Choix des transistors de puissance

PRINCIPE

La mesure de la rรฉsistivitรฉ dโ€™une structures sโ€™effectue en injectant un courant รฉlectrique dans celle-ci au moyen dโ€™รฉlectrodes dโ€™injection (souvent nommรฉes A et B) et en mesurant la diffรฉrence de potentiel crรฉรฉe par le passage du courant au moyen dโ€™รฉlectrodes de mesure du potentiel (souvent nommรฉes M et N). Le nombre dโ€™รฉlectrodes, ainsi que leur agencement dรฉfinit le dispositif รฉlectrique utilisรฉ. La configuration du dispositif est choisie selon la problรฉmatique de lโ€™รฉtude. La diffรฉrence de potentiel dรฉpend de lโ€™intensitรฉ du courant injectรฉ, de la disposition des รฉlectrodes et de la rรฉsistivitรฉ รฉlectrique du matรฉriau constituant lโ€™objet รฉtudiรฉ. (figure 4) Il est alors possible de dรฉduire une rรฉpartition de la rรฉsistivitรฉ vraie du matรฉriau, ce qui nโ€™est pas le cas pour des milieux hรฉtรฉrogรจnes. La notion dโ€™homogรฉnรฉitรฉ dรฉpend toutefois de lโ€™รฉchelle ร  laquelle le milieu est observรฉ. Nous faisons appel, dans le cas dโ€™un milieu hรฉtรฉrogรจne, au concept de rรฉsistivitรฉ apparente. Le terme de rรฉsistivitรฉ apparente est relativement impropre. Le fait que cette grandeur ait pour dimension celle de la rรฉsistivitรฉ provient du choix de lโ€™unitรฉ pour la rรฉsistivitรฉ du milieu homogรจne, choix parfaitement conventionnel.

DISPOSITIFS ET ACQUISITION

Avant chaque injection du courant, il est important de mesurer la Polarisation Spontanรฉe (PS) du terrain due ร  lโ€™activitรฉ รฉlectrochimique ou mรฉcanique; sa valeur est de quelques millivolts ; elle sera prise en compte lors de la mesure de la diffรฉrence de potentiel (?V). En surface, les mesures peuvent รชtre effectuรฉes en gardant le centre du dispositif fixe et en รฉcartant les รฉlectrodes dโ€™injection (sondage รฉlectrique) ou en dรฉplaรงant un dispositif ร  รฉcartement constant (traรฎnรฉ รฉlectrique). Avec la premiรจre mรฉthode nous obtenons la variation de la rรฉsistivitรฉ en 1D (une dimension) sous le dispositif et avec la seconde mรฉthode nous รฉtudions les variations latรฉrales de ce paramรจtre. En combinant ces deux techniques, il est possible de rรฉaliser des panneaux รฉlectriques, sensibles aux variations tant verticales quโ€™horizontales de la sub-surface. Ces mesures sont habituellement reprรฉsentรฉes sous la forme de panneaux รฉlectriques (ou pseudo-sections en rรฉsistivitรฉs apparentes). Les mesures sont particuliรจrement sensibles aux variations de la rรฉsistivitรฉ sous le dispositif. Les points de mesure sont reportรฉs ร  lโ€™aplomb du centre du dispositif et ร  une ordonnรฉe proportionnelle ร  la distance sรฉparant les รฉlectrodes (AM/2 ou AB/2 par exemple) dรฉfinissant des niveaux dโ€™acquisition.

Les valeurs sont ensuite interpolรฉes pour tracer les lignes dโ€™isorรฉsistivitรฉ. Les รฉlectrodes sont de simples broches en acier inoxydable dโ€™environ 30 cm de long et 1 cm de diamรจtre. Des tensions de plusieurs centaines de Volts et des courants pouvant atteindre 500 mA sont utilisรฉs, ce qui nous amรจne ร  rรฉaliser un convertisseur continu – continu 12V / 300V et capable de fournir un courant constant, indรฉpendamment de la rรฉsistivitรฉ du sous sol.

Choix des transistors de puissance

Avec des gains pas toujours bien glorieux ร  courant รฉlevรฉ pour les transistors courants, il faut recourir ร  des darlingtons ร  plusieurs niveaux : lโ€™addition de tous les courants de base mรจne souvent ร  un chiffre non nรฉgligeable, qui pรจse sur le rendement de lโ€™appareil. Une solution intรฉressante consiste ร  faire appel ร  des transistors MOS de puissance, qui se commandent en tension (autrement dit dont lโ€™รฉlectrode de commande ne consomme pas de courant en rรฉgime statique). Cette technique permet de commuter directement un courant de plusieurs dizaines dโ€™ampรจres ร  partir de niveaux logiques CMOS. Il faut cependant sโ€™accommoder de la rรฉsistance ร  lโ€™รฉtat passant de ces transistors, qui introduit une chute de tension purement ohmique, et donc proportionnelle au courant dรฉbitรฉ. Par comparaison, un transistor bipolaire saturรฉ nโ€™introduit qโ€™une chute de tension de lโ€™ordre du volt, pratiquement indรฉpendante du courant dรฉbitรฉ.

Choix des transistors de puissance : Avec des gains pas toujours bien glorieux ร  courant รฉlevรฉ pour les transistors courants, il faut recourir ร  des darlingtons ร  plusieurs niveaux : lโ€™addition de tous les courants de base mรจne souvent ร  un chiffre non nรฉgligeable, qui pรจse sur le rendement de lโ€™appareil. Une solution intรฉressante consiste ร  faire appel ร  des transistors MOS de puissance, qui se commandent en tension (autrement dit dont lโ€™รฉlectrode de commande ne consomme pas de courant en rรฉgime statique). Cette technique permet de commuter directement un courant de plusieurs dizaines dโ€™ampรจres ร  partir de niveaux logiques CMOS. Il faut cependant sโ€™accommoder de la rรฉsistance ร  lโ€™รฉtat passant de ces transistors, qui introduit une chute de tension purement ohmique, et donc proportionnelle au courant dรฉbitรฉ. Par comparaison, un transistor bipolaire saturรฉ nโ€™introduit qโ€™une chute de tension de lโ€™ordre du volt, pratiquement indรฉpendante du courant dรฉbitรฉ. Cette chute liรฉe au courant consommรฉ va dans le sens dโ€™une protection du convertisseur contre les surcharges, dโ€™autant plus quโ€™elle augmente avec la tempรฉrature (exactement lโ€™inverse dโ€™un ยซ emballement thermique ยป).

Les MOS de puissance se montent fort bien en parallรจle, tandis quโ€™il en existe dont la rรฉsistance ร  lโ€™รฉtat passant est trรจs faible : selon la puissance souhaitรฉe (en pratique celle du transformateur), on choisira donc le type et le nombre des transistors nรฉcessaires en fonction des disponibilitรฉs ou des opportunitรฉs, sans que cela ne remette en cause si peu que ce soit le reste du montage.

DISCUSSIONS

Pour les mesures de la valeur des rรฉsistances, le rรฉsistivimรจtre conรงu affiche les mรชmes valeurs que les deux multimรจtres ; la mesure et les rรฉsultats sont fiables et ne posent aucun problรจme. Concernant les mesures sur terrain, mesure de la rรฉsistivitรฉ, nous constatons une lรฉgรจre diffรฉrence entre le SYSCAL R2 et notre rรฉsistivimรจtre ; celle-ci est due aux non corrections des phรฉnomรจnes naturelles (induction รฉlectromagnรฉtique, courants telluriques). Le rรฉsistivimรจtre conรงu pourrait รชtre amรฉliorรฉ, en utilisant un convertisseur de tension ร  base dโ€™une alimentation ร  dรฉcoupage (hacheur) ; on obtient ainsi un meilleur rendement et un encombrement plus faible. Lโ€™utilisation dโ€™un doubleur de tension nous fournit une tension de lโ€™ordre de kilovolts pour les faibles courants (0.2mA ร  10mA), ceci dans le but dโ€™obtenir une grande profondeur dโ€™investigation du sol ร  รฉtudier. On peut aussi ajouter un module capable de dรฉtecter les phรฉnomรจnes physiques perturbateurs afin de les รฉliminer pour ne traiter que les signaux dus ร  lโ€™injection de courant.

Ce travail nous a permis de comprendre et de rรฉaliser le convertisseur de tension 12V de la batterie en une tension beaucoup plus รฉlevรฉe (300V) avec une puissance atteignant 200VA. Nous sommes limitรฉs en puissance par lโ€™inexistence des composants รฉlectroniques ร  Madagascar. Par ailleurs, une partie du temps de ce travail a รฉtรฉ consacrรฉ ร  la comprรฉhension de la structure des microcontrรดleurs et lโ€™apprentissage du logiciel MPLAB. Nous avons appris alors ร  programmer un microcontrรดleur et le tester. Ainsi, nous avons pu monter quelques applications du microcontrรดleur et les rรฉaliser au laboratoire. Le domaine qui reste ร  explorer serait dโ€™ajouter un module capable de rรฉaliser un panneau รฉlectrique pour que lโ€™utilisateur puisse connaรฎtre la structure en 2D du sous sol.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
CHAPITRE I : LE RESISTIVIMETRE
1- La rรฉsistivitรฉ
2- La conductibilitรฉ
3- La loi dโ€™Ohm
4- Principe
5- Dispositifs et acquisition
CHAPITRE II : LE GENERATEUR DE COURANT
1. Lโ€™ALIMENTATION
2. REGULATION DU TENSION DE LA BATTERIE
3. LE GENERATEUR DE TENSION
II.4. LE GENERATEUR DE COURANT
CHAPITRE III : Lโ€™INTERFACE
III.1 STRUCTURE INTERNE Dโ€™UN MICROCONTROLEUR
III.2 PRESENTATION DU PIC 16F877
III.3 STRUCTURE INTERNE DU 16F877
1)La mรฉmoire du 16F877
2) Les modules internes du 16F877
3) Prรฉsentation de la liaison RS232 et du MAX 232
III.4 PIC vers PC
III.5 LA PROGRAMMATION DU PIC
CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSIONS
RESULTAT
DISCUSIONS
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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