Cessation de l’octroi des fonds venant des bailleurs

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Le Directeur Général

C’est le Directeur Général qui dirige la Société et qui en définit les objectifs généraux, à savoir :
Améliorer la performance de la Société, donner satisfaction aux clients, mais aussi rembourser ses dettes envers les Bailleurs de fonds.
Dans l’élaboration de ces tâches, le Directeur Général est assisté par trois Directeurs Généraux Adjoints. Ces derniers définissent sous l’autorité du Directeur Général, la politique Globale tendant à assurer la pérennité et le développement de l’Entreprise.

La Direction Financière (DFIN)

Elle assume la comptabilisation des opérations de l’entreprise, la gestion des ressources financières, conçoit et optimise les méthodes et moyens d’informations pour l’établissement du budget, en liaison avec les Directions et les centres d’exploitation, et enfin supervise et contrôle les réalisations par rapport au budget.

Le Département Trésorerie (DTR)

Il assure la gestion des règlements et du suivi journalier des paiements, le rôle de la gestion de la trésorerie proprement dite lui revient également, (prévisions et réalisations mensuelles de trésorerie, suivi des mouvements du DAT) et enfin il enregistre les opérations de trésorerie.
« La gestion de trésorerie consiste d’une part à assurer la solvabilité de l’entreprise, c’est-à-dire, sa capacité à faire face à ses dettes à moindre coût, et d’autre part à trouver les placements les plus rémunérateurs pour les liquidités excédentaires.
Sa mission consiste donc à atteindre deux objectifs : la sécurité (la solvabilité) et la rentabilité. »1
Dans ce chapitre, nous allons aborder la partie théorique de la gestion de trésorerie que nous allons sectionner en trois parties dont la première parlera de la notion générale de la trésorerie, la deuxième des éléments de la gestion de trésorerie et enfin la troisième qui évoquera la gestion de trésorerie de la Jirama.

Notion générale de la trésorerie

De l’approche fonctionnelle du bilan découle trois indicateurs de gestion qui permettent d’apprécier l’équilibre financier d’une entreprise : Le FRNG, le BFR et la trésorerie. C’est l’analyse de la relation fondamentale entre ces trois indicateurs et son évolution qui permet de juger de l’équilibre financier plus ou moins sain de l’entreprise.
Cette approche fonctionnelle aide alors dans l’identification des problèmes financiers de l’entreprise.

Le Fond de Roulement Net Global (FRNG)

Définition

On appelle Fonds de Roulement Net Global (FRNG) la différence entre ressources stables et emplois stables.
Il s’agit de l’excédent des ressources stables sur les emplois stables. Selon La règle de l’équilibre financier minimum, le FRNG doit être positif. Il sert à financer le BFR et en particulier le BFR d’exploitation.
FRNG = ressources durables – emplois stables
Ou FRNG = capitaux permanents – actif immobilisé

Intérêt du Fond de Roulement Net Global

Le fonds de roulement net global constitue une garantie de liquidité de l’entreprise. Plus il est important, plus l’équilibre financier semble assuré.
Toutefois le fonds de roulement net global, pris isolément, n’a qu’une signification relative. Pour déterminer si son niveau est satisfaisant, il faut le comparer au besoin en fonds de roulement.

Interprétation économique

Trois cas de figure peuvent se présenter :
¾ Le Fonds de roulement est positif :
Dans ce cas, les ressources stables de l’entreprise sont supérieures à l’actif immobilisé constitué, c’est à dire que les ressources stables couvrent les besoins à long terme de l’entreprise.
L’équilibre financier est donc respecté et l’entreprise dispose grâce au fond de roulement d’un excédent de ressources stables qui lui permettra de financer ses autres besoins de financement à court terme.

Le Fonds de roulement est nul :

Dans ce cas, les ressources stables de l’entreprise sont égales à l’actif immobilisé constitué, c’est à dire que les ressources stables couvrent les besoins à long terme de l’entreprise. Mais, même si l’équilibre de l’entreprise semble atteint, celle ci ne dispose d’aucun excédent de ressources à long terme pour financer son cycle d’exploitation ce qui rend son équilibre financier précaire.

Le fonds de roulement est négatif :

Dans ce cas, les ressources stables de l’entreprise sont inférieures à l’actif immobilisé constitué, c’est à dire que les ressources stables ne couvrent pas les besoins à long terme de l’entreprise. La règle prudentielle de l’équilibre financier n’est donc pas respectée. Elle doit donc financer une partie de ses emplois à long terme à l’aide de ressources à court terme ce qui lui fait courir un risque important d’insolvabilité. Une telle situation entraîne généralement une action rapide de la part de l’entreprise pour accroître ses ressources à long terme et retrouver un fond de roulement excédentaire.

Le besoin en fonds de roulement (BFR)

Les opérations d’exploitation (achat, production, vente) ainsi que les opérations hors exploitation, donnent naissances à des flux réel (de marchandises, de matière, de produits finis) ayant pour contre partie des flux monétaire. Les décalages dans le temps qui existent entre ces deux catégories de flux expliquent l’existence de créance et de dettes.
En effet ces opérations d’exploitation entraînent la formation des besoins de financement mais elle permet aussi la constitution de moyen de financement. La confrontation entre les deux cas c’est-à-dire le besoin et moyen permet de dégager un besoin de financement induit par le cycle d’exploitation ou besoin en fonds de roulement.
On peut distinguer d’un coté les emplois cyclique c’est-à-dire les stocks et crédits client et d’un autre coté les ressources cyclique c’est-à-dire les crédits fournisseur.

Le besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE)

Il s’agit d’opérations d’approvisionnement de production et de vente qui sont liées à l’exploitation c’est-à-dire à l’actif (stocks, créances et avance faite par le client de l’entreprise).
BFRE = Actif circulant d’exploitation – dettes d’exploitation Ou BFRE =Emplois d’exploitation – Ressources d’exploitation
Le besoin en fonds de roulement d’exploitation représente la composante la plus importante du besoin en fonds de roulement (BFR). Supposé directement lié au chiffre d’affaires, le BFRE est une variable de gestion primordiale.
Il est parfois appelé besoin de financement du cycle d’exploitation.
Le BFRE dépend à la fois des caractéristiques du cycle de production et des relations commerciales avec les clients et les fournisseurs. De par l’importance des ressources de financement qu’ils mobilisent, les besoins en fonds de roulement (d’exploitation et hors exploitation) ont une influence directe sur les performances et la structure financière de l’entreprise.

Le Besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE)

Il s’agit d’éléments qui peuvent être liés à l’exploitation, c’est le cas au niveau de l’actif des postes débiteurs divers. Exemple : les avances sur salaire
Au niveau du passif les postes concernés sont relatifs aux opérations hors exploitation. Exemple: les dettes fiscales de l’impôt sur les sociétés (ou bénéfice) Ou aussi les dettes a l’égard des fournisseurs d’équipement.
BFRHE = Emplois hors exploitation – Ressources hors exploitation
Ou BFRHE = Actif circulant hors exploitation -Dettes hors exploitation
Composante généralement mineure du besoin en fonds de roulement, le BFRHE peut être variable d’un exercice à un autre.

Interprétation économique

Trois cas de figure peuvent se présenter :
¾ Le besoin en fond de roulement est positif :
Dans ce cas, les emplois d’exploitation de l’entreprise sont supérieurs aux ressources d’exploitation. L’entreprise doit donc financer ces besoins à court terme soit à l’aide de son excédent de ressources à long terme (Fond de roulement), soit à l’aide des ressources financières complémentaires à court terme (concours bancaires…).
¾ Le besoin en fonds de roulement est nul :
Dans ce cas, les emplois d’exploitation de l’entreprise sont égaux aux ressources d’exploitation. L’entreprise n’a donc pas de besoin d’exploitation à financer puisque le passif circulant suffit à financer l’actif circulant.
¾ Le fond de roulement est négatif :
Dans ce cas, les emplois d’exploitation de l’entreprise sont supérieurs aux ressources d’exploitation, L’entreprise n’a donc pas de besoin d’exploitation à financer puisque le passif circulant excède les besoins de financement de son actif d’exploitation.
L’entreprise n’a donc pas besoin d’utiliser ses excédents de ressources à long terme (Fond de roulement) pour financer d’éventuels besoins à court terme.
Dans tous les cas, les besoins éventuels de financement du cycle d’exploitation pour une entreprise dépendront en grande partie de son pouvoir de négociation qui lui permet d’agir sur le montant de ses créances clients ou de ses dettes fournisseurs.

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Table des matières

Introduction
Partie I : Présentation de la société
Chapitre I : Généralités sur la société
Section 1 : Historique et identification de la société
Section 2 : Activités et Objectifs
Section 3 : Structure de l’Entreprise
Chapitre II : Approche théorique de la Gestion de Trésorerie
Section 1 : Notion générale de la Trésorerie
Section 2 : Les éléments de la Gestion de Trésorerie
Section 3 : La gestion de trésorerie de la Jirama
Partie II : Identification et formulation des problèmes
Chapitre I : Problèmes relatifs à la gestion des encaissements
Section 1 : Retard de paiement des clients
Section 2 : Cessation de l’octroi des fonds venant des bailleurs
Section 3 : Possibilités de détournement d’argent
Chapitre II : Problèmes relatifs à la gestion des décaissements
Section 1 : Non maîtrise des coûts des charges d’exploitation
Section 2 : Rentabilité des investissements
Chapitre III : Les autres problèmes de gestion
Section 1 : Adoption difficile du nouveau logiciel
Section 2 : Des problèmes d’insécurité
Section 3 : La complexité du fait de travailler avec plusieurs banques
Partie III : Les solutions
Chapitre I : Résolution des problèmes de gestion des encaissements
Section 1 : Retards de paiement des clients
Section 2 : Cessation des octrois de fonds venant des bailleurs et de l’Etat
Section 3 : Les possibilités de détournements d’argents
Chapitre II : Solutions aux problèmes de gestion des décaissements
Section 1 : Décaissement sur les dépenses d’exploitation trop élevées.
Section 2 : Solutions concernant les problèmes d’investissement
Chapitre III : Solutions aux autres problèmes de gestion
Section 1 : Solutions concernant l’application du nouveau logiciel
Section 2 : Solutions relatives à l’insécurité
Section 3 : Solutions concernant les relations avec les banques
Conclusion

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