies cérébrales.

Technique de diagnostic

Apres avoir fait le prélèvement on réalise un frottis sur lame coloré au May Grunwald Giemsa. La lecture se fait à l’objectif 100 avec une goutte d’huile d’immersion.

Examen microscopique direct

Formes libres ou extra cellulaire

Toxoplasma gondiise présente en forme arquée, en croissant avec une extrémité effilée et l’autre arrondie. Il mesure 4 à 7µm de long sur 2 à 4 de large.
Le parasite est immobile à l’état frais, son cytoplasme coloré en bleu au May Grunwald Giemsa, il ne contient pas de flagelles. Le noyau situé vers le centre ou l’extrémité arrondie est coloré en rouge dans les mêmes conditions. La chromatine est assez lâche.

Formes intra cellulaires

S’observe dans les cellules du système réticulo -endothéliales, les monocytes, les grands lymphocytes, parfois les polynucléaires neutrophiles, les cellules du système nerveux central mais jamais dans les hématies. Leurs dimensions sont plus petites environs 4µm de long sur 2,5 de large environ.

Diagnostic sérologique

Les épreuves sérologiques sont les méthodes de diagnostic les plus utilisées et permettent la mise en évidence d’anticorps circulants.

Test de lyse de Sabin-Feldman (Dye Test)

Il a été mis au point par SABIN et FELDMAN (1948). Il est fondé sur le fait que les tachyzoïtes libres ne sont colorés par le bleu de méthylène alcalin que s’ils sont mis en présence d’un sérum qui renferme des anticorps spécifiques. Cette perte d’affinité tinctoriale est due à une lyse partielle, la cellule parasitaire perd sa basophilie à la suite de la disparition d’une partie de son cytoplasme.
L’anticorps spécifique est un sensibilisateur thermostable, inactif par lui -même.
Il agit grâce à un activateur thermolabile du sérum frais «le facteur accessoire» qui peut en partie être identifié avec le complément hémolytique. «Le facteur accessoire» ne se trouve que dans les sérums des sujets n’ayant jamais été en contact avec des toxoplasmes. Le titre du sérum est donné par la dilution finale pour laquelle 50% des parasites ne se colorent pas.

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Table des matières
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS
Première partie
Introduction
1 Définition
2 Historique
3 Epidémiologie 
3.1 Agent pathogène
3.1.1 Taxonomie
3.1.2 Morphologie
3.1.3 Biologie
3.1.3.1 Habitat
3.1.3.2 Multiplication
3.1.3.3 Caractères antigéniques
3.1.4 Modes de contamination
3.1.5 Hôte définitif
3.1.6 Hôte intermédiaire
3.1.7 Cycle évolutif
3.1.8 Réservoir de Parasite
3.1.9 Facteurs favorisants
3.1.10 Répartition géographique
4 Réponses immunitaires
5 Diagnostic biologique
5.1 Circonstances du Diagnostic biologique (Clinique)
5.2 Modifications biologiques non spécifiques
5.3 Diagnostic parasitologique
5.4 Diagnostic sérologique
5.5 Diagnostic moléculaire
5.6 Coprologie
6 Traitement 
6.1 Buts
2.2 Moyens
7 Prévention
7.1 Buts
7.2Moyens individuels
7.3 Moyens collectifs
Deuxième partie
1 Présentation des sites d’étude sérologique
2 Méthodologie
2.1 Prélèvement
2.2 Sérologie
2.2.1 Matériels et réactifs
2.2.2 Modes opératoires
3 Enquête épidémiologique chez les femmes enceintes
4 RESULTATS
4.1 Résultats de l’étude sérologique
4.2 Résultats d’enquête
5 Discussion 
Choix des animaux
Choix de la méthode utilisée
Interprétation des résultats
6 Conclusion 
Références Bibliographiques 

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