Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Caractéristiques anatomophysiologiques
Anatomie :
Les chiens présentent une grande diversité morphologique (taille, forme du corps et de la tête, longueur relative des pattes) selon leur acer. Quelque soit leur race, toutefois ils ont en commun un certain nombre de caractères. Le squelette des chiens comprend de 279 à 282 os selon les races (14). La dentition est prévue pour mordre principalement, non pour mâcher. Ses muscles constituent la part la plus importante de son corps, permettant ainsi son endurance. Les chiens adultes pèsent généralement 00g9 pour la plus petite et 90 kg pour la plus grande. La taille est mesurée au cou, est comprise entre 30 cm et 1m de longueur à l’exclusion de la queue.
Sens
Le cerveau d’un chien de taille moyenne pèse 15% du poids de celui d’un être humain. En revanche, il possède des sens très développé surtout le sens d’odorat : 354 fois plus développé chez le chien que chez l’homme (15).Concernant la vision : le chien voit très bien dans le noir et décèle correctement le mouvement à distance ; derrière la rétine, il y a une surface réfléchissante qui renvoie la lumière et donne un effet d’yeux brillants dans l’obscurité.
Les pavillons des oreilles sont mobiles, pouvant être orientés vers les sources des sons. L’ouïe est aussi un sens très précis : il perçoit les infrasons et les ultrasons, en plus, il es t capable de dissocier les différents sons attendus grâce aux muscles de l’oreille plus nombreux (16)
Le sens du goût est peu développé puisque son rôle est relativement limité et comblé par une odorante fine. De même, pour le sens de toucher, il est utilisé pour différencier la chaleur et le froid.
Reproduction :
La maturité sexuelle varie énormément en fonction ed la race canine. Elle peut commencer à 6 mois d’âges chez les petites tailles et n’interviennent que 12 mois pour chez les grandes tailles. Quelque soit la race, la femelle est pubère toujours en avance de mâle.
La chienne n’est féconde que durant quelques jours qu’on appelle période de la chaleur (phénomène physiologique chez les mammifères femelles), qui revient normalement deux fois par an (14). La gestation dure environ 63 jours. Quelques heures avant la mise bas, la femelle prépare un endroit et devient agressiveenvers les autres (personnes ou animaux) de son entourage ; lors de la mise bas ; elle s’occupe des chiots au fur et à mesure de leur arrivée, coupant le cordon ombilical et mangeant le placenta. La chienne âgée peut être féconde jusqu’à la fin de sa vie : il n’y a pas de ménopause mais la chaleur s’espace et diminue d’intensité.
Chez les mâles, la fonction sexuelle est essentiell ement conditionnée par la perception des phéromones émises par la femelle en chaleur. Durant cette période, le mâle peut perdre l’appétit ou même être agressif (17). Ces comportentsm peuvent être corrigés par des traitements hormonaux.
Alimentation :
L’animal carnivore est équipé de mâchoire, des dents, des systèmes digestifs et autres caractères qui lui permettent de se nourrir de viande et d’en obtenir toute la nutrition dont il a besoin. Le chien est un carnivore à l’état naturel, il est capable de digérer les cellules animales. Les besoins nutritifs du chien sont couverts par l’apport des glucides, des lipides, des protides, des vitamines et des sels minéraux. Ces besoins varient d’un chien à l’autre en fonction de sa taille et de son âge : l’apport énergétique pour un jeune chiot (120 kcal par poids vif) doit être deux fois plus élevé que pounr chien adulte 55 kcal par poids vif), pour développer la masse musculaire et les os (pathologie canine).
Normalement, les chiots sont allaités par leur mère jusqu’à l’âge de huit semaines. A partir de cet âge, ils peuvent digérer les aliments humides comme les pâtes, les riz mais non les aliments sèches de même qu’il n’a que des dentsprimitifs.
Le chien consomme des proies herbivores, et ingère en premier les viscères, riches en contenu végétal. Il contrôle mal sa consommation volontaire d’aliment quelque soit la concentration énergétique, en revanche il s’adapte assez aisément à un certain volume alimentaire imposé à cause de son estomac possédant de forte possibilité de dilatation. Il s’accommode bien d’un régime monotone et identique d’un jour à l’autre.
Comme pour tout animal à propriétaire il faut veiller à mettre de l’eau à disposition, jour et nuit, et en quantité suffisante surtout pour le chien qui ne mange que des croquettes.
Actuellement, le chien est considéré comme omnivore, son système digestif est capable de digérer toutes catégories d’aliments (viandes, légumes, poisson,…), certains se révèlent être de véritables dangers pour lui par empleex os de poulet qui peut perforer l’intestin.
Pathologies:
Les maladies des chiens sont nombreuses, les plus observés sont les maladies parasitaires et virales.
Les parasites externes provoquent allergie et démangeaison et peuvent transmettre des maladies infectieuses graves (gale, piroplasmose).
Parmi les parasites internes, les plus courants sont les ascaris, visible à l’œil nu dans les selles ; presque tous les chiots et 10 à 20%des adultes en hébergent. Moins fréquent mais plus dangereux sont les ankylostomes et les trichures.
Concernant les maladies virales, les maladies de carrées (rougeole de chien) affectent surtout les jeunes chiens et dans sa phase finale, s’attaque au système nerveux. L’hépatite contagieuse canine ou maladie de Rubarth, touche le foie. La parvovirose est une maladie très contagieuse surtout dangereuse chez les chiots, due à un virus très résistant dans le milieu extérieur, elle attaque le système nerveux.
La rage est une autre maladie virale, mortelle dans tous le cas en l’absence de vaccination, elle peut affecter l’homme par contact direct avec un animal infecté.
GENERALITES sur la RAGE
Définition de la rage
La rage est une maladie de l’homme et des animaux à sangs chauds. En général, elle est transmise à l’homme par la morsure, la griffure et le léchage d’une plaie par un animal infecté (18). C’est une maladie provoquéepar l’entrée et la multiplication de virus rabiques dans les cellules nerveuses. Elle a une période d’incubation variable de 7 jours à 6 ans (19). L’incubation est souvent liée à la porte d’entrée de l’agent causal. Cliniquement, elle s’est manifestée par des signes d’excitation, d’agressivité ou de paralysie à issue fatale.
Synonymie :
Le mot « rage » vient du sanskrit « rabhar » qui veut dire « faire violence ».
En français : rage
En anglais : rabie
En allemand : tollwut
En espagnol : rabia, hidrophobia
Italien: rabbia
En Grec: lyssa
En Malagasy: haromotana
Etiologie :
La rage est une maladie virale causée par un virus appartenant à la famille Rhabdoviridae, genre lyssavirus. (20)
Le virus rabique a pour caractéristique de posséderun génome à ARN monocaténaire de polarité négatif, ayant une forme cylindrique à symétrie hélicoïdale. Ce virus fait entre 100 à 300 nanomètre (nm) de long pour un diamètre de 60 à 80 nm. Son génome quant à lui fait environ 12 kilobases, il est composé de 5 gènes (gènes L, M, N, P et G). Il est entouré d’une enveloppe double couche lipidique dans laquelle sont insérées des spicules (trimères de glycoprotéine G) qui sont responsables de la fixation du virus aux récepteurs cellulaires de cellule cible.
Epidémiologie :
Espèces affectées :
La rage est commune à l’Homme et aux animaux à sang chaud (domestique ou sauvages).
Depuis l’antiquité, on a su que l’espèce canine est la plus touchée de rage dans la plupart des continents (Afrique, Asie et Amérique du Sud). A l’heure actuelle, les espèces sauvages sont les plus affectées de rage comme le enard, le loup, la moufette, la mangouste et surtout les chauves- souris vampires. Et par contre, les ruminants, les équins et les porcs sont rarement infectés.
Mode de transmission :
Il est possible de contracter la rage par contact avec le liquide lacrymal, le liquide céphalo-rachidien(LCR) et la salive. Ce dernier est la source essentielle et est responsable de la contamination dans l’immense majorité des cas. La virulence de la salive est précoce, précède toujours l’apparition des premiers symptômes de la rage, (quelques heures à 3 jours dans 80% des cas) (21).
Le virus n’est jamais présent dans le sang par contre, on le trouve dans les terminaisons nerveuses (follicules pileux), les muscles, la cornée en phase terminale.
Le principal mode de contamination est la morsure par un animal enragé et à un moindre degré les griffures et le léchage de plaiespréexistantes ou des muqueuses (lèvres, narines, conjonctivites).
La transmission interhumaine est théoriquement possible, notamment chez les soignants prenant en charge une personne atteinte de rage, mais aucun cas nosocomial n’a été documenté jusqu’à aujourd’hui
Dans de rares cas, la rage peut être contracté parinhalation d‘un aérosol contenant du virus ou lors de la transplantation d’un organe infecté
Exceptionnellement, il a été décrit des cas de contamination par greffes de cornée (8 cas décrits dans la littérature) ou de greffes tissulaires (4 cas à partir du même donneur aux Etats-Unis en 2004 et une série de 3 cas en Allemagne en 2004) (22). Il semble qu’expérimentalement et dans certaines conditions naturelles (naturalistes au contact de chauves-souris contaminées dans les grottes) une transmission par inhalation de gouttelettes de salive soit possible.
Signes cliniques
Chez l’homme :
La rage humaine se manifeste comme une encéphalomyélite aigue après une morsure par un animal infecté, domestique ou sauvage. (23)
La période d’incubation est de 10 à 90 jours, elle peut s’étendre jusqu’ à 3 à 4 ans car dépend du degré de la morsure. Les premiers signescliniques apparaissent avec
des signes généraux non spécifiques tels que fièvre, asthénie, myalgies diffuses et des signes plus caractéristiques au niveau de la région de lamorsure comme la douleur et le prurit. Des troubles neuropsychiatriques peuvent survenir tels que l’irritabilité et l’insomnie. Après une semaine, les troubles de caractère s’accentuent, accompagnés d’une anxiété majeure. La simple vue d’un verre d’eau ou le bruit d’eau qui coule peut déclencher ces troubles (24). A ce moment, la personne peut se montrer agressive envers son entourage et elle devient excitée et paralysée. La paralysie s’installe souvent observée au niveau du membre mordu, puis elle s’étend petit à petit pour finalement atteindre l’appareil respiratoire, provoquant ainsi la mort.
Chez le chien :
La rage du chien se développe après la morsure parun autre chien en général.
La période d’incubation de la rage est généralementde 1 à 3 mois mais peut durer d’une semaine à plus d’un an.
Le chien enragé change de comportement : il est épuisé, cherche le calme et l’obscurité. Par contre, il peut être excité, se écipitepr sur tout ce qui bouge et avale tout sorte de déchets. Son regard est particulier : ses yeux sont sans cesse en mouvements, louche (strabisme convergent) parfois. Très vite, en moins de deux jours, la maladie va évoluer vers deux formes : rage furieuse et rage paralytique.
La rage furieuse :
L’animal cherche à mordre tout ce qu’il trouve, même son maître. Il s’enfuit souvent de la maison et attaque les passants qu’il rencontre. Sa voix est rauque, de la bave coule sans arrêt de sa gueule entrouverte, puis les paralysies vont apparaître et le chien va mourir en 2 à 8 jours (7).
La rage paralytique :
La paralysie va d’abord atteindre les pattes postérieures, puis les pattes antérieures et la mâchoire. Le chien ne peut plus aboyer avec sa langue tombante qui le rend hébéter. La maladie se termine par la paralysie complète et la mort au bout de 2 ou 3 jours.
Chez les autres animaux à propriétaires :
Pour le chat, la maladie se déclenche en 15 à 60 jours après une morsure le plus souvent par un chien enragé. La forme furieuse estla plus observée. Le chat va rechercher les coins sombres, il présente de déglutition, sa voixse modifie. Si on le dérange, il peut être très excité, attaque les autres animaux et même l’homme.Le lendemain, il devient paralysé et meurt en 2 à 4 jours.
Chez les ruminants, la période d’incubation varie entre 30 à 90 jours. La maladie se déclare en général sous la forme furieuse. Comme ourp les autres mammifères, ils présentent des signes d’excitation et des paralysies avec perte de l’équilibre, la mort survient en 5 à 6 jours.
Chez les renards :
Le signe essentiel de la maladie est le changement notable d’habitude ou de comportement. Les renards perdent toute prudence naturelle, n’hésitent pas à se rapprocher des habitations humaines, entrant dans les villages. On peut les rencontrer en plein jour en train d’errer dans la campagne sans chercher à fuir . Leur rythme d’activité ainsi que leurs déplacements sont modifiés. Ils deviennent agressifet attaquent parfois d’autres carnivores tels les chiens, ou même, mais rarement, l’homme (25). La rage aboutit fréquemment à une paralysie totale se terminant inévitablement par lamort au bout de 3-4 jours.
Chez les sauves souris
Il faut distinguer chez les chauves-souris 2 cas différents selon leur mode de vie.
Les chauves souris hématophages ou vampires : pour se nourrir, elles doivent chaque nuit attaquer et mordre l’animal, généralement le bovin,occasionnellement l’homme. Lorsqu’elles sont infectées, elles attaquent et mordent l’animal ou l’homme en plein jour. (26). Celles qui sont frugivores ou insectivores peuvent se mettre à voler en plein jour et peuvent mordre les personnes tentant de s’approcher ou de les manipuler.
Diagnostic de la rage chez le chien
Diagnostic ante-mortem :
Aucun signe ne permet de diagnostiquer la rage chez l’animal. Mais on peut baser sur les changements de comportement et de la voix. L’animal devient excité, agressif, hydrophobe et ses membres peuvent être paralysés. Ces symptômes ne sont pas pathognomoniques et rendent difficile le diagnostic de la rage.
Diagnostic post-mortem :
Le corps entier de l’animal n’est pas indispensable au diagnostic post-mortem. Normalement, seule la tête de l’animal est nécessaire et envoyée au laboratoire d’analyse. Prélever le cerveau et le conserver dans le glycéro à 80% afin de ne pas inactiver le virus rabique.
Plusieurs méthodes sont utilisées :
– Méthode microscopique en recherchant le corps de Negri par coloration des Sellers au niveau corne d’Ammon sur coupes de cerveau fixé au formol
– Isolement de virus sur souriceau nouveau-né par inoculation intracérébrale d’un broyat de l’échantillon conservé au glycérol
– Et identification de l’antigène viral dans les cellules infectées par méthode d’immunofluorescence (IFD)
Traitement et prévention
Il n’y a pas de traitement curatif de la rage une fois que celle-ci est déclarée. Il existe par contre un traitement après exposition au risque qui consiste en une vaccination et qui fait apparaître une protection avant que la maladie ne se déclare. Dans certain cas, on associera un traitement par immunoglobuline spécifique. Après une morsure ou en cas de contact avec un animal enragé, les personnes à risque devraient consulter immédiatement un médecin. Un traitement doit être entrepris au plus tôt afin de diminuer les risques de développer la maladie.-
Une fois que les symptômes apparaissent, le vaccin et les immunoglobulines antirabiques ne sont plus efficaces et la mort est presque certaine.
Couramment, le traitement de la rage se fait après exposition au virus (prophylaxie post-exposition). Il faut tout d’abord réduire le risqued’apparition des symptômes en lavant la plaie à l’eau savonneuse. Ensuite, on va prendre le vaccin antirabique au CTA pour aider le système immunitaire à produire des anticorps qui attaqueron t le virus potentiellement fatal. Il assure une immunité protectrice qui peut durer jusqu’à 2 ans.
Les personnes comme les vétérinaires, ou les éleveurs des chiens, qui travaillent avec des animaux ou des sujets susceptibles d’être contaminés, doivent être vaccinées contre la rage. Elles doivent également subir des examens sanguins périodiques pour déterminer si elles ont besoin d’un rappel du vaccin.
METHODES
Type d’étude
C’est une étude transversale par sondage à deux degrés stratifiés à estimer la taille de la population canine dans la commune rurale et à conna ître les comportements de la population humaine face à l’élevage des chiens.
Notion d’éthique
Une lettre d’autorisation délivrée par la CRA nousa permis de réaliser l’enquête au niveau des Fokontany. Avant l’enquête dans les foyers, les chefs Fokontany l’ont confirmée cette autorisation en fournissant leur cachet de Fokontany.
Pour ne pas brusquer la population du Fokontany, un responsable (chef secteur, secrétaire, …) nous a présenté au foyer d’étude et il nous assistependant toute l’enquête.
Fiches d’enquête :
Questionnaire « maison » (annexe3)
Il a utilisé pour évaluer les caractéristiques démographiques de la population humaine de la commune de Moramanga et celle d’Ambohibary (âge – sexe – niveau intellectuel – niveau socio-économique – type d’habitation…), l’abondance des animaux domestiques et les comportements de la population vis-à-vis de l’élevage d’animaux, en particulier de chiens (Espèce et nombre d’animaux élevés par la famille -prise en charge en cas de maladie – vaccination d’animaux…). Questionnaire « Connaissance de la-rage »
Elle comporte surtout la connaissance de la personne sur la maladie fréquemment transmise par la morsure de chien et les soins effectués en cas de morsure. (Voir Annexe 4) Questionnaire « morsure »
L’identification de la personne mordue par un chien, les précautions appliquées à la plaie de morsure, et les caractéristiques des chiens mordeurs sont enfermées dans cette fiche qui mentionne la réalisation ou non de la vaccination post –exposition. (Annexe 5)
Fiche « chien à propriétaire »
C’est une fiche dans laquelle on enregistre l’identification des chiens appartenant à la maison enquêtée (âge – sexe – origine – mode d’alimentation – type d’habitation de chiens et/ou de chats – motifs d’élevage….), et pour évaluer la couverture vaccinale contre la rage
des chiens et/ou chats domestiques (présence de carnet de vaccination – nombre de vaccin reçus par le chien ou le chat depuis leur naissance – sources de vaccins –Vaccination est-elle correctement faite…)
Fiche « chien de rue »
Cette fiche a utilisée pour estimer la densité des chiens errants par extrapolation, dans la commune. Elle tient compte également des caractéristiques de ces chiens : sexe, âge approximatif, caractères physiques, comportement… ( Annexe 7)
Fiche « Fokontany »
Elle conçoit le plan de lutte contre la rage existée dans chaque Fokontany.
Mode d’échantillonnage
Une liste des hameaux avec le nombre de maisons et le nombre d’habitants est disponible.
Pour déterminer la taille d’échantillon, premièrement on a listé les noms des hameaux dans cette commune par ordre alphabétique, puis on a tiré au hasard 30 hameaux (zone d’étude) avec un pas de sondage qui est égal à 4. Sur terrain, on a tiré aussi au hasard avec ce même pas les maisons enquêtées.
Pour le foyer, l’enquête s’arrête dès l’inclusiond’un nombre de 30 foyers de chaque hameau mais toutes les familles dans une maison tirée font parties de l’enquête concernant questionnaires maison, connaissance rage, fiche morsure et fiche chien à propriétaire s’il y en a.
Concernant les chiens, à côté des chiens appartenan t de la maison tirée, tous les chiens vus durant l’enquête dans un hameau sont inclus dans cette étude.
On a remarqué que les 30 hameaux se repartissent dans les 12 Fokontany existant dans CRA. Critères d’inclusion et d’exclusion :
Tous les hameaux contenant au moins 20 maisons ont été inclus dans notre étude N’ont pas été inclus dans notre étude, toutes les maisons fermées au moment de l’enquête.
Mode de collecte des données :
Les questionnaires validés après une pré enquête nsdaune commune rurale, a utilisé pour collecter les données.
Des jetons sont préparés pour choisir la personne uiq répondra les questions contenant dans la fiche « connaissance rage ». Parmi ces jetons, un est marqué en étoile. Au fait, avant de réaliser l’enquête sur la rage dans un foyer, on aversé dans une boite des jetons du même nombre que les personnes présentes et chacune a tiré un jeton au hasard.
Toutes les personnes dans un foyer enquêté ont puépondre simultanément les interrogations au sujet de foyer et de chien à propriétaire. Tandis qu’une personne qui a obtenu le jeton marqué en étoile a rempli la fiche de connaissancerage. Pour les chiens de rues, le responsable de hameau (assistant) et/ou les habitants ayant vu les chiens passer ont été enquêtés. Tous les chiens errants croisés et vus,ansd les rues, ont été enregistrés dans la fiche « chien de rue » La technique utilisée a donc été le comptage visuel direct. A chaque chien rencontré, cinq personnes aux environs qui l’ont aperçu, ont été interrogées à propos de ce chien et de son propriétaire. Ceci dans le but de pouvoir définir si le chien était un chien communautaire ou s’il était un chien errant. Effectivement pour la morsure, la personne mordue présente au moment de la réalisation de l’enquête a rempli la fiche morsure.
Concernant la fiche Fokontany, elle est destinée aux responsables de Fokontany.
Les paramètres à analyser varient en fonction de variable à étudier ; en général, la moyenne, la fréquence et la proportion sont les plus analysées.
Saisie et analyses :
La saisie a été faite avec le logiciel DATASCAN etles analyses statistiques ont été réalisées à l’aide de logiciel Epi info 2000 versions 3.5.1.
DATA SCAN est un logiciel de création et de lecturede documents. Il vous permet, grâce un scanneur, de récupérer très rapidement eten toute fiabilité, les informations portées sur les questionnaires. Il s’appuie sur la technologie de la Lecture Automatique de Document (LAD), qui consiste à analyser les objets (cases à cocher, échelles de valeur, zone de commentaire libre) contenus dans un document et à les interpréter afin de les convertir en données numériques.
La méthode d’analyse statistique utilisée dépend des conditions d’application. Nous avons utilisé généralement le test de khi carré corrigée Yatesd pour la comparaison des fréquences et le test de Kruskall-Wallis ou Anova pour la comparaison des moyennes. Le risque d’erreur accepté a été fixé à 5%.
Pour le calcul de l’estimation de densité de la population canine, elle a été jouie avec le nombre de population humaine dans la commune rurale d’Ambohibary (voir annexe 10).
Période d’étude :
L’enquête sur le terrain a durée 35 jours du 25 février au 31 mars et a été réalisée par 2 enquêteurs aidés par 2 guides.
Quelques définitions :
Types des chiens :
Chiens à propriétaires qui peuvent être des chiens communautaires pour les cas des chiens divaguant non enfermés ou non attachés par leur maître.
Chien errant sans propriétaire: chien connu par la personne enquêtée mais n’a pas de maître.
Age des chiens :
L’âge est définit comme suit :
– inférieur à 6 mois : chiot
– entre 6 mois et un an : jeune
– plus d’un an jusqu’à 4 ans : adulte
– supérieur à 5 ans : vieux.
Race de chien : race commune
Tous les chiens appelés par le Malgache « alika gasy » sont classés dans la race commune.
Classification de maison :
On dit « maison isolée » si la distance entre deux maisons est estimée supérieure ou égale à 100 mètres ; si inférieur, il s’agit d’une« maison groupée ».
Appréciation des connaissances des personnes enquêtées en cas de morsure par le chien
Bonne connaissance : Pour la prise en charge immédiate: la personne utilise l’eau savonneuse ou l’alcool ou un autre produit antiseptique sur la plaie de morsure.
o Pour les soins médicaux (vaccination post-exposition) : consulter le médecin
o Pour la prise en charge des chiens mordeurs : consulter le vétérinaire.
Mauvaise connaissance :
Si la plaie de morsure est désinfecté ou lavé veca autres produit non approprié, par exemples : feuilles de plantes, pétrole, huile de coco, poussière, tabac, etc. ou la personne consulte le vétérinaire au lieu de consulter le médecin ou l’inverse.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : DONNEE DE LA LITTERATURE
I. GENERALITES SUR LE CHIEN ET SUR LA RAGE
I.1. LE CHIEN
I.1.1. Définition
I.1.2. Des origines à la domestication
I.1.3. Classification
I.1.4. Races canines
I.1.5. Caractéristiques anatomophysiologiques
I.1.6.Pathologies
I.2. GENERALITES DE LA RAGE
I.2.1.Définition de la rage
I.2.2.Synonymie
I.2.3. Etiologie
I.2.4.Répartition mondiale de la rage
I.2.5.Physiopathologie
I.2.6. Epidémiologie
I.2.7.Signes cliniques
I.2.8.Diagnostic
I.2.9. Traitement et prévention
PARTIE II : METHODOLOGIE
II. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE ET METHODE
II.1.PRESENTATION DU SITE D’ETUDE
II.1.1.Délimitation
II.1.2 Infrastructure
II.1.3.Ethnie et coutume
II.2. METHODE
II.2.1.Type d’étude
II.2.2. Notion d’éthique
II.2.4.Echantillonnage
II.2.5.Mode de collecte des données
II.2.6.Saisie et analyse
II.2.7.Période d’étude
II.2.8.Quelques définitions
PARTIE III : RESULTATS
III. RESULTATS ET
III.1.DESCRIPTION DE LA POPULMATION ENQUETEE
III.1.1. Caractéristiques socio-économiques des familles dans la commune rurale d’Ambohibary
III.1.2. Caractéristiques des habitations familiales de la population de la commune rurale d’Ambohuibary
III.1.3.Caractéristiques des familles par rapport à l’élevage des chiens et des chats
III.2. LES CHIENS DE LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIBARY
III.2.1.Estimation du nombre de chien dans la commune rurale d’Ambohibary
III.2.2.Description des chiens à propriétaires
III.2.3. Description des chiens errants sans propriétaire
III.3. MORSURE
III.3.1. Caractéristiques sociodémographiques des personnes exposées n= 60
III.3.2. Caractéristiques des chiens mordeurs
III.4. COMPORTEMENT DE LA POPULATION APRES UNE MORSURE DE CHIEN
III.4.1.Attitude et pratique de la population en cas de morsure
III.4.2. Connaissance des populations sur les maladies transmises par une morsure de chien
III.4.3. Connaissance du public à propos de la rage
III.4.4. Connaissance du public à propos de vétérinaire
III.5. PLAN DE LUTTE CONTRE LA RAGE DANS LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIBARY
PARTIE IV : DISCUSSION ET SUGGESTION
IV .1. DISCUSSION
IV.1.1. Population canine dans la commune rurale d’Ambohibary
IV 1.2. Description des comportements des propriétaires sur leurs chiens
IV.1.3. Connaissance et attitudes pratiques de la population en cas de morsure de chien
IV.1.4.Connaissance des populations sur les maladies transmises par une morsure de chien
IV.1.5. Morsure
IV.1.6. Description des luttes contre la rage dans la commune rurale d’Ambohibary
IV.2. SUGGESTION
CONCLUSION
Télécharger le rapport complet