MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN SCIENCES DE GESTION
Un bon contrôle interne
Le contrôle interne dispose de trois caractéristiques qui lui sont propres. En effet, il est connu du monde de l’entreprenariat et de l’audit (externe et interne) comme étant :
– Un système de détection des erreurs et des fraudes : Un bon contrôle interne réagit rapidement face aux irrégularités au sein de l’organisation, dont il en révèle aussi les dysfonctionnements. Il est évident que ce système ne peut éradiquer toute tentative de vol ou de détournement ; néanmoins, il peut atténuer les risques par des procédures adéquates. Ainsi, il permettra à l’organisation de prendre conscience des potentiels risques ou malversations à laquelle elle doit faire face, et donc cela engendrera une réactivité du système.
– Un système de prévention : ce qui implique la mise en place des procédures strictes sur les différents cycles. Prenons un exemple de détournement d’argent. Ici, le système de prévention peut impliquer une procédure stricte quant-au recrutement du personnel, comme l’examen du casier judiciaire, du diplôme et même de la rémunération (pour limiter les malversations) ou bien une procédure impliquant une limite d’argent en caisse.
– Un système d’évaluation pour l’auditeur : l’évaluation du système de contrôle est primordiale pour l’auditeur du fait de son étroite liaison avec l’objectif de la mission. En effet, il doit formuler une opinion sur l’état financier d’une entreprise. Il est à préciser que l’auditeur ne peut pas tout analyser au niveau de la comptabilité puisque son examen des comptes s’étend sur toute l’année.
Par conséquent, il n’est pas possible pour lui d’observer les écritures les unes après les autres. Néanmoins, à partir de l’évaluation du contrôle interne ainsi que des revues des procédures, il pourra analyser les points forts et les points faibles de l’entreprise. Grâce à cette analyse, il pourra énoncer des hypothèses sur la base de la véracité des informations, pour lesquelles il aura une assurance raisonnable que les informations au sein de l’entreprise ne présentent ni risques sur le bon déroulement de la mission ni d’anomalies significatives qui pourrait fausser le jugement de l’auditeur.
A partir des points forts, il pourra formuler l’hypothèse que les enregistrements qui en découlent ont de fortes probabilités d’être corrects. Par contre, s’il observe des points faibles, la personne qui auditera l’entreprise, devra porter une plus grande attention aux opérations et même procéder à des analyses supplémentaires au niveau des comptes, si nécessaire.
Réussite du contrôle interne
Pour que l’auditeur puisse juger les travaux à faire, il va apprécier ce système, voire même déterminer les potentielles à partir de cette évaluation. Certains critères doivent impérativement être respectés en vue d’assurer l’efficacité du contrôle interne au sein de n’importe quelle entreprise.
_Qualité du personnel Il est à rappeler que le contrôle interne vise à atténuer les risques. En ce sens, les dirigeants ont la responsabilité de s’intéresser au système de contrôle interne pour que les effets espérés soient réalisés ; dont le respect des procédures auquel la direction a pour devoir d’en assurer le respect par le biais d’incitation.
Dans le cas contraire, elle doit élaborer des sanctions pour les personnes qui transgressent lesdites procédures. Quant-au personnel, il est primordial de disposer de personnels compétents possédant des diplômes et/ou expériences professionnels analysables, doués d’une honnêteté vérifiable par l’intermédiaire d’un examen de leur casier judiciaire.
De plus, chaque collaborateur concerné devrait disposer de la connaissance et l’information nécessaires pour établir, faire fonctionner et surveiller le dispositif de contrôle interne, au regard des objectifs qui lui ont été assignés. C’est le cas des responsables opérationnels en prise directe avec le dispositif de contrôle interne, mais aussi des contrôleurs internes et des cadres financiers qui doivent jouer un rôle important de pilotage et de contrôle .
_ Définition des fonctions et rôles En effet, il est important que la structure soit claire et bien définie pour que l’auditeur puisse apprécier sa fonction et sa responsabilité au sein de l’entreprise. Ainsi, il peut répondre à deux questions primordiales à l’évaluation du système de contrôle interne : « qui fait quoi ? » et « qui est responsable de quoi ».
De ce fait, une IMF se doit de posséder un organigramme comportant les fiches de poste pour que l’auditeur puisse avoir connaissance des tâches de l’employé d’une part ; et qu’il puisse s’assurer du respect de l’attribution des tâches d’autre part.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie comptabilité, audit et contrôle |
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE L’ETUDE
Chapitre 1 : CONCEPT SUR LA MICROFINANCE
Section 1 : Généralités sur la Microfinance
Section 2 : Cadre légal, règlementaire et institutionnel
Chapitre 2 CONTROLE INTERNE
Section 1 : Concept
Section 2 : Condition de réussite du contrôle interne
Section 3 : Démarches d’évaluation du système de contrôle interne au sein d’une IMF : maîtrise des risques liés aux crédits
Section 4 : Méthodologie et limites de notre étude
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE L’EXISTANT
Chapitre 3 : LE SYSTEME DE CONTRÔLE INTERNE POUR LA MAÎTRISE DES RISQUES DE CREDIT
Section 1 : Organigramme et responsabilités des acteurs du cycle crédit
Section 2 : Procédures de l’IMF A
Section 3 : Test des procédures
Chapitre 4 : L’ANALYSE DES FORCES ET FAIBLESSES ET CES RISQUES
Section 1 : Les forces
Section 2 : Les faiblesses et les risques
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS : RÉSULTATS ET IMPACTS C
Chapitre 5 : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
Section 1 : Solutions 1 : Amélioration des procédures d’octroi de crédit
Section 2 : Solution 2 : Mise en œuvre de la Finance Digitale
Chapitre 6 : RÉSULTATS ET LIMITES Section 1 : Les résultats attendus
Section 2 : Limites
CONCLUSION DE LA PARTIE
CONCLUSION GÉNÉRALE
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