Cartographie des zones inondables par des crues torrentielles

L’inondation fait partie des catastrophes naturelles qui affecte régulièrement quelques régions de Madagascar. Elle est couramment provoquée par les cyclones et les pluies intenses. Les objectifs de ce travail sont de prévoir et de mieux gérer les inondations qui peuvent se produire dans une ville. L’étude présentée dans ce rapport peut être vue comme une étude de faisabilité technique pour explorer le potentiel d’un SIG dans le domaine de GRC. Dans cette étude, on a choisi comme thème : «Cartographie des zones inondables par des crues torrentielles dans la ville de Sambava ». La ville de Sambava a été choisie pour être la cible de cette étude parce qu’elle est l’une des villes la plus vulnérable aux inondations à Madagascar.

PRESETATION DU FTM

HISTORIQUE

Au début, le FTM est nommé sous le nom de « Système Géographique Militaire » car il a été dirigé par des techniciens militaires.
1896 : Bureau Topographique de l’Etat-major, Etablissement de la carte de reconnaissance de Madagascar dirigée par les militaires.
1906 : Changement de la dénomination sociale en SGM « Service Géographique de Madagascar ».
1907-1924 : Amélioration des travaux sur les cartes topographiques de grande échelle 1/100 000 de l’île.
1925-1945 : Le commandant Laborde a renouvelé la méthode pour la fabrication des cartes. Il a créé « La Projection Laborde ».
1946-1960 : Le service a été supervisé par des techniciens civils français de l’IGN France.
1961 : SGM « Service Géographique de Madagascar » devient le centre d’Institut Géographique National à Madagascar.
1974 : Création du FTM « Foiben-Taosarintanin’i Madagasikara » suivant décret 74 001 du 04 Janvier 1974
1983 : Travaux sur la productivité de l’imprimerie dans le département Imprimerie.
1990 : Enregistrement d’un nouveau statut par le décret 90 653 du 19 Décembre 1990, FTM reste toujours un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial.
1991 : FTM a signé le premier contrat programme quinquennal avec l’Etat. Il est chargé de la composante « Information Géographique » sur le programme environnemental.
1993 : Instauration du Centre National de la Télédétection et de l’Information Géographique (CNTIG).
1999 : Evaluation du FTM en vue de la privatisation.
2007 : Le décret N°2007-1026 du 24/11/2007 place l’établissement sous le contrôle d’un Administrateur Délégué qui représente le Ministère de tutelle technique et financière au sein du FTM.
2010 : Le FTM « Foiben-Taosarintanin’i Madagasikara » est devenu un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA), suivant décret N°2010-0395 du 09 Juin 2010.
2012 à nos jours : Le FTM est chargée par l’Etat « budget général ».

TERMINOLOGIE CLE DE L’INONDATION

La catastrophe
Selon la SNGRC, « c’est un événement, soudain ou progressif, soit d’origine naturelle, soit causé par l’homme, dont l’impact est tel-que la communauté affectée doit réagir par des mesures exceptionnelles. » .

La gestion des risques et des catastrophes (GRC)
C’est l’ensemble des politiques et décisions administratives, ainsi que les activités opérationnelles qui concernent les différentes phases d’une éventuelle catastrophe (y compris sa prévention), à tous les niveaux de décision.

L’aléa, l’enjeu, le risque 

▶ L’aléa
C’est la manifestation d’un phénomène naturel d’occurrence et d’intensité donnée. Pour l’étude d’inondation, l’aléa est déterminé en fonction de deux critères : la hauteur de submersion et les vitesses d’écoulement des eaux.
▶ L’enjeu
C’est l’ensemble des personnes et des biens susceptibles d’être affectés par un phénomène naturel.
▶ Le risque
L’Encyclopédie Larousse définit le risque comme « une possibilité, une probabilité d’un fait, d’un évènement considéré comme un mal ou un dommage ».

Le risque est aussi la probabilité selon laquelle il y aura des pertes en conséquence d’un événement défavorable. Le Risque (R) peut être déterminé comme un produit du Danger (D) et la Vulnérabilité (V).

R = D x V

La vulnérabilité

La vulnérabilité est le point auquel l’organisation d’une collectivité, les services ou l’environnement vont probablement subir des dommages ou être perturbés par l’impact d’un danger. Selon la SNGRC, la vulnérabilité est : « Une série de circonstances prédominantes ou consécutives composées de facteurs physiques, socio-économiques, et/ou politiques, qui affectent les aptitudes à faire face aux catastrophes. Les vulnérabilités peuvent être d’ordre physique, social ou comportemental et de nature principale ou secondaire. Les stratégies qui réduisent la vulnérabilité, diminuent également les risques. » .

La vulnérabilité est définie par le degré de perte subi par un élément exposé à un risque (ou un groupe d’élément) ; pertes imputables à un aléa donné et d’une servitude donnée. La vulnérabilité peut être quantifié par deux types d’aspects tels que :
● les aspects tangibles : il est important pour les planificateurs du développement de faire un certain effort pour quantifier les aspects tangibles de la vulnérabilité et les pertes dans ce secteur, afin d’assister la planification de la mitigation des catastrophes et de la préparation contre les catastrophes.
● les aspects intangibles : ils seront souvent aussi importants que les aspects quantifiables ; ils ne doivent pas être négligés.

Inondation

L’inondation est une submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau. Le risque d’inondation est la conséquence de deux composantes : l’eau qui peut sortir de son lit habituel d’écoulement et l’homme qui s’installe dans l’espace alluvial pour y implanter toutes sortes de constructions, d’équipements et d’activités.

Il existe des différents types d’inondations :
● Inondation de plaine : précipitations sur des sols où le ruissellement est long à se déclencher
● Inondations par remontée de nappe : lorsque le sol est saturé
● Formation rapide de crues torrentielles : précipitations intenses tombant sur un bassin versant
● Les crues rapides des bassins périurbains : l’imperméabilisation du sol (bâtiments, voiries, parkings…) ; l’infiltration des pluies et accentue le ruissellement
● Submersion marine .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CONTEXTE DE L’ETUDE
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU FTM
1. HISTORIQUE
2. FORME JURIDIQUE
3. ORGANIGRAMME
4. OBJECTIFS
5. MISSIONS
CHAPITRE 2 : TERMINOLOGIES CLES DE L’INONDATION
2.1. LA CATASTROPHE
2.2. LA GESTION DES RISQUES ET DES CATASTROPHES
2.3. L’ALEA, L’ENJEU, LE RISQUE
2.4. LA VULNERABILITE
2.5. INONDATION
2.6. CRUE
2.7. BASSIN VERSANT
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
3.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE
3.1.1 LOCALISATION
3.1.2 DELIMITATION ADMNISTRATIVE DE LA C.U DE SAMBAVA
3.2 SITUATION PHYSIQUE
3.2.1 CONTEXTE CLIMATIQUE
3.2.2 HYDROLOGIE
3.3 SITUATION ECONOMIQUE
3.3.1 POPULATION ET HABITATION
3.3.2 ACTIVITE ECONOMIQUE
3.3.3 INFRASTRUCTURE SOCIALE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE L’INONDATION A SAMBAVA
CHAPITRE 4 : OUTILS UTILISES
4.1 DONNEES UTILISEES
4.1.1 IMAGE CAPTUREE PAR GOOGLE
4.1.2 ORTOPHOTO
4.1.3 CARTE TOPOGRAPHIQUE
4.1.4 DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES
4.1.5 DONNEES METEOROLOGIQUES
4.2 LOGICIELS
4.2.1 GOOGLE EARTH
4.2.2 ARCGIS
4.2.3 ARCVIEW
CHAPITRE 5 : METHODOLOGIE
5.1 CONSTRUCTION DE L’OCCUPATION
5.1.1 CAPTURE D’IMAGE
5.1.2 CALAGE IMAGE PAR IMAGE
5.1.3 NUMERISATION SUR ARCVIEW
5.2 SITUATION ALTIMETRIQUE DE LA ZONE
5.3 BASSIN VERSANT
5.3.1 CARACTERISTIQUE
5.3.2 CALCULE DU DEBIT ET DE LA VITESSE
CHAPITRE 6 : ANALYSE DES RESULTATS ET SIMULATION DE LA SITUATION
6.1 OCCUPATION DU SOL
6.2 VALEUR DES DEBITS
6.3 SIMULATION DE LA SURFACE INONDEE
6.4 FACTEURS DES CRUES TORRENTIELS
6.4.1 FACTEUR HYDROGRAPHIQUE
6.4.2 FACTEUR CLIMATIQUE
6.4.3 FACTEUR GEOMORPHOLOGIQUE
6.4.4 RESEAUX D’ASSAINISSEMENTS
6.5 ANALYSE DE VULNERABILITE
6.6 PREVENTION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCE WEBOGRAPHIE

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