LLES ACTIVITES COMPTABLES D’AUDIT ET DE CONSEIL FISCAL
L’agent comptable, d’audit et de conseil fiscal, comme son nom l’indique, est le conseiller permanant du chef d’entreprise en matière de gestion, de droit des affaires, de droit fiscal, de droit social. Il révise les comptes de l’entreprise ou l‘audite afin de donner son opinion sur la régularité et la sincérité des celles-ci. Elle aide aussi, la société à gérer ses relations avec les banques. Vues les missions qui lui sont assignées, on peut dire que les activités des agences de comptabilité, d’audit et de conseil fiscal sont variées. Cela veut dire que le comptable est soit polyvalent, soit il est entouré par une équipe de juristes, d’informaticiens, de fiscalistes. Les experts sont dés lors des partenaires importants et des alliés précieux des entreprises. Leur importance dans le fonctionnement de toute société peut même expliquer leur nombre très élevé en 1987, et leur caractère dispersé un peu partout au Plateau. On en trouve aussi bien à l’0uest qu’au sud et au Nord, même si la majorité est concentrée à l’Est. La carte des agences comptables, d’audit et conseil fiscal de 1987 a montré, un effectif de trente dont on peut citer le cabinet de Anderson Arthur, le cabinet Guaye et Associés, OMISSEN sur Ahmadou Assane Ndoye, Fudiciaire Afrique contrôle org, Fudiciaire France Afrique, GOA Conseil Cabinet Expertise Comptables, Hélios sur la rue des Essarts, Mbaye Babacar, le cabinet Aziz Diéye, les cabinets Mayoro Wade et Mbaye Jacques Diop sur la rue Carnot, CETEX, FAEC sur le Bld de la République, CARRECO sur André Peytavin FIDECA,CEM, Cabinet des expertises maritimes, SEMI sur Albert Sarraut Bureau Veritas, Comptoir Technique Africain et le cabinet sambou Ibrahima sur l’avenue lamine Guéye etc. Leur centre médian reste proche de l’Est malgré la dispersion des agences. Il est aux cordonnées 98/ 135. Par contre, le nombre a baissé de très peu en 2009, au regard de la carte. Elles passent de 32 à 29 agences. Elles restent dispersées, mais devant la raréfaction de l’offre de parcelles dans le quartier des Affaires (l’Est), leur centre médian s’est plutôt dérivé vers le Nord Ouest pris d’assaut par plusieurs chefs d’entreprises. Cette évolution résulte de la reconquête des terrains et des taudis de l’Ouest, du Nord grâce aux investissements de certains propriétaires pour satisfaire la demande. En effet, l’orientation vers le Nord est favorisée par la position charnière, la facilité d’insertion des terrains du Nord dans le tissu urbain, et la qualité de leurs dessertes. Ils sont traversés par des voies d’accès (autoroute prolongée, l’Avenue Faidherbe, les Allées Papa Guéye Fall etc.) qui constituent les trajets les plus courts pour accéder au centre-ville (les quartiers administratif et des Affaires). Ils sont longés par l’Avenue Malick Sy de corniche jusqu’au port. C’est également une zone admirablement bien située par rapport au quartier des affaires. La montée des Experts vers le Nord va sûrement entraîner une récupération des espaces occupés par les activités informelles, les quartiers flottants, quelques garages et ateliers. Elle va aussi permettre d’équiper la zone et d’augmenter le bâti.
ARCHITECTURE, INGENIERIE ET CONSEIL TECHNIQUE
L’architecte est le maître d’œuvre du bâtiment, c’est-à-dire celui qui va concevoir le projet de bâtiment, puis le suivre jusqu’à la fin du chantier. Il est aussi un ingénieur maîtrisant les règles physiques de la construction et un spécialiste des tâches administratives, capable de tenir compte de la réalité, négocier des démarches. Les Agences d’architecture, d’ingénierie, et de conseil technique interviennent de la conception à la réalisation des bâtiments. Le travail en agence d’architecture est traditionnellement réparti entre deux équipes : une équipe chargée de la mise en œuvre du projet et une équipe de chantier. La première s’occupe des premières esquisses jusqu’à dépôt du permis de construire (étude de faisabilité en tenant compte des règlements d’urbanisme, dépôt des permis de construire à la Mairie, dessin des plans) Les missions de l’équipe de chantier sont la prise en charge de la réalisation des plans d’exécution du descriptif technique final et les négociations avec les différents professionnels de bâtiment appelés à intervenir sur la construction et le contrôle du travail sur le terrain. En 1987, on comptait 10 agences dont AU 80 sur l’avenue Faidherbe, Archi centre Audio Dakar sur la rue Carnot, Architecture Design à la place de l’Indépendance, Architecture Recherche Technique, cabinet Hachem Omar, cabinet Kadouram Mout ara sur l’avenue lamine Gueye, Bureau d’Etudes Gaudillart Petit, le cabinet Diagne Souleymane sur la rue Victor Hugo, Castanet Chesnault sur Zola, le cabinet Fall Moussa etc. Leur barycentre est de 75 sur la longitude et 139 sur la latitude, leur centre médian est de cordonnées 79 sur la longitude et 135 sur la latitude. Cela montre que les cabinets d’architecture étaient plus localisés vers l’Ouest en 1987. Les architectes ont jugé surement l’Ouest moins cher, plus composite et plus étendu. Sur onze (11), la moitié ne se trouve plus au centre-ville en 2009, tandis que apparaissent de nouveaux cabinets comme les 3D sur la rue Galandou Diouf, Africatel Communication sur l’avenue Faidherbe, Archi Concept sur le bld de la République, Archi Tropique 2000 sur la rue Carnot, Bureau Africain d’Etudes Réalisations Aéronautiques sur la place de l’indépendance, FICAMAR sur Dial. Diop etc. Leur barycentre est de 75_133 et leur centre médian est à 86 sur la longitude et 150 sur la latitude. Donc comme les Experts, ils s’orientent plus à l’ouest qu’à l’Est. En 2009, ils sont montés au nord-ouest. L’orientation vers la partie septentrionale illustre un changement de vocation de cette zone car beaucoup d’activités artisanales (ateliers de tôlerie, de peinture, de gargote etc.) et de vieilles bâtisses se sont substituées à des cabinets d’architectures, d’ingénierie et de contrôle technique. La conséquence en est que la partie Ouest va faire l’objet d’enjeux urbains très forts avec la rénovation urbaine des taudis de Niaye thiocker pour une amélioration de l’état physique des bâties. Cette rénovation a commencé avec la démolition des baraques, ce qui va entraîner une augmentation du bâti et l’apparition d’une nouvelle unité d’occupation c’est-à-dire les étages. Ce dynamisme résulte de la position privilégiée de la zone Ouest qui a permis à toutes les activités d’être proches de la clientèle. Il résulte aussi de la valeur intrinsèque de la partie Ouest qui pousse les propriétaires individuels à songer à une promotion immobilière de cette zone. D’ailleurs, depuis les années 1980, les terrains du Nord étaient majorés d’une rente d’anticipation provenant de la rétention opérée par les propriétaires particuliers dans l’attente d’une hausse probable. Les spéculateurs fonciers, en attendant une hausse probable du foncier, construisaient des quartiers flottants ou bien prêtaient provisoirement leurs terrains à des chefs de familles mais qui doivent déménager en cas de besoin de la parcelle. Actuellement, devant le besoin pressant de s’implanter au centre ville, des chefs d’entreprises n’ont pas hésité à consentir d’énormes efforts financiers pour occuper ces poches restantes.
Qu’est ce que le quotient de location ?
Essayons de comprendre ce que c’est le quotient de location Le quotient de localisation c’est le rapport qui compare la concentration relative d’une activité particulière dans un espace géographique à la concentration de la même activité dans une zone beaucoup plus étendue (région). C’est aussi le rapport, entre la représentation d’un service dans la totalité des services du centre ville et la représentation dans la totalité des services de l’agglomération de Dakar. Il indique dans quelle mesure un service se débarque de la région quant à la place occupée par ce même service. L’interprétation des quotients de location se fait comme suit : Si le quotient de localisation est égal à 1, la fréquence du service étudié dans le centre-ville est identique à celle observée dans l’ensemble de la région de Dakar. Si le quotient est supérieur à 1, le service est surreprésenté et relativement concentré dans la zone étudiée. Si le quotient est inférieur à 1, dans ce cas le service est sous représenté dans la zone étudiée
L’EMERGENCE DE NOUVELLES CENTRALITES
L’examen de l’évolution de la création des services montre l’orientation présentement de ces derniers vers d’autres localités. En effet un réseau de centralité secondaire semble se constituer comme les sites du quartier résidentiel de Point E, des Almadies, de sacré cœur, les lotissements situés dans le pourtour de la VDN etc d’après les recherches réalisés par nos camarades étudiants Idrissa Diop et Papa Ahmadou Mangane. Quartiers résidentiels, le secteur tertiaire n’y était pas très dynamique mais aujourd’hui les autorités locales savent attirer les activités nouvelles et éviter le recours au centre-ville en leur préparant un espace support attractif au moment où l’Aménagement n’a pas les moyens d’imposer au tertiaire de se fixer où que ce soit. Ces localités ont l’avantage de ne pas être fermées sur une presqu’île. Elles n’ont aucune frontière avec la mer, donc présentent une bonne accessibilité et bénéficient des meilleures conditions de circulation, d’espaces plus vastes, avec des constructions de parkings etc. Par conséquent, elles ont profité de la perte de vitesse du plateau qui a vu ces dernières années ses avantages s’amenuiser sous l’effet de l’inflation du foncier, de l’encombrement, des problèmes d’accessibilité, de la circulation pour ne citer que ceux-ci. Par exemple le Point E connaît aujourd’hui une reconfiguration avec la construction de plus en plus de bureaux et d’entreprises de services et a une fonction mixte. On y retrouve les agences comptables suivantes : l’Audit Management consulting services, le BDO Management business conseil, le cabinet Fiddex SDA, ERA Audit Expertises, Management Business Audit répartis entre le boulevard du Sud, la rue des écrivains, les rues Tambacounda, Kaolack, N° 1 etc. A coté des Experts, les Architectes aussi n’y manquent pas. On y rencontre les cabinets d’architecture comme l’Africaine Ingénierie pour le développement sur la rue 7, le bureau d’Etude Sénégalais sur le boulevard Sud, l’Organisation et service pour la construction d’architecture et d’Ingénierie en Afrique ainsi que le Proximis International et conseil sur le boulevard de l’Est X rue1. Ils cohabitent avec les agences de Voyages comme Couleurs Afrique sur la rue kaolack X Tambacounda, le Fataziz travel sur la rue 3 X 6. C’est ici aussi où est localisée l’agence immobilière Agency Arcary. Il abrite des banques comme la SGBS, le Western Union, le Money gram qui dépendent des banques mères situées au Plateau Cependant il appartient à l’Etat de veiller à ce qu’on n’élimine pas totalement à long terme les logements dans cette localité. Car si on laisse les activités s’accumuler aux dépens des logements, le volume des déplacements alternant lieu de travail et lieu de résidence va augmenter et les problèmes du centre-ville vont encore surgir au point E. Il est évident aussi qu’il soit vide la nuit avec le départ de la population. La VDN a aussi une importance décisive dans la localisation et l’expansion des services de la ville. Elle a exercée une attraction très apparente sur les services privés. On y retrouve des activités comptables, d’Audit et conseil Fiscal suivantes : Gestion, traitement Informatique ; l’OPTESIS etc. Les architectes également n’y manquent pas. Nous pouvons citer : le Selico Ingénierie Conseil, Quartz Afrique, Inter Africaine d’Ingénierie Conseil et Consultation entre autres. Avec ces échangeurs, ces carrefours, les chefs d’entreprises recherchent le bénéfice d’une publicité gratuite et efficace car s’exposant aux yeux des automobilistes, leurs bâtiments où il est inscrit le nom de l’Entreprise illuminé la nuit. Elle a l’avantage d’être fréquentée quotidiennement, même si elle n’a pas l’exclusivité des migrations pendulaires. Tous les clients résidant les parcelles, le Nord, l’Est, l’Ouest et le Sud de la Foire, le Sacré Cœur etc. passent sur la Voie de Dégagement Nord pour rejoindre le centre-ville. Cela suffit pour faire de la VDN, un lieu privilégié pour la localisation des services. Elle facilite également les déplacements de clients, par un bref allé et retour. Ces voies permettent l’accès facile aux services et relient ceux-ci à des routes et des centres plus importants (Plateau, Point E etc.). Les entreprises construites dans des places mal desservies, attirent peu les clients éventuels. Grâce à la route, les entrepreneurs ont la possibilité de disperser à travers l’espace Dakarois leurs activités Donc le pouvoir de dispersion le plus grand est réservé à la route. Et puis que la conquête d’un espace géographique est étroitement liée aux possibilités de la circulation, l’attraction de ces lieux de passage devient évidente. Ce changement d’attitude de la part des responsables de services privés a d’importantes conséquences. La VDN en accueillant les services privés, poussent les clients à négliger ceux du centre-ville. Un processus de croissance commencera alors qui verra le Plateau abandonné et les nouvelles centralités s’accroître
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Table des matières
REMERCIEMENTS
PROBLEMATIQUE
I- Contexte et justification du sujet
II- Les Objectifs
III- Les Hypothèses
V- Méthodologie
V-1 La Recherche documentaire
V-1-1 L’étude littéraire
V-1-2 La confection des cartes
V-2 Le travail de terrain
V-2-1 La collecte des données
V-2-2 Le traitement et l’Analyse des données
V-2-3 Les difficultés rencontrées
V-2-4 Définition conceptuelle
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DU CADRE D’ETUDE
CHAPITRE I : LE CENTRE HISTORIQUE
CHAPITRE II : LE CADRE HUMAIN
I- L’AGGLOMERATION DE DAKAR/ La diversité humaine
I- 1.Effectif et Accroissement de la population de l’Agglomération de Dakar
I 2. La Répartition Spatiale de la population de l’Agglomération de Dakar
I 3. La Composition par Age et par sexe
II- LA CDAP
II- 1. Effectif de la population de la CADP
II- 2. Composition de la population de la CDAP
III- LES FONCTIONS CENTRALES de la CDAP
CHAPITRE III : LA DYNAMIQUE SPATIALE
I- Occupation et Dynamique Spatiale de l’Agglomération de Dakar
II- Le découpage spatial de la CADP
DEUXIEME PARTIE : LES MUTATIONS FONCIONNELLES DES SERVICES DE 1987 A 2009
CHAPITRE I : LA LOCALISATION ET MUTATIONS FONCTIONNELLES DES SERVICES FINANCIERS
I- Les Banques
II- Les Compagnies d’Assurances
III- Les Agences Immobilières
IV- Les Agences de Voyages
V- Les Activités Comptables, d’Audit et Conseil Fiscal
VI- Les Architectes, Ingénieurs et contrôleurs de bâtiments
CHAPITRE II : LA LOCALISATION ET MUTATIONS SPATIALES DES ACTIVITES LIBERALES
I- les Cabinets d’Avocats
II- les Cabinets de Notaires
III- les Cabinets Médicaux
IV- la Presse et Communication
TROISIEME PARTIE : LA REPRESENTATIVITE DES SERVICES EN 2009 AU CENTRE-VILLE DE DAKAR
CHAPITRE I : LES SERVICES SOUS-REPRESENTES EN 2009
I- Qu’est ce que le quotient de location
II- Les Agences Comptables, d’Audit et Conseil Fiscal : un service sous-représenté au centre-ville
III- Les Médecins : un service sous-représenté au centre-ville en 2009
CHAPITRE II : LES SERVICES SURREPRESENTES EN 2009
CHAPITRE III : L’EMERGENCE DE NOUVELLES CENTRALITES
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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