Changements climatiques et carbone forestier

Changements climatiques et carbone forestier

Changements climatiques et carbone forestier

Les changements climatiques font consensus au sein de la communautรฉ scientifique. On note dรฉjร  ร  l’รฉchelle du globe, entre autres, une hausse des tempรฉratures moyennes de l’atmosphรจre et de l’ocรฉan, une fonte massive de la neige et de la glace et une รฉlรฉvation du niveau moyen de la mer en consรฉquence des changements climatiques (GIEC 2007). Le rรฉchauffement du climat est notamment attribuable ร  l’utilisation des combustibles fossiles qui รฉmettent dรป CO2 dans l’atmosphรจre, mais รฉgalement aux changements de vocation des terres, spรฉcialement la deforestation (IPCC 2007). Le constat ร  ce jour est que les รฉmissions des derniรจres annรฉes ont augmentรฉ rapidement et suivent le plus haut scรฉnario d’รฉmissions utilisรฉ par le GIEC dans son quatriรจme rapport (Le Quere et al. 2009). En fait, les รฉmissions attribuables aux combustibles fossiles et ร  la production de ciment รฉtaient en hausse de 40 % pour l’annรฉe 2008 par rapport ร  l’annรฉe 1990 (Le Quere et al. 2009). Sous les scรฉnarios d’รฉmissions Al et A2 du GIEC, une augmentation des tempรฉratures moyennes de 3,7 ร  4,5 ยฐC est ร  prรฉvoir d’ici 2100 (IPCC 2007). Pour limiter le rรฉchauffement de la planรจte ร  une valeur de 2 ยฐC au dessus des valeurs prรฉ industrielles, les รฉmissions devraient atteindre leur plus haut niveau entre 2015 et 2020 puis dรฉcroitre rapidement (The Copenhagen Diagnosis 2009). Le rรฉchauffement climatique anticipรฉ risque de modifier la contribution des forรชts au cycle global du C. Une augmentation du CO2 atmosphรฉrique, de la tempรฉrature, du dรฉpรดt d’azote (N) et une saison de croissance plus longue pourraient rรฉsulter en un accroissement substantiel de la productivitรฉ des forรชts (Myneni et al. 1997; Slayback et al. 2003). D’un autre cรดtรฉ, une augmentation des surfaces affectรฉes annuellement par les feux de forรชts et les รฉpidรฉmies d’insectes est anticipรฉe (Stocks et al. 2002; Flannigan et al. 2005a; Flannigan et al. 2005b; Kurz et al. 2008b). Une simulation rรฉalisรฉe avec le modรจle CBM-SFS3 montre que l’augmentation en croissance des arbres rรฉsultant d’un taux de CO2 plus รฉlevรฉe ne serait pas suffisante pour compenser les รฉmissions causรฉes par l’accroissement en intensitรฉ des perturbations naturelles (Kurz et al. 2008a) et que l’on doit donc s’attendre ร  ce que la forรชt borรฉale soit une source de C pour le siรจcle ร  venir. Zhuang et al. (2006) arrivent รฉgalement ร  cette conclusion due ร  l’effet combinรฉ de l’augmentation du nombre de perturbations naturelles et de la respiration du sol, causant une perte plus grande de C que le gain attribuable ร  une croissance stimulรฉe. Une perte en C a dรฉjร  รฉtรฉ observรฉe pour la majoritรฉ des forรชts canadiennes pour les dรฉcennies 1980 et 1990 (Kurz et Apps 1999; Myneni et al. 2001). Une autre source importante de C est celle crรฉรฉe par la deforestation. Au cours des annรฉes 90, la deforestation aurait causรฉ des รฉmissions d’environ 5,8 Gt CO2 anย ยป1 (Nabuurs et al. 2007). La variation nette des superficies forestiรจres entre les annรฉes 2000 et 2010 est estimรฉe ร  une perte de 5,3 M ha an’1 (FAO 2011). Les รฉmissions anthropiques en terme de C pour la dรฉcennie 2000 sont de l’ordre de 7,9 Gt C anย ยป1 pour l’utilisation des combustibles fossiles et de 1,0 Gt C anย ยป1 attribuable au changement d’affectations des terres (Global Carbon Project 2011). Un moyen efficace de combattre est donc de Rรฉduire les รฉmissions ร  la source, que ce soit en diminuant l’utilisation des combustibles fossiles ou en diminuant la deforestation reprรฉsente donc un moyen รฉvident de combattre les changements climatiques.

Changements climatiques et carbone forestier

Les changements climatiques font consensus au sein de la communautรฉ scientifique. On note dรฉjร  ร  l’รฉchelle du globe, entre autres, une hausse des tempรฉratures moyennes de l’atmosphรจre et de l’ocรฉan, une fonte massive de la neige et de la glace et une รฉlรฉvation du niveau moyen de la mer en consรฉquence des changements climatiques (GIEC 2007). Le rรฉchauffement du climat est notamment attribuable ร  l’utilisation des combustibles fossiles qui รฉmettent dรป CO2 dans l’atmosphรจre, mais รฉgalement aux changements de vocation des terres, spรฉcialement la deforestation (IPCC 2007). Le constat ร  ce jour est que les รฉmissions des derniรจres annรฉes ont augmentรฉ rapidement et suivent le plus haut scรฉnario d’รฉmissions utilisรฉ par le GIEC dans son quatriรจme rapport (Le Quere et al. 2009). En fait, les รฉmissions attribuables aux combustibles fossiles et ร  la production de ciment รฉtaient en hausse de 40 % pour l’annรฉe 2008 par rapport ร  l’annรฉe 1990 (Le Quere et al. 2009). Sous les scรฉnarios d’รฉmissions Al et A2 du GIEC, une augmentation des tempรฉratures moyennes de 3,7 ร  4,5 ยฐC est ร  prรฉvoir d’ici 2100 (IPCC 2007). Pour limiter le rรฉchauffement de la planรจte ร  une valeur de 2 ยฐC au dessus des valeurs prรฉ industrielles, les รฉmissions devraient atteindre leur plus haut niveau entre 2015 et 2020 puis dรฉcroitre rapidement (The Copenhagen Diagnosis 2009). Le rรฉchauffement climatique anticipรฉ risque de modifier la contribution des forรชts au cycle global du C. Une augmentation du CO2 atmosphรฉrique, de la tempรฉrature, du dรฉpรดt d’azote (N) et une saison de croissance plus longue pourraient rรฉsulter en un accroissement substantiel de la productivitรฉ des forรชts (Myneni et al. 1997; Slayback et al. 2003). D’un autre cรดtรฉ, une augmentation des surfaces affectรฉes annuellement par les feux de forรชts et les รฉpidรฉmies d’insectes est anticipรฉe (Stocks et al. 2002; Flannigan et al. 2005a; Flannigan et al. 2005b; Kurz et al. 2008b). Une simulation rรฉalisรฉe avec le modรจle CBM-SFS3 montre que l’augmentation en croissance des arbres rรฉsultant d’un taux de CO2 plus รฉlevรฉe ne serait pas suffisante pour compenser les รฉmissions causรฉes par l’accroissement en intensitรฉ des perturbations naturelles (Kurz et al. 2008a) et que l’on doit donc s’attendre ร  ce que la forรชt borรฉale soit une source de C pour le siรจcle ร  venir. Zhuang et al. (2006) arrivent รฉgalement ร  cette conclusion due ร  l’effet combinรฉ de l’augmentation du nombre de perturbations naturelles et de la respiration du sol, causant une perte plus grande de C que le gain attribuable ร  une croissance stimulรฉe. Une perte en C a dรฉjร  รฉtรฉ observรฉe pour la majoritรฉ des forรชts canadiennes pour les dรฉcennies 1980 et 1990 (Kurz et Apps 1999; Myneni et al. 2001). Une autre source importante de C est celle crรฉรฉe par la deforestation. Au cours des annรฉes 90, la deforestation aurait causรฉ des รฉmissions d’environ 5,8 Gt CO2 anย ยป1 (Nabuurs et al. 2007). La variation nette des superficies forestiรจres entre les annรฉes 2000 et 2010 est estimรฉe ร  une perte de 5,3 M ha an’1 (FAO 2011). Les รฉmissions anthropiques en terme de C pour la dรฉcennie 2000 sont de l’ordre de 7,9 Gt C anย ยป1 pour l’utilisation des combustibles fossiles et de 1,0 Gt C anย ยป1 attribuable au changement d’affectations des terres (Global Carbon Project 2011). Un moyen efficace de combattre est donc de Rรฉduire les รฉmissions ร  la source, que ce soit en diminuant l’utilisation des combustibles fossiles ou en diminuant la deforestation reprรฉsente donc un moyen รฉvident de combattre les changements climatiques.

Attรฉnuation par le boisement

Un autre moyen d’attรฉnuer le rรฉchauffement est d’augmenter les superficies recouvertes par les forรชts, notamment par le boisement/reboisement, mรฉthode reconnue par le protocole de Kyoto (GIEC 2007). Sur 8,9 Gt C รฉmis annuellement par l’activitรฉ anthropique, seulement 4,1 Gt se retrouvent dans l’atmosphรจre. Cela est attribuable ร  la sรฉquestration du C effectuรฉ par les รฉcosystรจmes terrestres et ocรฉaniques, avec 2,5 Gt C an’1 et 2,3 Gt C anย ยป1 sรฉquestrรฉ respectivement durant la dรฉcennie 2000 (Global Carbon Project 2011). Des efforts relativement modestes pourraient augmenter la compensation des รฉcosystรจmes terrestres d’un autre 15 % des รฉmissions anthropiques globales (Nabuurs et al. 2007). L’augmentation de la capacitรฉ des puits terrestres de C est donc un moyen pour attรฉnuer l’effet des changements climatiques. Les rรฉservoirs terrestre et ocรฉanique ont continuรฉ leur action de puits durant les annรฉes 2000, mรชme si la fraction des รฉmissions absorbรฉe aurait diminuรฉ durant les derniรจres annรฉes (Canadell et al. 2007). Les forรชts reprรฉsentent le plus grand rรฉservoir de C terrestre (Bolin et al. 2000). Le C dans la biomasse vivante terrestre varie grandement d’un รฉcosystรจme ร  l’autre, de 5 t C haย ยป1 jusqu’ร  300 t C haย ยป1 dans certaines forรชts tropicales et du nord-est du pacifique (Houghton et al. 2009). Les forรชts canadiennes ont pour leur part des stocks de C dans la biomasse forestiรจre vivante de 45 t C haย ยป1 (FAO 2011). L’ensemble des forรชts borรฉales recouvre 14,5 % du territoire terrestre (Melillo et al. 1993) et contient 26 % du C stockรฉ dans les รฉcosystรจmes de la planรจte (Dixon et al. 1994). Selon les recommandations en matiรจre de bonnes pratiques pour le secteur de l’utilisation des terres, changements d’affectation des terres et foresterie (IPCC 2003), cinq grands rรฉservoirs sont utilisรฉs pour รฉtablir le bilan C d’un รฉcosystรจme terrestre : la biomasse aรฉrienne, la biomasse souterraine, le bois mort, la litiรจre (incluant l’humus) et la matiรจre organique du sol minรฉral. Les รฉcosystรจmes terrestres, en retenant le carbone (C) dans la biomasse vivante, dans les matiรจres organiques en dรฉcomposition et dans les sols, jouent un rรดle important dans le cycle global du C. Les processus que sont la photosynthรจse, la respiration, la dรฉcomposition et la combustion entretiennent la circulation naturelle du C entre ces รฉcosystรจmes et l’atmosphรจre (Bolin et al. 2000). Les changements dans la biomasse rรฉsultent du changement d’utilisation des terres, des perturbations naturelles et des changements physiologiques causรฉs par l’environnement. Ces facteurs affectent les superficies recouvertes de forรชts, leur structure d’รขge, la composition des communautรฉs et le taux d’accumulation et de perte de C (Houghton et al. 2009).

Dรฉnudรฉs secs et boisement

En forรชt borรฉale quรฉbรฉcoise, des terrains classรฉs improductifs et appelรฉs dรฉnudรฉs secs (DS) sont prรฉsents en quantitรฉs telles qu’ils reprรฉsentent un potentiel rรฉel de sรฉquestration accru de C (Gaboury et al. 2009). L’inventaire forestier des forรชts du Quรฉbec rรฉalisรฉ en 2003 indique qu’environ 7 % du domaine de la pessiรจre ร  mousses, soit 1,6 M ha, est constituรฉ de DS (MRNFP 2003). Les DS sont des milieux naturellement ouverts dispersรฉs en ilรดts au sein de la forรชt borรฉale continue (Payette 1992; Ri vรฉrin et Gagnon 1996; Simard et Payette 2001). Ils sont caractรฉrisรฉs par un couvert arborescent de densitรฉ infรฉrieure ร  25 % de recouvrement, constituรฉ principalement d’รฉpinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.), croissant souvent sur un lit de lichens (principalement Cladonia spp.) et avec un รฉtage arbustif abondamment composรฉ d’รฉricacรฉes (des genres Rhododendron et Kalmid) (Simard et Payette 2001; Hรฉbert et al. 2006; Girard et al. 2009). Le processus de formation des DS est liรฉ ร  des perturbations successives (Payette et al. 2000; Gagnon et Morin 2001; Jasinski et Payette 2005). Le passage de feux successifs dans une pessiรจre noire ร  mousses ne prรฉsentant pas de conditions adรฉquate de germination et de survie des semis, mรจnera ร  un processus d’ouverture du couvert forestier (Payette et al. 2000; Gagnon et Morin 2001; Payette et Delwaide 2003; Le Goff et Sirois 2004; Girard et al. 2009). Ce mรฉcanisme d’ouverture peut รฉgalement s’observer lorsqu’un feu survient peu aprรจs une รฉpidรฉmie d’insectes (Payette et al. 2000). Au cours des 50 derniรจres annรฉes, environ 19 500 ha des 225 000 ha de forรชt dense de conifรจres se sont transformรฉs en pessiรจres ร  lichens, ce qui reprรฉsente environ 9 % des forรชts (Girard et al. 2008). Aucune รฉvidence d’un retour des DS en forรชts denses n’a encore รฉtรฉ dรฉmontrรฉ (Jasinski et Payette 2005). Le passage de feux dans les DS va maintenir la structure ouverte (Payette 1992) et, d’un feu ร  l’autre, la densitรฉ d’รฉpinette noire ira en diminuant (Gagnon et Morin 2001). Le mรฉcanisme de rรฉgรฉnรฉration par marcottage, principal mode de rรฉgรฉnรฉration prรฉsent dans ces sites entre deux feux, ne semble pas pouvoir contribuer ร  une densification du couvert arborescent (Rivรฉrin et Gagnon 1996; Payette et al. 2000; Jasinski et Payette 2005). Les DS reprรฉsentent donc une opportunitรฉ pour le boisement dans l’objectif de crรฉation de puits de C et d’attรฉnuation du rรฉchauffement climatique (Nabuurs et al. 2007; Gaboury et al. 2009). Jusqu’ร  maintenant, trรจs peu d’รฉtudes ont portรฉ sur le potentiel de sรฉquestration rรฉel auquel correspond le boisement des DS. Une premiรจre รฉtude a rรฉvรฉlรฉ que des pessiรจres ร  lichens et des pessiรจres ร  mousses adjacentes sont similaires quant ร  la disponibilitรฉ des nutriments contenus dans leur solution de sol, et ce, quel que soit le traitement de prรฉparation de terrain utilisรฉ (Girard 2004). D’autres travaux ont montrรฉ une croissance juvรฉnile soutenue de plants d’รฉpinettes noires (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) et de pin gris (Pinus banksiana Lamb.) dans des DS scarifiรฉs, mais tout de mรชme infรฉrieure ร  celle de plants dans une pessiรจre ร  mousses adjacente et comparable (Hรฉbert et al. 2006). Des rรฉsultats un an aprรจs boisement dans un autre dispositif ont confirmรฉ que le boisement des DS s’avรจre envisageable lorsqu’une preparation de terrain adรฉquate est appliquรฉe, mรชme si certaines limitations ร  la croissance affectent les plants des DS durant la phase d’รฉtablissement (Tremblay 2010). Mรชme si la croissance des plants est infรฉrieure dans les DS que dans les pessiรจres ร  mousses, le gain en C apportรฉ par le boisement pourrait รชtre significatif sur le long terme mรชme avec une hypothรจse de rendement faible (Gaboury et al. 2009). La prรฉparation de terrain de type scarifiage peut influencer les stocks de C de diffรฉrentes maniรจres, tout d’abord en augmentant la croissance des arbres plantรฉs (Prรฉvost et Dumais 2003; Hรฉbert et al. 2006). La prรฉparation de terrain diminue l’intensitรฉ de la compรฉtition pour les ressources (Prรฉvost 1996; Boucher et al. 1998; Thiffault et al. 2004) et augmente la tempรฉrature de la surface du sol (Prรฉvost 1996; Boucher et al. 1998; Boucher et al. 2001). ร‰galement, le scarifiage peut crรฉer des lits de germination rรฉceptifs ร  l’รฉpinette noire et favorable ร  la croissance des semis naturels (Prรฉvost 1996; Prรฉvost et Dumais 2003; Tremblay 2009). Les marcottes รฉpargnรฉes par le traitement bรฉnรฉficient รฉgalement du scarifiage par l’augmentation de leur croissance (Prรฉvost et Dumais 2003). Une perte de biomasse survient cependant, consรฉquence de la rรฉduction de la superficie couverte par les lichens et les รฉricacรฉes et de la destruction d’une partie de la rรฉgรฉnรฉration naturelle (Prรฉvost 1997). Cependant, cette perte peut รชtre compensรฉe par la rรฉduction de la compรฉtition des รฉricacรฉes envers les conifรจres, notamment de Kalmia angustifolia (Thiffault et al. 2004). Des sites oรน le Kalmia รฉtait contrรดlรฉ ont montrรฉ une augmentation de la croissance des conifรจres associรฉe ร  la plus faible compรฉtition du Kalmia (Moroni et al. 2009) et/ou de la combinaison du Kalmia avec Rhododendron et des lichens (Hรฉbert et al. 2006). Par le fait mรชme, l’apport ร  la litiรจre des conifรจres par la biomasse aรฉrienne et souterraine cause un apport de nutriments plus รฉlevรฉ et une matiรจre organique de meilleure qualitรฉ (Moroni et al. 2009). Le scarifรฎage influence รฉgalement le taux de dรฉcomposition de la matiรจre organique de la litiรจre et de l’humus et la teneur en C du sol minรฉral, causant une perte nette de C dans les premiรจres annรฉes suivant la prรฉparation de terrain (Tremblay et al. 2006; Hyvonen et al. 2007; Gaboury et al. 2009).

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Table des matiรจres

Rร‰SUMร‰
REMERCIEMENTS
TABLE DES MATIรˆRES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
CHAPITRE 1
INTRODUCTION
1.1 Changements climatiques et carbone forestier
1.2 Attรฉnuation par le boisement
1.3 Dรฉnudรฉs secs et boisement
1.4 Potentiel de sรฉquestration par le boisement
1.5 Relations allomรฉtriques
1.6 Hypothรจse et objectifs
CHAPITRE 2
Mร‰THODOLOGIE
2.1 Dispositif expรฉrimental
2.2 Mesures et รฉchantillonnage terrain
2.3 Mesures complรฉmentaires
2.4 Mesures et รฉchantillonnage en laboratoire
2.5 Equations allomรฉtriques
2.6 Bilan Carbone
2.7 Analyse statistique
CHAPITRE 3
Rร‰SULTATS
3.1 Stocks de carbone des arbres รฉtudes
3.2 ร‰quations allomรฉtriques
3.3 Stocks de carbone dans les rรฉservoirs
3.4 Stocks de carbone par compartiments
3.5 Bilan C des DS dix ans aprรจs boisement
CHAPITRE 4
DISCUSSION. ,
4.1 Rรฉservoirs de carbone
4.2 Bilan carbone
4.3 Allomรฉtrie
CHAPITRE 5
CONCLUSION
CHAPITRE 6
Rร‰Fร‰RENCES

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