Caractéristiques morphologiques d’un sauteur en longueur

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Limitation par rapport aux thèses en présences

Nous allons placer notre recherche par rapport aux différentes études effectuées par nos prédecesseurs, en matière de saut en longueur.
Facteurs psychologiques : motivation, volonté, résistance au stress, intelligence, comprehension Facteurs physiologiques : énergétique, neuro -physio, neuro- musculaire.
Facteurs morphologiques : taille, poids, Long segments, % Graisse, masse maigre.
Facteur biomécanique.
Mécanique humaine.
En premier lieu, nous avons l’étude effectuée par RANDRIAMARO Doris Isabelle, dans son mémoire de CAPEN du CER1/EPS de l’Université d’Antananarivo, en 2002, intitulé « Importance de la force pliométrique dans la performance du saut en longueur ». Elle a mis en evidence qu’il ne suffit pas d’avoir une capacité de force au saut en longueur pour avoir une bonne performance, mais il faut développer cette force pliométrique qui est spécifique à cette épreuve. Cette étude a été réalisée dans le domaine de la physiologie et en particulier, elle se réfère à l’aspect neuro-musculaire.
Ensuite, RAKOTOSON Manantsoa Antsa, a fait une étude sur la technique du saut en hauteur, pour son mémoire de CAPEN du CER/EPS de l’Université d’Antananarivo, en 2008, qu’il a intitulé : « Etude de l’influence de la pratique du jeu d’élastique sur la maitrise technique du saut en hauteur : style ventral. » Elle a mis en exergue la facilitation d’une pratique antérieure du ‘’jeu d’élastique’’ pour l’acquisition de la technique du saut en hauteur de style ventral. C’est une étude effectuée dans le domaine de la technique sportive.
En cette même année, ZARINAH Adeline Harinandrianina a réalisé une étude sur le triple saut, qu’elle a effectuée pour son mémoire de CAPEN du CER/EPS de l’Université d’Antananarivo et qu’elle a intitulé : « Importance de la force pliométrique dans l’apprentissage du Triple Saut.» Elle a effectué une étude sur le plan pédagogique de l’enseignement du triple saut et elle a avancé que la réalisation correcte de cette épreuve est obtenue par l’acquisition d’une force pliométrique élevée. Donc, cette recherche peut se situer dans le domaine technico-pédagogique.
Pour sa part, RABENJAMINA Faly Minohery, a effectué en 2013, un mémoire intitulé ‘’Optimisation du saut en hauteur, style Fosbury flop : importance de l’orientation de l’appui à l’impulsion’’. C’est une étude de la technique au saut en hauteur du style ‘’Fosbury-flop’’ et il a montré que la course d’élan doit se terminer près du premier poteau et que l’impulsion doit se faire à cet endroit pour que le pied d’impulsion puisse s’orienter, convenablement, vers la barre. Ainsi, le sauteur peut développer toute sa force d’impulsion verticalement, et produire cette force vers la barre au lieu de la disperser pour executer d’autres gestes et mouvements. Nous pouvons situer cette recherche dans le domaine de la technique sportive.

Evolution historique du saut en longueur

Très ancien, le saut en longueur faisait partie du programme de pentathlon pendant les Jeux de l’Antiquité, vers 656 avant J-C, avec comme vainqueur Chionis de Sparte avec un bond de 6,92m. Afin d’obtenir un appui plus efficace, quelque soit l’état de la piste d’élan et quelque soit l’athmosphère, sec ou pluvieux, les Américains ont inventé en 1886, à mettre un madrier, indéformable, appelé : la planche d’appel. Ils ont eu l’idée d’incruster cette planche d’une largeur de 20 cm, dans le sol. Ainsi cette année-là à New York, Malcolm Ford établit un nouveau record du monde avec un bond de 7, 08 m.
Les premières compétitions de saut en longueur féminin eurent lieu aux Etats-Unis en 1895. Elle est devenue une discipline olympique en 1948 à Londres.
La réglementation a été instaurée et il y a saut refusé si un concurrent :
– touche le sol au-delà de la ligne d’appel avec une partie quelconque de son corps, de telle sorte qu’il laisse une marque visible dans la plasticine ou la terre meuble ou le sable, soit pendant une course d’élan sans sauter, soit pendant un saut.
– prend son appel d’un côté ou de l’autre de la planche d’appel, que ce soit en avant ou en arrière de la ligne d’appel prolongée.
Entre 1922 et 1927, les Américains William De Hart Hubbard et Robert LeGendre ont introduit une nouvelle technique : le ‘hitch kick’ ou battement des jambes en l’air et qui est toujours en vigueur jusqu’à présent.
Dans le livre intitulé ‘’La fabuleuse histoire de l’athlétisme’’ de Pariente, le saut en longueur a connu une flagrante ascension. Ainsi, en améliorant le record mondial à six reprises et en prenant place sur chacun des podiums olympiques de la décennie, l’Américain Ralph Boston domine, largement l’épreuve du saut en longueur, tout au long des années 1960 jusqu’aux Jeux de Mexico 1968. Recordman mondial et champion olympique en titre, l’Américain Ralph Boston entame, on ne peut mieux faire, la décennie des années 1960. Ainsi, à Modesto, en Californie, il porte la meilleure performance mondiale à 8,24m en mai 1961. Deux mois plus tard, à Moscou, il devance le Soviétique Igor Ter-Ovanessian sur les terres de ce dernier et retombe à 8,28m. Pourtant, cette spectaculaire progression marque un léger temps d’arrêt. Boston, victime d’une tendinite, se voit contraint de lever le pied.
En 1968, lors des Jeux Olympiques de Mexico, Robert ou Bob Beamon réalisa le plus grand exploit athlétique de tous les temps. Il réalisait un bond de 8,90m au saut en longueur, il anéantit et dévaste la spécialité pour de nombreuses années. Il a fallu attendre les Championnats du Monde de Tokyo, en 1991 pour qu’un autre américain, Mike Powel, pour battre ce vieux record du monde de 27 ans.
Nous allons présenter, ci-dessous, quelques sauteurs de niveau mondial, qui ont marqué l’histoire du saut en longueur.

Evolution de la technique

Dès le début des premières compétitions au saut en longueur, les athlètes ont inventé ou essayé différentes manières pour sauter loin. Leurs styles de saut ont pris naissance à partir d’une imagination débouchant sur des pratiques qui se reposent sur la méthode « d’essai et erreur. » Ainsi, nous avons pu relever dans le livre « La fabuleuse histoire de l’Athlétisme » que les compétitions de saut en longueur existaient déjà bien avant les XIXème Olympiade, à Olympie vers les années 708 avant J.C. Sur le plan règlement de l’épreuve, le récit mentionnait une prise d’appel qui se faisait à partir d’un point précis, matérialisée par une simple ligne et que le sauteur retombe dans une aire de réception, légèrement surélevée par rapport à la course d’élan. Sur le plan technique, l’athlète tient de petits haltères en pierre qui pèsent de un à cinq kilos, dans ses mains. Avant de reprendre contact avec le sol, il lance ses bras en avant afin d’accentuer son mouvement qu’il termine en ramenant ses membres supérieurs vers l’arrière afin de favoriser l’extension des jambes et d’allonger ainsi son saut. Dès qu’il quitte le sol, il lâche ses haltères pour s’alléger… » A partir de cette anecdote, même si ces athlètes ont utilisé ce style de saut avec l’aide d’un engin, d’une manière empirique, ils n’ont pas pris conscience que ce sont des lois physiques tirées des connaissances scientifiques, en vigueur actuellement qu’ils sont en train d’expérimenter. Nous pouvons dire que ce sont les précurseurs de la découverte des lois d’Issac Newton2 qui sont à la base des recherches sur l’amélioration de la technique sportive.
Ainsi, l’utilisation des petits haltères répondent à la loi de Newton sur le principe de l’accélération qui l’énonce comme suit : « L’accélération d’un corps est proportionnelle à la force qui la produit et suit la même direction que cette force. » En expliquant le phénomène d’une manière plus scientifique, nous pouvons utiliser le théorème de la quantité de mouvement pour un système de points matériels. Ce théorème dit que la quantité de mouvement est la force qui provoque le déplacement de l’objet. Il est égal, sur le plan mathématique, à la masse de l’objet multiplié par sa vitesse de déplacement ou F = m x v. Comme la vitesse reste la même à son niveau de développement, la seule façon d’augmenter la force est d’intervenir sur la masse, mais comme elle ne peut pas varier au cours de la compétition, le sauteur accroit sa masse en l’ajoutant avec la masse de l’haltère. En plus, cette force exércée sur la planche d’appel, augmente car la masse augmente, aussi, en consultant le 3ème principe de Newton, nous savons qu’en fonction de l’action exercée sur la planche, il existe une réaction égale et opposée qui le propulse.

Analyse descriptive du saut en longueur

Avant de faire un rappel sur l’analyse descriptive du saut en longueur, nous allons présenter les différents styles de saut les plus couramment utilisés. Il est essentiel de noter que la différentiation de ces styles réside au niveau des actions effectuées et de l’attitude adoptée durant la phase du saut. On distingue différents styles de saut :

Le saut en simple ciseau

C’est le style de saut le mieux adapté au débutant. Ce style consiste à lancer d’une manière active et vigoureuse, le genou de la jambe d’appel est maintenu en extension vers l’arrière après l’impulsion, puis ramenée vivement et en vitesse vers l’avant pour rejoindre la jambe libre juste avant la réception.

Facteurs de blocage dans la réalisation d’une performance

Compte-tenu de notre constatation, nous avons vu l’insuffisance de niveau de performance, tant au niveau fédéral qu’au niveau scolaire.
Dans notre étude, nous n’allons considérer que le niveau scolaire car, il est vrai que, la recherche de l’évolution de la performance découle du niveau supérieur c’est-à-dire du niveau national, mais, comme nous sommes formés pour être enseignant, nous avons choisi d’élaborer notre étude dans ce domaine.
Nombreux sont les facteurs qui peuvent bloquer la participation des élèves au sport scolaire et l’acquisition de la bonne performance tels que :
 L’insuffisance de l’institution sportive.
 Problème d’encadrement.
 Problème d’orientation.
 Alimentation.
 Volume horaire de pratique et la qualité d’entrainement.

Sur le plan structurel

Dans les districts de Madagascar, il n’y a pas assez de structure sportive, dans le cadre du sport individuel, c’est-à-dire, sans institution sportive comme les sections et les clubs. De même, la pratique au niveau scolaire ne concerne que quelques élèves et surtout pour ceux qui espèrent participer aux championnats régionaux et nationaux. Nous pensons que la pratique du sport doit faire partie intégrante de l’enseignement de l’EPS ; d’autant plus que l’appellation de cette discipline d’enseignement comporte les termes ‘’éducation sportive’’.

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Table des matières

CHAPITRE I : POSITION DU PROBLEME
1.1 PRESENTATION DE LA RECHERCHE
1.1.1. But de la recherche
1.1.2. Intérêt de la recherche
1.1.3. Limitation du sujet
1.1.3.1. Limitation géographique
1.1.3.2. Limitation pédagogique et technique
1.1.3.3. Limitation par rapport aux thèses en présence
1.1.4. Définition des terminologies utilisées
1.2 EVOLUTION DU SAUT EN LONGUEUR
1.2.1 Evolution historique du saut en longueur
1.2.2 Evolution de la technique
1.2.3 Analyse descriptive du saut en longueur
1.3 ETAT DE LIEU
1.3.1 Evolution de saut en longueur dans le monde
1.3.2 Evolution de saut en longueur en milieu scolaire, à Madagascar
1.3.3 Facteurs de blocage dans la réalisation d’une performance
1.3.3.1 Sur le plan structurel
1.3.3.2 Sur le plan pédagogique
1.3.3.3 Sur le plan d’encadrement
1.4 PROBLEMATIQUE
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE
2.1 CONSIDERATIONS SUR LE SAUT EN LONGUEUR
2.1.1 Caractéristiques morphologiques d’un sauteur en longueur
2.1.2 Effet du saut en longueur sur l’organisme
2.2 L’ENTRAINEMENT AU SAUT EN LONGUEUR
2.2.1 La condition physique
2-2-1-1 L’endurance
2-2-1-2 La vitesse
2-2-1-3 La force
2-2-2 La technique du sauteur en longueur
2.3 CONDITION DE PERFORMANCE AU SAUT EN LONGUEUR
2.3.1 Facteurs mécaniques qui déterminent la performance au saut en longueur
2.3.1.1 La vitesse
2.3.1.2 L’angle d’envol
2.3.1.3 La hauteur du centre de gravité à la perte de contact à la planche
2.3.2 Analyse de l’impulsion pendant la phase d’appel
2.4 HYPOTHESE
CHAPITRE III : METHODOLOGIE
3.1 CADRE METHODOLOGIQUE
3.1.1 Objet de la méthodologie
3.1.2 Choix de l’echantillon
3.1.3 Caractéristiques des élèves de l’échantillon
3.2 DEROULEMENT DE L’EXPERIENCE
3.2.1 Evaluation de la performance
3.2.2 Résultat des tests pour les deux groupes
3.2.3 Taches pour le groupe témoin
3.2.4 Taches pour le groupe expérimental
3.2.5 Résultats du test final
3.3 TRAITEMENT MATHEMATIQUE DES RESULTATS
3.3.1 Analyse préliminaire
3.3.3 Application numérique
3.3.4 Analyse de contenu
3.4 SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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