Chirurgie des Tissus Mous Curetage d’un abcès sous-mandibulaire

Anesthésie et Médication Anesthésie volatile de l’oiseau

Anesthésie volatile de l’oiseau

L’anesthésie est un moment souvent nécessaire dans la prise en charge des oiseaux, du fait de leur caractère farouche, surtout pour ce qui est de la faune sauvage Elle est souvent le seul moyen de mener à bien un examen approfondi ; elle est également la première étape de toute intervention chirurgicale. Les protocoles utilisant l’anesthésie volatile sont incontestablement les plus sûrs et les plus adaptables en pratique, mais les spécificités anatomiques et physiologiques de l’oiseau ne doivent pas être oubliées dans leur application. Nous ne traiterons ici que de l’isoflurane, de loin l’agent volatil le plus utilisé.

On utilisera le plus souvent un circuit nonréinhalatoire, du fait de la relative petite taille des patients. Cela diminue l’espace mort et requiert moins d’efforts respiratoires pour l’oiseau. Pour les animaux d’une certaine taille, un ballon classique de 0,5 litre peut convenir mais, pour les plus petits, il est nécessaire de s’équiper de ballons spéciaux, plus petits.

L’induction se fait préférentiellement au masque, avec une bonne contention de manière à éviter les mouvements d’affolement de l’oiseau. A défaut d’un masque adapté, on peut utiliser un gant d’examen coupé au niveau d’un doigt et branché sur le tuyau principal, dans lequel on glisse la tête de l’animal (par le doigt ou par l’ouverture principale selon la taille du patient) (en haut) . L’usage de la boîte à induction (en bas) est à réserver strictement aux cas les plus difficiles, car l’oiseau peut s’y blesser. Elle devra être transparente pour ne pas empêcher complètement la surveillance de l’induction. En phase d’induction, la concentration en isoflurane peut-être poussée à 5 %, mais il conviendra de la réduire sitôt le patient sédaté.

La phase d’entretien se fera au masque ou par intubation endotrachéale. On utilisera dans ce cas des sondes sans ballonnet, en choisissant un diamètre adapté (En haut) . Il faut garder à l’esprit que les anneaux trachéaux sont fermés chez l’oiseau, réduisant d’autant leur élasticité. L’intubation se fera ensuite sous contrôle visuel le plus souvent, la glotte étant généralement bien visible chez de nombreuses espèces (en bas, flèche) ; dans le cas contraire, on procédera par palpation. Une solution de Lidocaïne à 1% peut être appliquée localement pour faciliter la mise en place de la sonde (préalablement lubrifiée). L’intubation trouve toute son utilité lors d’interventions longues, car elle permet d’effectuer régulièrement des ventilations en pression positive, pour renouveler le contenu des sacs aériens.

Anesthésie fixe de l’oiseau

L’anesthésie est un temps souvent nécessaire de la prise en charge de l’oiseau, non seulement en préalable à une intervention chirurgicale mais aussi pour la réalisation de nombreux gestes de base (ponction veineuse, radiographie…) du fait du caractère agité des animaux. Nettement moins recommandée que l’anesthésie volatile, l’utilisation d’anesthésiques injectables reste néanmoins parfois la seule disponible. Plusieurs possibilités sont alors disponibles, en termes de voies d’administration et de molécules utilisables.

La voie intramusculaire est souvent la plus utilisée en pratique. Le site préférentiel est le muscle pectoral, l’aiguille étant introduite de bas en haut, à 1 cm environ latéralement au bréchet. On évitera le tiers caudal du muscle du fait de l’existence d’un système porte rénal pouvant limiter la résorption du produit. Pour des injections répétées ou des produits nécrosants, on préfèrera la cuisse pour ne pas compromettre le vol en lésant le pectoral.

En ce qui concerne la voie intraveineuse, le premier site d’injection possible est la veine jugulaire droite. Elle est relativement facile d’accès et présente peu de risques de conséquences néfastes liées à l’apparition souvent difficile à éviter d’un hématome au site de ponction.

Un second site d’injection intraveineuse est disponible en pratique ; il s’agit de la veine brachiale. L’oiseau étant maintenu en décubitus dorsal, une aile déployée, l’aiguille est introduite dans la section juste proximale au coude. Il faut veiller à ponctionner délicatement la veine (ce qui requiert une contention efficace) et à bien comprimer après le retrait de l’aiguille car le risque de formation d’hématome est ici important.

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : Conception d’un outil au service des praticiens But du travail
Orientation – Choix de la présentation
Conception – Mode de lecture
Remarque relative à l’indexation des sources et références
Deuxième partie : Fichier technique
1 – Contention et Examens Capture et contention d’un oiseau
Examen général de l’oiseau
Analyses sanguines chez l’oiseau
Radiographie de l’oiseau
2 – Anesthésie et Médication Anesthésie volatile de l’oiseau
Anesthésie fixe de l’oiseau
Surveillance anesthésique et peropératoire
Fluidothérapie chez l’oiseau
Antibiothérapie chez l’oiseau
3 – Chirurgie des Tissus Durs Correction d’une déformation du bec
Traitement d’une fracture de la rhinothèque
Réduction d’une fracture du fémur
Réduction d’une fracture du tibiotarse
Réduction d’une fracture tarso-métatarsienne
Pose d’une attelle sur le tarso-métatarse
Bandage « en huit » d’une aile
Traitement d’une fracture du coracoïde
Réduction d’une fracture de l’humérus
Traitement d’une double fracture radius-ulna
Amputation de plusieurs phalanges chez un Palmipède
Amputation d’un membre postérieur
Amputation d’une aile chez un pigeon
Réalisation d’un éjointage chez l’oiseau adulte
4 – Chirurgie des Tissus Mous Curetage d’un abcès sous-mandibulaire
Exérèse d’une masse sous-cutanée
Exérèse d’un kyste plumeux
Gestion d’une plaie de picage au bréchet
Tendinectomie du pectoral superficiel
Pansement en boule sur un podagre
Traitement d’un perosis chez l’oiseau adulte
Traitement d’un perosis chez l’oisillon
Traitement d’un prolapsus du cloaque récidivant
Castration de l’oiseau mâle
Ovariectomie de la femelle oiseau
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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