Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
L’histoire du Rugby
Le rugby est un jeu d’affrontement qui contrairement à l’idée la plus répandue, n’a pas été inventé par les anglais !
Sans remonter à l’antiquité, durant l’époque médiévale durant laquelle on trouve trace de nombreux jeux de balles extrêmementvirils où l’on joue à se battre
Le jeu de la soule dans l’ouest de la France, de la barrette dans le sud et le calcio en Italie. Ancêtre du rugby, la soule était un jeu collectif.
Bien qu’elle fut pratiquée, à partir du XIIe siècle en France, par les nobles et même par les religieux, voire par les rois, elle demeura un jeu du peuple, opposant souvent deux paroisses et de nombreux joueurs, parfois plus de mille …
A l’origine la « soule « était une boule, soit en bois, soit en cuir, remplie de foin, de son ou même gonflée d’air. Les règles étaient quasiment inexistantes ; on jouait dans les rues des villes, dans les champs et parfois pendant plusieurs jours de suite. Ce sont les jeunes gens de couches aisées de la population anglaise qui vont reprendre la pratique des jeux anciens et la codifier.
Afin de réduire les excès de ce jeu dangereux, il ste interdit de s’en prendre aux joueurs qui ne possèdent pas le ballon, ce qui va créer le hors jeu. Et surtout on permet de prendre le ballon avec les mains ; combinant ainsi un jeu de balle et le contact avec l’adversaire.
Bien entendu, c’est le célèbre William Web Ellis qui en novembre 1823, aurait attrapé le ballon avec les mains et fait naître le rugby.
« C’est un jeu dur et c’est un de ses vertus princ ipales. L’homme qui joue au rugby doit s’attendre à recevoir des coups. Il faudra du coura ge et de la détermination, il apprendra ce qu’est l’altruisme. »
« Lord Wavel Wakefield ».
On pense voir l’origine lointaine du jeu de rugby dans les jeux de bataille des paysans moyenâgeux : La soule, bataille collective opposant deux communautés ; Selon C.Pociello, la possession de la balle, « l’esteuf », n’était qu’un prétexte pour se battre entre les communautés différentes. Deux modalitésarticulièresp de la soule : il y fallait soit apporter l’esteuf dans son village, soit porter celui-ci dans le village ennemi. Ces deux modalités induisant respectivement des stratégies d’évitement pour échapper au poursuivant, ou le combat frontal pour repousser ou pénétrer les lignes adverses.Il s’agissait d’affrontement violent valorisant le courage et la volonté des hommes.
Naissance du rugby moderne
Tout le monde connaît l’histoire de William Webb El lis qui en 1823, se saisit du ballon à deux mains au cours d’une partie au col lège de rugby. Le « football rugby » naît en Angleterre, au 19ième siècle, de la même souche que le « football association » dans les collèges britanniques. L’essentiel du jeu à cette époque consistait en de très violent regroupement concernant une grande quantitéde joueurs sollicitant combativité et virilité. Toute la réglementation ultérieure tend à conserver cette particularité d’affrontement collectif tout en limitant les risques encourus par les joueurs. Le rugby gagna la France par les ports de commerce avec l’Angleterre. « Lorsqu’un bateau anglais fait relâche, les officiers s’empressent d’ organiser une rencontre de rugby, tandis que les mécaniciens s’attachent à organiser un match de football ».
Le jeu se développe de façon spectaculaire dans le midi de la France à partir de 1920 à 1930. Les valeurs véhiculées par ce jeu trouvent-elles un écho favorable chez la population paysanne d’Occitanie. Le rugby y devient un symbole et un moyen d’affirmation vis-à-vis du nord de la capitale.
« Si le Rugby moderne est le digne héritier de ses ancêtres, s’il n’est pas un simple jeu de passe banale, mais s’il est bien un sport collectif de combat, nous devons admettre que l’agressivité et la combativité en sont les qualités premières et elles doivent être celles de tous les rugbymen modernes. »
« Pierre Conquet-Jean Dévaluez »
Les principales équipes
Les règles furent codifiées en 1871. La même années déroulant le premier match international (Angleterre-Ecosse, avec des équipes de 20 joueurs). Les Universités d’Oxford et de Cambridge jouèrent un rôle prépondérant dans l’organisation du rugby et de nombreux étudiants sont devenus desjoueurs internationaux.
Les principales équipes sont, dans l’hémisphère Nord, la France, l’Angleterre, le pays de Galles, l’Irlande et l’Ecosse, et, dans l’ (hémisphère Sud, la Nouvelle-Zélande (les All-Blacks), l’Afrique du Sud (les Springboks) et l’Australie. Les autres pays pratiquants sont l’Italie, la Roumanie, l’Arge ntine (les Pumas), le Japon, les îles Samoa, Fidji et le Canada.
Coupe du monde
La première Coupe du monde se déroula en Australieet en Nouvelle-Zélande en 1987 ; la France fût battue par la Nouvelle-Zélande en final. La deuxième Coupe du monde fût disputée en France et en Grande-Bretagne en 1991, et l’Angleterre fût battue par l’Australie en final. La troisième édition eut lieu en Afrique du Sud en 1995 ; l’Afrique du Sud parvient à battre les Alls-Blacks, favoris, en final. La dernière coupe du monde fût disputée aux pays de Galles et c’est ’Australie qui l’emporta devant la France.
Quelques dates
1823 – La faute originelle de W.W.Ellis 1846 – Publication du code de Rugby 1871 – Première rencontre internationale 1880 – Les règles fondamentales sont fixées 1890 – Création de l’International Board 1920 – Constitution de la F.F.R 1987 – Première coupe du monde de rugby.
Les directions d’évolution du jeu dans les périodes récentes
une augmentation du volume de déplacement des joueurs (en particulier des avants) rendue possible par une préparation physique généralisée à l’ensemble des clubs et occupant une place importante ;
une très grande rigueur dans les organisations défensives obligeant les équipes à projeter des attaques sur plusieurs temps de jeu (un ou plusieurs temps de déstabilisation du dispositif défensif, puis l’exploitation);
les deux éléments précédents expliquent une augmentation du temps du jeu effectif (qui en rugby reste court : moins de 50% du temps total de jeu, du fait des nombreux arrêts du jeu);
une augmentation de la vitesse de réalisation, liéeà une augmentation des capacités physiques et des qualités techniques desjoueurs.
De façon schématique, on dira qu’à l’heure actuelle , face à ces organisations défensives très affûtées, les équipes accordent (diversement selon les styles de jeu) une priorité aux mouvements débutant par du jeu au pied(prise de risque moindre).
Les équipes adoptent en général, le système de jeuaxé sur leur point fort. Les points sont pour la plupart, marqués sur coup de pied (pénalité) du fait de la difficulté de prendre en défaut les défenses. Même si des effortsréels sont faits pour développer un
« rugby de mouvement, rugby total », seuls les Australiens sont, à l’heure actuelle, capables de diversifier grandement leur jeu et de l’adapter effectivement à l’opposition rencontrée.
Etudes statistiques H.Coupon (prof. E.P.S)
H.Coupon a étudié plus de 55 matches de tous les niveaux. Les points importants des recherches montrent que :
1. en moyenne, il y a 135 actions dans un match, pour une durée de 27 minutes. Le ballon reste en jeu 1/3 du temps,
2. 56% des actions durent moins de 10 secondes, 85% moins de 15 secondes et seulement 5% durent plus de 30 secondes.
3. Il y a 35 à 45 mêlées par match, chacune durant de5 à 20 (85%) et les avants poussent environ 7’30 » en mêlée,
4. Il y a 50 à 80 touches – environ une par minute – et elles durant 15 chacune,
5. Les avants passent environ 11’20 des 27’ d’actions en luttant pour la possession du ballon dans les mêlées ouvertes, ordonnées, maulsuotouches,
6. 80% du temps de récupération dure moins de 40’,
7. un ¾ peut espérer avoir le ballon en mains pendant 60’ maxi,
8. un centre passe 15% du match à se déplacer à une a llure plus rapide que la marche. Il parcourt 5 à 6 km pendant le match dont : 2,2 km en marchant, 1,7 km en trottant et 2 km en sprintant,
9. un joueur des lignes arrières dépense environ 1600calories.
L’avantage du terrain
Pourquoi l’équipe qui joue à la maison a beaucoup plus de chance de remporter le match ? Les auteurs* analysèrent dix-sept rencontres à la loupe. Ils interrogèrent trente huit joueurs de haut niveau pour s’apercevoir qu’en fait l’atout que constituait le fait de jouer à domicile ne repo sait en rien sur une meilleure habileté des joueurs. Le nombre de drops, de pénalités et degestes techniques difficiles, réussis ou ratés reste le même. En d’autres termes, les rugbymen ne sont pas plus à l’aise sur leur pelouse. La présence d’un public ami ne les décontracte pas plus au point de réussir là où ils auraient échoué en déplacement.
La différence vient uniquement de la prise de risque. On tente tout simplement plus d’attaque (+30%) et de geste audacieux Or, cette prise de risque est payante dans la majorité des cas, un phénomène que les auteurs comparent au comportement animal. « C.Daulouède »
|
Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
1- Historique du rugby
2- Choix du sujet
3- Harmonisation des Concepts
Chapitre II : CADRE D’ETUDE ET POSITION DU PROBLEME
1- Cadre théorique
2- Etat des lieux : histoire et place du rugby dans le bas quartier
3- Formulation du problème et Hypothèse
Chapitre III : METHODOLOGIE
1- Présentation de la méthodologie
2- Type des questionnaires
3- Catégorie socioprofessionnelle des dirigeants et des joueurs
4- Comportement et motivation des joueurs
Chapitre IV : SUGGESTIONS
1- Au niveau de la pratique du rugby (techniques, tactiques, règlements…)
2- Au niveau de la vie sociale
3- Au niveau de l’Etat
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXE
Télécharger le rapport complet