CHIRURGIE ANEVRYSMALE
Moyens d’exploration de l’aorte abdominale :
L’imagerie de l’aorte abdominale a beaucoup évolué ces dernières années, avec la naissance, durant la dernière décennie, de techniques d’angiographie non invasives et tridimensionnelles que ce soit par tomodensitométrie (TDM) ou imagerie par résonance magnétique (IRM). L’imagerie a progressé dans le domaine diagnostique mais aussi thérapeutique, avec l’apparition notamment des traitements endovasculaires dans la pathologie aortique.
Moyens d’explorations non invasives :
Echographie doppler : C’est un examen qui permet d’étudier la morphologie et la perméabilité de l’aorte abdominale et de ses branches.il est très utile pour diagnostiquer, évaluer et suivre un éventuel anévrisme de l’aorte, une oblitération ou un éventuel rétrécissement de l’aorte abdominale.
Technique :
- Le mode B standard : analyse la morphologie vasculaire. Le vaisseau présente une lumière anéchogène et une paroi échogène dont l’épaisseur, la régularité et les éventuelles calcifications sont évaluées en coupe axiale ou longitudinale par rapport à l’axe du vaisseau.
- Le mode doppler pulsé analyse le flux.
- Le doppler couleur détermine le sens d’écoulement du flux. On obtient donc une cartographie dynamique des flux en temps réel. En cas d’écoulement pathologique turbulent, il existe un phénomène dit « aliasing » : la lumière vasculaire apparaît remplie d’une mosaïque de couleurs (jaune, vert, bleu, rouge).
- Le doppler Énergie donne une cartographie vasculaire unicolore sans indication du sens du flux mais plus sensible.
- Le B-flow est une échographie doppler avec codage du flux circulant en niveaux de gris permettant de mieux visualiser la paroi tout en ayant une idée du type d’écoulement.
- L’ échographie 3D permet l’acquisition d’un volume de données, analysable dans tous les plans sur une console secondaire.
Avantages : c’ est une technique d’imagerie utilisant les ultrasons, donc non irradiante, non invasive, réalisable au lit du patient.
Inconvénients :c’est un examen opérateur dépendant qui nécessite de répéter les examens de surveillance par le même opérateur entraîné.il méconnaît les calcifications et peut être limitée par l’obésité et les gaz intestinaux.
TDM : Le scanner hélicoïdal constitue désormais la technique usuelle de premier recours pour l’exploration de l’aorte abdominale.
C’est l’examen anatomique de référence. Son intérêt réside dans le diagnostic et la surveillance des affections disséquantes et anévrismales, ainsi que dans le dépistage des complications postopératoires de ces lésions.
C’est aussi un bon repère anatomique utile dans différentes pathologies rétropéritonéales telles les extensions ganglionnaires et tumorales, les fibroses rétropéritonéales, ou les anomalies congénitales. De même, la TDM de l’aorte abdominale permet la détection de calcifications de l’aorte et ces branches notamment les artères rénales ou viscérales.
– Principe : L’examen TDM de l’aorte doit être obtenu en mode hélicoïdal chaque fois que possible, afin d’associer à l’étude en coupe de l’aorte et de son environnement une approche angiographique. Des coupes avant opacification sont systématiquement acquises car elles permettent d’analyser les anomalies de densité de la paroi (présence de sang frais, épaississement inflammatoire, calcifications, plaques athéromateuses). Après opacification, la série acquise en mode hélicoïdal doit comporter des coupes fines sur la partie haute de l’aorte afin d’étudier les artères digestives et rénales. Ceci peut être obtenu sans difficulté sur des appareils multibarettes en raison de leur rapidité d’acquisition. ce qui permet l’exploration de l’aorte abdominale et des artères iliaques le temps d’une apnée. L’opacification a lieu par une veine du bras, au moyen d’un produit iodé concentré entre 300 et 350 mg/ml, avec un débit mono- ou biphasique de 2,5 à 4 ml/s et un délai avant l’hélice de 25 à 30 secondes.
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Table des matières
INTRODUCTION
RAPPEL
I- HISTORIQUE
II- ANATOMIE
III -MOYENS D’EXPLORATIONS DE L’AORTE ABDOMINALE
IV- PATHOLOGIES DE L’AORTE ABDOMINALE
PATIENTS ET METHODES
RESULTATS
I- Epidemiologie
1. AGE
2. SEXE
II- ANTECEDENTS PATHOLOGIQUES
III- FACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULAIRE
IV- SYMPTOMATOLOGIE CLINIQUE
V- BILAN DE LA MALADIE
VI- BILAN D’EXTENSION DE LA MALADIE ATHEROMATEUSE
VII- INTERVENTION CHIRURGICALE
VIII- COMPLICATIONS POST-OPERATOIRE
IX- LE SUIVI
DISCUSSION
I- INTRODUCTION
II- EPIDEMIOLOGIE
1-AGE
2-SEXE
3-FACTEURS DE RISQUE
III- DIAGNOSTIC
1-CLINIQUE
2-PARACLINIQUE
IV- LA PRISE EN CHRAGE D UN PATIENT POLYVASCULAIRE
1-LE CONCEPT D UN PATEIENT POLYVASCULAIRE
2-BUTS DU TRAITEMENT DU MALADE PLYVASCULAIRE
V- EVALUATION PREOPERATOIRE
1-RECHERCHE D UNE CONTRE INDICATION
2-RECHERCHE D UNE COMORBIDITE
3-RECHERCHE D UNE AUTRE LOCALISATION
4-RECHERCHE D’ UNE LESION DES TRONCS SUPRAAORTIQUE
VI-CHIRURGIE DE L ‘AORTE ABDOMINALE
1-ANESTHESIE
2-SURVEILLANCE PEROPERATOIRE
3-VOIES D ABORD
4-CHIRURGIE ANEVRYSMALE
5-CHIRURGIE OCCLUSIVE
VII- EVOLUTION ET COMPLICATIONS
1-MORTALITE
2-COMPLICATIONS PEROPERATOIRES
3-COMPLICATIONS POST-OPERATOIRES PRECOCES
4-COMPLICATIONS SECONDAIRES
5-SEQUELLES
CONCLUSION
RESUME
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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