Chambray-les-tours : une commune periurbaine au developpement recent

Présentation de Chambray-lès-Tours

Localisation

Située dans le département d’Indre-et-Loire (région Centre), Chambray-lès-Tours est l’une des dix communes de première couronne de l’agglomération de Tours. Chambray-lès-Tours adhère à la communauté d’agglomération Tour(s)plus. En 1985, la commune est érigée chef-lieu d’un canton de cinq communes : Esvres, Truyes, Cormery, Saint-Branchs et Chambray-lès-Tours.

La commune, d’une altitude située entre 76m (au ruisseau de la madeleine) et 94m (au bois des Hâtes), est arrosée par le ruisseau du Saint Laurent qui coule d’Est en Ouest en direction de l’Indre.

Historique

Chambray-lès-Tours a porté différents noms : Chamberium en 1245, Chamberio en 1290, Parochia de Chambreio en 1320 avant de devenir Chambray au XVIIIème siècle puis Chambray-lès-Tours par un décret de 1920. Ce toponyme proviendrait du nom du premier propriétaire gallo-romain installé sur le site : Cambarius. Chambray lès-Tours est située en Touraine, ancien pays des Turones qui fut conquis en 57 par les Romains. Les données archéologiques révèlent la colonisation de Chambray avec des vestiges d’une voie romaine dans le bois du Saint-Laurent, des gisements de minerai de fer et de silex exploités par les Gaulois et les Gallo-romains. Les fouilles archéologiques ont également découvert un tumulus et une mardelle datant de l’époque gauloise dans le bois de Chambray ainsi que des vestiges de zones funéraires gauloises en forme d’enceinte au sud-ouest de la commune. Intégrée par la province lyonnaise au IIIème siècle, la Touraine devient le siège d’un comté de la maison de Blois au Xème siècle avant d’être cédée au comte d’Anjou. Elle est incorporée au domaine royal par Philippe Auguste en 1259 avec le traité de Paris. Sous l’Ancien Régime, Chambray était un fief seigneurial relevant de la propriété des seigneurs de Montbazon. La Révolution la libère de son statut de fief et en 1792, elle fait partie du canton de Montbazon. En 1983, elle est érigée en chef-lieu de canton. Village rural dont l’activité était essentiellement agraire et viticole jusque dans les années 70, Chambray connaît une mutation très rapide. L’explosion démographique pendant les “30 glorieuses” s’est traduite par le triplement de sa population entre 1962 et 1975 passant de 1 810 à 5 700 habitants. C’est à cette période que Chambray change véritablement de physionomie. Le village se mue en petite ville. L’économie se diversifie favorisée par les deux nationales et la construction de l’autoroute en 1973 : activités liées à l’automobile, développement du tertiaire avec la première grande surface SumaLefroid en 1968 – magasins de meubles, hôtels. L’habitat accompagne la croissance démographique de la ville en se densifiant. Aujourd’hui, Chambray demeure très attractive avec ses zones d’activités et tente d’autre part à préserver son cadre de vie, ce qui est difficile car l’espace est dévoré par les constructions pavillonnaires, les établissements commerciaux et les voies de communication arrivant à Tours. La Ligne Grande Vitesse « Sud Europe Atlantique » sera construite d’ici 2016 et doit passer par le sud du territoire de la commune.

Démographie

Evolution historique 

Chambray est la sixième commune de l’unité urbaine de Tours (20 communes). Elle compte 10 269 habitants. Sur le plan démographique, Chambray est l’exemple type du bouleversement démographique qui a affecté le plateau de Tours –Sud au XXème siècle. Du début du siècle à 1954 la croissance a lieu de manière continue. A cette date ont recense 1358 habitants, ils sont 3126 en 1968, 7357 en 1982, ce qui correspond à 30% d’augmentation depuis 1975. La croissance puis l’explosion démographique à partir 1954 sont liées aux voies de communication et à l’automobile qui ont permis les implantations commerciales, puis résidentielles en bordure de voies. La population est devenue jeune (36% en 1972), beaucoup moins agricole (53% dans le secteur tertiaire dès 1972).

L’expansion remarquable de Chambray de ces cinq dernières décennies 

On peut distinguer trois phases :
♦ 1954-75 : un accroissement démographique puissant
♦ 1975-82 : l’amorce d’un ralentissement du rythme démographique
♦ 1990- 1999 : une nouvelle reprise du rythme de croissance démographique (taux de croissance supérieur à 28% entre 1990 et 1999) .

La reprise de l’attractivité communale s’explique essentiellement par la relance du logement.

La commune de Chambray-lès-Tours se dote de programmes immobiliers importants, telles que les Z.A.C. des Perriers, des Pommiers en centre-ville, et de La Fontaine Blanche à l’ouest comprenant près de 500 logements en habitats collectifs et individuels. L’évolution démographique est déterminée par les mouvements migratoires, ce qui souligne l’attractivité résidentielle de la commune.

Un vieillissement accéléré depuis 1982. 

D’une commune très jeune jusque dans les années 80, on peut admettre que le chef lieu de canton amorce une phase de vieillissement rapide. Ce constat correspond à l’expansion démographique de la commune depuis les années 60-70 et au flux massif de ménages qui se sont implantés et qui ont vieilli à Chambray-lès-Tours. Seul un apport régulier de population jeune est capable de juguler le phénomène de vieillissement de la population chambraysienne.

Un poids économique significatif au sein de l’agglomération

Si la ville Chambray-lès-Tours n’est pas la plus peuplée des entités périphériques de Tours, elle présente un potentiel économique considérable, l’un des pus importants de l’ensemble de l’agglomération et du département d’Indre et Loire.

Cette situation transparaît au travers de la présence de plusieurs zones d’activités à caractère commercial et de services, qui ont bénéficié d’un positionnement idéal aux portes de Tours, à proximité de pénétrantes routières structurantes, et d’espaces de développement appropriés. Le long de la RN10 se sont implantés des entreprises (bâtiment, plomberie), hypermarchés, grands garages, hôtels, sièges d’entreprises. Dans la zone industrielle de 25 ha contiguë à celle de Saint Avertin, née en 1965 au nord de la route de Loches, on rencontre essentiellement des dépôts, des entreprises de transport et la Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire. La deuxième zone industrielle (La Vrillonnerie) présente un caractère essentiellement commercial mais elle abrite une grosse entreprise d’équipements pour l’aviation. Ainsi, l’offre commerciale de la ville représente à elle seule près de 148.000m² de surface de vente, soit deux fois plus que l’offre globale de Tours nord.

En 1999, on comptait 5 000 actifs au sein de la population chambraysienne et le taux de chômage s’élevait à 10,6% pour une moyenne nationale de 12 ,9%. Les deux tiers des chambraysiens vont travailler à l’extérieur mais Chambray n’est pas une vraie commune dortoir de l’agglomération tourangelle car elle compte plus d’actifs au lieu de travaille que d’actifs au lieu de résidence.

Table des matières

INTRODUCTION
I. CHAMBRAY-LES-TOURS : UNE COMMUNE PERIURBAINE AU DEVELOPPEMENT RECENT
A. PRESENTATION DE CHAMBRAY-LES-TOURS
1. Localisation
2. Historique
3. Démographie
4. Un poids économique significatif au sein de l’agglomération
5. L’urbanisation
B. PRESENTATION DU QUARTIER DES POMMIERS COMPARE A CELUI DES PERRIERS ET DE HORIZON VERT
1. Localisation
2. Logements et équipements
3. Vie de quartier et associations
II. LE QUARTIER DES POMMIERS : LES RESULTATS D’UNE OPERATION D’URBANISME DE QUALITE
A. DE LA REALISATION…
1. La création de la ZAC
2. Un traitement paysager de qualité
B. … AUX BILANS
1. Esquisse de la vie du quartier
2. Des cohabitions difficiles entre jeunes et habitants du quartier
III. PROPOSITIONS D’AMENAGEMENTS : CREATION DE JARDINS FAMILIAUX EN CONTINUITE D’UN SQUARE ET DE JEUX POUR ENFANTS AFIN DE PROMOUVOIR UNE VIE DE QUARTIER
A. LES JARDINS FAMILIAUX
1. Le concept des jardins familiaux
2. Une idée adaptée au quartier (?)
3. Une esquisse de la réalisation
4. La gestion par une association
B. LE PETIT SQUARE ET LE TERRAIN DE BASKET
1. Le petit square
2. Le terrain de basket
C. LA CONTINUITE ENTRE LES ESPACES A AMENAGER
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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