Causes majeures des changements climatiques
Emissions des gaz à effet de serre
Les principaux gaz ainsi que les secteurs d’émission sont:
﹣ Dioxyde de carbone (C02), le plus mIS en cause combustibles fossiles et déforestation;
﹣ Méthane (CH4) : rizières, troupeaux, extraction de charbon, décharges
﹣ Oxyde nitreux (N20) : dégradation des engrais dans le sol, combustion de la végétation et des combustibles fossiles;
﹣ Gaz fluorés (HFC, PFC, SF6) : air conditionné, réfrigération, isolation électrique. La forte concentration de ces gaz dans l’atmosphère entraine le dérèglement climatique, avec pour manifestations les évènements climatiques extrêmes. Cette situation compromet dangereusement l’existence des populations et rendent vulnérables leurs systèmes de production durement éprouvés par la perte des ressources en eau et le phénomène de la désertification (GIEC, 2007).
Déforestation
Les forêts, en raison de la densité végétale qui les caractérise, jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat, à la fois par la photosynthèse, qui transforme le carbone atmosphérique en oxygène, et par la consommation d’eau et l’évapotranspiration, qui font des régions forestières des zones dont l’humidité atmosphérique est assez stable. Cette double action des forêts sur l’atmosphère prend une dimension particulièrement importante dans le cadre du changement climatique par le biais de la séquestration du carbone. Par exemple, au Burkina Faso, en 1980, les forêts naturelles couvraient 15 380 000 ha des 274 200 km1 du Burkina, soit 56% du territoire. En 1983, un nouvel inventaire de la FAO estimait le couveli forestier du Burkina à 16 200 000 ha des 274 200 km2 du territoire national. En 2002, selon la même étude, le couvert forestier au Burkina Faso n’était plus que de 7 115 000 ha. Malgré leur caractère estimatif, ces données reflètent bien l’importance de la régression générale des superficies forestières estimées à environ 8 265 000 ha de 1980 à 2002 (en moins d’un demisiècle) soit 375682 ha l’année. Ces données couplées à celles de révolution de la population nous amène à nous interroger sur le rythme de la dégradation de nos forêts, car les prélèvements sur les ressources ligneuses s’effectuent souvent au-delà des capacités de régénération des milieux forestiers. Or, les forêts jouent un rôle essentiel dans l’atténuation des effets des changements climatiques et dans la fourniture de biens et de services écosystémiques essentiels à la postérité de l’humanité. Le réchauffement de la planète est une conséquence de l’exagération de l’effet de serre provoqué par les activités humaines. Les informations scientifiques sont formelles que les changements climatiques sont observés avec leur cortège d’impacts socio économiques et environnementaux négatifs.
Définition des concepts
Résilience
Selon UNISDR en 2001 (United Nations Office for Disaster Risk Reduction), la résilience peut être définie comme « la capacité d’un système, d’une communauté ou d’une société exposée à des risques, à résister, absorber, s’adapter et à se remettre des effets d’un choc de manière opportune et efficace, y compris à travers la préservation et la restauration de ses structures et fonctions essentielles ». En d’autres termes, la résilience est la capacité des individus, des communautés, des organisations ou des pays exposés à des catastrophes et des crises et aux facteurs de vulnérabilité sous-jacents à anticiper, réduire l’impact, faire face et se relever des effets de l’adversité sans compromettre le potentiel de développement à long terme.
Catastrophe
C’est une grave perturbation du fonctionnement normal d’une population ou d’une société due à l’interaction de phénomènes environnementaux dangereux avec des conditions de vulnérabilité sociale, qui provoque sur le plan humain, matériel, économique ou environnemental de vastes effets indésirables nécessitant la prise immédiate de mesures pour répondre aux besoins humains essentiels et exigeant parfois une assistance extérieure pour le relèvement (GIBe, 2007).
Risque de catastrophe
C’est la probabilité de survenue d’une catastrophe.
Gouvernance locale
La gouvernance locale désigne l’ensemble des mesures, des règles, des organes de décision, d’information qui permettent d’assurer le bon fonctionnement et le contrôle d’une collectivité. Elle permet à la collectivité locale de s’organiser pour prendre des décisions qui engagent l’ensemble de la communauté, résoudre les problèmes, mobiliser et gérer les ressources et enfin prévenir et apporter des solutions aux conflits. La gouvernance repose sur des principes essentiels dont:
﹣ la responsabilité de tous les acteurs;
﹣ la transparence dans toutes les actions de développement;
﹣ l’obligation de rendre compte;
﹣ les règles de droit applicables à tous les citoyens;
﹣ la participation de tous les acteurs;
﹣ le leadership
Dans le cadre de l’administration territoriale, la gouvernance renvoie à la « décentralisation» qui est le processus par lequel l’Etat transfère certains de ses pouvoirs et de ses prérogatives (compétences) à des collectivités territoriales autonomes (Loi n00055 du CGCT).
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
1.1. CAUSES MAJEURES DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
1.1.1. EMISSIONS DES GAZ A EFFET DE SERRE
1.1.2. DEFORESTATION
1.2. DEFINITION DES CONCEPTS
CHAPITRE II: MATERIEL ET METHODES
2.1. ZONE D’ETUDE
2.2. METHODE CLIMPROSPECT
2.3. APPROCHE PARTICIPATIVE
2.4. ECHANTILLONNAGE
2.5 . ANALYSE DES DONNEES
CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION
3.1. RESULTATS
3.1.1. LES VARIABLES INDEPENDANTES
3.1.2. LES REFERENTIELS D’IMPACTS
3.1.2.1. TABLEAU DES IMPACTS
3.1.2.2. SPECTRE DES IMPACTS
3.1.2.3. LES RÉFÉRENTIELS D’IMPACTS SOCIOÉCONOMIQUES
3.1.2.4. PERCEPTIONS DES IMPACTS PARLES POPULATIONS
3.1.3. REFERENTIELS DES FACTEURS DE VULNERABILITE
3.1.3.1. TABLEAU DES FACTEURS DE VULNERABILITE
3.1.3.2. SPECTRE DES FACTEURS DE VULNERABILITE
3.1.3.3. LES CLASSES DE VULNERABILITE
3.1.3.4. LES REFERENTIELS DES FACTEURS DE VULNERABILITE SOCIOECONOMIQUE
3.1.3.4. JEU D’INDICATEURS DE VULNERABILITE
3.1.3.5. DEFIS LIES AU CLIMAT FUTUR
3.1.3.6. SOLUTIONS DE RESILIENCE
3.1.3.6.1. GESTION DELA VULNERABILITE ACTUELLE
3.1.3.6.2. GESTION DE LA VULNERABILITE FUTURE
3.1.3.7. ORIENTATIONS POUR L’INTEGRATION DE LA RESILIENCE A LA GOUVERNANCE DE COMMUNE DE LOUMBILA
3.2. DISCUSSION
3.2.1. PORTEE DES REFERENTIELS D’IMPACTS
3.2.2. PORTEE DES REFERENTIELS DES FACTEURS DE VULNERABILITE
3.2.3. PORTEE DES REFERENTIELS DE RESILIENCE
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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