Caractéristiques des enfants maltraités et conséquences de la maltraitance
La maltraitance a de nombreux impacts sur l’enfant qui la vit, et ce, aux niveaux physique, cognitif, affectif et social. Par exemple, ces enfants présentent des retards de croissance (Barudy, 1997; Kendirji & Jourdan-Ionescu, 1998), des déficits moteurs (Jourdan-Ionescu & Palacio-Quintin, 1994), des déficiences alimentaires (Barudy, 1997) et une altération du fonctionnement endocrinien (Cicchetti & Rogosch, 2001).
Les répercussions au niveau cognitif sont aussi nombreuses. Des problèmes d’attention, d’ inhibition et d’autorégulation ont été observés dans l’ étude de Nolin (2005). Pour ce qui est du langage, les enfants maltraités présentent des retards, particulièrement au niveau expressif. Il en est de même dans la sphère intellectuelle où le déficit est davantage marqué au niveau verbal (Jourdan-Ionescu & Palacio-Quintin, 1997). Selon la Canadian Incidence Study of Reported Child Abuse and Neglect (Trocmé et al., 2005), une proportion moyenne de 15 % des enfants signalés pour une forme ou l’autre de maltraitance au cours de l’année 2003 présentait des difficultés d’apprentissage. Les victimes de négligence et d’abus physique présentaient des taux encore plus élevés, soit 20 % et 18 % respectivement.
Ils auraient également des déficits au niveau de la résolution de problèmes (Egeland, Sroufe, & Erickson, 1983; Nolin, 2005) et sur le plan des capacités d’ abstraction et de planification (Nolin, 2005) et présenteraient des difficultés scolaires marquées ainsi que des retards au niveau des comportements adaptatifs (Jourdan-Ionescu & Palacio-Quintin, 1997). Pour sa part, Lacharité (1999) souligne les difficultés qu’ ils éprouvent dans l’établissement d’une relation de cause à effet. Ils comprennent malles conséquences de leurs comportements et anticipent difficilement les comportements des autres. En ce qui a trait à la sphère psychopathologique, des problèmes d’ attention et d’ hyperactivité (Egeland et al., 1983; Erickson, Egeland, & Pianta, 1989; Howe, 2005), ainsi que de dépression et d’anxiété (Barudy, 1997; Howe, 2005; Lacharité, 1999) ont été identifiés chez les enfants ayant vécu de la maltraitance.
Dans la sphère affective et sociale, les études démontrent que les enfants maltraités ont une faible estime de soi (Ackerman & Dozier, 2005; Howe, 2005). À titre d’exemple, les parents négligents envoient comme message à leurs enfants qu’ ils ne méritent pas leur amour et qu’ ils n’ont pas assez d’importance pour qu’on s’ intéresse à eux et ‘ qu’on s’en occupe. Ainsi, l’ enfant développe un sentiment d’ infériorité et d’inadéquation (Barudy, 1997). Cette perception négative de soi est également accompagnée d’une perception tout aussi négative du monde. L’enfant projette sur le monde sa frustration, son hostilité, son insécurité et son sentiment d’être inadéquat (Barudy, 1997). En effet, les enfants maltraités sont aussi plus souvent agressifs (Lacharité, 1999). Ils manifestent également une certaine indifférence émotionnelle (Erickson & Egeland, 1996), c’est-à-dire qu’ils manifesteront peu ou pas d’émotions face aux événements de leur quotidien.
De plus, leur mode d’entrée en relation avec les autres sera altéré, dans un sens ou dans l’ autre. Alors que certains enfants maltraités présenteront des comportements d’évitement, un retrait social (Smith & Fong, 2004) et une certaine méfiance face à autrui (Milan & Pinderhughes, 2000), on observe chez d’autres des comportements d’amitié indifférenciée l (Al bus & Dozier, 1999). O’Connor, Bredenkamp et Rutter (1999) soulignent toutefois que « le comportement n’est pas amical ni sociable dans le sens habituel des termes. Les interactions de ces enfants sont souvent superficielles, impersonnelles et sont rarement réciproques » (Traduction libre, p. 13). Étant donné la possessivité et la recherche incessante du contact physique, d’affection et d’approbation qu’ il démontre, il peut provoquer chez l’adulte un mouvement de recul, une irritation (Barudy, 1997; Lemay, 1993).
En réalité, la demande de l’enfant est tellement grande et insistante que l’ adulte se sent envahi et apeuré (Lemay, 1993). Face aux réactions des adultes, l’enfant peut en venir à inhiber ce besoin affectif et donc, se retirer (Barudy, 1997). Ces deux réactions (retrait et attrait indiscriminé) ne sont donc pas nécessairement contradictoires.
Conséquences sur l’attachement
Le vécu de maltraitance influence
également le développement de l’attachement. Ce concept peut être défini comme « un lien d’affection spécifique d’un individu avec un autre» (Zazzo, 1979, p.27), tout d’abord avec la mère, puis avec d’autres personnes significatives. Contrairement à la dépendance, il est durable et n’ implique pas forcément une immaturité. L’attachement présuppose une tendance innée et constante de l’être humain vers la recherche de la relation à autrui (Zazzo, 1979). Il peut aussi être défini comme permettant le maintien de la proximité et du sentiment de sécurité qui l’accompagne (Guedeney, 2002). L’enfant a généralement une figure d’attachement privilégiée, c’ est-à-dire qu’ il démontre une préférence face à l’une des diverses personnes – habituellement sa mère – avec qui il a une relation d’ attachement. Quatre marqueurs des relations d’attachement ont été identifiés par Ainsworth (1989) : la recherche de proximité, la présence d’une base de sécurité qui permet une exploration aisée de l’environnement lorsque la figure d’attachement est présente, le comportement de refuge vers la figure d’attachement lorsqu’ il y a danger ainsi que les réactions marquées face à la séparation. Selon Albus et Dozier (1999), la nature de l’ attachement de l’enfant a une influence sur son sens de soi et du monde.
Trois phases peuvent être dégagées dans le développement du système d’attachement. Premièrement, les processus de discrimination apparaissent dans la période de la naissance à six mois (Guedeney, 2002). Avant que ces processus ne soient fonctionnels, l’enfant répondra positivement de la même façon aux personnes connues et aux étrangers (Persson-Blennow, Binett, & McNeil, 1988). Par la suite, les schèmes d’attachement se développent de six mois à trois ans. Ils s’établissent par une autorégulation du comportement axée sur la proximité suffisante de la figure d’attachement. Toutefois, à l’âge de neuf mois, le système d’ attachement est habituellement fonctionnel (Guedeney, 2002). D’ailleurs, à partir de six mois, l’ enfant présente une anxiété face à la personne étrangère. Cette peur de l’étranger disparaitra environ à partir du dix-huitième mois. Toutefois, une certaine retenue face aux étrangers persiste habituellement. Finalement, à partir de l’âge de trois ans, les relations deviennent réciproques (Guedeney, 2002). On voit donc apparaitre chez l’ enfant une intentionnalité et une capacité à saisir les intentions de l’ autre, capacité qui est fondée sur le développement de la théorie de l’esprit et du processus de mentalisation. De plus, la meilleure orientation spatiale et temporelle de l’enfant favorise la diminution de la proximité nécessaire au sentiment de sécurité (Guedeney, 2002).
Une méthode d’ évaluation de l’ attachement des enfants de plus d’un an a été mise au point par Mary Ainsworth: la situation étrangère. Quatre types d’attachement ont été identifiés à l’aide de cette méthode, soit sécure, insécure-évitant, insécure-ambivalent et désorganisé-désorienté (Rabouam, 2002). Le dernier a été identifié par Main et Solomon, en 1986, afin d’ identifier les enfants dont les comportements ne pouvaient être associés aux autres types ayant été dégagés par Ainsworth.
L’ enfant ayant un attachement sécure proteste lors des séparations et démontre des émotions positives ou se rapproche de la figure d’ attachement lors des réunions. Il sera réconforté dans un délai relativement court et recommencera à explorer son environnement par la suite (Rabouam, 2002). L’ attachement insécure-évitant est caractérisé par des comportements d’ évitement face à la mère lorsque celle-ci revient après une courte séparation, et ce, même si l’enfant semble vivre une certaine détresse à ce moment. Il se tourne plutôt vers un jouet (Parent & Saucier, 1999; Rabouam, 2002).
D’ ailleurs, il explore l’environnement de façon indépendante, sans interagir avec sa mère (Parent & Saucier, 1999). De plus, il démontre peu d’ affects et de comportements de base de sécurité (Rabouam, 2002). Les enfants présentant un attachement insécureambivalent manifestent « peu d’ exploration de l’environnement, éprouvent un niveau de détresse élevé lors des séparations et sont difficilement réconfortés au moment de la réunion» (Parent & Saucier, 1999, p. 40). À la réunion, ils chercheront à la fois à établir le contact avec leur mère tout en manifestant de la colère et en la rejetant (Rabouam, 2002). Ces enfants semblent avoir besoin d’ amplifier leurs émotions négatives pour que celles-ci soient reconnues par leur figure d’ attachement (Parent & Saucier, 1999).
Finalement, la catégorie d’ attachement désorganisé-désorienté correspond aux enfants qui présentent des patrons de comportements bizarres, stéréotypés, interrompus et incohérents au moment de la réunion (Parent & Saucier, 1999; Rabouam, 2002).
Selon Guedeney (2002), l’enfant développera un attachement à ses parents, que ceux-ci remplissent ou non leurs tâches parentales, car il a une motivation intrinsèque à développer un lien d’attachement. Toutefois, le type de lien d’attachement sera influencé par l’adéquation de la réponse du parent aux besoins de l’ enfant. Ainsi, la maltraitance a forcément un impact sur le type d’attachement développé par l’ enfant.
En fait, chez les enfants maltraités, on retrouve significativement moins d’ enfants présentant un attachement de type sécurisé (Egeland & Sroufe, 1981). D’ailleurs, Carlson, Cicchetti, Barnett et Braunwald (1989) ont trouvé que 80 % des enfants maltraités présentaient un attachement de type désorganisé-désorienté et donc, adoptaient des patrons de comportements bizarres, stéréotypés, interrompus et incohérents lors des séparations et des réunions avec la figure d’attachement. Ce type d’attachement était présent chez seulement 20 % des enfants du groupe contrôle.
Toutefois, il semble que le type d’attachement varie selon la forme de maltraitance et la présence de l’une ou de plusieurs de ces formes (Barudy, 1997). Par exemple, pour un enfant victime d’ abus physique, c’ est l’attachement évitant qui semble être la meilleure solution. L’enfant apprend rapidement que l’expression de sa vulnérabilité ou de ses besoins est synonyme de danger (Howe, 2005). Lorsqu’ il y a concomitance entre l’abus physique et la négligence, c’ est plutôt l’attachement désorganisé qui prédomine, puisque devant la nature chaotique du milieu familial (passant de l’indifférence à la rage explosive), aucune stratégie d’ adaptation ne semble être efficace (Howe, 2005).
Le temps peut aussi avoir une influence sur les comportements d’attachement de l’enfant. D’ ailleurs, une recherche de Egeland et Sroufe (1981) a révélé que les enfants négligés présentaient majoritairement un attachement insécure-ambivalent à douze mois (50 %). Toutefois, lorsque les enfants ont été réévalués à l’âge de dix-huit mois, cette proportion avait grandement diminué (16 %), alors que le pourcentage d’ enfants présentant un attachement de type insécure-évitant avait plutôt augmenté, passant de 14 % à 37 %. Erickson et Egeland (1996) mentionnent également que c’est l’attachement insécure-évitant que l’on observe le plus souvent chez les enfants vivant une situation de négligence affective.
De plus, diverses recherches confirment la présence de caractéristiques de l’attachement insécure évitant chez les enfants en situation de négligence. Certains auteurs affirment effectivement que les enfants négligés apprennent à ignorer l’adulte et présentent aussi des comportements d’évitement face à leur mère (Egeland et al., 1983; Smith & Fong, 2004). Dans le même ordre d’ idées, de nombreux auteurs soulignent que ces enfants utilisent des stratégies centrées sur le retrait social afin de faire face à l’ environnement négligent (Barudy, 1997; Egeland et al. , 1983; Erickson & Egeland, 1996; Lacharité, 1999; Smith & Fong, 2004). L’ indifférence émotionnelle et la rareté des affects positifs sont également identifiées comme des conséquences de la négligence et du rejet parental (Erickson & Egeland, 1996; Egeland et al. , 1983; Smith & Fong, 2004).
Toutefois, Howe (2005) distingue les effets d’une négligence désorganisée de ceux d’une négligence physique et passive. Dans le premier genre, les parents manifesteront à l’occasion de l’ affection à leurs enfants, mais pourront aussi les ignorer ou utiliser de la violence verbale à leur endroit. Le comportement du parent est principalement déterminé par son état émotionnel et est donc très imprévisible. Selon l’ auteur, les enfants confrontés à un tel environnement développent un attachement insécure-ambivalent. Ce premier type correspond à la mère présentant une carence relationnelle décrite par Lemay (1993). Au contraire, dans la négligence physique et passive, où l’enfant est ignoré et plongé dans un environnement quasiment dépourvu d’ affects, ce dernier devient passif et inhibe toute expression d’ affect. Howe identifie ce comportement comme une absence d’attachement. Par contre, chez des enfants soumis à une négligence passive, mais moins extrême, nous pourrions voir dans cette inhibition une manifestation d’un attachement de type insécure-évitant. Finalement, Howe identifie une prévalence plus grande d’attachement insécure-évitant ainsi que d’ attachement désorganisé-désorienté chez les enfants vivant de la négligence et de l’ abus émotionnel ainsi que du rejet.
Famille d’accueil
Lorsque le cas d’un enfant vivant de la maltraitance est signalé à la Direction de la protection de la jeunesse et que l’évaluation révèle que son développement ou sa sécurité sont compromis, différentes actions peuvent être prises. L’une d’entre elles est le placement en famille d’ accueil. Au Québec, en date du 31 mars 2013, 6041 enfants placés sous la LPJ vivaient en famille d’ accueil, soit 53,7 % des enfants vivant en milieu substitut (Association des centres jeunesse du Québec, 2013). Il s’agit donc de la ressource la plus fréquemment utilisée dans le cadre de la protection de l’enfance lorsqu’un placement s’ impose.
Définition
La famille d’ accueil régulière est définie comme une famille recevant « des jeunes (enfants) de 0 à 17 ans, vivant diverses situations familiales, pour des durées variant de quelques jours à, dans certains cas, plusieurs années. Ces familles offrent un milieu de vie épanouissant et favorisent le retour de l’enfant dans son milieu naturel » (Centre Jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec, 2006). La Loi sur les services de santé et les services sociaux (Ministère de la Santé et des Services sociaux, 2015) prévoit que: «Peuvent être reconnues à titre de famille d’ accueil, une ou deux personnes qui accueillent chez elles au maximum 9 enfants en difficulté qui leur sont confiés par un établissement public afin de répondre à leurs besoins et leur offrir des conditions de vie favorisant une relation de type parentale dans un contexte familial » (article 312).
Contexte sociopolitique
En 2009, la loi 49 a été créée, ce qui eut pour effet de permettre aux familles d’accueil de joindre un syndicat et de revendiquer une amélioration de leurs conditions de travail. Dès la création de cette loi, divers groupes se sont précipités afin d’ être choisis par les familles d’ accueil comme repr~sentant syndical. Dans certaines régions du Québec, cette course à la syndicalisation a donné lieu à une confusion chez les familles d’accueil qui se voyaient sollicitées par divers groupes qui les incitaient à adhérer à leur syndicat. Par exemple, au Centre-du-Québec, la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), qui a été mandatée par la Fédération des familles d’accueil du Québec, et la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) ont toutes deux recruté des membres. Or, une seule association peut être désignée par région pour représenter les familles d’accueil des Centres Jeunesse dans leurs négociations avec l’employeur. La cause s’ est donc retrouvée devant les tribunaux afin de statuer quel groupe serait retenu. Ces combats semblent avoir créé un climat de tension et de méfiance au sein des familles d’ accueil. C’ est dans ce contexte social que la présente étude a été réalisée.
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Table des matières
Introduction
Chapitre 1. Cadre théorique
1.1 Perspective écosystémique
1.2 Perception et réalité
1.2.1 Théorie écologique de la perception
1.2.2 Interactionnisme symbolique
1.2.3 Prophétie autoréalisatrice
1.2.4 Attitudes
1.3 Maltraitance
1.3.1 Défrition
1.3.2 Facteurs de risque
1.3.3 Caractéristiques des enfants maltraités et conséquences de la maltraitance
1.3.3.1 Conséquences sur l’attachement
1.4 Famille d’accueil
1.4.1 Définition
1.4.2 Contexte sociopolitique
1.4.3 Expérience des familles d’accueil
1.4.3.1 Motivations et récompenses
1.4.3.2 Satisfaction et facteurs de protection
1.4.3 .3 Stress et facteurs de risque
1.4.3.4 Besoins
1.5 Placement
1.5.1 Définition
1.5.2 Facteurs de réussite et d’échec du placement en famille d’accueil
1.5.2.1 Perception des familles d’accueil de la réussite et de l’échec du placement
1.6 Problématique
1.6.1 Objectifs de recherche
1.6.1 .1 Hypothèses: volet quantitatif
1.6.1.2 Questions de recherche: volet qualitatif exploratoire
Chapitre 2. Méthode
2.1 Participantes
2.2 Approche méthodologique
2.2.1 Volet quantitatif
2.2.2 Volet qualitatif exploratoire
2.3 Outils de collecte des données
2.3.1 Questionnaire sociohistorique : famille d’ accueil
2.3.2 Questionnaire sur le type de placement
2.3.3 Échelle d’attitudes parentales
2.3.4 Questionnaire de perception
2.3.5 Grille d’évaluation du réseau de soutien social des parents
2.4 Déroulement
Chapitre 3. Résultats
3.1 Analyses quantitatives
3.1.1 Caractéristiques des enfants placés
3.1.1.1 Âge
3.1.1.2 Durée du placement
3.1.1.3 Maltraitance
3.1.1 .4 Difficultés
3.1.2 Hypothèse 1 : attitude face à la relation avec l’enfant
3.1.3 Hypothèse 2 : perception de la sécurité du style relationnel de l’enfant
3.1.4 Hypothèse 3 : soutien formel
3.1.4.1 Score total
3.1.4.2 Score intervenant ressource/score intervenant à l’application des mesures
3.1.4.3 Score de soutien formel- ressources externes
3.1.5 Hypothèse 4: soutien informel
3.2 Analyse qualitative exploratoire
3.2.1 Question de recherche 1 : sources de motivations
3.2.2 Question de recherche 2 : défis
3.2.2.1 Facteurs de risque
3.2.3 Question de recherche 3 : sources de résilience
3.2.3.1 Récompenses
3.2.3.2 Facteurs de protection
3.2.4 Question de recherche 4 : définition de la réussite du placement
3.2.5 Question de recherche 5 : facteurs de réussite
3.2.6 Question de recherche 6 : facteurs d’échec
3.2.7 Synthèse
Chapitre 4. Discussion
4.1 Analyse de l’ échantillon
4.2 Analyse quantitative
4.2.1 Hypothèse 1 : attitude face à la relation avec l’ enfant
4.2.2 Hypothèse 2 : perception de la sécurité du style relationnel de l’enfant
4.2.3 Hypothèse 3 : soutien formel
4.2.4 Hypothèse 4 : soutien informeL
4.3 Analyse qualitative
4.3.1 Question de recherche 1 : sources de motivation
4.3.2 Question de recherche 2 : défis et facteurs de risque
4.3.3 Question de recherche 3 : sources de résilience
4.3.4 Question de recherche 4 : définition de la réussite du placement
4.3.5 Question de recherche 5 : facteurs de réussite
4.3.6 Question de recherche 6 : facteurs d’échec
4.4 Analyse des résultats qualitatifs et quantitatifs
4.4.1 Facteurs clés pour la pérennité des familles d’ accueil et la réussite du placement
4.4.1.1 Soutien social et collaboration
4.4.1.2 Amour et relation
4.4.1.3 Reconnaissance
4.4.1.4 Influences réciproques entre les thèmes
4.5 Contribution de la recherche
4.6 Limites
Conclusion
Références
Appendice A. Communiqué de presse
Appendice B. Formulaire de consentement
Appendice C. Courriel aux présidents et aux administrateurs des associations régionales de la FQF A
Appendice D. Questionnaires aux familles d’accueil
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