Caractéristiques de diffusion de l’Ar dans une matrice en carbone graphite : TARGISOL

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Banc de test SIRa

Le banc de test SIRa (Séparateur d’Ions Radioactifs) [Ann-93-01] [Br-92-01] est installé dans la salle D2 des aires expérimentales du GANIL (voir figure I.7). Les ensembles cible – source sont mis en place sur ce banc dans le but de développer, tester, améliorer et mesurer les taux des faisceaux d’ions radioactifs. Le faisceau primaire fourni par l’accélérateur du GANIL est transporté par la ligne haute énergie jusqu’à l’ensemble cible – source à caractériser. Sur SIRa, la puissance maximale du faisceau primaire autorisée est égale à 400 W en raison du blindage de béton pour les neutrons. De plus, les expériences sont souvent, au moins en début de test, réalisées à des intensités moindres de manière à limiter l’activation des systèmes de production de faisceaux d’ions radioactifs en cours de développement. Il est toutefois possible de disposer de plus de puissance à énergie incidente plus faible. Le faisceau d’ions exotiques extraits de l’ensemble cible – source est guidé par la ligne d’analyse qui est composée d’une ligne magnétique adaptant le faisceau jusqu’au dipôle d’analyse. Le dipôle d’analyse sélectionne les ions d’intérêt en fonction de leur rapport charge sur masse ( Q p / M p ). Une ligne constituée d’éléments électrostatiques guide le faisceau jusqu’au point de détection. Cette ligne est bien adaptée pour des ions lourds multichargés. Elle est toutefois limitée en transmission à des noyaux de masse A=40 pour l’état de charge 1+. Les noyaux de masses plus lourdes peuvent cependant être transmis en diminuant la tension de la plateforme haute – tension au détriment de la transmission. Pour des développements de sources 1+ pour des noyaux plus lourds (SPIRAL 2), cette ligne serait à transformer. Au point de détection, le faisceau est implanté dans une bande en mylar aluminisé. La détection γ se fait par un détecteur en germanium, un scintillateur plastique sert à la détection βou des jonctions en silicium pour la détection de protons [Lec-97-01].

Améliorations pouvant être apportées sur SPIRAL 1

Actuellement sur SPIRAL 1, la production de faisceaux d’ions radioactifs concerne essentiellement les gaz rares (He, Ne, Ar et Kr) et les éléments gazeux légers qui peuvent être transportés entre la cible et la source ECR sous forme de molécules associées au carbone évaporé de la cible chaude [Gib-03-02] [Gib-03-01] [Ko-05-01]. Le tableau I.2 montre l’ensemble des isotopes disponibles sur SPIRAL 1 [Vi-07-01] et le tableau I.3 [Gan-01] montre quelques exemples de taux de production sur SPIRAL 1.
Pour les faisceaux existants, les améliorations sont possibles dans deux directions qui peuvent être complémentaires : augmentation de l’efficacité de la transformation atomes-ions pour utiliser au mieux les noyaux radioactifs produits dans la cible et/ou produire plus de noyaux dans la cible en augmentant l’intensité du faisceau primaire.
Augmenter l’efficacité pourrait être envisagé au travers du processus de diffusion, d’effusion et d’ionisation. L’expérience montre que l’espérance de vie de la cible à la température fixée en cours d’exploitation n’est pas très supérieure aux quinze jours actuellement autorisés (pour des raisons de règles d’exploitation). L’efficacité de diffusion ne pourra donc pas être augmentée, particulièrement si la durée d’exploitation est allongée. Dans ce cas, il sera peut être nécessaire de diminuer la température d’exploitation de la cible pour que sa durée de vie soit au moins égale à la durée d’exploitation. S’il est nécessaire de diminuer la température, l’efficacité de diffusion sera aussi réduite.
Augmenter l’efficacité d’ionisation semble aussi difficile, car cette efficacité est déjà importante. Cependant, durant les premiers jours de démarrage de la production, le taux de production croit au fur et à mesure que le dispositif « dégaze ». Après ces quelques jours, il est nécessaire de remplacer le flux de gaz désorbé par un gaz support pour continuer d’alimenter le plasma de la source ECR. Le gaz désorbé étant moins favorable que le gaz support choisi pour l’ionisation des isotopes d’intérêt, sa présence est nuisible à la production durant les premiers jours. Une modification du système de vide côté cible pourrait, à l’instar des observations faites dans le chapitre IV sur l’effet du gaz résiduel, contribuer à améliorer le taux de production, principalement durant la période de démarrage.
L’efficacité d’effusion depuis la sortie de la cible jusqu’à l’entrée de la source semble être la principale origine de perte dans le cas de la production d’isotopes de gaz de courtes durées de vie. Améliorer cette efficacité supposerait de modifier la zone de transfert entre la cible et la source, alors que celle-ci est rendue complexe par la présence de l’injection de l’onde HF, du tube de polarisation, de l’injection de gaz support et de la jonction entre chambre cible et chambre source qui doit être simple et fiable pour des raisons d’exploitation et de démantèlement.
Augmenter la dimension de la cible pour l’adapter à l’intensité maximale disponible au GANIL est envisageable mais le gain n’est proportionnel que pour les isotopes de longue durée de vie. Dans le cas des isotopes de courtes durée de vie, l’augmentation du volume de la cible conduit immanquablement à une augmentation de leur temps d’effusion et donc à une diminution de l’efficacité d’effusion. Utiliser une intensité plus importante avec une cible redimensionnée dans l’espoir de produire plus d’isotopes de courte durée de vie peut très bien conduire à l’effet contraire.
Pour les faisceaux restants à produire, les idées sont nombreuses, mais dans le cadre de SPIRAL 1, les contraintes imposées par l’environnement du dispositif existant limitent les solutions réellement envisageables.
Cependant, à la demande de la direction du GANIL, la possibilité de produire des ions alcalins légers a été étudiée (Chapitre III et IV).

Production de noyaux exotiques riches neutrons

Les atomes radioactifs riches en neutrons seront produits à partir de la réaction de fission de l’uranium 238U, fission induite par des neutrons rapides. Ces neutrons rapides (en moyenne de 14 MeV [SpII-01]) seront produits à partir de l’interaction entre des deutons de 40 MeV et un convertisseur en carbone. Ce procédé a déjà été utilisé à plus basse énergie et intensité à l’installation PARRNe 2 à l’IPN d’Orsay [Ip-01]. Le but est de produire au mieux les faisceaux radioactifs riches en neutrons en utilisant des cibles de UCx (carbure d’uranium) les plus appropriées quant à la diffusion de ces éléments. La limite maximale de 1014 fissions/s est fixée par le cahier des charges. Différentes compositions (densité, microstructure, épaisseur) d’UCx sont testées à Gatchina en collaboration avec l’Institut de Physique Nucléaire de Saint-Pétersbourg (PNPI), le laboratoire national de Legnaro (INFNLNL), l’Institut de Physique Nucléaire d’Orsay (IPNO) et le GANIL. Bien que cela ne fasse pas l’objet de cette thèse, j’ai participé à la prise de données lors de deux expériences. Les résultats de ces travaux sont reportés dans les rapports [Lhe-07-01] et [Tec-07-01]. A ce jour, deux types de cibles d’UCx sont à l’étude pour SPIRAL 2 : une « cible basse densité » et une « cible haute densité ».
La « cible basse densité » est basée sur la technologie utilisée à PARRNe [Lau- 03-02] et ISOLDE [Is-01]. La densité d’uranium est d’environ 2,3 g/cm3. Ce type de matériau présente l’avantage d’avoir déjà été utilisé depuis plusieurs décennies à ISOLDE. Cette cible donne cependant un taux de fissions moindre que la cible haute densité pour le même volume. Elle peut être utile si elle s’avère plus rapide pour certains éléments de très courte période ou si le nombre total de fissions est à diminuer en raison de l’extraction intense d’un faisceau radioactif à limiter du point de vue radioprotection.
La « cible haute densité » sera composée d’UCx de densité de l’ordre de 11 g/cm3. Ce type d’UCx est actuellement disponible en Russie. Elle permettrait d’obtenir un taux de fission supérieur à 5.1013 f/s d’après les simulations effectuées avec le code MCNPx [Fad-07-01].
Ces cibles seront composées de pastilles d’UCx placées dans de nombreuses colonnes (19 au maximum) dans un containeur en carbone (80 mm de diamètre et 80 mm de long). Chaque colonne comporte un empilement de pastilles (au maximum 60).
Pour augmenter la vitesse de diffusion et d’effusion des atomes radioactifs produits, la cible UCx est chauffée à haute température (environ 2200°C) d’une part par l’énergie des produits de fission, d’autre part par un four externe assurant un chauffage ohmique. Des mesures de temps de relâchement ont été effectuées sur des cibles d’UCx haute densité et faible densité au PNPI à Gatchina [Lhe-07-01].
Les ions sont produits par différents types de sources, chacune permettant d’obtenir la meilleure efficacité selon la nature de l’élément d’intérêt :
Une source de type FEBIAD (Forced Electron Beam Ion Arc Discharge) est qualifiée de source « universelle ». L’IPN d’Orsay développe une telle source IRENA avec le challenge d’augmenter la durée de vie des cathodes [Chei-06- 01].
Une source ECR 1+ Monobob pour les éléments gazeux est à la charge du GANIL (voir figure I.8).
Une source d’ionisation de surface est bien adaptée aux alcalins (en particulier les Rb et Cs). Une telle source est à la charge du GANIL. Le challenge est d’éviter la dégradation des surfaces par la présence de dépôts venant de la cible et des impuretés. Nous avons contribué à la conception et à la réalisation d’une source modulaire de tests hors ligne qui sera décrite au chapitre V.
Les sources laser sont efficaces pour la sélectivité des éléments métalliques.
Une collaboration internationale est en cours de formation. Un banc de test hors ligne est proposé au hall D du GANIL.
Les sources d’ions de type ECR sont celles qui présentent les meilleures efficacités pour les gaz nobles. La source ECR développée dans le cadre de SPIRAL 2 est la source Monobob II [Ler-07-01] [Hue-05-01] (voir figure I.8). Comme cette source n’a pas été utilisée durant cette thèse, nous citons uniquement ici le descriptif de cette source. Le principe de la source ECR est rappelé dans le chapitre IV. Le confinement magnétique du plasma ECR est réalisé non plus à partir d’aimants permanents comme dans le cas de Nanogan III mais à partir de bobines. En effet, les aimants permanents peuvent être démagnétisés en présence d’un flux important de neutrons.

Amélioration des faisceaux existants sur SPIRAL 1

L’estimation des taux de production en sortie du dispositif SPIRAL 1 nécessite la connaissance précise des caractéristiques de diffusion de l’atome d’intérêt dans la cible de carbone graphite utilisée. Cette connaissance est d’autant plus importante pour l’estimation des intensités des isotopes de courte durée de vie (tels que l’31Ar, T1/2 = 15 ms par exemple) pour lesquels une erreur sur la valeur du temps caractéristique de diffusion peut entraîner une erreur importante sur l’estimation de l’efficacité de diffusion.
Le travail d’étude et de réalisation du dispositif TARGISOL à GANIL est antérieur à cette thèse [Du-04-01]. Mon travail a consisté à préparer les expériences, à y participer et à analyser la partie des résultats correspondant à la diffusion de l’35Ar dans les cibles de carbone graphite de différentes tailles de grains et à différentes températures.
Les résultats obtenus avec les cibles de HfO2, ZrO2, Al2O3 et C-Aérogel au cours de l’expérience TARGISOL réalisée au GANIL ne sont pas exposés dans ce mémoire. Ils font l’objet d’une partie de la thèse de H. Franberg, et ont été présentés sur un poster à Giens [Fra- 06-01].

Etude du relâchement des atomes

Diffusion dans un solide

Durant l’étude du relâchement des atomes dans une matrice solide, nous faisons les hypothèses suivantes :
L’implantation des atomes est réalisée de manière homogène dans la matrice solide.
La propagation des atomes implantés dans la matrice solide est isotrope.
Il n’existe pas de gradient de température au sein de la matrice solide.
La structure du matériau n’est pas modifiée à cause de la présence des atomes diffusants.
Si ces hypothèses sont respectées, le processus de diffusion obéit à la première loi de Fick :
Cette première loi de Fick nous permet de calculer un flux de particules émergeant d’une feuille de matériau d’épaisseur d et de coefficient de diffusion D (cm2.s-1) [Ben-03-02] : ( ) 0 . . .8 nk t D n D f t $ C d S e $ (II.2)
!D (s-1) est le taux de diffusion, égal à D d 2 . kn est égal à ! 2 (2n +1) 2 .
S est la surface totale de la feuille (en cm2).
C0 est la concentration d’atomes à t = 0 (en atomes par cm3). J = !D.Grad(C)
Cette expression suggère que tout peut être mathématiquement décrit comme si le flux total relâché était équivalent à la somme des flux de n couches constituant chacune un réservoir séparé d’où les atomes sortiraient par effusion pure, c’est-à-dire avec un flux proportionnel au contenu du réservoir. Le nombre d’atomes Nn contenus dans chaque réservoir serait égal à : 2 2 (2 1) 8 0 + ! = n C Sd Nn (II.3)

Transformation des atomes en ions dans un ECS : Réponse dynamique

Des atomes de gaz rare sont implantés dans la cible à t = 0. Ils diffusent en dehors de la cible, effusent jusque dans la source d’ionisation. Certains peuvent être ionisés puis sortent de la chambre de la source d’ionisation, par effusion ionique (cône de perte, [Chen-84-01]). Ceux qui ne sont pas ionisés sortent par effusion atomique.
Le modèle de transformation des atomes en ions présenté dans ce paragraphe est celui qui a été utilisé pour l’analyse des mesures de ce chapitre. Il repose sur les hypothèses suivantes :
1 – Les atomes sont implantés de façon homogène dans le volume de la cible.
2 – La cible est constituée de feuilles jointives. Le flux d’atomes relâchés par la cible en fonction du temps est donc donné par l’expression : 43« !=# +=0( ). ( ) 0 . . .8 nk tn D f t $ C d S e $ $ (II.15)
3 – Une fois sortis de la cible, les atomes ont une probabilité de rediffuser dans la cible négligeable comparée à la probabilité qu’ils ont de sortir de l’Ensemble Cible Source (ECS).
Cette hypothèse s’appuie sur le fait que les temps de sortie des atomes de l’ECS par effusion sont généralement beaucoup plus faibles que les temps de sortie de la cible. Les processus de diffusion et d’effusion-ionisation sont donc considérés comme consécutifs.
4 – L’effusion des atomes dans la chambre de l’ECS est uniquement gouvernée par le volume de la chambre de l’ECS, la section du trou de sortie de l’ECS, la masse des atomes et la température moyenne du milieu. Des mesures antérieures [Ja-03-01] d’effusion ont confirmé que l’effusion de l’ECS était gouvernée par la conductance de sortie de l’ECS (ce n’est pas la conductance de l’entrée qui limite l’effusion). De plus, cette hypothèse implique des géométries de cible aussi simples que possible pour ne pas ralentir le processus d’effusion.
5 – Les processus d’effusion et d’ionisation sont en compétition. Cette hypothèse associée à l’hypothèse 3 induit que l’efficacité totale de transformation des atomes en ions sera le produit d’une efficacité de diffusion et d’une efficacité d’effusion-ionisation.
6 – Les variations temporelles des populations d’atomes et d’ions sont reliées linéairement à ces populations par des taux ! process qui dépendent des processus considérés.
7 – Pour des conditions de fonctionnement fixées, les ! process sont constants.

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Table des matières

INTRODUCTION
I. Méthode ISOL
Au final, l’expérience montre qu’aucun dispositif n’est universel et qu’au contraire, chaque ensemble cible-source ne peut produire qu’une quantité très limitée d’isotopes différents
I.1. Quelques installations utilisant la méthode ISOL, de par le monde
I.2. Production de faisceaux d’ions radioactifs à partir de l’installation SPIRAL 1
I.2.a. Installation SPIRAL 1
I.2.b. Banc de test SIRa
I.2.c. Améliorations pouvant être apportées sur SPIRAL 1
I.3. Le Projet SPIRAL 2
I.3.a. Production de noyaux exotiques riches neutrons
I.3.b. Production de faisceaux radioactifs déficients en neutrons et de faisceaux légers
I.4. Conclusion et perspectives
II. Caractéristiques de diffusion de l’Ar dans une matrice en carbone graphite : TARGISOL
II.1. Introduction
II.1.a. Production de nouveaux faisceaux
II.1.b. Données existantes sur les coefficients de diffusion pour du carbone graphite34
II.1.c. Amélioration des faisceaux existants sur SPIRAL 1
II.2. Etude du relâchement des atomes
II.2.a. Diffusion dans un solide
II.2.b. Effusion
II.2.c. Méthodes de mesure de l’efficacité de relâchement de la cible
II.3. Transformation des atomes en ions dans un ECS : Réponse dynamique
II.4. L’expérience TARGISOL
II.4.a. Dispositif technique
II.4.b. Principe de production du faisceau radioactif incident sur cible
II.4.c. Conditions expérimentales
II.4.d. Acquisition des données expérimentales
II.5. Principe d’analyse des mesures
II.5.a. Expressions de référence pour l’analyse
II.5.b. Fit des courbes de relâchement
II.6. Résultats de l’analyse
II.6.a. Coefficients de diffusion
II.6.b. Comparaison en régime continu et en régime dynamique
II.6.c. Comparaison avec les résultats antérieurs
II.6.d. Evolution du coefficient de diffusion avec la température
II.7. Utilisation des résultats pour la prédiction des taux de production des isotopes d’argon avec SPIRAL 1
II.8. Conclusion et perspectives
III. Production de faisceaux d’ions alcalins radioactifs monochargés à partir de l’ensemble cible source MONONAKE
III.1. Source à ionisation de surface
III.1.a. Principe de fonctionnement
III.1.b. Augmentation de l’efficacité d’une source à ionisation de surface
III.2. Efficacités totales d’ionisation pour une source à ionisation de surface : Approche statistique
III.2.a. Principe
III.2.b. Passage des taux statistiques aux grandeurs physiques
III.2.c. Efficacité d’ionisation du tube ioniseur
III.2.d. Influence du temps d’effusion ionique Tieff
III.3. L’ensemble cible-source MonoNaKe
III.4. Mesures et simulations thermiques de l’ensemble cible-source MonoNaKe
III.5. Estimation des taux de production des noyaux d’alcalins radioactifs arrêtés dans la cible de production
III.6. Résultats expérimentaux
III.6.a. Efficacité totale de production des faisceaux d’ions alcalins radioactifs en fonction des paramètres de fonctionnement de la source MonoNaKe (puissance du four et puissance du tube ioniseur)
III.6.b. Efficacités obtenues en fonction des durées de vie des isotopes de sodium (25,26,27,28Na)
III.6.c. Efficacités totales de production de la source MonoNaKe pour les isotopes de potassium : 47K1+ (T1/2=17,5 s) et 37K1+ (T1/2=1,23 s)
III.6.d. Efficacités totales de production de la source MonoNaKe pour les isotopes de lithium : 8Li1+ (T1/2=838 ms) et 9Li1+ (T1/2=178 ms)
III.7. Effet d’un champ électrique d’extraction sur l’efficacité d’ionisation
III.8. Comparaison des efficacités totales de production des ions 1+ de sodium et de lithium par rapport à celles obtenues à partir de la source MonoLithe
III.9. Quelle est la valeur du facteur d’amplification pour la source à ionisation de surface MonoNaKe ?
III.9.a. Détermination du facteur N d’amplification pour la source MonoNaKe
III.9.b. Estimation de l’efficacité de diffusion-effusion dans la cible et sa cavité pour les isotopes de sodium, de lithium et de potassium
III.10. Temps de relâchement des isotopes de sodium, potassium et lithium en fonction de la température de la cible
III.10.a. Mesures du temps de relâchement pour le 37K (T1/2 : 1,226 s)
III.10.b. Mesures du temps de relâchement pour le 8Li (T1/2 : 839 ms)
III.10.c. Mesures du temps de relâchement pour le 26Na (T1/2 : 1,072 s)
III.11. Comparaison entre les taux de production attendus sur SPIRAL 1 et les autres installations : TRIUMF et ISOLDE
III.12. CONCLUSION et PERSPECTIVES
IV. Production d’ions alcalins radioactifs multi-chargés : METHODE 1+/N+ DIRECTE
IV.1. Transformation 1+/N+ ou « charge breeding »
IV.1.a. Tests en stable en fonction de différentes sources 1+ : Validation du processus .
IV.1.b. Processus d’ionisation
IV.1.c. Principe de la capture du faisceau d’ions monochargés
IV.2. Production d’ions alcalins exotiques multichargés dans le cadre de SPIRAL 1 : Ensemble cible-source NanoNaKe
IV.2.a. Description technique du système
IV.2.b. Simulations de transport entre la source MonoNaKe et Nanogan III
IV.3. Résultats expérimentaux de l’ensemble cible-source NanoNaKe
IV.3.a. Test hors ligne avec un faisceau d’ions monochargés de 23Na
IV.3.b. Test en ligne à partir d’un faisceau primaire de 48Ca de 60MeV/A
IV.4. Conclusion et perspectives
V. Développement d’une source test à ionisation de surface dans le cadre de SPIRAL 2 : SISTHE
V.1. Source à Ionisation de Surface de Tests Hors Exploitation (SISTHE)
V.1.a. Démarche
V.1.b. Intérêt du rhénium oxydé
V.2. Dispositif SISTHE
V.3. Conclusion et perspectives
VI. CONCLUSION et PERSPECTIVES
VII. ANNEXES
Annexes du chapitre II : TARGISOL
I. Résultats pour une cible en carbone de 1µm à une température de 1500°C
1. Traitement du temps de relâchement pour une efficacité d’ionisation de 65%
2. Traitement du temps de collection pour une efficacité d’ionisation de 65%
3. Traitement du temps de relâchement pour une efficacité d’ionisation de 30%
4. Traitement du temps de relâchement pour une efficacité d’ionisation de 30%
5. Comparaison des valeurs de!D et de I0 obtenues pour deux valeurs d’efficacités d’ionisation.
II. Fit de la réponse en temps de relâchement et de collection pour une cible en carbone de 1µm et à une température de 1800°C
1. Traitement du temps de relâchement pour une efficacité d’ionisation de 65%
2. Traitement du temps de collection pour une efficacité d’ionisation de 65%
3. Traitement du temps de relâchement pour une efficacité d’ionisation de 30%
4. Traitement du temps de collection pour une efficacité d’ionisation de 30%
III. Fit de la réponse en temps de relâchement et de collection pour une cible en carbone de 1µm et à une température de 1200°C
1. Traitement du temps de relâchement pour une efficacité d’ionisation de 65%
2. Traitement du temps de collection pour une efficacité d’ionisation de 65%
IV. Fit de la réponse en temps de relâchement et de collection pour une cible en carbone de 4µm et à une température de 1200°C
1. Traitement du temps de relâchement et du temps de collection pour une efficacité d’ionisation de 56% et à partir de deux paramètres libres (Io et !D )
2. Traitement du temps de relâchement et du temps de collection pour une efficacité d’ionisation de 56% et à partir d’un paramètre libre (!D ).
3. Traitement du temps de relâchement et du temps de collection pour une efficacité d’ionisation de 30% et à partir d’un paramètre libre (!D ).
V. Fit de la réponse en temps de relâchement et de collection pour une cible en carbone de 4µm et à une température de 1800°C
1. Traitement du temps de relâchement et du temps de collection pour une efficacité d’ionisation de 56% et à partir d’un paramètre libre (!D )
2. Traitement du temps de relâchement et du temps de collection pour une efficacité d’ionisation de 30% et à partir d’un paramètre libre (!D ).
VI. Fit de la réponse en temps de relâchement et de collection pour une cible en carbone de 16 µm et à une température de 1800°C
1. Traitement du temps de relâchement et du temps de collection pour une efficacité d’ionisation de 88% et à partir de deux paramètres libres (Io et !D )
2. Traitement du temps de relâchement et du temps de collection pour une efficacité d’ionisation de 30% et à partir de deux paramètres libres (Io et !D )
VII. Détermination des paramètres !D et Io pour une efficacité d’ionisation de 100% pour une cible en carbone de 1µm et pour une température de 1500°C
VIII. Détermination des paramètres !D et Io pour une cible en carbone de 1µm à une température de 1500°C en prenant en compte un décalage de 50ms
Annexe du chapitre III : MonoNaKe
I. Efficacité totale de production en fonction de la puissance déposée dans le four
II. Efficacité totale de production en fonction de la puissance déposée dans le tube ioniseur
III. Calcul de l’efficacité totale d’ionisation d’une source d’ions
IV. Application à une source à ionisation de surface
1. Passage de considérations statistiques à des considérations physiques
2. Probabilité d’ionisation de surface par unité de temps
3. Probabilité de neutralisation par unité de temps
4. Probabilité d’effusion des atomes par unité de temps
5. Influence des paramètres physiques
6. Cas où le potentiel d’extraction est nul : les ions sortent par effusion
V. Comparaison des températures mesurées de l’ioniseur et des températures simulées de l’ioniseur en fonction de la puissance du four
Annexe du chapitre IV : 1+/N+ pour SPIRAL 1
I. Dispersion en énergie des ions monochargés liée à l’interaction coulombienne avec un milieu gazeux ou un milieu solide
II. Calcul du coefficient de ralentissement :
VIII. BIBLIOGRAPHIE

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