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Les bactรฉries Sulfito-rรฉductrices
Les Clostridium sulfito-rรฉducteurs sont souvent considรฉrรฉs comme des tรฉmoins de pollution fรฉcale. La forme spore, beaucoup plus rรฉsistante que les formes vรฉgรฉtatives des Coliformes fรฉcaux et des Streptocoques fรฉcaux, permettrait ainsi de dรฉceler une pollution fรฉcale ancienne ou intermittente. Sans dรฉbattre de lโintรฉrรชt rรฉel dโune telle indication concernant la date de pollution, il faut cependant considรฉrer que si les Clostridium sulfito-reductreurs peuvent certes รชtre des germes fรฉcaux, ce sont รฉgalement des germes telluriques et que, de ce fait, aucune spรฉcificitรฉ dโorigine fรฉcale ne peut รชtre attribuรฉe ร leur mise en รฉvidence.
Dans une telle optique dโinterprรฉtation, il y a intรฉrรชt ร ne rechercher que les espรจces les plus susceptibles dโรชtre dโorigine fรฉcale : cโest le cas en particulier de Clostridium perfringens. (Rodier, 2005).
Selon Rejsek (2002), les spores des bactรฉries anaรฉrobies Sulfito-rรฉductrices et celles de Clostridium perfringens peuvent รชtre intรฉressantes en tant quโindicateurs de traitement. Ainsi, elles peuvent montrer lโefficacitรฉ dโun traitement de filtration, oรน elles se comportent comme des kystes de parasites, aussi bien au niveau dโune station de traitement quโau niveau du sol : signe dโefficacitรฉ de la filtration naturelle. De plus, Clostridium perfringens, sous sa forme sporulรฉe, est trรจs rรฉsistant ร la chloration et va donc se comporter comme les microorganismes plus difficiles ร mettre en รฉvidence. La nomenclature sulfito-rรฉducteurs est attribuรฉe ร ces germes car ils ont comme point commun de rรฉduire le sulfite de sodium en sulfure selon la rรฉaction suivante :
SO3-2 +6H+ +6e-โS2- +3H2O
PROBLEMES LIEES A LโEAU
Les eaux douces et cรดtiรจres polluรฉes par des matiรจres fรฉcales humaines et animales transportent divers microorganismes pathogรจnes pour l’homme, notamment des bactรฉries, des virus et des protozoaires. Ceux-ci sont le plus souvent transmis par voie fรฉco-orale, et la contamination de l’homme se rรฉalise alors soit par consommation d’eau de boisson, soit par consommation d’aliments contaminรฉs par l’eau, soit encore lors d’un bain ou d’un contact avec des eaux ร usage rรฉcrรฉatif. La contamination des eaux de surface par des microorganismes d’origine fรฉcale existe depuis longtemps, dรจs que l’eau a รฉtรฉ utilisรฉe comme vecteur d’รฉlimination des dรฉchets (George & Seravis, 2002). Les pathogรจnes transmis par l’eau sont aujourd’hui responsables d’affections. Ces affections sont principalement gastro-intestinales et leurs symptรดmes incluent des nausรฉes, vomissements, diarrhรฉes, fiรจvres et maux d’estomac. Les microorganismes pathogรจnes les plus frรฉquemment rencontrรฉs dans les eaux de surface ainsi que les pathologies dont ils sont responsables et salรฉes sont repris dans le Tableau 1.
A lโopposรฉ de la situation dans les pays industrialisรฉs, les chiffres publiรฉs par lโOrganisation Mondiale de la Santรฉ (OMS, 2004) rรฉvรจlent que, dans les pays en voie de dรฉveloppement, chaque annรฉe 1,8 million de personnes dont 90% dโenfants de moins de cinq ans meurent de maladies diarrhรฉiques et ร lโรฉchelle mondiale, prรจs de 90% des maladies diarrhรฉiques sont imputables ร la mauvaise qualitรฉ de lโeau de boisson et ร un assainissement insuffisant des eaux usรฉes (Nash, 1993).Lโeau est devenue aujourdโhui un enjeu stratรฉgique mondial dont la gestion doit impรฉrativement s’intรฉgrer dans une perspective politique de dรฉveloppement durable.
PRESENTATION DE LโINSTITUT PASTEUR DE MADAGASCAR (IPM)
LโInstitut Pasteur de Madagascar est une organisation scientifique privรฉ Malagasy. Installรฉ ร Madagascar en 1898, il est rรฉgi par la convention de 1961 liant lโInstitut Pasteur ร Paris avec Ministรจre de la Santรฉ de Madagascar.
PRINCIPALES MISSIONS
LโInstitut Pasteur se focalise sur quatre missions principales :
โขRecherches scientifiques : ses travaux permettent, non seulement de mieux comprendre les maladies qui touchent la population Malagasy, mais aussi dโexplorer les domaines trรจs vastes et variรฉs : microbiologie et maladies infectieuses, immunologie, รฉpidรฉmiologie, entomologie, socio-anthropologie.
โขFormation : lโInstitut Pasteur de Madagascar offre chaque annรฉe ร plus de 250 รฉtudiants, personnels mรฉdicaux, scientifiques et techniciens (nationaux et internationaux) une formation et plus dโune quarantaine de bourses de thรจse, DEA ou de Master, en partenariat avec lโuniversitรฉ tutelle des รฉtudiants. En collaboration avec le rรฉseau international des Instituts Pasteurs, des cours internationaux sont รฉgalement dispensรฉs par lโIPM.
โขSantรฉ publique : lโInstitut Pasteur de Madagascar intervienne sur plusieurs types dโรฉpidรฉmie. Grace ร son rรฉseau sentinelle, il est capable dโalerter les autoritรฉs compรฉtentes
โขServices : Centre de Biologie clinique, Centre International de Vaccination, Dispensaire anti rabique et Laboratoire dโhygiรจne des aliments et de lโenvironnement Ses activitรฉs sโรฉtendent tant ร Madagascar quโau niveau rรฉgional et international.
ORGANISATION DE LโIPM
LโInstitut Pasteur de Madagascar est actuellement dirigรฉ par Docteur Andrรฉ SPIEGEL, assistรฉe par des chefs de laboratoire et responsables techniques dans les diffรฉrents services. Lโensemble des unitรฉs de recherche et services sont rรฉparti dans le campus de lโInstitut. Ils sont installรฉs dans plusieurs bรขtiments rรฉpartis dans le parc de lโIPM.
โข Pavillon Andrรฉ DODIN abritant le Laboratoire dโHygiรจne des Aliments et de lโEnvironnement (LHAE) oรน jโai passรฉ mon stage, le Plateforme dโEpidรฉmio-
โข Pavillon GIRARD : oรน se trouve le Centre de Biologie Clinique (CBC), lโunitรฉ de la
โข Pavillon LAVARAN : il comprend lโunitรฉ de Paludisme et de lโImmunologie.
โข Pavillon THIROUX : il comporte les unitรฉs Entomologies Mรฉdicales et de Virologies.
โข Pavillon MONOD : il constitue la direction, lโunitรฉ de parasitologie.
โขPavillon RADAODY-RALAROSY : il comporte le centre international de Vaccination (CIV) et le centre de traitement antirabique.
Ce stage de fin de mรฉmoire a รฉtรฉ rรฉalisรฉ au sein du Laboratoire dโHygiรจne des Aliments et Environnement (LHAE).
LABORATOIRE DโHYGIENE DES ALIMENTS ET DE LโENVIRONNEMENT
Historique
Le Laboratoire dโHygiรจne des Aliments et de lโEnvironnement (LHAE) est crรฉรฉ pour succรฉder au laboratoire de bactรฉriologie alimentaire (BACTAL) qui fut crรฉรฉ ร lโIPM en 1987 pour des analyses microbiologiques des eaux et des aliments. La construction du LHAE sโest terminรฉe en Aoรปt 2003 et il est inaugurรฉe officiellement par son Excellence Monsieur le Prรฉsident de la Rรฉpublique Marc Ravalomanana le 04 juin 2004.
Prรฉsentation du ยซ LHAE ยป
Le Laboratoire dโHygiรจne des Aliments et de lโEnvironnement (LHAE) est un laboratoire dโanalyse microbiologique et physico-chimique de lโInstitut Pasteur de Madagascar, il se focalise sur lโhygiรจne alimentaire et sur la lutte des risques liรฉs ร lโenvironnement pour assurer la surveillance des risques sanitaires liรฉs ร lโalimentation, ร lโenvironnement de production (air et surface), aux eaux de consommations, de soins et de loisirs. Ce laboratoire est accrรฉditรฉ par le COFRAC. Il permet notamment, le contrรดle microbiologique des produits agro-alimentaires malagasy destinรฉs ร lโexportation, et contribue ainsi au dรฉveloppement รฉconomique et social du pays. Reconnu par le Ministรจre chargรฉ de la Pรชche et chargรฉ de lโElevage, cโest le laboratoire officiel pour le contrรดle bactรฉriologique des produits halieutiques et assure le plan national de surveillance des vibrions sur les produits de la mer. LHAE collabore avec des professionnels de lโagro-alimentaire pour un renforcement des capacitรฉs analytiques au plan national, notamment par des formations organisรฉes auprรจs des laboratoires dโautocontrรดles. Le laboratoire continue ร dรฉvelopper une expertise locale dans le domaine de la sรฉcuritรฉ sanitaire 5 des eaux et des aliments. Il participe ainsi ร la surveillance et au contrรดle des principales maladies entรฉriques infectieuses liรฉes ร lโalimentation ou dโorigines hydriques. Le laboratoire dโhygiรจne des Aliments et de lโEnvironnement est dirigรฉ par Madame Alexandra BASTAUD-CELESTIN et se compose de quatre plateaux techniques :
โขUne unitรฉ semi automatisรฉe de fabrication des milieux de culture ;
โข Un laboratoire dโanalyse microbiologique des aliments, des eaux et de lโenvironnement ;
โข Un laboratoire dโanalyse physico-chimique ;
โข Une Plateforme dโEpidรฉmio-Surveillance en santรฉ animale
MATERIEL ET METHODES
SITE DE LโETUDE
Le Marais Masay est un ancien marรฉcage transformรฉ en bassin tampon qui recueille les eaux pluviales et les eaux usรฉes des zones aux alentours pour รฉviter lโinondation des quartiers bas mais a รฉgalement un rรดle รฉpurateur des eaux de certains rejets urbains. Il possรจde les caractรฉristiques dโun milieu fragile car entourรฉ de zones urbanisรฉes. La rรฉpartition de sa faune en particulier des oiseaux et des poissons est assez particuliรจre. Il est entourรฉ de zones dโhabitations et quelques entreprises (textiles, torrรฉfaction du cafรฉ, commercesโฆ)
Le plan dโamรฉnagement du Marais Masay est dรฉlimitรฉ au Nord par la route dโAlarobia et celle dโAnalamahitsy, au Sud par le ยซpetit boulevardยป, ร lโOuest par le canal dโAndriantany ainsi que la route des hydrocarbures et ร lโEst par la RN3 reliant Antananarivo-Anjozorobe. Le lac sโetend sur une surface plus de 100 hectares, sa profondeur est environ 0,5 m en saison sรฉche et 1,5m en saison de pluie. La photo 1 suivant nous montre la vue sattellitaire de ce lac.
MATERIELS DโETUDES
MATERIELS BIOLOGIQUES DโETUDE
Type dโeau ร รฉtudier
Dans le cadre de cette รฉtude, lโeau qui a fait lโobjet dโanalyse est constituรฉe par de lโeau usรฉe urbaine provenant dโun lac Marais Masay, au niveau des trois sites (entrรฉe, lac, sortie).
Site dโรฉtude
Les prรฉlรจvements dโeaux et stratรฉgie dโรฉchantillonnage ont รฉtรฉ dรฉfinis et effectuรฉes par lโรฉquipe de Laboratoire dโHygiรจne des Aliments et de lโEnvironnement (LHAE) de lโInstitut Pasteur de Madagascar (IPM), les prรฉlรจvements ont รฉtรฉ effectuรฉs sur le lac de Marais Masay, sur une pรฉriode de 5 mois. Au total, 36 รฉchantillons ont รฉtรฉ prรฉlevรฉs ร raison de 12 รฉchantillons pour chaque site. Trois sites ont รฉtรฉ choisis pour faire de prรฉlรจvement dont lโune de lโentrรฉe dโeau du lac, la sortie et dans le lac.
MILIEU DโETUDE
Milieux pour la recherche et dรฉnombrement des germes dans lโeau usรฉe
Milieu Gรฉlose Lactosรฉ au TTC et au Tergitol 7
Cโest un milieu sรฉlectif et diffรฉrentiel qui permet la dรฉtection et lโรฉnumรฉration des Coliformes et dโEscherichia coli dans lโรฉchantillon dโeau.
Milieu Slanetz et Bartley
Cโest un milieu solide sรฉlectif permettant lโisolement et lโรฉnumรฉration de Streptocoques fรฉcaux ou Entรฉrocoques intestinaux par la mรฉthode de filtration par membrane.
Milieu TSC (Tryptose Sulfite Cycloserine Agar)
Cโest un milieu sรฉlectif et diffรฉrentiel pour le dรฉnombrement et identification prรฉsomptive de Clostridium perfringens.
Milieux dโenrichissement
Bouillons RVS et MKTTn
Ce sont des milieux nutritifs liquides dรฉpourvus dโagar. Ces milieux sont utilisรฉs pour revivifier les souches de Salmonelles.
Bouillon EPSA (Eau Peptonnรฉe Saline Alcaline)
Mรชme pour les prรฉcรฉdents mais spรฉcifiquement pour les souches de Vibrios.
Milieux pour la purification des souches ร tester
Milieu gรฉlose nutritif
La gรฉlose nutritive est un milieu habituellement employรฉ pour la culture et lโisolement des microorganismes, elle permet aussi de dรฉtecter la puretรฉ des souches.
Milieu gรฉlose nutritif salรฉ
Mรชme utilisation que le prรฉcรจdent, mais spรฉcifiquement pour les souches de Vibrios.
II-2-2-4- Milieu pour le test antibiogramme
Milieu Muรซller Hinton
Cโest un milieu de culture solide utilisรฉ pour mettre en รฉvidence lโactivitรฉ des souches bactรฉriennes isolรฉes vis-ร -vis des germes pathogรจnes.
La composition de chaque milieu est donnรฉe dans lโannexe II.
METHODE DโANALYSE
Les analyses microbiologiques ont รฉtรฉ effectuรฉes au Laboratoire dโHygiรจne des Aliments et de lโEnvironnement(LHAE) de lโInstitut Pasteur de Madagascar selon les mรฉthodes AFNOR.
PREPARATION DES DILUTIONS
Le nombre de flacons stรฉriles correspondant au nombre de dilutions choisies a รฉtรฉ prรฉparรฉ sur une paillasse. Lโeau distillรฉe stรฉrile de 90ml a รฉtรฉ introduit dans chacun dโeux. Puis, lโรฉchantillon a agitรฉ afin dโobtenir une rรฉpartition homogรจne des microorganismes. Cet รฉchantillon homogรฉnรฉisรฉ a รฉtรฉ transfรฉrรฉ ร lโaide dโune pipette stรฉrile 10 ml dans le premier flacon contenant 90ml dโeau distillรฉe. Cette dilution reprรฉsentation 10-1.Ensuite, 10 ml de cette dilution a รฉtรฉ transfรฉrรฉ dans le deuxiรจme flacon stรฉrile (dilution 10-2) et ainsi de suite.
GERMES RECHERCHES
Lโanalyse bactรฉriologique vise ร la recherche et le dรฉnombrement des germes suivants :
-Les germes indicateurs de contamination, dans 100ml dโeau, comme les Coliformes totaux Escherichia coli, et les Streptocoques fรฉcaux ou Entรฉrocoques intestinaux puisque ces germes sont spรฉcifiques de la flore intestinale et ne sont pas nรฉcessairement pathogรจnes. En plus de leur rรดle dโapprรฉciation du risque dโune contamination par des matiรจres fรฉcales pouvant vรฉhiculer des organismes pathogรจnes, permettent รฉgalement dโรฉvaluer dโun traitement de dรฉsinfection de lโeau (Rodier, 1996).
-Les Spores Anaรฉrobies Sulfito-rรฉductrices en tant quโil appartient ร la famille des Bacillaceae formant des spores Sulfito-rรฉducteurs plus rรฉsistants que les bactรฉries vรฉgรฉtatives et formant ainsi une indication de pollution fรฉcale ancienne.
-Les germes pathogรจnes comme le Salmonellaet le Vibriocar la plupart de ceux qui sont ingรฉrรฉs font courir un risque sรฉrieux de maladies dรจs quโils sont prรฉsents dans lโeau et leur รฉlimination doit รชtre prioritaire.
-Les autres germes prรฉsents dans les รฉchantillons dโeau pour รฉvaluer le niveau de contamination microbienne de ce lac.
PROTOCOLE DโANALYSE
Il existe deux mรฉthodes pour dรฉterminer la prรฉsence de ces germes dans lโeau :
-la mรฉthode par filtration
-la mรฉthode du nombre le plus probable ou NPP.
Mรฉthode par filtration sur membrane
Principe
Avec la pince stรฉrile, une membrane est saisie par son bord extรฉrieur puis dรฉposรฉe sur la face poreuse de lโappareil. Cent (100) ml dโeau ร analyser est versรฉe dans lโentonnoir rรฉservoir et sous lโaction du vide sโรฉcoule lentement.
Dรจs quโelle parait sรจche, la membrane est saisie par son extrรชme bord puis placรฉe sur le milieu de culture choisi (Rodier, 1996). Cette mรฉthode est analogue pour la recherche des Coliformes totaux, Escherichia coli, Entรฉrocoques intestinaux et les spores ASR, seuls les milieux de culture diffรฉrente.
๏ทRecherche et dรฉnombrement des Coliformes totaux et dโEscherichia coli : NF EN ISO 9308-1 Mode opรฉratoire :
Une boรฎte de gรฉlose TTC est prรฉparรฉ en prenant soin de marquer le numรฉro de lโรฉchantillon
.Un volume dโeau diluรฉ ร 10-4de 100ml est filtrรฉ. La membrane filtrante est placรฉe sur la gรฉlose TTC. Les boรฎtes sont incubรฉes ร 36ยฑ2ยฐC pendant 21ยฑ3h.Les colonies typiques prรฉsentent une coloration jaune sous la membrane. Dix (10) colonies typiques sont repiquรฉes sur une gรฉlose non sรฉlective (TCS) qui sera incubรฉ ร 36ยฑ2ยฐC pendant 21ยฑ3h et dans le bouillon Tryptophane qui sera incubรฉ ร 44ยฑ1ยฐC pendant 21ยฑ3h. Sur la gรฉlose non sรฉlective, les colonies prรฉsentes sont soumises ร un test oxydase. La rรฉaction est positive sโil y a virage de couleur au bleu violet dans 30 secondes. Dans le milieu tryptophane, la prรฉsence dโindole est vรฉrifiรฉe par ajout de rรฉactif Kovacs de 0,2ml ou 0,3ml. La rรฉaction est positive si la coloration est rouge ร la surface du bouillon. Les colonies ยซoxydase -ยป et ยซindole +ยป sont considรฉrรฉs comme E. coli(Bourgeois et al., 1991).
Dรฉnombrement
โข Cas de Coliformes
Soit a, le nombre de colonies confirmรฉes oxydase nรฉgatif ;
Soit n, le nombre total de colonies typiques dรฉnombrรฉes ;
Soit A, le nombre des colonies repiquรฉes pour confirmation ;
Soit = ร , le nombre de coliformes prรฉsents dans lโรฉchantillon.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
I-SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I-1- GENERALITES SUR LE LAC
I-1-1- DEFINITION
I-1-2- ORIGINE DU LAC
I-1-3- CARACTERES GENERAUX DES LACS
I-1-4- PRINCIPES DE FONCTIONNEMENTS
I-2- GENERALITES SUR LES EAUX USEES
I-2-1- DEFINITION
I-2-2- ORIGINE DES EAUX USEES
I-2-2-1- Origine industrielle
I-2-2-2- Origine domestique
I-2-2-3- Origine agricole
I-2-3- DIFFERENTS TYPES DES EAUX USEES
I-2-4- DIFFERENTES TYPES DE POLLUTION DE LโEAU
I-2-4-1- Pollution chimique :
I-2-4-2- Pollution physique :
I-2-4-3- Pollution biologique :
I-2-4-4- Pollution organique :
I-2-4-5- Pollution radioactive :
I-2-5- CARACTERISTIQUES DES EAUX USEES PARAMETRES BACTERIOLOGIQUES
a) Les Coliformes
b) Les Streptocoques fรฉcaux et Enterococcus
c) Les bactรฉries Sulfito-rรฉductrices
I-3- PROBLEMES LIEES A LโEAU
I-4- CRITERES : NORMES ET CLASSIFICATIONS
I-5- ETUDE DE QUELQUES TRAVAUX SIMILAIRE A LโAUTRE TRAVAIL RECENT
I-6- PRESENTATION DE LโINSTITUT PASTEUR DE MADAGASCAR (IPM)
I-6-1- PRINCIPALES MISSIONS
I-6-2- ORGANISATION DE LโIPM
I-6-3- LABORATOIRE DโHYGIENE DES ALIMENTS ET DE LโENVIRONNEMENT
I-6-3-1- Historique
I-6-3-2- Prรฉsentation du ยซ LHAE ยป
II-MATERIEL ET METHODES
II-1- SITE DE LโETUDE
II-2- MATERIELS DโETUDES
II-2-1- MATERIELS BIOLOGIQUES DโETUDE
II-2-1-1- Type dโeau ร รฉtudier
II-2-1-2- Site dโรฉtude
Caractรฉristiques des sites de prรฉlรจvements
II-2-1-3- Echantillonnage
II-2-2- MILIEU DโETUDE
II-2-2-1- Milieux pour la recherche et dรฉnombrement des germes dans lโeau usรฉe
a) Milieu Gรฉlose Lactosรฉ au TTC et au Tergitol 7
b) Milieu Slanetz et Bartley
c) Milieu TSC (Tryptose Sulfite Cycloserine Agar)
II-2-2-2- Milieux dโenrichissement
a) Bouillons RVS et MKTTn
b) Bouillon EPSA (Eau Peptonnรฉe Saline Alcaline)
II-2-2-3- Milieux pour la purification des souches ร tester
a) Milieu gรฉlose nutritif
b) Milieu gรฉlose nutritif salรฉ
II-2-2-4- Milieu pour le test antibiogramme
Milieu Muรซller Hinton
II-3- METHODE DโANALYSE
II-3-1- PREPARATION DES DILUTIONS
II-3-2- GERMES RECHERCHES
II-3-3- PROTOCOLE DโANALYSE
II-3-3-1- Mรฉthode par filtration sur membrane
Principe
Recherche et dรฉnombrement des Coliformes totaux et dโEscherichia coli : NF EN ISO 9308-1
Recherche et dรฉnombrement des Streptocoques Fรฉcaux ou Entรฉrocoques Intestinaux : NF EN ISO 7899-2
Recherche et dรฉnombrements des Anaรฉrobies Sulfito-rรฉductrices (ASR) : NF EN ISO 26461-2 t90-417
II-3-3-2- Mรฉthode par le nombre le plus probable ou NPP
Principe :
Recherche et dรฉnombrement des Coliformes totaux et dโEscherichia coli: NF EN ISO 9308-1
Recherche et dรฉnombrement des Streptocoques fรฉcaux ou Entรฉrocoques intestinaux: NF EN ISO 7899-2
II-3-3-3- Recherche des Salmonelles : NF EN ISO 6579
a) Principe
b) Enrichissement sรฉlectif
c) Isolement
d) Confirmation des colonies
MALDI TOF
e) Confirmation sรฉrologique : SEROTYPAGE (Leyral et al., 2002)
f) Diagramme rรฉcapitulatif de recherche de Salmonella
II-3-3-4- Recherche de Vibrio
a) Principe :
b) Isolement :
c) Confirmation :
d) Diagramme rรฉcapitulatif de recherche de Vibrio
II-3-3-5- Recherches des autres germes
a) Principe :
b) Isolement :
c)Confirmation des colonies :
d) Diagramme rรฉcapitulatif de recherche des autres germes :
II-3-3-6- Test antibiogramme
II-3-3-7- Conservation des souches isolรฉes
III -RESULTATS ET DISCUSSIONS
III-1- RESULTATS DโANALYSES
III-1-1- GERMES DโALTERATION ET IDENTIFICATEURS DโHYGIENE
III-1-1-1- Coliformes totaux
a) Mรฉthode par filtration :
b ) Mรฉthode par Nombre le Plus Probable :
c) Dรฉnombrement
III-1-1-2- Escherichia coli
a) Mรฉthode par filtration :
b) Mรฉthode par Nombre le Plus Probable :
c) Dรฉnombrement
III-1-1-3- Entรฉrocoques Intestinaux
a) Mรฉthode par filtration :
b) Mรฉthode par Nombre le Plus Probable :
c) Dรฉnombrement
III-1-1-4- Spores des ASR
a) Mรฉthode par filtration
b) Dรฉnombrement
III-1-2- GERMES PATHOGENES ISOLEES
III-1-2-1- Salmonella
a) Identification des souches Salmonelles :
b) Sรฉrotypage
III-1-2-2- Vibrio
a) Confirmation :
III-1-2-3- Autres germes
III-1-3- RESULTATS DE LโANTIBIOGRAMME
III-2- DISCUSSION
III-3- ETUDE COMPARATIVE AVEC LA LITERATURE
CONCLUSION
REFERENCESBIBLIOGRAPHIQUES
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