CHOROLOGIE DU PIN D’ALEP
CROISSANCE EN HAUTEUR DOMINANTE ET CLASSES DE FERTLITE DU PIN D’ALEP
La production en un point dépend en premier lieu des conditions de la station dont les plus importantes restent les facteurs climatiques qui déterminent en grande partie ses potentialités (GARBAYE , 1970). Pour la chiffrer et prévoir son évolution dans le temps, le forestier utilise la notion de productivité ou de capacité de production qui constitue un élément capital en sylviculture. Il faut distinguer la productivité potentielle ou naturelle qui concerne une production optimale conditionnée par les propriétés intrinsèques de la station et valable pour des peuplements homogènes, de densité normale et peu perturbés, de la productivité actuelle ou artificielle qui a trait à la production réelle constatée d’une station dans ses composantes actuelles (sol, peuplements, traitement, etc.) RONDEUX (1977et 1993). Dans le domaine de la productivité,La croissance en hauteur des arbres dominants est l’un ctérisation des milieux de croissance. Pour une espèce donnée, cet indice qui évolue différemment selon les conditions des stations est un bon indicateur de classer les peuplements dans une échelle de fertilité et possède aussi une excellente liaison avec la production totale. La méthode utilisée dans ce chapitre a pour but essentiel la construction d’un modèle de croissance du pin d’Alep de la région te modélisation est réalisée à partir de données issues d’analyse de tiges. Il s’agit d’ajuster un faisceau de courbes de croissance de différents niveaux de productivité par l’intermédiaire d’un modèle de croissance connu.En effet, la productivité résulte de l’interaction de certains facteurs notamment dendrométriques, phytosociologiques et écologiques en relation avec les divers éléments de l’environnement. Son avantage réside dans le fait qu’ elle est exprimée à partir des critères dendrométriques et utilise des variables simples, faciles à mesurer et bien corrélées à la production.Parmi les critères pris en considération par cette méthode, on peut évoquer : Le volume total produit à un âge de référence ou l’accroissement moyen total au même âge, généralement de 50 ou 100 ans. C’est une mesure directe du volume du peuplement sur pieds (v) et celui enlevé en éclaircie (Σ v e) ou en délits ou bien par mortalité effectuée à des intervalles plus ou moins réguliers. Notons néanmoins que l’utilisation de ce critère est souvent délicate, car il demande une comptabilité sans erreurs et sans oublis des volumes déjà partis, ce qui rend difficile le suivi et l’évaluation de la production totale. En plus, ce critère ne convient qu’aux cas particuliers des peuplements réguliers ayant une bonne gradation d’âge, pour autant qu’on dispose des placettes permanentes ou semi-permanentes . Pour contourner cette difficulté, les forestiers ont défini un autre indice dendrométrique exprimé par la hauteur dominante à un âge de référence donné . Cet indice appelé site index chez les Anglo-Saxon ou indice de station est définie par la hauteur moyenne des 100 plus gros arbres à l’hectare.Dans la pratique la notion de productivité est étroitement liée à celle de station définie, par ses caractéristiques écologiques p me production avec une même sylviculture pratiquée (BECKER, 1985).Pour apprécier la productivité d’une station ou d’un peuplement, il faut tout d’abord identifier les paramètres qui la caractérisent (M’HIRIT,1982) qui peuvent agir soit individuellement soit simultanément RBERO ET LOISEL, 1985). Les méthodes d’approche de l’étude des stations forestières sont différentes mais fournissent toutes au forestier des éléments .
La hauteur dominante comme indice de fertilité
L’intérêt porté à la hauteur dominante comme critère d’évaluation de la productivité et de la caractérisation des classes de croissance des peuplements forestiers est bien établi dans de nombreuses études (PARDE,1956 ; DAGNELIE,1956 et 1957 ; RONDEUX,1977 ; ALDER,1980 ;ABBAS,1986 ; LEGOFF,1982 ; DUPLAT,1986 ; CIESZEWSKI et al,1989 ; BOISSEAU, 1996 et THIBAULT, 2002 ).non seulement de classer les peuplements selon leurs potentialités et en fonction de leurs fertilités, mais caractérise aussi la production totale (méthode indirecte) par la fixation des niveaux de productivité.Le choix de cet indice repose essentiellement sur deux constatations : D’abord la croissance en hauteur dominante est peu influencée par les traitements sylvicoles, mais dépend en outre de la qualité de la station (DECOURT, 1964 ; DUPLAT, 1986). Cette hypothèse admise par tous les chercheurs forestiers suppose que la relation hauteur/âge/indice de fertilité comme un élément fondamental de la prévision de l’accroissement des peuplements homogènes.
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Table des matières
INTRODUCTION
1 CHAPITRE 1 : CHOROLOGIE DU PIN D’ALEP
1.1 REPARTITION DU PIN D’ALEP
1.1.1 Dans le monde
1.1.2 En Algérie
1.2 VALEUR ECOLOGIQUE E SYNTAXONOMIQUE DU PIN D’ALEP
1.3 CONCLUSION
CHAPITRE 2: LE CADRE PHYSIQUE ET BIOLOGIQUE
2.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE
2.2 GEOLOGIE ET PEDOLOGIE
2.3 CLIMAT
2.3.1 Précipitations
2.3.2 Températures
2.3.3 Enneigement
2.3.4 Diagramme Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen
2.3.5 Situation de la Pinède dans le climagramme d’Emberger
2.3.6 Autres indices climatiques
2.3.6.1 L’indice de xéricité ou indice de sécheresse estivale
2.3.6.2 L’indice d’aridité de De Martonne (Im)
2.3.6.3 Indices de continentalités pluviale et thermique
2.4 VEGETATION
2.5 CONCLUSION
CHAPITRE 3 : LA DETERMINATION DU VOLUME DES ARBRES ABATTUS 25 INTRODUCTION
3.1 METHODES DE CALCULS DES VOLUMES DES ARBRES ABATTUS
3.2 MATERIEL ET METHODE 28 3.3 RESULTATS ET DISCUSSION
3.3.1 Comparaison des méthodes de cubage
3.3.2 Influence de la longueur du billon
3.4 CONCLUSION
CHAPITRE 4 : LES TARIFS DE CUBAGE
INTRODUCTION 35 4.1 BIBLIOGRAPHIE
4.1.1 Présentation des tarifs de cubage
4.1.2 Méthode de construction des tarifs de cubage
4.1.3 Critères de sélection des équations
4.2 MATERIEL ET METHODES
4.2.1 Les tarifs de cubage individuels
4.2.2 Le tarif peuplement
4.2.3 Les modèles d’équations utilisées
4.3 RESULTATS ET DISCUSSIONS
4.3.1 Tarif obtenu par la méthode directe
4.3.2 Représentation graphique
4.3.3 Tarif obtenu par la méthode mathématique
4.3.3.1 Ajustement des équations avec pondération
4.3.3.2 Ajustement des équations sans pondération
4.3.3.3 Validité de l’équation retenue
4.3.4 Elaboration du modèle de cubage des peuplements
4.4 CONCLUSION
CHAPITRE 5 : CROISSANCE EN HAUTEUR DU PIN D’ALEP
INTRODUCTION
5.1 BIBLIOGRAHIE
5.1.1 Le concept général de la productivité
5.1.2 La hauteur dominante comme indice de fertilité
5.1.3 Les courbes de croissance de la hauteur dominante
5.1.4 La modélisation de la croissance en hauteur
5.2 MATERIEL ET METHODE
5.2.1 La démarche adoptée et la récolte des données
5.2.2 Le choix du modèle de croissance
5.2.3 La fixation de l’âge de référence
5.3 RESULTATS ET DISCUSSION
5.3.1 Reconstitution du faisceau expérimental
5.3.2 Ajustement du modèle de Chapman – Richard
5.3.3 Etablissement des courbes de productivité
5.3.4 Caractérisation des classes de croissance
5.4 COMPARAISON DES COURBES A CELLES ETABLIES DANS D’AUTRES SITES
5.5 CONCLUSION
CHAPITRE 6 : CONSTRUCTION D’UNE TABLE DE PRODUCTION
INTRODUCTION
6.1 BIBLIOGRAPHIE
6.1.1 Intérêt des tables de productions
6.1.2 Principe de construction
6.2 MATERIEL ET METHODE
6.2.1 Peuplements étudiés et paramètres mesurés
6.2.2 Modèle de sylviculture proposée
6.3 RESULTATS ET DISCUSSIONS
6.3.1 Caractéristiques dendrométriques des placettes
6.3.2 Elaboration de la table de production
6.3.2.1 Fixation des niveaux de productivité
6.3.2.2 Relations de description des peuplements
6.3.2.3 Caractéristiques de la sylviculture choisie
6.4 RELATION PRODUCTION TOTALE-HAUTEUR DOMINANTE
6.5 COMPARAISON DES RESULTATS AVEC CEUX REALISES SUR D’AUTRES SITES
6.6 CONCLUSION
CHAPITRE 7 : SYLVICULTURE ETCONDUITE DES PEUPLEMENTS
INTRODUCTION
7.1 STRUCTURE ET QUALITE DES PEUPLEMENTS
7.2 CONDUITE DES PEUPLEMENTS
7.3 REGENERATION
7.4 ACCROISSEMENTS ET PRODUCTIVITE
7.5 CARACTERISTIQUE DES ECLAIRCIES
7.6 CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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