CARACTERISTIQUES DE FECONDATION DU FIGUIER
SYSTEMATIQUE ET CARACTERISTIQUES BIOLOGIQUES DU FIGUIER
ORIGINE DU FIGUIER
Le figuier, Ficus carica L., est une culture ancienne liée aux traditions populaires des différents pays bordant la Méditerranée. Cependant, lorsqu’on recherche l’origine géographique de l’espèce, on rencontre quatre grandes hypothèses bien différentes. On retiendra celle qui considère le figuier comme une plante indigène du pourtour méditerranéen (Vidaud, 1997).
SYSTEMATIQUE ET CLASSIFICATION DU FIGUIER Ficus carica L. (Bailey et Bailey, 1976) est une espèce fruitière méditerranéenne appartenant à la famille des Moraceae, qui comprend un grand nombre d’espèces (environ 1500), regroupées en 52 genres, dont le genre Ficus qui, à lui seul, comprend environ 700 espèces (Weibes, 1979). L’essentiel des espèces se trouve localisé principalement dans les régions tropicales et subtropicales des deux hémisphères, mais aussi en zones tempérées comme l’Europe ou le Japon. La grande diversité des formes biologiques qui existent dans ce genre (figuiers étrangleurs, lianes hémi-épiphytes, arbres) et les particularités de son mode de reproduction en ont fait un centre d’intérêt remarquable pour la biologie évolutive. Ficus carica L. ou arbre de Carique, par allusion à une zone de l’Ouest de la Turquie (vallée de Méandre), compte plus de 700 variétés (Vidaud, 1997).
CARACTERISTIQUES BIOLOGIQUES DU FIGUIER
Latex : C’est un liquide blanc ressemblant au lait caractérisant certaines familles de plantes ligneuses et herbacées. Chez le figuier, ce lait recèle des enzymes protéolytiques et provoque des démangeaisons ou dermatoses aux mains non gantées (Rivales, 1979).
Racines : L’activité racinaire est un des points forts dans l’écologie du figuier. Outre son grand développement rappelant sa parenté avec les figuiers tropicaux, qui ont des racines aériennes et parfois étranglantes, la densité extraordinaire du chevelu racinaire lui permet une exploitation optimale de l’eau disponible dans le sol, ce qui explique sa pertinence dans des situations apparemment très sèches (Vidaud, 1997).
Tige et feuille : La tige issue du figuier montre des feuilles entières, de taille croissante présentant un limbe profondément marqué. La nervation de la feuille associée à ce limbe découpé est de type palmatinervée, signifiant que toutes les nervures principales partent d’un même point à la jonction du limbe et du pétiole (Vidaud, 1997). La ramification est peu exprimée, mais très fréquemment, on peut observer, au niveau des toutes premières feuilles, la mise en place de nouvelles tiges. La tige présente une moelle creuse, particularité qui lui donne une certaine souplesse à la traction mais qui la rend soudainement cassante (Bouche, 1999).
Bourgeon : L’extrémité de toute tige présente un bourgeon terminal contenant tous les éléments de la future tige, ainsi que le méristème terminal qui assure la fabrication des nouvelles parties de la plante. À l’aisselle de chaque feuille, ou de la cicatrice qu’elle laisse après sa chute, existe un bourgeon qualifié de latéral ou auxiliaire. Un examen plus minutieux montre l’existence en fait de deux bourgeons, l’un est pointu et à destinée végétative appelé « Œil à bois », l’autre est arrondi et à destination florale. Parfois, deux bourgeons arrondis sont présents de part et d’autre du bourgeon végétatif (Vidaud, 1997).
Ramification : Au cours du temps, la croissance du figuier se traduit par la construction d’un tronc portant chaque année des branches à port dressé. Ces branches, elles même, portent des rameaux en petit nombre qui sont généralement peu ou pas ramifiées (Vidaud, 1997).Tous les rameaux de l’arbre peuvent porter des figues, mais l’importance des fruits par rameau dépend de l’âge du rameau et de la variété (Rivales, 1979).
Ecorce : Au fur et à mesure de sa croissance, la plante revêt une texture spécifique, une écorce gris clair conservant longtemps les traces d’insertion des feuilles et la cicatrice annulaire caractéristique laissée par les stipules. Cette écorce se manifeste sur les parties âgées de deux à trois ans. Les parties plus jeunes passant d’un épiderme vert tendre à un brun vernissé, ornementé de nombreuses lenticelles de grande taille (Vidaud, 1997).
Inflorescence : La figue ou la sycone est un ensemble de fleurs regroupées dans une même structure dite inflorescence. La particularité de cette dernière réside dans le fait que les fleurs ne sont pas visibles de l’extérieur, elles sont enfermées dans une sorte d’urne et présentent un orifice appelé ostiole qui s’ouvre à l’opposé du court pédoncule portant la figue. À la base de cette figue se trouve deux écailles, ou bractées, qui la protègent quand elle n’est qu’un bouton. Ces écailles sont en fait les pré-feuilles de l’axe de l’inflorescence initiale. L’intérieur de la figue est tapissé d’une multitude de petites fleurs, tandis que la partie proche de l’ostiole présente de nombreuses petites écailles ou bractée ostiolaires. Parfois, selon les variétés, de petites écailles s’observent aussi à la surface de la figue.
Les fleurs, rencontrées dans la figue, peuvent être de deux types mâles ou femelles. Selon leur distribution, l’individu qui les porte sera qualifié de mâle ou de femelle. Chez les individus femelles, la figue est constituée uniquement de fleurs femelles. Chez l’individu mâle, la figue contient à la fois des fleurs femelles et des fleurs mâles. Ces dernières étant peu nombreuses et situées tout autour de l’ostiole (Vidaud, 1997).
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I. SYSTEMATIQUE ET CARACTERISTIQUES BIOLOGIQUES DU FIGUIER
1. ORIGINE DU FIGUIER
2. SYSTEMATIQUE ET CLASSIFICATION DU FIGUIER
3. CARACTERISTIQUES BIOLOGIQUES DU FIGUIER
4. CARACTERISTIQUES DE FECONDATION DU FIGUIER
4.1. Mode de pollinisation
4.2. Biologie de la pollinisation
4.3. Cycle mutualiste Blastophaga psenes / figuier
II. DONNEES GENERALES SUR LE SECTEUR FIGUICOLE
1- PRODUCTION MONDIALE
2- SUPERFICIE DU FIGUIER AU MAROC
3- PRODUCTION DU FIGUIER A L’ECHELLE NATIONALE
III. CONDUITE TECHNIQUE DU FIGUIER
1. EXIGENCES EDAPHO-CLIMATIQUES DU FIGUIER
1.1. Sol
1.2. Eau
1.3. Climat
2. CREATION DE FIGUERAIE
2.1. Choix variétal
2.2. Densité et époque de plantation
2.3. Entretien de la culture
2.4. Irrigation
2.5. Travail du sol
2.6. Caprification
2.7. Fertilisation
2.8. Maladies et ravageurs
IV. OBJECTIF DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE EN GENETIQUE ET AMELIORATION CHEZ LES PLANTES
1. OUTILS DE BASE
2. POLYMORPHISME DES LONGUEURS DE FRAGMENTS DE RESTRICTION (RFLP)
2.1. Enzymes de restriction
2.2. Polymorphisme de l’ADN
2.3. Réaction en Chaîne par Polymérisation(PCR)
2.4. Principe du Polymorphisme des Longueurs de Fragments de Restriction(RFLP)
3. POLYMORPHISME DE L’ADN PAR AMPLIFICATION ALEATOIRE (RAPD)
4. POLYMORPHISME DE LONGUEUR DES FRAGMENTS D’AMPLIFICATION (AFLP)
4.1. Séquence à Répétition Inter Simple (ISSR)
4.2. Microsatellites
V. DIVERSITE VARIETALE
1- PROBLEMATIQUE DE LA DISCRIMINATION VARIETALE
2- HOMONYMIES ET SYNONYMIES VARIETALES CHEZ LE FIGUIER
Page VI. APPLICATION DE LA BIOLOGIE MOLECULAIRE AU FIGUIER
1. ETUDE DE VARIABILITE GENETIQUE PAR RAPD
2. ETUDE DE VARIABILITE GENETIQUE PAR ISSR
3. ETUDE DE VARIABILITE GENETIQUE PAR SSR
4. EFFICACITE DES TROIS MARQUEURS MOLECULAIRES
MATERIEL ET METHODES
I. DIVERSITE GENETIQUE INTRASPECIFIQUE DE DIVERSES VARIETES
1. MATERIEL VEGETAL
2. EXTRACTION DE L’ADN
1.1. Principales étapes de l’extraction de l’ADN
1.2. Rôle des réactifs
3. QUANTIFICATION D’ADN PAR SPECTROPHOTOMETRIE
4. TEST DE QUALITE D’ADN SUR GEL D’AGAROSE
5. DILUTION DES ECHANTILLONS
6. CONDITIONS D’APPLICATION DE LA PCR
6.1. Conditions de la PCR pour les locus microsatellites
6.2. Marqueurs moléculaires utilisés : Microsatellites
7. ELECTROPHORESE SUR GEL D’AGAROSE
8. ELECTROPHORESE SUR GEL D’ACRYLAMIDE
9. ANALYSE DES DONNEES
II. AUTHENTICITE D’UNE DESCENDANCE DE PLANTS DE FIGUIER
1. MATERIEL VEGETAL
2. MARQUEURS MOLECULAIRES
RESULTATS ET DISCUSSION
I. DIVERSITE GENETIQUE INTRASPECIFIQUE DE DIVERSES VARIETES
1. TEST DE QUALITE DE L’ADN
2. CARACTERISATION MOLECULAIRE PAR LES MICROSATELLITES
2.1. Amplification par l’amorce MFC3
2.2. Amplification par l’amorce TO6A12
2.3. Amplification par l’amorce MFC11
II. AUTHENTICITE D’UNE DESCENDANCE DE PLANTS DE FIGUIER
1. TEST DE QUALITE DE L’ADN
2. AMPLIFICATION DES AMORCES ISSR
3. TEST DU x2
4. TAUX DE POLYMORPHISME ET FREQUENCES ALLELIQUES
5. HISTOGRAMME DES DISTANCES
6. DENDROGRAMME UPGMA
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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